[04/05] Demi-finale CDLL : RCS / Saint-Etienne : 1-0

L'actualité du Racing dans les coupes nationales
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foreveralsacien
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Message par foreveralsacien »

Ce qui est ausssi salaud, c'est pour les supporteurs qui font des kilometres (implique des frais!!!!) et qui finalement devront revenir.... Tu prevois pas un déplacement 5 minutes avant....
Alsacien pour toujours
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Pinon
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Message par Pinon »

Jacky Duguépéroux a emmené dix-huit joueurs au vert, ce lundi soir. L'entraîneur du Racing a encore quelques hésitations quant à  son groupe définitif, d'où cette liste élargie. Une liste dans laquelle disparaît Salim Arrache sur décision du coach. Et dont sont absents Abdel Fahmi et Eric Mouloungui, qui est en phase de reprise.
En revanche, il récupère Mamadou Niang et Pascal Johansen qui ont purgé leur suspension. Et réintégre Abel Mphela. Revenu la semaine dernière d'un long séjour en Afrique du Sud, le jeune attaquant n'avait plus été dans le groupe depuis le déplacement à  Marseille, le 13 novembre.
Par rapport à  la pelouse, Duguépéroux regrette qu'« une demi-finale puisse se jouer sur un coup de dés. Le terrain va être très difficile, quoi qu'il advienne. Tout le monde ne prend pas ses responsabilités. Les joueurs sont, en tout cas, dans l'esprit de jouer cette rencontre. »

Le groupe:
Cassard, Vercoutre;
Boka, Deroff, Haggui, Devaux, Kante;
Abdessadki, Bassila, Keita, Lacour, Camadini, Johansen, Le Pen;
Niang, Pagis, Farnerud, Mphela.

Les absents: Dutruel (dos), Mouloungui (reprise), Arrache, Fahmi, Carlier, Bellaid, Bonis (choix entraîneur).
A noter qu'Arrache ne fait pas partie du groupe mais que Le Pen devrait y figurer ;) sans oublier le retour d'Mphela
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo

Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais

Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
Manu
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Message par Manu »

Retour à  l'avant match.

Si moindre soucis faire signe par Mp comme le font les gens intelligent.
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waka
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Message par waka »

Pour revenir a l'influence,

- c'est un match de semaine
- il fait froid
- l'equipe joue pas trés bien et risque de jouer encore plus mal avec la pelouse
- le match passe a la télé
- la faible prévente est peut etre expliqué parle le faite que personne sait si le match va avoir lieu

sur Infosports, Camadini a dis que le terrain c'était du beton et que si il joué il se casserai tous une jambe
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Its_me
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Message par Its_me »

Strasbourg-ASSE dans l'attente
La Ligue a décidé d'attendre jusqu'à  mardi matin, 10h30, pour confirmer ou non la tenue de la demi-finale de Coupe de la Ligue entre Strasbourg et Saint-Etienne.

La première demi-finale de la Coupe de la Ligue entre Strasbourg et Saint-Etienne aura-t-elle bien lieu mardi soir 21h à  la Meinau ? Il faudra attendre mardi matin 10h30 pour savoir si Monsieur Viléo, l'arbitre du match, décide de jouer le match. Deux émissaires de la LFP, Bernard Docquiert et Bernard kintz, délégué principal, ont longuement inspecté ce lundi la pelouse du stade. Selon leurs dires, le terrain est jouable en l'état actuel mais les officiels craignent le dégel et la pluie attendus cette nuit. La décision finale reviendra à  Monsieur Viléo.
Bah faudrait savoir ... on saura à  10h30 ou à  17h ???
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Alex Barotchais
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Message par Alex Barotchais »

"praticable dans l'etat actuel des chose" :evil: :evil: :evil: :evil:
alors qu'elle est plus gelé que contre monaco! :evil:
anciennement cicouche...
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argueti
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Message par argueti »

Supporters Strasbourgeois

Le SDF est devant nous

MOBILISATION GENERALEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
L'histoire est en marche ...
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Its_me
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Message par Its_me »

AUX

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARMMMES
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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lolo
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Message par lolo »

Elie Baup : "Du 50-50 face à  Strasbourg"


L'entraîneur stéphanois, Elie Baup (photo), estime que l'AS Saint-Etienne (Ligue 1) et le RC Strasbourg (L1) ont autant de chances de se qualifier pour la finale de la Coupe de la Ligue à  l'occasion du match opposant les deux clubs, mardi soir au Stade de la Meinau. . Dans l'autre demi-finale, Caen sera opposé à  Monaco. Entretien avec le coach des Verts.


