Marc Keller

[Its_me]

Et si on parle en Allemand tu corriges aussi?

[Its_me]

Ils gagnent plus depuis qu'ils m'ont pas vu!

C'était juste juste une précision de rajouter le NE.
Sinon, on peut comprendre ça:

"Ils gagnent + depuis qu'ils m'ont pas vu!"

[The_Key_Player]

Ne t'inquiètes pas, c'était juste juste pour rigoler....

Quant à  l'Allemand jsuis pas terrible, j'ai longtemps eu les 3 langues mais dès que j'ai pu me débarrasser de l'Allemand, je n'ai pas hésité une seconde!
Sinon on peut converser en latin si tu veux....

[Its_me]

J'en ai fait un an et demi ... et dès que j'ai pu m'en débarrasser je l'ai fait. Pourtant j'avais un 19 de moyenne

[argueti]

« Nous serons ambitieux »

Avec un retour à  l'équilibre budgétaire en 2004-2005, le directeur général du Racing Marc Keller assure révolue l'époque où le club devait vendre ses meilleurs joueurs.

Le décrassage d'hier matin a été annulé. Et après leur victoire de samedi à  Montpellier (2-1), synonyme de maintien en Ligue 1, les Strasbourgeois sont donc au repos jusqu'à  demain matin. Comme ses joueurs, le directeur général du Racing, Marc Keller, s'est accordé hier un peu de temps pour décompresser, après cinq derniers mois stressants. Une courte respiration pour trouver son second souffle, avant d'attaquer un dossier capital : la préparation de la saison 2004-2005.

Marc, comme vos joueurs, on vous imagine soulagé de l'heureux dénouement de Montpellier ?

C'est un soulagement, oui. Nous avons réussi à  sauver l'essentiel dans cette saison vraiment particulière : jusqu'à  Noël, nous avons pratiqué un football de très grande qualité avec deux super attaquants, mais aussi, c'est vrai, des carences défensives. Ensuite, entre l'absence de nos deux leaders offensifs (Ljuboja transféré à  Paris, Niang parti à  la CAN, puis blessé) et les blessures de Kanté, Martins, Drobny et Fahmi, l'équipe a été fragilisée et a connu une véritable descente aux enfers, à  la même période que les saisons précédentes. Je savais que l'hiver serait difficile, mais je ne pensais pas que ce serait aussi grave. Antoine a changé son système et les hommes avant qu'il ne soit trop tard. Sans cette réaction fin mars, juste avant le déplacement à  Bordeaux, nous aurions plongé. Après l'heureux épilogue, c'est plus facile à  dire, mais on apprend plus dans l'adversité que la facilité. àŠtre dans la m…, au bord du précipice, a, d'une certaine façon, favorisé l'éclosion des Lacour, Abdessadki, Arrache, Kanté, Mouloungui et Alexander Farnerud qui sont de jeunes joueurs sur lesquels nous allons pouvoir bâtir l'avenir.

Le club a aussi traversé un mois de janvier dramatique…

On ne va pas se réfugier derrière cela, mais la mort de Jacqueline Schoener (en octobre), Jean-Michel Colin et Fabrice Viau a été un coup terrible. Ces trois drames ont frappé la grande famille du club.

17 millions de vente, 3 millions d'achat

Une relégation en Ligue 2 aurait-elle résonné comme un échec personnel ?
Vous savez, à  mon arrivée au printemps 2001, j'ai dû m'adapter à  la situation. Je n'aurais pas travaillé de la même façon si j'avais été à  Bordeaux ou Marseille. Là , il a fallu redresser la situation financière. De Luyindula à  Ljuboja, en passant par Johansen, Beye, Ismaël et Viltard, nous avons vendu pour près de 17 millions d' €. Dans le même temps, nous avons dépensé moins de 3 millions. Avec une telle politique sur trois ans, on prend forcément des risques. Mais n'oublions pas que nous avons bouclé 2002-2003 avec un déficit de 11 millions. Nous terminerons celle-ci avec un trou de 2 millions ou un peu moins. Et pour la prochaine, nous allons présenter à  la DNCG un budget équilibré sans la moindre vente de joueur. J'espère que Ljuboja a été le dernier que nous ayons dû vendre. La prochaine vente, si vente il y a, résultera d'un choix du club, pas d'une obligation financière. Je n'ai pas l'intention de travailler dix ans au Racing si c'est pour vendre chaque année nos meilleurs joueurs et affaiblir l'équipe. Si nous avions pu garder Danijel, nous aurions atteint l'objectif de la 10e place, j'en suis certain.

