Le Stade de la Meinau

[argueti]

La fête des enfants ! Gratuité jusqu'à 11 ans

Pour que le football soit un moment de fête en famille, les portes du stade seront ouvertes gratuitement aux enfants de moins de 11 ans, pour tous les matchs.

Et eux aussi pourront dire un jour "je me souviens de ma première fois au Racing". Une façon de leur transmettre cet héritage comme il nous a été transmis. Et vous, votre première fois, vous vous en souvenez ?

[Kriskool]

je réitère que l'on peut faire profiter l'équipe de rugby

ils ont manifesté de vouloir que la mairie leur offre un équipement digne à leur rang, ce qui semble n'être pas le cas d'après eux

d'ailleurs un petite constatation, vous ne trouvez pas que l'on parle beaucoup de rugby en ce moment à Strasbourg
exhibition place Kléber lors de la braderie en autre

Le rugby est connu pour défoncer les pelouses...

[Tenor]

oui je sais, il n'y a pas assez de profondeur du stade, les fosses sont dangereuses et devront être fermées

et les pelouses défoncées couteraient cher à l'entretien, j'ai retenu la leçon

[argueti]

Une Meinau au cœur battant

Avec la relégation du Racing en 5 e division nationale, la Ville de Strasbourg et le nouveau patron du club, Frédéric Sitterlé, cherchent des moyens de faire vivre cet équipement coûteux qu’est le stade.

C’était l’autre jeudi, au centre administratif de Strasbourg. Officiellement, le maire, Roland Ries, son adjoint aux finances, Alain Fontanel – également vice-président d’une CUS propriétaire du stade — et le nouveau patron haut-rhinois du Racing, Frédéric Sitterlé, annonçaient que le club, relégué au cinquième niveau national, le CFA 2, jouerait toute la saison à la Meinau. Officieusement, toutefois, les deux derniers confiaient que cette position de principe serait réétudiée si, en plein cœur d’un rude hiver alsacien, l’enceinte devait être déserte pour un improbable Strasbourg – Belfort Sud (le 28 janvier)…

Depuis, le Krimmeri, rivière qui jouxte le stade, a coulé sous les ponts et la donne a changé. Mardi, le club a lancé sa campagne d’abonnements. Jamais il ne l’avait fait aussi tardivement. Mais les joutes extra-sportives auxquelles il a été mêlé durant la calamiteuse gestion de son ancien propriétaire Jafar Hilali ne lui ont pas laissé le choix.

Malgré ce retard à l’allumage, le désamour du public alsacien envers son club sous l’ère Hilali s’est instantanément mué en un élan passionné, une fois l’homme d’affaires londonien disparu de la circulation. En trois journées pleines, le Racing a vendu 800 abonnements. Un exploit pour un club rendu à l’amateurisme après 78 années de professionnalisme. Et un argument de poids en faveur de son maintien dans son stade. « C’est un signe positif, qui incite à confirmer l’ensemble des matches du RCS à la Meinau, confirme Alain Fontanel. La convention d’occupation de la Meinau va être signée pour la saison. »

Pourtant, même Frédéric Sitterlé avait accepté l’idée qu’une Meinau vide à 95 % aurait posé problème : « Jouer en plein hiver devant 200 spectateurs aurait rendu le lieu complètement impersonnel. » La campagne d’abonnements a rassuré tout le monde. « Notre souci majeur a en fait été le délai très court pour les vendre, reprend l’investisseur de Blodelsheim, Mais les gens sont assez indulgents avec nous. Parce qu’ils veulent participer à la renaissance du club. Un supporter qui habite Montpellier m’a contacté pour me dire qu’il allait prendre son abonnement, même s’il ne pourra assister à aucun match, pour participer à l’effort de reconstruction. »

Dans cet exemple et beaucoup d’autres, Alain Fontanel voit une forme de paradoxe. « Le premier match à domicile contre l’ASIM (qui avait lieu hier : lire page 12) constitue aussi un soulagement. Enfin, on tourne la page, on sort des prétoires pour revenir au terrain. Les gens ressentent une certaine douleur de voir le club là où il est, mais on sent aussi chez eux l’envie d’être à nouveau fiers du Racing. Ils sont en train de faire le deuil du professionnalisme pour écrire une nouvelle histoire. »

Une rationalisation des coûts

L’entretien et le fonctionnement d’une enceinte de la dimension de la Meinau représentent une charge colossale pour la collectivité et le RCS, qui, en cette période de vaches maigres, veulent limiter les dépenses.