Elie, l'AS Saint-Etienne a été contrainte d'aller à  Cannes depuis samedi. Quelles conditions d'entraînement avez-vous trouvé sur la Côte d'Azur ?
"Meilleures que chez nous! A Saint-Etienne, cela fait une semaine que nous ne pouvions pas nous entraîner. Nous n'avions pas de terrain à  notre disposition en raison de la neige recouvrant les terrains gelés.
Ici, les conditions sont normales, d'autant que nous utilisons le terrain d'honneur du stade Pierre-de-Coubertin".

Samedi le match face à  Ajaccio a été reporté. Un avantage pour l'ASSE ?
"Globalement, nous avons le même nombre de matches dans les jambes que Strasbourg. Nous n'avons pas pas joué samedi face à  Ajaccio, mais Strasbourg-Monaco avait également été remis, mercredi. Même si ne pas jouer nous a permis de récupérer, il y a toujours une crainte. Lorsque l'on enchaîne les rencontres, on reste concentré, dans un rythme de travail et de compétition. Là , nous avons un peu décroché et je ne sais pas ce que cela donnera mardi pour le match".


En championnat, Saint-Etienne et Strasbourg se sont affrontés deux fois et il n'y a pas eu de vainqueur (deux nuls 1-1). Comment expliquez-vous ces résultats ?
"Quand nous les avions reçus, nous avions dominé la rencontre, ouvert la marque en première période avant de nous faire rejoindre en toute fin de match. En Alsace au contraire, Strasbourg a marqué en premier et nous sommes revenus au score. Cette demi-finale sera équilibrée. Ce sera du 50-50, même si nous n'avons pas inscrit beaucoup de buts depuis début janvier en Championnat".
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argueti
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Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Un parfum d'épopée

Face à  un mythe vert renaissant, le Racing tentera à  21 h à  la Meinau de se qualifier pour une finale de Coupe de la Ligue qu'il a déjà  remportée en 1997.

La Meinau, balayée depuis quelques jours par de glaciales rafales, sera bercée ce soir — si le froid à  ne pas mettre un canard dehors permet de jouer — d'un autre vent, exhalant les douces effluves d'une épique épopée. Celle qui mène directement au Stade de France, nouveau Graal depuis un certain 12 juillet 1998. Pour cette demie à  avaler face à  des Verts solides, incassables presque depuis leur défaite à  Lille (1-0) le 30 octobre en championnat, les Strasbourgeois entendent bien ne pas faire les choses à  moitié. Même si, c'est vrai, leurs deux entraîneurs se rejoignent au moins sur un point. « C'est du 50-50 », martèlent en choeur le coach strasbourgeois Jacky Duguépéroux et son homologue stéphanois Elie Baup. Pour la 3e fois de sa carrière d'entraîneur qu'il qualifie lui-même de « brève dans la durée, mais intense », « Dugué » disputera ce soir une demi-finale de Coupe. Il a remporté les deux premières : 1-0 contre Metz en Coupe de France le 12 avril 1995 (15 jours après sa nomination) et 2-1 face à  Monaco en Coupe de la Ligue le 18 février 1997. Et il connaît le fameux proverbe : « Jamais deux sans trois. » « J'ai lu un peu partout après le tirage au sort que Monaco - Saint-Etienne ferait une belle finale. Nous allons essayer de faire mentir les pronostiqueurs. » Ce soir, les Strasbourgeois, champions de France 1979, triple vainqueurs de la Coupe de France (1951, 1966, 2001) et lauréats de la Coupe de la Ligue 1997, feront abstraction du poids du passé, toujours omniprésent quand on croise la route des Verts, de leurs dix titres de champion (plus trois en L 2) et de leurs six Coupes de France. « Ce match est excitant pour moi, mais il doit surtout l'être pour les joueurs », insiste Duguépéroux, « on n'a pas si souvent, dans une carrière, la chance de jouer une demi-finale à  domicile. Depuis mon arrivée, nous sommes toujours invaincus à  la Meinau (4 v, 2 n) et nous avons de bonnes chances de nous qualifier. J'aimerais que l'équipe envoie un signe fort au public et lui montre qu'elle vaut mieux que son classement en L 1. » Indépendamment du ballon d'oxygène financier (1,45 million, contre un peu moins de 0,8 en cas d'élimination), une invitation à  la finale du 30 avril au Stade de France égaierait une saison pénible. « C'est pesant à  vivre », confesse Mickaël Pagis, « Cette année, le plaisir a été trop rare. » Et le Racing a payé en 2001 pour savoir qu'un sacre en Coupe (de France à  l'époque) ne saurait être qu'une bien pâle consolation en cas de relégation en L 2. A cette triste réalité, il sera temps de penser samedi (20 h) à  la Meinau contre des Caennais qui luttent eux aussi pour sauver leur peau. D'un promu (Saint-Etienne, champion de France de L 2 en 2004) à  l'autre (Caen), le Racing peut, en 72 heures, améliorer l'ordinaire d'une saison à  la dure. S'il joue…

