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La L1 j y crois encore
Alsasport a écrit :Un coup de neuf sur le banc !
On pourrait le croire, mais non, il ne s’agit pas d’une nouvelle recrue au Racing Club de Strasbourg Alsace ! Avec son retour dans le monde professionnel, le Stade de la Meinau se rénove par étapes et par endroits. Aujourd’hui, le club strasbourgeois a rapidement présenté les nouveaux bancs de touche où prendront place Thierry Laurey, ses remplaçants et leurs homologues adverses. Le confort sera tout autre qu’avec les anciens modèles !
Dans le ventre mou...Reims prend la tête du championnat des pelouses de Ligue 2
Le championnat des pelouses de Ligue 2 a repris son droit ce jeudi. La LFP a ainsi publié son premier classement de la saison 2016-2017. Le Stade de Reims, doté d’une nouvelle pelouse, prend directement la tête, devant le rectangle vers du RC Lens et celui de Bourg-en-Bresse. En bas, on retrouve Le Havre, l’AC Ajaccio et Nîmes, bon dernier.
Le classement
1. Reims : 18.5 pts
2. Lens : 17.4
Bourg-en-Bresse : 17.4
4. Laval : 17
Amiens : 17
Auxerre : 17
Troyes : 17
8. Strasbourg : 16.8
Brest : 16.8
10. Clermont : 16.6
11. Tours : 16.1
12. Orléans : 15.8
13. Sochaux : 15.6
14. Niort : 15.4
Red Star : 15.4
16. GFC Ajaccio : 14
17. Valenciennes : 12.7
18. Le Havre : 12.6
19. Ajaccio : 12.5
20. Nîmes : 11.6
dna a écrit :Un soutien 1re classe
Le déménagement du kop des UB 90 derrière le but de la tribune Ouest est une incontestable réussite.
Tout près de retrouver la Ligue 1, le Racing peut s’appuyer sur un public incroyable. Les Bleus savent que, derrière eux, ils sont des dizaines de milliers prêts à les encourager.
Il n’y a pas une fin de match à la Meinau, ces temps-ci, qui ne se conclut pas par une enthousiasmante effusion populaire. Les plus de 20 000 spectateurs présents pour assister aux productions domestiques du Racing ne boudent pas leur bonheur. C’est que leurs protégés y mettent du leur, vainqueurs de dix des onze derniers matches disputés sur leur pelouse.
À Strasbourg, depuis trois mois, le foot est un jeu qui se joue à onze contre onze et à la fin c’est le Racing qui gagne. Et les Bleus se précipitent vers leur kop, pour partager le sentiment du travail accompli.
À chaque fois, un goût de “reviens-y” se fait sentir. Désormais, le principal écueil, pour ceux qui veulent être de la fête, consiste à faire l’acquisition d’un billet.
Le club strasbourgeois est un peu victime de son succès. Si lundi, à Lens, il y aura plus de 38 000 spectateurs à Bollaert-Delellis, stade qui a bénéficié des campagnes de modernisation liée à l’accueil du Mondial-98 et de l’Euro-2016, par ici, on n’a pas trop à rougir de l’engouement. Il faut juste gérer le manque.
« Une jauge de 22 500 places assises »
Pour l’ultime rendez-vous face à Bourg-en-Bresse, le 19 mai, les services en charge de la billetterie du Racing ont dû se montrer experts dans l’usage éclairé du chausse-pied. Le passé s’impose pour évoquer le dossier puisque depuis mercredi, les 650 dernières places mises en vente ont été écoulées en deux heures.
« On s’est retrouvé avec les 3e ou 4e affluences du week-end au niveau hexagonal sur les deux derniers matches à la Meinau, rappelle Romain Giraud, le secrétaire général du Racing. Là, on sera complètement au taquet, sachant qu’on a obtenu de la Ligue l’autorisation de vendre les places du parcage visiteur. »
Il s’agit des 650 ultimes sésames en question, sachant que la demande a été formulée il y a près de trois semaines.
Pour le match contre l’AC Ajaccio, la demande quelques jours avant le match remporté (4-2) le 17 avril avait été retoquée. La vingtaine de Burgiens annoncés – « avec un profil familial » – sera recasée ailleurs. Ainsi, l’organisation des rencontres s’avère être un travail de dentellière. Quelques spéculateurs ont senti la possibilité de faire une bonne affaire et des billets sont en vente au marché noir, au grand regret du club.
« On met en garde les supporters par rapport à ce type d’achat, souligne-t-on au Racing. On a limité la vente à deux ou quatre billets par personne pour contrecarrer le phénomène. Après, avec plus de 90 % des billets achetés sur internet pour ce match, contre 65 % habituellement, on est limité dans nos actions. Mais on a alerté les autorités et nos services juridiques sont en éveil. »
La violence enregistrée dans les stades de l’Hexagone et dans la société, avec les récents attentats, ne refroidit pas le souffle populaire autour du Racing. La Ligue 2, pas toujours indulgente avec ses suiveurs, a globalement passionné.
« On n’a pas eu le derby contre Colmar cette saison, il y a eu des rencontres disputées le lundi ce qui amène certains à plutôt rester chez eux devant la télé, constate Romain Giraud. Mais les affluences sont bonnes ( 16430 de moyenne ). »
Le Racing ne fera pas non plus n’importe quoi pour la gonfler. Il y a ainsi quelques principes sur lequel le Racing se refuse de transiger.
Une exploitation optimale
Il y a 7500 abonnés. « On a une jauge de 22 500 places assises, précise Romain Giraud. Ensuite, on a l’autorisation de vendre, en tribune populaire ( debout, tout autour du terrain ), 6 500 places. On s’y refuse pour des raisons de sécurité et de confort. On ne dépasse pas les 4 500. »
Le parcage visiteur est lui aussi limité à 650 le 19 mai alors que 1000 personnes peuvent y prendre place. Mais des aménagements, notamment les palissades le long des deux grillages qui l’entourent, amènent à y réduire le nombre de spectateurs. Grâce à la gymnastique qui a, malgré tout, fait des déçus – il y a eu jusqu’à quatre heures d’attente pour les candidats aux places dimanche – le Racing fait une exploitation optimale de son stade.
« Depuis le match face à Brest par exemple ( le 11 mars ), on a installé une tente qui permet d’accueillir 300 personnes qui n’ont pas les moyens ni le désir de s’offrir les plus coûteuses prestations, mais de bénéficier d’un certain confort (un parking, un accueil un peu plus soigné…), conclut Romain Giraud. On pensait y avoir recours un ou deux matches. Devant le succès, on l’a pérennisé. »
Le public strasbourgeois est demandeur, se délecte d’un usage à l’allemande de son stade, où l’on vient longtemps avant le coup d’envoi. Le déménagement du kop, derrière les buts ou la création de la tribune familles constituent autant de réussites, alors que le monde économique est friand des matches à la Meinau.
En toute objectivité, et même s’il aura fort à faire lundi, à Lens, le public d’ici a d’ores et déjà les apprêts de l’élite.