[Ex] Jacob Mulenga

[Keating]

Attendons de le voir jouer avant de dire que ça lui a fait du bien ... 1but 1 passe décisive en 3matchs, les 2 face à  l'équipe la plus faible, c'est pas non plus exceptionnel, et je l'ai trouvé encore très limite dans la finition sur le match que j'ai vu ...

[silex57]

C'est toujours mieux que rien On peut espérer qu'il va tenter et frapper au but, chose qui manque pas mal au Racing ...

[Pinon]

Mulenga est bien là 

Eliminé de la Coupe d'Afrique des Nations, Jacob Mulenga est de retour dans l'effectif strasbourgeois, en souffrance sur son front offensif.

Contrairement à  d'autres - et surtout à  un autre, Wason Renteria pour ne pas le citer qui a l'habitude de traîner en route pour revenir de chacun de ses périples internationaux en Amérique du Sud -, Jacob Mulenga met autant de temps à  l'aller qu'au retour.
Concerné depuis le début de l'année 2008 par la Coupe d'Afrique des Nations, avec un stage préalable en Espagne, l'ancien attaquant de Châteauroux n'a pas tardé pour rentrer du Ghana. Eliminé le 31 janvier après un 3e match disputé avec la Zambie, achevé sur un nul face à  l'Egypte (1-1), le jeune joueur était déjà  de retour en Alsace le 2 février.

« J'ai plus souffert pour m'acclimater au chaud »

Ce lundi, il foulait le terrain d'entraînement avec ses coéquipiers. « J'en ai parlé avec mon manager, souligne-t-il. Faire un crochet par le pays, cela m'aurait contraint à  revenir à  Strasbourg mercredi (ndlr : aujourd'hui). Pour le match face à  St.-Etienne, cela serait devenu juste. »
Il a eu beau s'être offert une belle tranche de soleil pendant six semaines, un retour vers ses racines à  la faveur d'une compétition qui focalise nombre d'attentions médiatiques ces jours-ci et avoir soumis son épiderme à  une amplitude thermique de près de 30°, le longiligne attaquant n'a pas perdu de vue l'essentiel.
« En fait, j'ai plus souffert pour m'acclimater au chaud, qu'au froid à  mon retour, s'efforce-t-il d'édulcorer. J'ai manqué six matches, mais je retrouve une équipe qui a toujours le même objectif et qui continue à  travailler. En plus, je reviens alors que j'ai marqué durant cette CAN et délivré une passe décisive (ndlr : face au Soudan). Je voulais me libérer par rapport au fait de ne pas avoir inscrit le moindre but depuis le début de saison. Le match de Caen notamment m'avait vraiment dérangé. Là , je me sens plutôt bien. »
Au regard des actions strasbourgeoises passablement en berne en attaque - cinq buts en six matches et surtout trois achevés sans avoir marqué -, le Zambien devrait avoir sa chance.
Il aura donc rapidement l'occasion d'évacuer la forme de frustration née d'une CAN trop tôt terminée, avec une élimination consécutive à  une sortie de route face au Cameroun (5-1).

« Il y a cette ambiance spéciale, des tacles et des gestes bizarres »

« Tu te retrouves dans un environnement qui n'a rien à  voir, sourit l'ancien champion de... motocross en Zambie. Il y a de la confiance après avoir réussi des choses intéressantes contre des joueurs qui évoluent dans les grands championnats européens. Et il y a de la fierté d'avoir participé à  cette épreuve. Ensuite, il y a cette ambiance spéciale, des supporters et des pelouses différentes de l'Europe, des tacles ou des gestes bizarres. Mais si c'était complètement propre, ce ne serait pas la CAN. »
Jacob Mulenga peut jeter un dernier regard amusé sur ce passé récent, laisser affleurer quelques vapeurs africaines et exprimer des pensées attendries sur un continent qui vibre au rythme du ballon rond. Samedi, il a d'autant plus de chances de replonger dans les réalités européennes du ballon rond que Renteria s'en est parti en Colombie.

François Namur

[Pinon]

« Ca m'a donné confiance »

Jacob Mulenga a retrouvé les terrains d'entraînement du Racing dès lundi. Après trois matches disputés avec la Zambie, l'attaquant est rentré de la Coupe d'Afrique des Nations. Auteur d'une compétition remarquée, où il a notamment inscrit un but, il revient à  Strasbourg avec l'ambition de participer au maintien du RCS en L1.
Et d'inscrire très vite son premier but sous les couleurs strasbourgeoises.

