Psychogene a écrit :Bon, j'vais pas créer un topic pour ma question, et laisser lolo le créer quand il rentrera, mais le prochain match face au Havre est effectivement maintenu au 22 septembre? pffff deux matchs en deux jours, c'est vraiment n'importe quoi... Qu'on envoie carrément même les -19 à Auxerre
Tu vas dans pronostats, et tu verra sque le calendrier est à jour...
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
Manu a écrit :j'ai cru entendre 800 spectateurs à Créteil ? erreur de ma part ?
confirmation sur europe 1 !
3466 spectateurs payants...
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
Le Racing a signé sa première victoire à l'extérieur en s'imposant hier soir à Créteil (0-2). Un score maison, comme contre Montpellier, Guingamp ou Châteauroux, que la bande à JPP est en train d'exporter.
Pour qui veut voyager loin, Créteil est un bel endroit d'approvisionnement. Premier relégable, le club francilien ne met plus un crampon devant l'autre au stade Dominique-Duvauchelle.
D'une magistrale volée Gasmi mettait le Racing sur de bons rails
Et cette semaine, le président Armand Lopes a provoqué une réunion de crise. Ne souhaitant plus évoluer à cinq défenseurs, il se dit même que les joueurs ont fait pression pour changer de système de jeu et que les jours de l'Alsacien Albert Rust seraient comptés.
Mais le Racing, sur sa lancée de Châteauroux, n'avait qu'une idée en tête: débloquer son compteur à l'extérieur. Et dans cette optique, ça partait à 200 à l'heure, puisque sur leur première occasion les joueurs de Jean-Pierre Papin raflaient la mise.
D'une magistrale volée du droit, Romain Gasmi mettait le Racing sur de bons rails, alors que la trotteuse entamait à peine les 300 secondes de jeu.
Toutefois, ce but surprise eut surtout un effet coup de fouet sur...les Cristoliens qui prirent le Bélier, emblème du club, par les cornes. Mais ce n'est pas un hasard si les attaquants parisiens s'emmêlent les pinceaux à domicile depuis le début de saison (un seul but en quatre matches).
Trop maladroit dans le dernier geste, pas assez lucide dans la finition, l'US Créteil-Lusitanos facilita la tâche de Strasbourgeois appliqués et qui tentèrent de ne pas trop reculer après une ouverture du score qui paradoxalement sembla quelque peu dérouter le Racing sur la conduite à tenir.
«On a quand même été mis en danger, mais on va savourer ces trois points»
A 0-1, Créteil pouvait encore espérer et ses coups de boutoir de fin de pause laissaient entrevoir une seconde mi-temps mouvementée pour l'ancien pensionnaire de L1. Mais c'est le moment que choisit JPP pour lancer Rangelov.
L'ancien Ballon d'Or avait déjà eu du pif contre Châteauroux en faisant entrer le Bulgare qui fit ensuite risette à Fernandez. Et cette fois, c'est Trivino qui trinqua. Il faut dire que la frappe aussi enroulée qu'un python autour de sa proie était imparable.
A ce moment là , Strasbourg avait fait le plus dur. S'en remettant ensuite à Stéphane Cassard, auteur d'un sans faute hier soir à Duvauchelle. D'une main de fer, il écarta toutes les tentatives cristoliennes et écoeura définitivement les attaquants parisiens.
«On a quand même été mis en danger et l'équipe est apparue moins tranchante que d'habitude, estimait Jean-Pierre Papin dans le vestiaire. Mais on va prendre et savourer ces trois points. Ils font bien plaisir.»
Avec la meilleure défense de L2 en compagnie de Metz - 3 buts concédés -, le Racing a prouvé qu'il avait désormais des aptitudes à (bien) voyager. Certes, le cristal cristolien est apparu bien fragile, mais l'équipe strasbourgeoise a su éviter le piège en faisant preuve d'application et de lucidité dans les moments chauds.
Et au final, la bande à JPP se retrouve au pied du podium. En embuscade. Et surtout en confiance. Même si la route promet d'être encore longue.
