[Ex] Yves Deroff

[urotsukidogi]

Faut espérer parce que dans ce rôle on a vraiment pas grand monde

[alphons]

reponse samedi a Guerlan...............on verra ce qu il vaut...........

[argueti]

YVES DEROFF REGONFLE.

Réduit à  la portion congrue sur la fin de règne de Kombouaré, Yves Deroff, qui avait resigné l'été dernier pour 3 saisons au Racing, envisageait sérieusement d'être prêté au mercato. Mais Duguépéroux l'a relancé et le latéral droit strasbourgeois voit non seulement son avenir en rose, mais aussi à  Strasbourg. « Je ne souhaitais pas partir, mais je n'avais pas resigné à  Strasbourg pour rester sur le banc ou, pire, dans les tribunes. Surtout sans explication. Ça m'avait échaudé. J'ai profité des circonstances, entre blessures et suspensions, pour avoir de nouveau ma chance. Duguépéroux m'a dit que c'était à  moi de jouer. À Ajaccio, ça ne s'est pas trop mal passé. Mon but contre Nice, c'est la cerise sur le gâteau. En plus, il y a la victoire au bout. Comme moi comme pour l'équipe, il y a un petit rayon de soleil dans les nuages. Nous allons essayer de chasser les derniers nuages. »

[argueti]

L'acte de renaissance d'Yves Deroff

Perturbé la saison passée par le non renouvellement de son contrat, Yves Deroff avait finalement replongé avec Strasbourg et s'est retrouvé... écarté. Avec le retour aux affaires de Jacky Duguépéroux, la donne a changé et l'ex-Nantais a ouvert le score face à  Nice.

Pour Yves Deroff, tout aurait vraiment dû commencer le 28 mai 1999, mais tout aurait aussi bien pu s'arrêter le lendemain. « Le vendredi, j'apprenais que j'étais retenu en équipe de France espoirs. Le samedi, c'était l'accident. »
Ce jour là  donc, alors que son FC Nantes et la Beaujoire fêtaient la Coupe de France que les joueurs de Denoueix venaient de conquérir face à  Sedan, le tibia-péroné d'Yves Deroff faisait la connaissance du Marseillais Patrick Blondeau, aussi réputé pour sa douceur qu'un tracteur pour sa rapidité. Bilan de la rencontre : double fracture et quelques longs mois de rééducation. Il avait 21 ans.
« Sur le coup, j'avais peur de ne plus pouvoir jouer. Tout s'effondrait, je n'existais plus. Mes coéquipiers s'entraînaient, partaient en stage et je restais à  la maison. Cette expérience m'a permis de relativiser beaucoup de choses par la suite. Elle m'a recentré sur les choses importantes : la famille et les proches », acquiesce ce jeune marié et futur père de famille.

Jurisprudence

L'affaire fera du bruit lorsque la Caisse Primaire d'Assurances Maladie (CPAM) de Nantes portera plainte contre l'Olympique de Marseille, pour se faire rembourser un peu plus de 30 000 € de frais d'hospitalisation et de soins en engageant la responsabilité civile de Patrick Blondeau.
D'abord déboutée, la CPAM obtiendra gain de cause en appel devant la Cour de Rennes le 4 décembre 2002. « Cette affaire a permis que mon nom continue à  faire la une des journaux », sourit Yves Deroff.
Le jeune professionnel qu'il était le jour de sa blessure, passé de la case Nationale 3 à  la Ligue 1 sans passer par la Nationale 2, avait joué 21 rencontres de L1 avant ce 29 mai. Il n'en disputera plus que 23 lors des trois saisons suivantes, même s'il jouera 7 matches de Ligue des Champions.

Cantona, le modèle de jeu

« L'équipe tournait bien. La polyvalence, qui faisait ma force, m'a desservi », résume Yves Deroff sans aigreur. Loin des déclarations d'humeur d'Eric Cantona, dont les posters faisaient le décor de sa chambre au centre José-Arribas, Yves Deroff n'élèvera jamais la voix. « Cantona, c'était comme Maradona. Je les adorais pour leur jeu, pas pour leur vie. Ils étaient intelligents, savaient servir leurs équipes. »
Avec son visage d'éternel adolescent, sa voix douce et son éducation au-dessus de tout soupçon, Yves Deroff était, est et restera de la race des calmes. « Mon caractère a un peu évolué, mais c'est vrai que je passe souvent au-dessus des choses. Je relativise, je positive. Je n'aime pas les gens qui pleurent sur leur sort, surtout quand leur vie est privilégiée. Je sais que j'ai de la chance : j'ai un beau métier, je gagne très bien ma vie », s'exclame-t-il.