Christian Bassila pourrait néanmoins partir cet été ?

C'est le seul à  disposer d'une clause de départ (2 millions d' €) et qui peut s'en aller sans que nous ayons notre mot à  dire. Mais j'ai bon espoir qu'il reste. Nous voulons construire avec lui.

Quelles seront vos ambitions en 2004-2005 ?

Longtemps, nous avons dû, à  cause de nos faibles moyens financiers, tenter des coups. Et dans ces cas-là , il y a toujours un moment où la pièce que tu jettes en l'air tombe dans l'eau, comme avec Chapuis où nous nous sommes plantés. Mais ça reste une bonne solution. La preuve avec Fahmi que nous avons fait venir dans l'urgence pour 0 € et qui s'est révélé, au final, une belle opération. Maintenant, il est plus facile d'élaborer une politique sportive ambitieuse quand on n'a pas à  se dépouiller de ses meilleures individualités. Le maintien va nous permettre d'avancer et nous en sommes ravis. Derrière la vitrine de l'équipe 1, sur laquelle s'appuie le public pour juger le club, le Racing effectue un vrai travail de fond. Nous n'allons pas promettre l'Europe, mais nous sommes ambitieux.

l'Alsace

.. c'est clair, surtout que Chapuis c'est un boulet, ca tombe plus vite ..

[Kanté]

C cool ca!!! Félicitations Keller pour ton taf car après les Proisy et Mac cormac ct pas facile et tu as réussi!!! maintenant à  nous de dvp des jeunes encadrés par qq expérimentés!!!

[Merwan]

Des copains l' ont vu hier a l'Orangerie sans arret entrain de parler dans le kit main-libre avec toute la famille..

[argueti]

Jamais vu Keller sans son portable ...

[argueti]

« Nous en sortons plus forts »

Le 1er juin, Marc Keller présentera pour la première fois à  la DNCG un bilan, hors vente de joueurs, équilibré.(Photo DNA)
Replongé depuis dimanche dans le monde des transferts, Marc Keller revient sur une saison 2003-2004 tourmentée et dense. Il parle de la réalité financière du club, de Kombouaré, du retour d'Adidas et des ambitions à  venir. Bilan.

LA SAISON. - « Elle a été en trois actes. Le 1er flamboyant avec un jeu porté vers l'attaque et qui a impressionné tout le monde. C'était beau. Le 2e était catastrophique avec un plongeon au classement, des blessures, des décès qui nous ont profondément affectés. A cette époque, c'est vrai, on ne voyait pas comment s'en sortir. Ljuboja était parti, Niang, Kanté, Fahmi, Martins blessés et notre jeu ne fonctionnait plus. Et puis, le troisième acte a été la reprise en mains avant le déplacement à  Bordeaux. Avec une série impeccable puisque nous avons pris 10 points en sept matches pour finir par décrocher le maintien à  l'extérieur. Ce n'est pas neutre ».
LE PASSAGE A VIDE. - « Comme tous les ans depuis trois saisons, nous plongeons au début de l'hiver. C'était le cas quand Ivan était là . C'était le cas cette année. Il faut réfléchir à  ce phénomène. Est-ce que c'est lié à  l'état des terrains puisque nous n'avons pas de synthétique ? Est-ce que c'est dû au calendrier ? A un effectif trop réduit ? Faut-il partir plus s'entraîner dans le sud pendant l'hiver ? Nous réfléchissons à  tout ça parce qu'il faut passer ce cap hivernal ».

« Plus obligé de vendre »

ANTOINE KOMBOUARE. - « C'était un gros pari. C'est une année où on a beaucoup appris sur sa gestion quotidienne. Il est ce qu'on pensait qu'il allait être : quelqu'un de droit, d'honnête et de travailleur qui pense club. Les moments difficiles qu'il a passé lui ont permis de s'affirmer et vont le renforcer. Il a su prendre des décisions fortes quand il le fallait et changer son système. Je l'ai dit : nous voulons le prolonger de deux ans (DNL d'hier) ».
LES FINANCES. - « Il faut bien se rendre compte que nous n'avons repris le club qu'il y a un an et que le déficit était alors de 11 M€. A la fin de cet exercice, nous serons à  moins de 2 (1,9 M€), soit ce qui était prévu. Le 1er juin, pour la première fois, nous présenterons à  la DNCG un bilan équilibré pour l'an prochain avec aucune vente. Si nous avons dû nous séparer de joueurs comme Ljuboja ou Beye, c'était pour survivre, mais il est hors de question de continuer comme ça. Désormais, nous ne serons plus obligés de vendre. Ça ne veut pas dire qu'on ne vendra plus, mais nous ne sommes plus obligés de le faire. Ce n'est pas la même chose ».

