[05/06] 19ème J: RCS / Marseille - 0/1

[brad]

Voila l'edito est en ligne http://www.omplanete.com

Merci a ceux qui y ont participés et votre sympathie

@ bientot et a charge de revanche si vous avez besoin de quoi que ce soit

[argueti]

La bascule de l'an neuf

Après sa première victoire en championnat et sa belle soirée européenne, le Racing doit confirmer son amorce de redressement contre Marseille. Histoire de basculer en 2006 sans galvauder ses espoirs de maintien. Vaste programme.

C'est écrit noir sur blanc. Au Racing, pourtant, on ne se formalise pas avec ce genre de choses. Contrairement à  ce qu'indique formellement notre calendrier, la nouvelle année débute ce soir. Avec quelques jours d'avance, les hommes de Jacky Duguépéroux sauront de quoi 2006 sera fait. Les petits veinards.
En fait, le problème est binaire. Soit ils battent l'OM et se relancent pour de bon dans la course au maintien. Soit ils n'y parviennent pas. Point barre. A partir de là , les Bleus pourront reprendre les pelles et poursuivre le déblaiement de leur puits. Celui qui les attire inexorablement vers la Ligue 2.

« J'ose croire que la chance a tourné »

Les travaux sont bien avancés. C'est qu'en dix-huit journées de championnat, les Strasbourgeois ont mis du coeur à  l'ouvrage dans cette entreprise destructrice. Il a pourtant suffi d'une petite pause salvatrice, samedi dernier à  Nancy (1-2), pour que renaisse l'espoir d'un coup d'un seul. Cette première victoire de la saison a déjà  permis de rétrocéder la dernière place aux voisins messins. Moralement, ça fait du bien.
L'embellie s'est poursuivie mercredi en coupe d'Europe. Les mômes sont parvenus à  redresser la barre face à  une équipe de Belgrade qui s'y voyait déjà  (2-2). « J'ose croire que la chance a tourné, dit Jacky Duguépéroux. A Nancy, on parvient enfin à  s'imposer alors qu'on a terminé le match à  dix contre onze. Les jeunes ont pris le relais contre l'Etoile Rouge. On est enfin dans une spirale positive. C'est peut-être le déclic. »
La machine alsacienne serait donc enfin lancée. « Tout ce qui nous manque, c'est une victoire », pouvait-on entendre au sortir des vestiaires, les soirs de désillusions et de découragement. Des semaines durant, le même discours a été rebattu. Cette fois, il ne tient plus.

Marseille perd Ribéry mais retrouve Niang

C'est donc avec une certaine excitation que les Bleus s'apprêtent à  défier Marseille. Les Olympiens, plutôt mal inspirés hors de leur base, privés de Ribéry mais ragaillardis par le retour de Niang, constituent un obstacle de taille. Il va pourtant falloir le franchir, coûte que coûte.
« C'est un match de la plus haute importance, poursuit l'entraîneur strasbourgeois. Je suis impatient d'y être, de mettre fin à  ce premier cycle du championnat. Même si l'équipe a toujours bossé, les résultats ont fait que le climat n'a pas été très serein autour de nous. Si on gagne, on ne sera finalement qu'à  cinq points de notre total de l'an dernier à  la même époque. Un moindre mal. »
Vaincre Marseille et basculer dans l'an neuf avec des idées moins noires, voilà  donc tout l'enjeu de cette soirée de fête. « On offrirait un beau cadeau à  notre public », conclut Duguépéroux. En cette période d'étrennes, tout présent est le bienvenu.

La bombe Niang

Si Jacky Duguépéroux voit son effectif se remplumer au fil des jours, Jean Fernandez, lui, fait la moue. Son maître à  jouer et meneur d'âmes Franck Ribéry est absent. Comme Beye et Koke.



