Je crois qu'Argueti mérite plus de respect que çaRien à battre de Fred
 
   
   
   
 
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DNA a écrit :A l'affût de la lucarne
Trois ans après l'appel d'offre qui avait correspondu à une bien belle surprise pour la Ligue 1 et le club strasbourgeois, les responsables du football français doivent connaître aujourd'hui l'argent consacré par les diffuseurs télévisuels aux matches du championnat pendant quatre ans.
A priori, la Société Générale n'est pas candidate et c'est bien dommage. Car les 600 millions d'euros récoltés grosso modo cette saison par la Ligue de Football Professionnel auprès des chaînes de télé apparaissent comme une paille au regard de l'incroyable « coup » réalisé par Jérôme Kerviel sur les marchés boursiers. Avec 4,9 milliards, les responsables du foot français afficheraient des sourires jusqu'aux oreilles. Mais ils ne rêvent pas.
Les 12 lots mis en vente pour abreuver les grilles de programmes de foot hexagonal devraient rapporter, dans l'esprit des plus optimistes, 750 à 800 millions d'euros par an. La position préférentielle de Canal +, qui bénéficie de l'intégration dans son groupe du concurrent TPS, fait cependant planer une menace de déflation. Les discours des dirigeants de la chaîne cryptée, volontiers critiques devant la pauvreté supposée du championnat de Ligue 1, peuvent même faire craindre le pire.
Neuf candidats en lice
Au Racing, comme pour l'ensemble des clubs de l'élite, les droits télé se taillent une part conséquente du budget. « On peut considérer qu'ils représentent 60% de nos revenus, souligne Jean-Luc Herzog, le directeur général du RCS. Dès lors, c'est un dossier que l'on suit avec beaucoup d'attention. Pour l'instant, on considère que la LFP a fait les choses intelligemment en composant 12 lots. Visiblement, cela a suscité les intérêts. »
La commission en charge du dossier, au sein de laquelle on trouve quelques présidents de poids comme Gervais Martel (Lens), Jean-Michel Aulas (Lyon), Jean-Pierre Louvel (Le Havre) ou Pascal Urano (Sedan), a reçu les offres qualitatives, qui a permis d'identifier neuf candidats (Canal +, Orange, Direct 8, Vivendi, M6, TF1, Eurosport, France Télévisions et DailyMotion). Ils ne sont pas tous intéressés par tous les lots. Mais leur nombre constitue une bonne surprise.
« Quant aux nouveautés apparues dans cet appel d'offres, nous y sommes plutôt favorables, poursuit Jeann-Luc Herzog. La journée de Ligue 1 sera programmée le samedi, à 19 heures, ce qui peut inciter des publics plus familiaux à se rendre au stade. Ensuite, il y a le match de dimanche, à 15 heures. Cela peut entrer en conflit avec les spectateurs également licenciés de foot, qui constituent 30% des affluences de la Meinau. Mais cela toucherait 2 ou 3 matches dans la saison, pas plus. » Reste que c'est le volet financier qui présente l'aspect le plus crucial du dossier. Et le verdict en la matière est attendu aujourd'hui.
Entre 16 et 19 millions d'euros cette saison
Et là , on a du mal à masquer l'importance de l'incertitude. Ayant touché 13 308 483 euros exactement lors de sa dernière saison en Ligue 1, en 2005-2006, le Racing a dû se contenter d'environ 10 millions pour la suivante, passée en Ligue 2. Pour la saison en cours, le budget prévisionnel a été élaboré dans la perspective d'une enveloppe télévisuelle comprise entre 16 et 19 millions, selon le classement final, mais également le nombre de diffusions sur la saison.
En la matière, le club strasbourgeois n'est pas le mieux loti, puisqu'il se situe au 16e rang de la Ligue 1. « Comme cela compte pour 20% dans le montant des droits télévisuels, on espère qu'il y aura un rééquilibrage en la matière, explique le DG du Racing. Mais fondamentalement, on n'y peut pas grand-chose. Canal + fait plus d'audience avec Marseille ou le PSG. De notre côté, on peut avoir le sentiment de n'avoir pas été récompensé de la période où l'on se situait entre la 4e et la 9e place. »
De visu, l'échéance du jour ne va pas jusqu'à provoquer une angoisse épidermique. « Le foot français est télé dépendant, regrette même le président Philippe Ginestet. Il faut étudier toutes les solutions pour sortir de cette situation. Mais sur ce nouvel appel d'offres, on peut finalement se montrer raisonnablement optimiste. Les candidats se sont montrés plus nombreux que prévu. On a l'espoir d'accumuler une somme équivalente à la précédente. » Dans le cas contraire, il faut bien admettre que ce n'est pas un tremblement de terre qui affecterait le Racing en particulier, mais plutôt son environnement.
« On a survécu à une descente en Ligue 2, on survivrait à une baisse des droits télé, rassure Jean-Luc Herzog. Cela se révélerait plus dramatique pour le foot français dans son ensemble que pour le Racing en particulier. Nous n'avons pas participé à l'inflation sur les salaires constatée en L1. Toutefois, au sein du club, on a le sentiment de mettre fin à une situation financière fragile, après les époques McCormack et les précédentes. On a su assainir les comptes. On pourrait passer à un investissement sportif plus ambitieux. »
Mais l'espoir de lendemains plus rutilants à la Meinau dépend tout de même franchement du verdict du jour.