Efficace à tous les étages
Grâce à une défense de fer et une efficacité de feu, le Racing a su imposer sa griffe hier soir face à une équipe de Créteil mal dans sa peau.
CASSARD (). - Une bonne claquette sur un coup franc de Boulebda au moment où Créteil reprenait du poil de la bête. Et trois arrêts après la pause qui ont scellé la victoire alsacienne.
DEROFF (). - Il a sauvé une balle de but à la 39e' en surgissant dans le dos de Pataca seul devant Cassard. Intraitable défensivement, il n'a pas hésité à prêter main forte à ses attaquants
BELLAID (). - Le garçon est solide, on le savait. Et hier soir, il a joué au mieux son rôle de sentinelle. Tout en anticipation et en jaillissement.
STRASSER (). - Encore quelques automatismes à régler, une condition physique à parfaire et Jeff Strasser sera bien la tour de contrôle annoncée. Le Luxembourgeois estampillé Bundesliga a déjà trouvé ses marques.
VERGEROLLE (). - Il a eu fort à faire face à la double menace Pérez-Dolores, mais a été au contact quand il le fallait. Mais il s'est parfois montré un peu tendre. A semblé plus à l'aise en seconde période.
LACOUR (). - Il a lui aussi payé de sa personne sur les points chauds. Mais il a surtout fait apprécier sa lucidité au moment où le ciel alsacien se couvrait. Lacour, c'est l'anticyclone du Racing.
COHADE (). - Un pressing de tous les instants et une activité inlassable dans cet entrejeu qu'il apprivoise et affectionne au fil des matches. Avec en prime une bonne vision du jeu. A ce rythme-là , il va vite devenir indispensable.
ABDESSADKI (). - Le capitaine du Racing a de nouveau bien tenu la barre, sans économiser ses efforts et en faisant apprécier son toucher de balle. Mais il a moins pesé sur les débats au fur et à mesure que le match avançait.
GASMI (). - Un but, son premier chez les pros, dès sa première occasion ! Le feu follet strasbourgeois a toujours cherché à provoquer et à porter le danger avec plus ou moins de réussite. Remplacé par MOULOUNGUI (58e'), bien en jambes, mais (trop) brouillon.
PERBET (). - Le meilleur buteur de National la saison dernière n'a guère eu l'occasion de se mettre en valeur, privé il est vrai de ballons exploitables. Remplacé par RANGELOV (46e'), le Bulgare réussissant le break d'entrée d'une frappe ciselée et enroulée.
TUM (). - L'attaquant camerounais a souvent décroché pour venir chercher des munitions, mais les occasions de dégainer ont été plutôt clairsemées. Combatif quand même. Remplacé par JOHANSEN (78e') auteur d'une frappe contrée en fin de match.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
En allant chercher hier chez le relégable Créteil sa première victoire à l'extérieur (2-0), le RCS a encore gagné une place au classement de la Ligue 2. Le voilà 4e, à seulement un point du podium.