Quelle enveloppe globale ?

Entre le loyer (450 000 € en Ligue 2, 135 000 en National), les charges de maintenance (180 000 €), les fluides (consommation d’eau, d’électricité et de chauffage, 200 000 €), l’entretien de la pelouse (70 000 € pour le seul terrain d’honneur) et les frais d’organisation des rencontres (environ 15 000 € par match), le fonctionnement de la Meinau représente, en configuration L2, une charge annuelle d’environ 1,2 million € pour le club résident. Sans compter les frais d’entretien des terrains annexes et du centre de formation. L’an passé, la SASP (société anonyme sportive professionnelle) avait signé un contrat global de 440 000 € avec sa filiale Racing Espace Vert. Des négociations ont débuté cette saison sur une base de 340 000 €.

Quel avenir pour les locaux ? Les salons Nord et VIP sont fermés. Seule la loge centrale accueille désormais les partenaires et invités du club. La future SASP créée par Frédéric Sitterlé continuera d’occuper une partie des bureaux, où prendront place les rares salariés épargnés par la liquidation judiciaire. « Le club paiera un loyer, car la gratuité n’est pas possible, s’agissant d’une société privée », annonce Alain Fontanel. L’autre partie et le salon Nord vont prochainement héberger le service des sports de la Ville, jusqu’ici installé à l’annexe Saint-Urbain. Par ricochet, l’un des services municipaux basés route de Colmar va déménager dans cette annexe. « Les loyers économisés représenteront environ 120 000 €, détaille l’élu, sans parler des fluides que nous ne paierons plus route de Colmar. À la Meinau, la collectivité assumera les charges de maintenance et les fluides (380 000 €). Grâce aux économies réalisées par ailleurs, elle ne déboursera « que » 170 000 € environ. Mais comme les subventions vont être revues à la baisse, puisque la situation n’est pas la même en CFA 2 qu’en CFA, ça ne coûtera en réalité pas plus cher à la collectivité. »

Des escrimeurs à la Meinau ?

La salle de musculation du stade, établie dans l’ancien restaurant du Krimmeri, va être réaffectée. « Il y a deux options, reprend l’adjoint : soit une salle de réception pour remplacer le salon Nord ; soit une salle d’escrime provisoire pour accueillir les tireurs de Strasbourg-Escrime, durant les travaux dans leur salle de la Kibitzenau et avant leur transfert, dans deux ans, vers le futur gymnase de Neudorf. Nous réfléchissons sur une période transitoire de deux ou trois ans. Car dans l’absolu, la Meinau doit être entièrement dévolue à un club professionnel résident. Nous réexaminerons la situation après cette période, en fonction du niveau du Racing. En attendant, le club et la collectivité, propriétaire, s’efforcent de faire vivre le site tout en faisant des économies. »

29000 places

Le stade actuel a peu évolué depuis sa reconstruction pour l’Euro 1984, qui avait coûté 17,8 millions d’euros. Depuis, la municipalité a renoncé à accueillir la Coupe du monde 1998 et l’Euro 2016. Tous les projets de réaménagement ou de nouveau stade, portés notamment par les ex-présidents Patrick Proisy et Philippe Ginestet, ont échoué. Seule différence notable : la mise aux normes de sécurité a entraîné une baisse sensible de la capacité, passée de plus de 42 000 places en 1984 à 29 000 (dont 5000 debout) aujourd’hui. Les normes UEFA rendant obligatoires les places assises, cette capacité est même réduite à 26 700 places pour les matches internationaux. Deux des plus belles affiches de ces vingt dernières années, Racing – Milan AC le 17 octobre 1995 et Racing – Inter de Milan le 25 novembre 1997, en Coupe d’Europe de l’UEFA, ont été suivies par respectivement 26 415 et 25 101 spectateurs. Avant l’application des nouvelles mesures de sécurité, le Racing – Marseille du 20 novembre 1992 (2-2), l’année de la remontée en Division 1, avait attiré 37 758 spectateurs payants. Le record d’affluence date du 14 juin 1984 pour un Allemagne de l’Ouest – Portugal, en phase de poules de l’Euro, avec 44 566 spectateurs recensés, voire 47 950 selon certaines sources.

Des rugbymen chez les footeux ?