- Le retour en Alsace est-il compliqué, après quatre semaines en Afrique ?
- Non, pas spécialement. Le climat est différent, c'est vrai, mais, pour moi, il était plus dur de s'acclimater à  la chaleur que de revenir dans le froid. Quand j'ai rejoint la sélection, les trois premiers jours sous le soleil ont été très difficiles. Là , depuis que je suis rentré à  Starsbourg samedi, tout va bien.

- La Zambie a réalisé un parcours intéressant, avec 4 points récoltés dans un groupe très relevé, mais a été sorti avant les quarts de finale. Est-ce frustrant ?
- Nous étions dans un groupe où l'Egypte et le Cameroun étaient les favoris logiques. àŠtre sorti dès la phase de poule est donc logique et il n'y a pas de frustration. Cela dit, après le premier match contre le Soudan (3-0), nous avions nourri quelques ambitions pour la suite. Nous étions bien entrés dans cette compétition et on sentait que quelque chose était possible. Trois jours plus tard, on affronte le Cameroun qui n'est pas au mieux. On commet beaucoup d'erreurs dans le jeu et on leur offre la victoire, quasiment. C'est sur ce match-là  que l'on rate notre qualification en quarts. Dans la tête, cette défaite nous a fait du mal, même si nous avons bien réagi face à  l'Egypte (1-1) ensuite.

« J'ai beaucoup appris »

- Quel est votre avis sur le niveau de cette CAN ?
- C'est différent de la Ligue 1. Lors de cette CAN, il y avait beaucoup de joueurs qui évoluent au quotidien dans de grands championnats et dans de grands clubs. Le niveau est très élevé. Pour moi, se retrouver face à  Eto'o ou des défenseurs comme Geremi, etc. est très intéressant. J'ai beaucoup appris au cours de cette compétition.

- L'intensité des rencontres est-elle différente de celle d'un match de L1 ?
- Oui, il y a une grosse intensité dans cette compétition. La grosse différence, c'est qu'il faut enchaîner les matches de très haut-niveau tous les trois jours. Physiquement, il faut être prêt à  relever de gros challenges en peu de temps.

« Le charme de la CAN »

- On parle souvent de l'ambiance dans les tribunes et autour des matches. Comment avez-vous vécu cela ?
- C'est vrai qu'il règne une ambiance particulière, que les supporters sont bruyants, colorés et même hystériques. Mais c'est ce qui fait le charme de la CAN, justement. Les pelouses ont particulières, disons, il y a des gestes étrangers, des situations bizarres. Si tout était propre, ce ne serait pas la CAN.

- Durant votre absence, vous avez loupé six matches du Racing. Est-ce gênant ?
- Non car disputer la CAN est tout de même un privilège. C'était la première fois de ma carrière que je la jouais. J'ai marqué, j'ai délivré des passes décisives. C'est toujours embêtant de laisser son club, mais une CAN est difficile à  refuser. Et puis, franchement, je pense avoir gagner en expérience. Ca faisait longtemps que je n'avais pas marqué aussi...

« Je reviens avec un état d'esprit tout neuf »

- Justement, ce but qu'il vous manque sous le maillot du Racing, est-ce quelque chose après quoi vous courrez ?
- J'ai confiance en mon jeu. Je sais que ce n'est qu'une question de temps. Mon premier but pour le Racing viendra. Je me crée des occasions, mais il faut être patient. A Caen, j'étais très frustré car j'ai eu de grosses opportunités sans pouvoir marquer et, en plus, l'équipe s'est inclinée.

- Vous sentez-vous plus fort après cette CAN ?
- Cette compétition et ces trois matches de très haut-niveau m'ont donné confiance, c'est clair. Je reviens avec un état d'esprit tout neuf.

Je pensé pas qu'il y avait eu autant de match en son absence

[Pinon]

Jamais deux sans trois !

Mulenga veut enchaîner


À peine rentré de la CAN où la Zambie a failli créer la surprise au premier tour, Jacob Mulenga a très envie de retrouver la L 1. Dès samedi contre Saint-Etienne à  la Meinau ?