L'ABSENCE DE RIBERY. - Depuis le début de la saison et son retour mouvementé en France, on ne voit et on ne parle que de lui. A 22 ans, Franck Ribéry crève l'écran. D'une équipe aussi poussive que l'OM du début de championnat il a fait une formation de milieu de tableau parfois intenable, comme lui. Meneur, accélérateur, buteur (5 buts déjà ) et showman, il sait se transcender et débloquer les situations les plus hermétiques. Problème, il ne sera pas là  ce soir, il est suspendu. L'ancien coach de Metz devra aussi faire sans Habib Beye et Kokke blessés.
L'ELAN EUROPEEN. - Depuis le mois de septembre, on attend ça. Que l'élan européen se transforme en second souffle. A chaque fois l'espoir a été plus ou moins déçu. Après la victoire à  Graz, Lens était venu à  la Meinau chercher le nul. Autre nul, quinze jours plus tard à  Troyes, moins glorieux forcément, après la démonstration face à  ces mêmes Autrichiens (5-0).
Pire même, les trois autres matches européens du Racing (2 victoires à  Bâle et face à  Tromsචet un nul à  Rome) ont été effacés par trois revers de rang. Au Mans (2-0), à  Lille (2-0) et à  Nantes (4-3), le retour sur terre avait été douloureux. Ce soir, la tendance doit s'inverser.
L'AMBIANCE. - Elle sera à  la hauteur de l'événement. Fidèle depuis le début de saison en dépit des résultats (19 020 spectateurs de moyenne), le public strasbourgeois sera évidemment mobilisé ce soir. Seul un petit millier de billets est encore en vente. Ouverture des caisses aujourd'hui de 10h à  12h30.
Parce que l'OM restera toujours l'OM et qu'après son succès par chaos à  Nancy, le Racing peut revenir dans l'idéal (défaite de Troyes face à  Sochaux et victoire face à  Marseille) à  quatre points de Troyes. Ce qui serait inespéré vu le parcours et plus du tout rédhibitoire à  19 journées de la fin.
LE RETOUR DE NIANG. - Forcément, ce sera le grand danger pour les défenseurs strasbourgeois. Pas besoin de leur faire un dessin : Niang c'est de la bombe et ils sont mieux placés que quiconque pour le savoir.
Deroff, Haggui, Bellaïd et Boka se sont coltinés ses coups de boutoir à  longueur d'entraînements et ils savent qu'il ne faut pas laisser un mètre d'espace libre au buffle de Dakar. D'autant que « Mama » sera forcément plus motivé que jamais dans ce stade où il s'est révélé et sur lequel plane plus que jamais son ombre.
TRANSPORT. - Le préavis de grève qui a été déposé à  la CTS pourrait finalement être retiré. Du coup, le tram devrait desservir normalement la Meinau. Mais comme le stade est plein, mieux vaut arriver de bonne heure.

Un cadeau à  la Meinau ?

Ragaillardi par son premier succès en L 1 à  Nancy samedi dernier, le Racing espère maintenant offrir une première victoire à  son public de la Meinau juste avant Noël. Face à  l'OM (20 h), ce cadeau n'aurait que plus d'éclat.

Jacky Duguépéroux ne s'est pas attardé sur le sujet. Comme tout le monde, il a découvert hier en début d'après-midi que le Racing affronterait le club bulgare de Lovech mi-février en 16e s de finale de la Coupe de l'UEFA. « C'est l'actualité la plus récente », disait-il vers 17 h après l'entraînement, « mais ce n'est pas la plus importante. Cette équipe de Lovech n'est peut-être pas très connue, mais elle est encore qualifiée. C'est donc qu'elle le mérite. D'aucuns prétendent que c'est un très bon tirage. L'Etoile Rouge, Bâle et la Roma devaient être contents de se retrouver dans le même groupe que Strasbourg et Tromsà¶. On a vu ce qui s'est passé. Je suis allé une fois à  Sofia assister au derby entre le Levski et le CSKA. Nous aurions certes pu rencontrer un club plus prestigieux. Mais c'est un adversaire à  ne pas mésestimer. Bon. Et si, maintenant, on parlait de Marseille ? » Parlons-en, oui, de ce rendez-vous avec un OM qui n'a plus gagné à  la Meinau depuis le 16 octobre 1998 (2-0) et y reste sur deux nuls et trois défaites (dont deux ces deux dernières saisons). Et notamment ce fameux 1-0 de l'an dernier lorsque Mamadou Niang, passé depuis dans l'autre camp, avait offert au Racing un précieux succès dans les arrêts de jeu. Entre un OM qui s'accroche au groupe de tête après un début de saison calamiteux (2 points et une dernière place après cinq journées) et un Racing qui tente de recoller au peloton des non-relégables, l'enjeu sera grand ce soir. « Nous passerions de meilleures fêtes de Noël en prenant les trois points », avoue l'entraîneur du RCS. « Pour les joueurs, mais aussi pour l'encadrement, ce serait un soulagement. Nous atteindrions alors 14 points, à  5 longueurs de notre total de l'an passé à  la même époque (Ndlr : le RCS avait basculé en 2005 en 15e position, avec 15 points). Et en renouvelant notre parcours retour, ce serait suffisant pour se maintenir. Sans compter qu'une première victoire à  domicile en championnat serait un joli cadeau à  offrir à  notre public. Nous sortons d'une première partie de saison très difficile, usante sur le plan mental, pas trop sereine autour du club, mais sans problème au sein du groupe. Je veux croire que notre victoire rapportée de Nancy à  10 contre 11 (2-1) et que notre nul décroché dans les arrêts de jeu face à  Belgrade (2-2) sont un signe. »