La quatrième tentative aura été la bonne. Après une défaite (à Amiens) et deux nuls (à Niort, puis Tours), le Racing est allé cueillir hier à Créteil son premier succès hors de ses bases. Une victoire moins nette que ne semble l'indiquer le score (2-0), mais qu'il a finalement décrochée en frappant deux fois à l'entame de chaque période. Pour se mettre sur les rails de cette première à l'extérieur, rien de tel en effet que d'ouvrir le score d'entrée. Les quelques retardataires du maigre public cristolien n'ont pas encore eu le temps de prendre place que le Racing mène déjà . Il le doit à un petit bijou du joyau Romain Gasmi, auteur d'une culottée volée du droit à l'entrée des 16 m (6e). Le premier but en pros de celui qui a précisément signé son premier contrat professionnel la semaine passée. Les Cristoliens, toujours à la recherche de leur première victoire, pourraient légitimement accuser le coup. Ils haussent au contraire le ton et le rythme, bousculent un RCS tenté de vivre sur son avance. A tort, sans doute. Boulebda, d'une frappe détournée juste à côté, est le premier à sonner la révolte (11e), imité par Rui Pataca qui catapulte dans les nuages un centre au cordeau de Dolores (20e). Jusqu'ici épargné, Stéphane Cassard, qui connaît bien les lieux (il a joué à Créteil en 2000-2001), doit alors s'employer sur un coup franc excentré et vicieux de Boulebda qui replongeait sous sa transversale (21e). Et le Racing dans ce flot incessant d'occasions cristoliennes ? Il réagit par intermittence, comme sur ce tir à ras de terre de Gasmi sur lequel Trivino se couche sans trop de difficulté (28e). Mais la pression de l'USCL reste constante. Le duo Boulebda – Pataca fait frissonner la meilleure défense de L 2. Sur un une-deux entre les deux hommes, le premier fait trembler le petit filet extérieur du but strasbourgeois (36e). Quatre minutes plus tard, il rend la politesse à son partenaire, mais le Portugais, gêné par le retour express de Bellaïd, ne peut armer sa frappe (40e). Du coup, même le joli coup franc de Cohade, qui caresse le sommet de la transversale d'un Trivino sur la trajectoire (45e), ne suffit pas à effacer l'impression mitigée laissée par les hommes de Jean-Pierre Papin en cette première période. Mais les Bas-Rhinois, qui avaient frappé fort d'entrée en première période, vont enfoncer le clou encore plus vite dès la reprise. Entré à la pause à la place de Perbet, Dimitar Rangelov fixe son défenseur et enroule une frappe du gauche qui mystifie Trivino (47e). Un coup de maître pour le Bulgare qui touchait là son premier ballon et qui, mine de rien, vient d'inscrire son 4e but officiel sous ses nouvelles couleurs (le 2e en championnat après celui de lundi contre Châteauroux). Cette fois, Créteil ne s'en remettra pas. Le Racing maîtrise définitivement la situation, même si Stéphane Cassard doit se détendre à deux reprises sur deux frappes puissantes et cadrées de Boulebda (75e) et Perez (84e). Les Bleus tiennent leur première victoire à l'extérieur et ne la lâcheront plus. De quoi aborder leur 16e de finale de Coupe de la Ligue, mercredi à Auxerre, fort d'une série d'invincibilité de sept matches (toutes compétitions confondues). Et s'ils la poursuivaient en Bourgogne ?
« Il a fallu resserrer les boulons »
Jean-Pierre Papin : « Nous savions en venant ici ce qui nous y attendait. Mais peut-être n'étions-nous pas suffisamment prêts au combat. Nous avons vu sur le premier tacle cristolien que nous étions tombés dans un traquenard. Il a fallu resserrer très vite les boulons. Le fait d'avoir ouvert le score d'entrée nous a peut-être perturbés, car nous nous sommes alors dit que nous allions en marquer trois ou quatre. Ceci étant, gagner à Créteil est une belle performance, car je suis persuadé que cette équipe cristolienne ne va pas en rester là . La Coupe de la Ligue à Auxerre mercredi? Honnêtement, je n'y attache aucune importance. Pour moi, le match le plus important de la semaine prochaine – et de loin – est la réception du Havre samedi. Ce sera un match de gala et j'espère que le public viendra nombreux pour nous soutenir. » Albert Rust (entraîneur de Créteil) : « Je n'ai pas grand-chose à reprocher aux joueurs. On a vu de bonnes choses dans le jeu et l'envie, avec beaucoup d'occases. Mais nous n'avons pas su concrétiser. La réussite nous a fuis. Pourtant, nous n'avons rien lâché. Pour notre malheur, nous sommes tombés sur une équipe de Strasbourg hyper réaliste qui met deux buts sur deux occasions, en plus à des moments clefs du match. Malgré tout, mon équipe a su relever la tête et s'est battue jusqu'au bout. Je retiens le contenu du match. Il est intéressant pour la suite. »