Le Racing orphelin

LES SATISFACTIONS. - « La grande satisfaction est d'avoir su se remettre en question quand tout allait mal. Nous en avons tiré une force de caractère que nous n'avions pas et nous avons vu l'émergence de jeunes comme Kanté, Lacour, Abdessadki, Mouloungui ou Alex Farnerud qui ont été jetés dans le grand bain et qui ont assumé. Et puis, les cadres ont fait leur boulot.
Autre satisfaction, la fréquentation du public qui est de 16 800 spectateurs avant Toulouse contre 14 000 l'an dernier. Nous misions sur 15 000 et si le stade avait été plus grand pour accueillir Monaco, Paris ou Marseille, nous aurions avoisiné les 20 000 ».
LES DECEPTIONS. - « J'en ai peu. Ma philosophie est de faire de l'inévitable de l'utilisable, alors ce que nous avons vécu nous permet de sortir plus fort. On se construit dans la difficulté. ».
LES DECÈS. - « Ils nous ont ébranlés, meurtris. Les disparitions de Jacqueline Schoener, Jean-Michel Colin et Fabrice Viau ont laissé toute la famille du Racing orpheline. Ils sont toujours avec nous ».

Le retour d'Adidas

LE RECRUTEMENT. - « Pour Niang et Alex Farnerud nous avons dépensé 1,3 M€. On voit que c'était une belle opération. Richard Dutruel était libre et après quelques mois difficiles il est devenu le patron. Pontus Farnerud, Dorsin, Fahmi, Kobylik et Chapuis étaient prêtés et si Pontus et Abdel n'ont pas déçu, ça n'a pas été le cas des autres. Dorsin par exemple est en dessous de ce que l'on attendait alors qu'il a pourtant du talent. On n'a pas su ou pas pu l'intégrer. Il aurait peut-être fallu plus de temps, mais on n'en avait pas. Pour Chapuis, que dire ? On s'est planté mutuellement, voilà . Mais c'est sans conséquence financière, c'est le principal ».
L'EQUIPEMENTIER. - « Nous avons passé une année fabuleuse avec Hummel. C'était le meilleur choix que nous pouvions faire. Les frères Chouissa et leur équipe ont fait un énorme boulot. Ce sont des passionnés du Racing et ils resteront des intimes du club. Si je parle au passé, c'est que nous avons signé pour trois ans avec Adidas qui a d'autres moyens financiers et qui est historiquement le partenaire du club. Adidas souhaitait revenir à  Strasbourg, mais encore une fois, travailler avec Hummel a été un bonheur ».

« Nous sommes ambitieux »

SPORTFIVE. - « Ils vont nous aider à  développer nos recettes. Nous allons continuer à  prospecter le marché local, mais ils vont surtout nous aider à  trouver des partenaires au niveau national et surtout du côté allemand ».
LES ABONNEMENTS. - « La politique tarifaire va changer avec quatre tarifs d'abonnements dont le plus cher sera à  400 € pour l'année. Et pendant un mois, un tarif préférentiel de 95 € pour la saison sera proposé en tribune ouest. Notre but est de passer à  6 000 abonnés contre 4 200 actuellement ».
LES AMBITIONS. - « A la DNCG, nous présenterons une hypothèse basse qui nous situe entre la 10e et la 13e place. Notre objectif est d'être juste derrière les huit gros du championnat et de revivre une épopée en coupe. »
Propos recueillis

[alphons]

voila le commentaire de Marc Keller

A la DNCG, nous présenterons une hypothèse basse qui nous situe entre la 10e et la 13e place. Notre objectif est d'être juste derrière les huit gros du championnat et de revivre une épopée en coupe


ca c est une annee de transition...............sans surprise..........c etait previsible.........marco a aumoins le merite d etre franc............

je ne sais pas si avec ces objectifs il va pouvoir motiver P. Farnerud a rester.........