« Nous gommerions nos doutes »

« Nous devons bonifier cette victoire en Lorraine, surtout que cette 18e journée nous a été favorable », embraye Mickaël Pagis, de retour après son « impasse » contre l'Etoile Rouge. « Le succès à  Nancy a fait du bien dans les têtes. Un grand soulagement s'est ressenti tout de suite dans le vestiaire. Mais il ne faut pas voir trop loin. En gagnant contre Marseille, nous gommerions en grande partie nos périodes de doutes et atteindrions la barre de 14 points, cinq de moins que l'an passé à  la trêve. Mais plus la saison avance, moins nous avons droit à  l'erreur. » Un droit qu'aujourd'hui encore moins qu'hier, le Racing aura ce soir. « Si nous ne battons pas l'OM, ce sera plus difficile dans les têtes », convient Pontus Farnerud qui, depuis quelques semaines, a « musclé » son jeu et se rapproche de son meilleur niveau. « Toutes les équipes de L 1 aiment affronter Marseille. Mentalement, nous sommes bien, malgré notre 19e place. Le week-end dernier, nous avons regagné un rang. J'espère que ça va continuer. Même si l'OM ne figure pas dans les deux premiers, c'est une équipe à  fort potentiel. Certes, elle paraît prenable, mais nous le sommes aussi (sourire). Cette saison, nous avons pratiquement dominé tous nos matches à  la Meinau sans en remporter un seul. Un premier succès chez nous nous aiderait énormément. » Il aiderait surtout à  passer des vacances presque sereines. Pas le moindre des exploits après toutes les turbulences qu'a traversées le club depuis deux mois.

Gross remercie « Dugué »

L'entraîneur du FC Bâle, Christian Gross, a adressé hier un fax de remerciement à  son homologue strasbourgeois Jacky Duguépéroux, après le nul arraché à  la dernière seconde par le Racing mercredi contre l'Etoile Rouge de Belgrade (2-2). L'égalisation signée Kevin Gameiro a, par le jeu des vases communicants, éliminé les Serbes et qualifié les Suisses pourtant en perdition à  Rome (1-3) pour les 16es de finale de la Coupe de l'UEFA. « Son message était très sympa », en souriait « Dugué » hier soir après l'entraînement, « il nous a remerciés d'avoir joué le jeu jusqu'au bout. Mais au moment où il a envoyé ce fax, il ignorait que nous pourrions éventuellement nous retrouver en 8e s (sourire). J'ai apprécié son geste. » Spectateurs, prenez vos dispositions. Le préavis de grève déposé par la Compagnie des Transports Strasbourgeois pour aujourd'hui risque d'entraîner de graves perturbations dans la circulation des trams qui desservent la Meinau. Les spectateurs sont donc invités à  prendre leurs dispositions pour ne pas risquer de rater le coup d'envoi. Encore 1000 places. Il restait hier soir quelque 1000 billets à  vendre pour cette affiche entre Strasbourg et Marseille, principalement dans les tribunes Nord et Sud hautes. Des caisses seront ouvertes ce matin de 10 h à  12 h 30. Bordeaux suit Meyong. Plus que jamais dans le collimateur d'un Racing qui souhaite étoffer son compartiment offensif (notamment, mais pas seulement, en raison du départ du Tunisien Haikel Gmamdia à  la Coupe d'Afrique des Nations), Albert Meyong, l'attaquant camerounais de Belenenses, serait également suivi de près par les Girondins de Bordeaux. On prête aussi à  Nancy une manoeuvre d'approche. La concurrence risque donc d'être rude pour un RCS qui n'a pas renoncé à  engager le deuxième buteur de D 1 portugaise. Pas étonnant dès lors que le club strasbourgeois lorgne aussi sur l'attaquant français du FC Saint-Gall, Eric Hassli (8 buts, 4 passes décisives en 18 journées), pour assurer ses arrières (ou plutôt ses avants).

