Jafar Hilali

[Gotcha]

des défenseurs acharnés, on en compte pas beaucoup quand même

[argueti]

[silex57]

Bon il a un peu le charisme d'une huitre sur cette vidéo, c'est peut être mieux en vrai ?

Sinon la porte du Racing fait un bruit tout pourri en se fermant à la fin ...

[supppourtjs]

C est clair qu'il n'a pas l'habitude de la caméra, mais ce n'est pas le plus important, qu'il bosse et qu'il fasse le nécessaire pour faire remonter ce club à tout les niveaux, ce sera déjà pas mal.

[argueti]

Hilali au grand jour

Alors que Jafar Hilali, le patron du RCS, a rencontré les pros pour la première fois hier en fin de matinée, le conseil de surveillance, prévu en début d’après-midi pour arrêter les comptes en vue du passage devant la DNCG (1) le 25 novembre, a été annulé et repoussé à la semaine prochaine.

Pour la première fois en onze mois, les joueurs strasbourgeois ont passé quelques instants, hier à l’issue de l’entraînement matinal, avec l’actionnaire principal et futur président du Racing. Arrivé de Londres dans la matinée, Jafar Hilali s’est enfin adressé à eux pour les assurer de son soutien. « Je voulais faire le point sur les prochains matches, car nous avons encore une chance de monter. L’état d’esprit est là. Il faut juste du calme. Ce serait vraiment bien. J’aime les défis. Je suis venu, parce que la ligne que je définissais avec Alain Fontenla n’était pas respectée, Je suis là pour apaiser la situation et mettre en place mon projet. »

Pour retrouver un peu de sérénité, le Racing devra avant tout réussir son futur passage devant la DNCG le 25 novembre. « Il ne faut pas se rater. Je vais d’ailleurs demander que soit levé l’encadrement de la masse salariale », précise ensuite J. Hilali. Prévu en début d’après-midi, le conseil de surveillance, qui devait se réunir pour arrêter les comptes avant ce rendez-vous important devant le gendarme financier du football français, a pourtant été repoussé à mercredi prochain (14 h).

Ce revirement de dernière minute (2) contraste avec les propos tenus le matin même par le patron strasbourgeois qui tenait sûrement à faire bonne figure pour sa première sortie publique devant les médias alsaciens. « Nous sommes en ligne sur les comptes et la trésorerie tiendra le coup jusqu’à la fin de la saison. Nous attendons juste que les collectivités et les partenaires paient ce qu’ils nous doivent. C’est notre seul petit souci. Ensuite, nous pourrons travailler sur le long terme. Je suis confiant. Nous faisons tout pour que ça marche », assurait alors Jafar Hilali qui devrait finalement ne prendre la présidence du RCS que d’ici une ou deux semaines. Tout ne semble pourtant pas si idyllique, puisque l’annulation du conseil de surveillance quelques heures plus tard serait liée à l’absence de certains documents comptables. Le plan de trésorerie ne serait ainsi pas prêt, à trois semaines seulement du passage devant la DNCG.

Rien de très étonnant à vrai dire, puisque de son propre aveu, le futur président attend toujours des rentrées d’argent pour environ 700 000 euros.

Les indemnités de transfert de Bah et Dja Djedje sont à Londres

Certains reliquats de subventions de la mairie n’auraient, selon lui, toujours pas été versés. La récente « guerre » avec Sportfive, qui s’est achevée il y a peu, aurait provoqué des retards de paiement sur des contrats d’abord dénoncés, ensuite validés par Hilali lui-même.

Pour l’homme d’affaires londonien, ces sommes revêtent d’autant plus d’importance que selon nos informations, celles correspondant aux transferts de Mamadou Bah à Stuttgart (600 000 euros) et Franck Dja Djedje à Arles-Avignon (100 000 euros) ont déjà quitté les comptes du Racing pour prendre la direction de Londres. Une opération que devrait mettre en évidence la présentation de la situation budgétaire lors du prochain conseil de surveillance. Déduction faite de ces 700 000 euros ainsi récupérés par Hilali et ses comparses, leur investissement dans le Racing ne s’élèverait donc plus à 7,2 millions d’euros, mais à 6,5 millions.

De fait, si les rentrées financières escomptées par les actionnaires londoniens n’arrivent pas rapidement, ils devront réinjecter dans les caisses du club ce qu’ils y ont repris (les fameux 700 000 euros). Ils devraient très vite en avoir l’obligation pour faire face aux besoins en trésorerie et avoir une chance de passer l’obstacle de la DNCG.

O.A. (avec S.G.)

(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Les membres du conseil de surveillance ont été avertis à l’heure du déjeuner.

[Its_me]

Il a l'air un peut simplet vous ne trouvez pas ?

[argueti]

C'est lui le patron

Après avoir longtemps navigué à vue, le Racing est peut-être en passe de se trouver un capitaine. Il n'est pas question de remettre en cause le statut de Milovan Sikimic, l'expérimenté défenseur serbe qui joue les grands frères dans un effectif juvénile, le brassard au bras.