Pagis enfile les demies

« Des souvenirs ? Rien de spécial. Je ne suis pas du genre à  me retourner sur le passé. Ah si, un peut-être : mon tir au but en finale l'an passé contre Nantes. Contrairement à  un match où tu peux toujours te reprendre sur une action de jeu si tu rates un penalty, là , la sanction est immédiate et la pression forcément plus forte.» Mickaël Pagis n'est pas du genre à  feinter, sauf ses adversaires sur un terrain. L'ancien Sochalien traverse sa carrière avec un détachement naturel. Alors, à  l'évocation de ses deux finales de Coupes de la Ligue (perdue 4-0 en 2003 contre Monaco alors qu'il était titulaire, puis gagnée en 2004 contre Nantes – 1-1 et 5-4 aux tirs au but – avec une entrée dès la 29e à  la place de Boudarène blessé), le meilleur buteur du Racing (8 buts en L 1, plus un contre Clermont en quart de cette Coupe de la Ligue) ne s'emballe pas. « Disputer une finale, c'est important dans une carrière », admet-il tout de même. « Ça donne envie de retourner au Stade de France. La première fois, c'est surtout avant que nous avions ressenti l'émotion. En revanche, l'an passé, le plus excitant a été l'après-match. Ce sacre en Coupe de la Ligue a non seulement couronné mon parcours à  Sochaux, mais aussi laissé une trace dans mon ascension graduelle. » Ce soir, le Strasbourgeois tentera d'éliminer Saint-Etienne pour la 2e année consécutive en demie. En 2004, Sochaux, pourtant mené 2-0 à  Geoffroy-Guichard, avait refait surface pour s'imposer en prolongation (3-2). « J'ai souvenir d'un match assez chaud dans le Chaudron. Cette fois, nous serons chez nous. Saint-Etienne joue bien au ballon. C'est costaud derrière et ça va vite vers l'avant. Mais les Stéphanois ne me paraissent pas hyper performants dans la conservation du ballon. A nous d'être patients et de ne pas le leur rendre trop rapidement. » Lui qui était tout près de signer l'été dernier à  Saint-Etienne foulera la pelouse sans esprit de revanche. « A l'époque, certaines choses m'ont interpellé, mais avec le recul, elles ne m'étonnent pas venant de ce milieu. Saint-Etienne appartient au passé. Ce qui compte pour moi, c'est le maintien de Strasbourg en L 1. » Et, sans doute aussi, une 3e demie à  engloutir goulûment, avec l'espoir d'étancher sa soif le 30 avril au Stade de France.

Kanté sur le banc ?

C'était le 30 octobre. L'AS Saint-Etienne s'inclinait à  Lille pour la 5e fois en 12 journées (contre 1 victoire et 6 nuls). Avec 9 points, les Verts émargeaient au 17e rang, à  égalité parfaite avec Ajaccio, une longueur devant un Racing alors 19e. Trois mois plus tard, les hommes d'Elie Baup ont relégué ceux de Jacky Duguépéroux à  9 points. Avant la 24e journée de ce week-end où ils ont été contraints au repos forcé (match contre Ajaccio reporté), Frédéric Piquionne (10 buts, dont 6 en L 1) et les autres possédaient la 2e attaque de L1 en déplacement, avec 13 buts inscrits en 11 voyages, juste derrière Lyon (14 en 12 matches).