« Je sais me fâcher »

Pas du genre à  s'énerver « à  force de tout garder pour moi et, parfois, pour mes... proches », Yves Deroff n'a pas le même esprit de rébellion que ses modèles. « Mais il m'arrive de me fâcher », se force-t-il presque à  rectifier.
Donc, Yves Deroff s'est "emporté" deux fois dans sa vie. D'abord pour faire comprendre à  son père que la fréquentation des tatamis l'avait lassé. Il avait neuf ans. « J'ai commencé par le judo. Mon père me trouvait trop fougueux et pensait que ce sport allait me canaliser. En plus, j'avais les os fragiles. »
Si le gamin est combatif, c'est vers un petit espace vert, près du pavillon familial de Franconville, que ses yeux louchent. « Et je me suis mis au foot », raconte-t-il. « Mes parents m'ont poussé, avec raison, à  poursuivre mes études. Après le bac (S, comme scientifique), j'ai fait deux ans d'anglais. Il est important de s'ouvrir les yeux, de se rendre compte qu'il n'y a pas que le foot dans la vie. »

Prêt à  partir

Pas que le foot peut-être, mais celui-ci occasionne quand même de sacrées blessures. Et pas seulement physiques. Celle du match entre le Racing et Nantes, il y a trois semaines est vivace. Ce soir-là , Antoine Kombouaré, par l'intermédiaire de Bernard Guignedoux, lui signifiera qu'il n'est que 17e, à  moins d'une heure du coup d'envoi.
« J'étais furieux de ne même pas être sur la feuille de match, mais je ne voulais pas le montrer. Ce soir-là , je retrouvais mes copains nantais. Intérieurement, ça bouillait. Je n'étais pas plus mauvais que les autres, j'avais l'impression de payer seul les pots cassés. »
Il a même pensé à  un départ. « Si la situation avait perduré, j'aurais demandé à  être prêté après Noël », admet Yves Deroff. On sait ce qui s'est passé avec l'arrivée de Jacky Duguépéroux. « Il m'a redonné ma chance, je n'attendais que ça. Avant le match d'Ajaccio, il m'avait simplement dit : à  toi de jouer. »

Le tacle d'Abardonado

Celui auquel le Racing avait offert un bouquet de fleurs, synonyme de départ, en fin de saison passée avant le match de Toulouse est donc toujours Strasbourgeois. « Je n'ai jamais voulu partir du Racing. Aujourd'hui, je suis heureux d'être là  », reprend l'ex-Nantais, fort d'un nouveau contrat de trois ans.
Samedi dernier donc, Yves Deroff a récupéré un ballon, a joué en appui avec Mamadou Niang, s'est glissé entre deux défenseurs avant de frapper au but.
Et, ce samedi, le tacle de Jacques Abardonado n'aura pas coupé sa route. Il aura simplement aidé Yves Deroff à  valider son acte de renaissance, lors de son 67e match de L1 avec le Racing. « J'ai l'impression de prendre une nouvelle respiration et de ne plus me contenter de ne bosser que pour moi. »

[Stan]

Euh perso je préfère pas m'enflammer au bout de 2-3 bons matches avec Deroff... (cf les 2 saisons précédentes et ces habituelles baisses de forme...)



Lui aussi marche énormément au mental..

[Seb T.]

J'ai entendu dire qu'il sera le futur remplaçant de Salgado au Real...

[télésupporteur]

1er, 2e ou 3e degré

[Seb T.]

1er...??? sûrement pas...

Il a enfin produit son premier match plein depuis longtemps, qu'il confirme sur la durée, ça lui évitera de se retrouver sur le banc si Schemmel débarque...

[L'homme de la vallée]

J'ai trouvé l'interview de l'autre jour extra.

Yves est un homme simple qui sait reconnaitre qu'il vit un métier extraordinaire et ne s'enflamme pas dès qu'il est hors du groupe.
Il est humble et reconnait des vraies valeurs.

Respect et encore Bravo Mr Deroff.

[Manu]

Malgré l'erreur sur le but à  souligner le gros match une nouvelle fois de Deroff cela fait au moins plaisir.