pekser a écrit :"
S'il montre ses limites, son frère s'en rendra compte et prendra les dispositions nécessaires.
si la disposition est de maintenir l'équipe au niveau de compétence de son frère
Je suppose que tu considères MK comme incompétent. C'est ton droit le plus strict.
Mais tu mesures son incompétence à quel niveau, celui qu'il a démontré en tant que gestionnaire ou celui qui l'a amené au clash avec Ginestet ?
Je ne parle pas de son expérience monégasque dont je crois que personne ne détient vraiment les éléments qui a mené à son échec.
Il y a trois jours contre le Poiré-sur-Vie, Marc Keller a poussé à la mi-temps un coup de gueule qui a plus secoué les murs du vestiaire que des joueurs toujours aussi apathiques en 2e période et battus sans discussion 3-1. Une colère qui appelle une remise en cause individuelle avant le dernier match de l’année vendredi (20 h) à Dunkerque.
Les murs des vestiaires ont tremblé vendredi à la mi-temps. Affligé par le spectacle proposé par le Racing contre le Poiré-sur-Vie à la Meinau, Marc Keller a poussé un sacré coup de gueule. « S’il ne le fait pas là, il ne le fera jamais » , confiait samedi au décrassage un joueur pas du tout offusqué par la sortie musclée de son président.
L’ex-international devenu patron du club est peu coutumier du fait, même s’il ne se prive jamais de livrer le fond de sa pensée. « C’est la première fois que je le fais. Nous avons été indigents en première mi-temps. Qu’on soit diminués, je ne le nie pas. Mais ce n’est pas parce qu’on joue sans Milovan Sikimic, Ludovic Golliard, Jérémy Grimm et Pacho Donzelot que ceux qui les remplacent doivent produire ce genre de prestation. À partir du moment où tu es en difficulté chronique à l’extérieur, tu te dois de bien te comporter chez toi et d’y mettre une autre manière. »
Est-il utile de préciser que la manière lui a déplu ? Et qu’il compte bien rappeler encore les joueurs à leurs devoirs avant le dernier rendez-vous 2013 vendredi à Dunkerque ? « Un match pareil est honteux alors que 9000 personnes ont bravé le froid, que se déroule une fête de Noël très symbolique pour le club et que beaucoup d’enfants sont au stade. C’est notre pire match. Autant à domicile, on a souvent été très corrects, autant là, on a été catastrophiques. »
Les mots sont forts, mais pas de nature à choquer des Bleus conscients d’avoir été hors sujet, à l’image de Gauthier Pinaud. Samedi, le nouveau capitaine glissait « ne pas aller mieux » que la veille devant la presse. « Tout le monde est incriminé. Personne n’a surnagé. Nous avons tous honte de cette prestation devant notre public qui avait une fois de plus répondu présent pour cette fête de Noël. »
Au sortir du décrassage, Jean-Philippe Sabo ne faisait pas le fier non plus. Il n’avait pas eu besoin du coup de sang présidentiel pour comprendre que l’équipe s’était ratée dans les grandes largeurs, lui le premier. « Mon père était au match et comme il n’est pas du genre à me bercer de compliments, il m’a dit qu’il ne m’avait pas vu aussi mauvais depuis dix ans. Mais au-delà de la performance individuelle de chacun, on a un vrai problème collectif. »
Les absents ont plutôt raison
Ça saute aux yeux. Du coup, les absents font mentir le dicton et ont plutôt raison. Dans le marasme actuel, ceux qui ne jouent pas sont aussi ceux qui marquent des points. Un Ludovic Golliard, out depuis le succès contre Vannes le 7 septembre, a disputé quatre matches et demi (1). Avec lui, le RCSA a récolté 7 points. Autant que lors des 10 journées suivantes ! Ce qui en dit long sur son influence.
Il serait toutefois illusoire de considérer les blessés d’aujourd’hui comme les sauveurs de demain. Car ils n’ont pas tous donné tous les gages de sécurité lorsqu’ils jouaient. On pense à Milovan Sikimic, tellement handicapé par son genou droit qu’il a lui-même décidé de se faire opérer et à qui il faudra sûrement du temps pour retrouver ses sensations, Stéphane Noro qui n’a pas eu assez de temps de jeu, avant sa blessure à la cuisse, pour lever les interrogations sur son niveau après son opération du genou droit en mai ou à David Ledy qui n’a ni marqué, ni distillé de passe décisive en dix matches de National avant sa luxation de l’épaule droite.
Vendredi, quelque 7500 bonnets bleus du Racing ont été distribués à la Meinau. Puis sitôt le cuisant échec face au Poiré (1-3), le coach François Keller a remis en salle de presse « un bonnet d’âne » à tout l’effectif, lui inclus. Il ne reste donc plus à espérer qu’ainsi couverts, Pinaud et les autres ne se feront pas frictionner les oreilles vendredi par des Dunkerquois 7es ex aequo après leurs trois succès et un nul (10 points sur 12) lors des quatre derniers matches.
(1) Blessé au quadriceps droit, il était sorti à la mi-temps face au VOC.
au moins ils le reconnaissent qu'ils ont été nuls à chier....
on a pas de soupe indigeste à la JMF qui râle qu'il perd car le terrain est trop dur ou que trop de joueurs sont absents. Assumer, c'est déjà bien, maintenant faut réagir et l'emporter à Dunkerque!
je pense qu'il souhaite pouvoir mettre en place le scénario suivant :
- maintien du racing avec son frère comme entraîneur
- demande de son frère pour diriger le centre de formation, demande qui sera acceptée par les dirigeants
- possibilité de recruter un entraîneur pour la montée dans le monde pro