« Le même système, les mêmes joueurs »

Même s'ils ont ralenti la cadence (4 nuls, 4 points et un seul but inscrit lors des 4 derniers matches de L1), les Verts font figure d'épouvantails. Pour contrecarrer une ASSE « qui joue toujours dans le même système (4-3-3) et presque toujours avec les mêmes joueurs », « Dugué » va revoir sa copie et peut-être son schéma de jeu. Son 4-4-2 classique pourrait s'effacer pour un 4-3-1-2 animé par le jeune Suédois Alexander Farnerud, en soutien du duo Pagis - Niang reconstitué. Le capitaine Cédric Kanté, qui traverse une sale période en 2005, sera-t-il relégué sur le banc ? Pas impossible. Le Tunisien Karim Hagui retrouverait alors la défense centrale, aux côtés du roc Jean-Christophe Devaux, après sa peu concluante expérience dans l'entrejeu à  Lens.

Le Pen rétabli

Le coach a emmené 18 joueurs au vert. Le Pen, a priori rétabli après son coup sur le pied, Mphela (sanction pour fugue levée), Johansen et Niang (suspension purgée) réintègrent le groupe. Carlier et Arrache le quittent. Les Verts, eux, pourraient débuter dans une composition rigoureusement identique à  celle du 15 janvier à  la Meinau en L 1 (1-1).
DNA a écrit :L'union sacrée

Jouera, jouera pas ? That's toujours the question. A priori, il était écrit que la délégation dépêchée hier par la Ligue de foot professionnel devait prendre une décision ce lundi en fin d'après-midi (lire page 6). La seule qui s'imposait pensait-on : remettre le match.
Hier comme il y a deux jours et plus encore que mercredi dernier, la Meinau était en effet une dalle de pelouse gelée plus qu'un terrain de football. Un espace en tout cas impraticable et définitivement dangereux, contrairement à  ce qui a pu être dit. La seule logique qui vaille aurait été de reporter la rencontre.
Seulement voilà , la logique et le foot pro, ça fait deux. Il a donc été jugé urgent de... ne rien décider. Et d'attendre ce matin, voire cet après-midi pour que M. Viléo, à  qui a été refilé la patate chaude, donne ou non le feu vert.
Deux heures de palabres pour ça. Pour rien. Sans le plus petit égard pour les milliers de supporters qui risquent, comme face à  Monaco, de faire le déplacement pour peau de balle. Sans beaucoup d'attention non plus ni pour les organisateurs ni pour les joueurs.

Un ticket à  650 000 €

Mais que pèsent les joueurs et plus encore les supporters devant le poids des centaines de millions d'euros de la télé ? Plus rien ou si peu. Quelques produits dérivés à  écouler peut-être.
Alors, ce matin, il s'agit de faire semblant d'y croire. D'imaginer qu'on peut se retrouver tout à  l'heure sur le coup de 21 h sur un terrain au pire totalement gelé, au mieux rendu boueux par la pluie et le redoux attendus. A moins que ce ne soit l'inverse, on ne sait plus. Et de penser qu'un peu de football sortira de ce bourbier.

Fantômes hivernaux

L'enjeu est pourtant de taille et il passe visiblement au second plan. Car ce n'est pas un quelconque match amical qui doit se disputer là , mais une demi-finale de coupe de la Ligue, personne ne l'ignore mais trop de gens semblent l'avoir oublié.
Une rencontre à  650 000 € quand même et avec, au bout, un ticket pour le stade de France et une hypothétique qualification européenne, ce qui n'est jamais rien.
Ce matin, le Racing est donc toujours dans le doute. A tous les niveaux. Pour dire vrai, ça ne le change pas beaucoup. Depuis son apathique prestation lensoise, il a été rattrapé par ses errements hivernaux, ses fantômes récurrents qui viennent le visiter à  chaque début de saison. Pour aspirer ses forces vitales, ses envies, son énergie dirait-on.
Redevenue une équipe encore moins qu'ordinaire dès qu'elle sort de chez elle, cette formation-là  ne survit pour le moment qu'une semaine sur deux et c'est insuffisant. Largement insuffisant ne serait-ce que pour espérer se maintenir. Encore une fois, on sait tout ça, pas la peine de s'attarder plus avant.
Des mois que ça dure et que ça agace tout le monde pourtant. Ce week-end, Jacky Duguépéroux a d'ailleurs soufflé dans les bronches de ses joueurs.