Mais le temps des présidents-délégués strasbourgeois est bel et bien en passe de s'achever. A l'avant-veille du déplacement à Créteil, une légère agitation a régné à la Meinau. Et le n°1 en place, Jean-Claude Plessis, qui a l'habitude de mettre l'ambiance, était absent du panorama.

« Ce changement de président, ce n'est pas important »

Jafar Hilali, arrivé peu avant midi au stade strasbourgeois, a fait la tournée des popotes, au pas de charge. Il a tenu un discours mobilisateur aux joueurs qui le croisaient, pour l'immense majorité, pour la première fois. Le principal actionnaire du Racing s'est (enfin ?) comporté en patron. Dans les apparences, il a soigné la posture présidentielle. « Je suis là, vous pouvez me voir, vous pourrez me revoir dès vendredi puisque je rencontre les responsables de la Région à propos du dossier concernant le stade, je serai présent encore la semaine prochaine », a déclaré l'homme de Londres, reprenant concrètement la main après avoir longtemps laissé les commandes aux autres, à Julien Fournier, qu'il a rapidement évincé, à Luc Dayan, avec qui ça n'a pas collé, à Jean-Claude Plessis, tout près de s'effacer. Le passage officiel de témoin n'est néanmoins pas intervenu hier. Il faudrait attendre une à deux semaines, le passage devant la DNCG constituant une échéance sensible, voire délicate, programmée le 25 novembre, ce qui exclut d'encombrer le quotidien du Racing d'autres considérations. « De toute façon, ce changement de président, ce n'est pas important, a déclaré celui qui pourrait être le 21e de l'ère professionnelle. Il semble plus important de contribuer au calme, même si ça ne fait pas partie de l'environnement habituel du club. »

« Le foot a toujours marché en Alsace »

Le principal actionnaire du Racing avec Alain Fontenla s'est révélé au grand jour. Il n'en a pas pour autant masqué une désagréable réalité. « Le club se retrouve dans un très mauvais cycle, mais le foot a toujours marché en Alsace, considère Jafar Hilali. On va tout faire pour que ça marche. » Il s'agit d'abord de redéfinir un organigramme cohérent et, dans ce sens, un directoire à deux têtes, la sienne et celle de Christophe Cornélie, son homme lige en Alsace, est en gestation. Il s'agit d'entretenir l'espoir d'un nouveau stade, véritable serpent de mer, la tête dans les profondeurs pour l'heure. « Il y a un projet de 80 millions d'euros, moins cher que la rénovation de la Meinau et des surfaces commerciales adjacentes, dans une région attractive, explique-t-il, s'engouffrant dans une veine qui s'est systématiquement révélée une impasse depuis plus d'une décennie. Plus lucide, le dirigeant est revenu à des considérations plus terre à terre. Ou tout du moins plus proche du terrain. « On sait que c'est avant tout le sportif qui compte, a-t-il indiqué juste avant de s'adresser à ses joueurs. On savait que cela allait être dur de remonter. Mais maintenant, je vais définir une ligne de conduite, expliciter mon projet et rassurer l'entraîneur. » Il l'a fait logiquement à l'écart des micros, stylos et caméras. Mais l'opération séduction, poursuivie au pas de charge, a semblé plutôt réussie. « Ça prouve qu'il est avec nous, il est important d'avoir son soutien », considère Julien Outrebon. « Cela fait plaisir de voir qui dirige et il considère que Strasbourg doit remonter dès cette saison, a renchéri Alexi Peuget. Cela tombe bien, nous aussi. » Cela tombe bien, tout un environnement est dans l'attente d'une nouvelle dynamique. En mettant fin à la forme de secret qui l'entourait, Jafar Hilali a fait un premier pas. Il en reste quelques autres à enchaîner.

François Namur

[Dropsy]

Il a l'air un peut simplet vous ne trouvez pas ?

je me suis en effet cru quelques années en arrière, à visionner une parodie d'Antoine de Caune en "pine d'huitre" sur canal.

Sinon, plus sérieusement, je trouve que l'entretien transpire sa passion réelle pour le racing et sa connaisance du foot en général.

Au passage on retiendra qu'on est des blaireaux puisque "Plessis connait le monde du foot mieux que n'importe quel strasbourgeois" et qu'il est bon d'être dans "l'opposition frontale" avec les UB.

[supppourtjs]

Hilali rencontre les élus et défend le nouveau stade
Jafar Hilali, actionnaire majoritaire du Racing, a rencontré en début d'après-midi des représentants de la Mairie de Strasbourg au sujet du projet de nouveau stade, lié à la candidature française à l'Euro-2016. En présence de Patrick Pincet, qui gère le dossier pour Roland Ries, le propriétaire du Racing a relancé l'idée de construire un nouveau stade ou de rénover la Meinau. D'ici trois semaines, il doit apporter des éléments concrets de financement auprès des pouvoirs publics.
Jafar Hilali s'est ensuite rendu dans l'après-midi à la Meinau, où le conseil de surveillance devait le nommer officiellement président du club. Jean-Claude Plessis, lui, va rester au sein du Racing et devrait devenir le représentant du club auprès de la Ligue et la FFF, selon Jafar Hilali.

[argueti]

L'idée de rénover revient ...