La rationalisation des moyens et des coûts ne touche pas seulement la Meinau. Elle devrait se propager au centre de formation. « On réfléchit effectivement à des synergies sur l’utilisation des chambres du bâtiment, dévoile Alain Fontanel, On est en train de voir combien sont occupées et combien pourraient être affectées à d’autres sportifs. Le Rugby-Club de Strasbourg nous a sollicités pour l’accueil de cinq de ses joueurs. Ça fait partie des réflexions en cours. » Parmi les autres pistes, le transfert à la Meinau des footballeuses de Vendenheim, promues en D1, sur la lancée de leur match de gala, hier contre Lyon. Alain Fontanel et la Ville ont été approchés en ce sens. « Il y a deux cas de figures, mais tous deux posent problème : ou le FC Vendenheim joue systématiquement en lever de rideau du Racing, mais dans ce cas, on voit mal comment la pelouse pourrait supporter deux matches d’affilée en plein hiver ; ou il y joue quand le RCS est à l’extérieur, mais là, les coûts d’organisation sont sans doute supérieurs aux moyens du club féminin. Nous devons en discuter. Les dirigeants de Vendenheim nous ont posé la question parce que leur stade (du Waldeck) ne répond pas aux normes de la D1. »

Stéphane Godin

[argueti]

Mise à disposition gracieuse du stade de la Meinau au Racing Club de Strasbourg

Après le soutien financier de la Ville de Strasbourg, le conseil de communauté a approuvé la mise à disposition gracieuse à l’association Racing-club de Strasbourg football du stade de la Meinau et du Centre sportif sud. L’entretien du stade reste à la charge du club.

En outre, la CUS versera à l’association une subvention d’un montant de 300 000 € pour le fonctionnement du centre de formation et achètera des prestations de service pour un montant de 50 000 €.

Lundi, au conseil municipal, Robert Grossmann en quête de renseignements sur le centre de formation, avait prôné l’abstention. La transmission de documents par le président du club a changé la donne. Hier, le point a été approuvé à une unanimité saluée par Jacques Bigot, Alain Fontanel et Claude Froehly.

[argueti]

Une maquette rajeunie présentée aujourd’hui



Début novembre, au 11 rue du Pfoeller à Barr débarquait la maquette du stade de la Meinau. Extirpée d’un immense camion, elle était installée dans le garage de Jean-Louis Muller, artiste et artisan. Son filleul Frédéric, président et animateur d’Info Racing à Strasbourg, l’a sortie du débarras où elle était mal rangée et très abîmée.

Le lien entre la maquette et le stade de la Meinau date de 1978 quand la municipalité de Strasbourg décide de reconstruire la Meinau dans le cadre du championnat d’Europe de football organisé en France en 1984. Le dernier agrandissement datant de 1951 la ville de Strasbourg décide alors de reconstruire entièrement l’enceinte du stade. Les tribunes sont démolies et reconstruites une à une durant cinq ans jusqu’en 1984. Le nouveau stade de 42 756 places dont 17 000 assises, est inauguré officiellement le 17 avril 1984.

Le premier match amical est disputé le lendemain entre la France et l’Allemagne de l’ouest.

Avant le démarrage des travaux, la communauté urbaine et la ville de Strasbourg ont commandé une maquette du stade à l’échelle de 1/100e, par leur service architecture. Longtemps abandonnée dans une remise de la Meinau, elle a été exposée par la Fédération des supporters du RCS (FSRCS) lors du match de gala commémorant les cinquante ans de la victoire en coupe de France en 1951.

La FSRCS a entrepris de rénover la maquette en collaboration avec Jean-Louis Muller passionné de maquettes et bon bricoleur.

Après 60 heures de nettoyage, de collage, de peinture et de réparation des pièces cassées, la maquette reprend le chemin de la Meinau. Elle sera exposée pour les visiteurs aujourd’hui lors de la rencontre entre le Racing Club et Saint-Louis/Neuweg.

Guillaumette Lauer

[PoY]

Son filleul Frédéric, président et animateur d’Info Racing à Strasbourg

Dommage la faute ! :p

[silex57]

Et pour la photo ou on voit pas ta tête. Mais pour le reste c'est une super initiative. Ça doitpasnetre simple à balader une maquette de cette taille !!

[Tenor]

Ginestet aurait dû associer le gars pour la réfection de la Meinau, c'était un bon début pour le retravailler

[argueti]

J'arrive pas à remettre la main sur l'article que disait que même sans Euro la ville investirait pour rénover la Meinau, qui peut m'aider