On pourrait croire que la transition a été difficile. Que sa réadaptation aux rigueurs de l'hiver alsacien, qui contrastent tant avec la chaleur du Ghana, a été un calvaire pour lui. Que nenni ! Rentré dès samedi à  Strasbourg, sans même profiter de la liberté que Jean-Marc Furlan lui avait accordée jusqu'à  lundi, le Zambien a retrouvé ses partenaires en début de semaine comme si de rien n'était. « Le plus dur a été de m'adapter à  la chaleur lors de mes trois premiers jours au Ghana. Il a été plus difficile de s'acclimater au chaud que de se réacclimater au froid. »
En un mois d'absence, Mulenga, prêté par Châteauroux, a raté les six derniers matches officiels du Racing. D'Afrique, il n'en a pas moins suivi les résultats et, malgré des performances en dents de scie, dit avoir réintégré un groupe en tous points similaire à  celui qu'il avait quitté le 22 décembre après la défaite à  Caen (2-0). « Un groupe qui travaille dur dans lequel il est facile de reprendre sa place. J'avais envie de rentrer en Zambie après la CAN, mais si je l'avais fait, je n'aurais pas été dans les temps pour jouer contre Saint-Etienne. Avec mon manager, nous avons décidé qu'il était préférable de revenir tout de suite en Alsace. »
Malgré son mois d'absence, le Zambien ne regrette pas son détour par la CAN. « J'avais raté la précédente et je ne voulais pas rater celle-ci. Malheureusement, après notre victoire initiale sur le Soudan (3-0) au cours de laquelle j'ai inscrit un but et délivré une passe décisive et qui nous plaçait en bonne position, notre élimination a été une grosse frustration (1) . A titre personnel, ce premier match m'a libéré. Au Racing ces derniers temps, je réussissais de bonnes prestations, mais je ne marquais pas. La défaite à  Caen, où j'ai été plutôt pas mal sans trouver l'ouverture, m'est restée en travers de la gorge. Marquer contre le Soudan m'a mis en confiance, tout comme le fait de me mesurer à  des joueurs comme Eto'o et des défenseurs qui évoluent dans les plus grands clubs. La présence de ces grands joueurs tire le niveau vers le haut. Mais la CAN reste la CAN, avec ses pelouses médiocres, ses supporters qui font le siège des hôtels des joueurs, son ambiance particulière. Ce ne serait plus la CAN si tout était trop propre. »

« Je me suis aéré la tête »

Bizarrement, malgré la tension inhérente à  toute compétition internationale, Jacob Mulenga assure avoir regagné Strasbourg mentalement reposé. « Ça faisait longtemps que je n'étais pas resté un mois en Afrique. Je me suis aéré la tête et je reviens comme neuf. Je suis sûr de mon football. La forme est là . Et je suis persuadé que je peux commencer à  marquer avec Strasbourg. Mais l'objectif n'est pas là . Il est d'abord de rester en L 1 avec le club. »
Alors que Wason Renteria jouait hier soir en Uruguay et ne sera sans doute pas revenu à  temps, le Zambien pourrait retrouver un terrain d'expression dès ce samedi (20 h) contre Saint-Etienne. Et si son but personnel - marquer enfin sous le maillot bleu - correspondait à  celui du RCS, personne, du côté de la Meinau, ne songerait à  s'en plaindre.

(1) Ensuite battue 5-1 par le Cameroun, la Zambie a, pour finir, tenu l'Egypte en échec, mais, avec 4 points, n'a terminé que 3e de son groupe, derrière les Pharaons (7) et les Lions indomptables (6).

[télésupporteur]

et si c'était la révélation de la 2e moitié de saison
alors, chapeau à  la cellule de recrutement

[Tenor]

Ne rêvons pas trop..encore en âge tendre et tête de bois, et à  la place de qui ? Renteria et Moulungui en forme sont des titulaires indiscutables

[télésupporteur]

doucement
une révélation, c'est un inconnu qui s'impose soudainement comme un joueur de niveau L1

[Tenor]

C'est un joueur en devenir qui n'est pas forcément le joueur qui est en ce moment le complément du colombien ou de MOUL car ces 2 ont l'air de bien s'entendre, ça se voit sur le terrain

[silex57]

En tous les cas ce soir il a une belle carte à  jouer dans un match capital !