Pagis versus Niang

C'est un match dans le match, un événement dans l'événement : ce soir, les deux anciens compères de l'attaque de feu du Racing l'an passé, Mickaël Pagis le Strasbourgeois (16 buts officiels en 2004-2005) et Mamadou Niang le Marseillais (15 buts), seront face à  face. « Ça me fera plaisir de retrouver Mama », confie le buteur alsacien, « sauf qu'il sera dans le camp d'en face et que j'aurais préféré l'avoir à  mes côtés. J'espère qu'il ne brillera pas. » Cette saison, les deux joueurs sont d'ailleurs un peu moins en réussite. Pagis a inscrit 6 buts (4 en L 1, 2 en Coupe UEFA). Niang en est à  8 (4 en L 1, 3 en Intertoto et 1 en UEFA). Ménagé pour une douleur à  la cheville contre le Dinamo Bucarest mercredi (2-1), le Sénégalais fait sa rentrée contre son ancien club. « Je serai ravi de revoir Mamadou avant et après le match, mais pendant, il n'y aura pas d'état d'âme », annonce Jacky Duguépéroux, « lui n'en aura pas non plus. » Après l'intermède européen et le turnover contre l'Etoile Rouge de Belgrade, l'entraîneur strasbourgeois, qui a conservé un groupe de 18 (avec Pagis, sans Krebs), pourrait peu ou prou reconduire l'équipe victorieuse à  Nancy samedi dernier. A une exception près peut-être : dans l'entrejeu, le jeune Ricardo Faty, auteur d'une prestation aboutie face aux Serbes, pourrait remplacer Pascal Johansen, sorti sous les sifflets mercredi. Haikel Gmamdia devrait conserver sa place aux avant-postes aux côtés de Mickaël Pagis, malgré le but inscrit par Diané en Lorraine et le doublé du jeune Gameiro contre Belgrade. A Marseille, Jean Fernandez, privé de sa plaque tournante Franck Ribéry, suspendu et remplacé par Wilson Oruma — économisé contre Bucarest -, s'appuiera sur un schéma en 4-2-3-1 dont Mamadou Niang sera la tête de pont. A noter la première présence dans le groupe de 17 du jeune Begeorgi dont les débuts pros remontent à … mercredi. Suspendu : Ribéry (Marseille).

Absents : à  Strasbourg, Devaux (mollet), Kanté (adducteurs), Mouloungui (adducteurs), Arrache (ischiojambiers), Keita (rééducation), Carlier (sélection des moins de 20 ans), Krebs (choix de l'entraîneur) ; à  Marseille, Beye (cheville), Koke (épaule), Mendoza (ischiojambiers).

[anonix]

Je sens que ca va être un match de folie !!!!!!!!!!!

[D520]

je trouve étonnant que Krebs n'ai pas été retenu pour le match de ce soir , il n'a absolument pas émérité mercredi , au contraire .

bon maintenant en relisant la composition du groupe , c'est vrai qu'il y a du monde qui se bouscule au portillon pour son poste ....

[Maneo]

C'est bien ce genre d'initiatives mais avec l'OM c'est toujours risqué et çà  se confirme car ton édito nous a sans doute ramené quelques rigolos ... Heureusement qu'ils y a des supporters comme toi pour ne pas généraliser ...

[NianKaRud]

Merci à  toi aussi, ce fût très simpathique de parler avec toi . On se retrouve ce soir pour les analyses du match ?

[brad]

Merci à  toi aussi, ce fût très simpathique de parler avec toi . On se retrouve ce soir pour les analyses du match ?

j'essaierai ce soir mais demain matin c'est sur

[D520]

bonne idée

[Pinon]

Quel dommage encore une fois, si Farnerud marque à  la 6ème je pense que le match aurait été tout autre ...
Comme d'habitude on perd alors que le match n'est pas mauvais du tout, on a ce soir plus qu'un pied en L2 ...
C'est vraiment une saison de merde

Sinon j'ai pas comprit pourquoi il sort Gmamdia alors que c'est l'un des seuls qui avait réussi à  provoquer le danger ! Quand tu perds tu rentre un attaquant pour un milieu non ?
Enfin bon, les choix de Dugué cette saison je comprends pas trop

[Bou]

Perso je n'arriverai pas a foutre mon ancien employeur dans la mouise comme l'a fait niang.. professionnel ou pas il aurait du simuler la grippe