L'occasion idéale

Pour leur redire que tout ça ne pouvait pas continuer de cette façon-là . Qu'une énorme désillusion les guettait, que les journées défilaient et que le championnat pour le maintien qu'ils disputaient avec huit autres équipes au début du week-end s'était réduit à  cinq ou six maximum. Bref, qu'il fallait réagir. Et fissa encore.
La période semblait idéale pour ça. Parce qu'après le match de ce soir, enfin celui initialement programmé ce soir, les coéquipiers des revenants Niang et de Johansen recevront deux fois. Caen samedi et le PSG dans 15 jours. Avant de se rendre à  Nantes, club qui a fait et défait Kombouaré et lui aussi à  la limite de la perte de confiance malgré sa victoire à  Istres.
Sans parler de ce match face à  Saint-Etienne dont il est si difficile d'imaginer qu'il puisse déboucher sur une prestation correcte vues les circonstances mais qu'il faudra gagner à  tout prix.

Coin de ciel bleu ?

Pour lancer cette série justement et refaire le plein d'une confiance qui commence à  fuir insensiblement. Pour s'offrir surtout un coin de ciel bleu sans prix - enfin si quand même - et une fin de saison enfin riante. Non, ce n'est pas rien le Racing - Saint-Etienne de ce soir.

La période des fins de séries ?

Image

Depuis le début de la saison, le Racing s'est fait une spécialité d'interrompre les mauvaises séries de ses adversaires et d'encourager les bonnes. Il compte sur les retours conjugués de Niang et de Johansen pour en finir avec cette sale habitude.

UN DUO RECONSTITUE. - Sans Niang, Pagis est orphelin, ce n'est pas nouveau. Et l'inverse est vrai. Samedi à  Lens, le premier nommé a ainsi eu du mal à  se situer et encore plus à  peser sur le jeu, privé de la profondeur offerte par les incessants appels de son compère.
Ce soir, ils devraient à  nouveau être réunis. Ce qui est plutôt de bon augure puisque Pagis a inscrit six de ses neuf buts (huit en championnat et un en coupe) avec Niang à  ses côtés, tandis que l'international sénégalais marquait quatre de ses cinq buts (trois en championnat) alors que Pagis était sur la pelouse en même temps que lui. Ça ne peut plus être un hasard.
FARNERUD EN SOUTIEN ? - Pour s'imposer ce soir, le Racing doit marquer. En premier s'entend. Jamais en effet depuis le début de la saison (soit 23 matches de championnat, un de coupe de France et trois de coupe de la Ligue), les hommes de Duguépéroux se sont imposés dans le temps réglementaire après avoir été menés à  la marque. Sauf contre Lille, mais c'était aux tirs au but.
L'entraîneur strasbourgeois devrait donc concocter une équipe à  vocation offensive avec Farnerud, l'homme en forme du moment, en soutien des deux pointes. Et Le Pen, s'il est d'attaque, dans le couloir gauche. Quasiment quatre attaquants de formation.
Abdessadki, qui devrait se recentrer, et Johansen, qui effectue son retour après avoir purgé un nouveau match de suspension pour trois cartons pris en trois journées, seront chargés de la récupération proprement dite. Et comme eux aussi sont capables de porter le danger dans le camp adverse...

Saint-Etienne ne prend plus de buts

LA FORTERESSE STEPHANOISE. - Il faudra ça et une bonne dose de réalisme, qui n'est pas forcément la vertu première de l'équipe, pour déboussoler une formation strasbourgeoise solidement campée sur ses appuis. Avec un seul but encaissé lors des sept derniers matches et onze matches de championnat sans défaite, l'ASSE c'est du très très solide derrière. Consolation, ce but, c'est à  la Meinau que les coéquipiers de Sablé l'ont concédé.
LE TERRAIN. - On n'a pas fini d'en parler. Quelles que soient les conditions dans lesquelles se jouera ce match, s'il se joue, elles seront effroyables et impropres à  la pratique du football. Le redoux d'hier après-midi et la pluie de cette nuit promettent ainsi une pelouse vite transformée en bourbier. D'où il sera difficile d'extraire le ballon et de le rendre exploitable. La condition physique des joueurs sera déterminante. Et là , Saint-Etienne, qui n'a pas joué ce week-end, possédera un petit avantage.
ET C'ESTTTTTT PARTIIIIIIIIIIII
L'histoire est en marche ...
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