Droits TV: Canal Plus devrait être fixé jeudi, le prix de la L1 aussi
Canal+, qui détient l'exclusivité des droits TV de la L1 depuis 1984, concurrencé cette fois-ci par huit challengers pour les quatre prochaines saisons, devrait savoir jeudi s'il conserve son hégémonie à l'issue d'une journée cruciale, qui pourrait réserver quelques surprises.
Une partie de poker va se jouer jeudi. C'est en effet à l'issue de cette journée marathon que l'on devrait savoir si Canal Plus restera ou non le principal diffuseur de la L1, et que la LFP saura si son championnat, que la chaîne cryptée avait acquis à prix d'or lors de la dernière enchère (en déboursant 600 millions d'euros par an sur 3 ans), a pris ou non de la valeur.
Infime probabilité, il se peut que le prix de réserve fixé par la LFP sur certains des lots mis en vente ne soit pas atteint. Une éventualité qui repousserait l'attribution de ces lots sine die, soumis à une nouvelle enchère. Mais selon les spécialistes, ce scénario semble peu probable.
La chaîne à péage, qui avait dû faire face il y a trois ans à la concurrence de TPS, mais qui a fusionné depuis avec son ancien concurrent, n'a paradoxalement jamais semblé aussi nerveuse.
C'est que Canal Plus joue gros, et ne peut se permettre de laisser échapper son produit phare.
Ses tentatives devant les tribunaux pour suspendre l'appel d'offres ont avorté et n'ont pas réussi à enrayer la marche décidée par la Ligue de football professionnel.
Canal est fébrile. D'abord en raison de la nature même de l'appel d'offres. Le coup de maître de la LFP est d'avoir morcelé un championnat en 12 lots, à l'instar de ce qu'avait fait la Premier League anglaise pour augmenter les revenus issus des droits télé. Cet éclatement des lots (il y en avait 4 en 2004) multiplie le danger pour Canal Plus.
L'autre raison de la nervosité de Canal Plus tient à la concurrence exacerbée à laquelle elle doit faire face. Huit autres opérateurs ont en effet déposé un dossier au moment de la remise des offres qualitatives. Si l'on excepte Daily Motion, le site français d'échanges de vidéo, qui ne concourt que pour un magazine, SFR vraisemblablement uniquement intéressé par le lot Mobile, Direct 8 et Eurosport, à la surface financière encore un peu tendre, les autres sont à prendre au sérieux.
M6, TF1, France Télévisons et même Orange peuvent très bien créer la surprise et empiéter sur une chasse gardée de moins en moins sûre.
Jeudi matin, les 8 membres du comité de suivi de la LFP se rendront Place Vendôme dans le cabinet d'avocat Clifford Chance, le cabinet de la LFP. Privés de tout moyen de communication, entourés d'huissiers, ils vont attribuer dans la matinée les coefficients à l'issue de l'étude finale des offres qualitatives des différents opérateurs déposées le 22 janvier.
Ce coefficient sera multiplié par l'offre financière des candidats pour obtenir une note pondérée leur permettant de trancher.
Les délibérations du comité de suivi, qui recevra -en dehors des lots Fans- les offres financières au fur et à mesure de l'études des lots (lots premium, lot multiplex, lots magazines, lot mobile), seront ensuite avalisées ou non par le CA de la LFP en fin de journée.
La guéguerre entre Canal Plus, matraquant que le niveau du championnat avait baissé, prédisant une baisse des droits, et la LFP, soucieuse d'éviter à tout prix une baisse des revenus issus des droits TV, devrait donc connaître son épilogue.
Par la voix de son président Frédéric Thiriez et de l'un de ses membres influents, Jean-Michel Aulas, les prétentions de la LFP ont été affichées: selon eux, la L1 ne vaut pas moins de "750 millions d'euros" par an.
On devrait savoir jeudi si ce n'était que de l'intox.

En gras, ce qui devrait concerner les matchs du Racing ... Si ça se trouve, ça peut être intéressant pour nous, le Racing n'étant pas dans le 1er chapeau des équipes, sa diffusion coutera peut-être moins cher à l'abonné ...Un rappel assez clair des lots :
Trois lots "Premium".
- Les 10 plus belles affiches de la L1, le dimanche soir.
- Le grand match du dimanche soir, les 28 autres rencontres.
- Le grand match du samedi soir, 38 rencontres.
Le "lot multiplex".
- Droit de diffuser l'ensemble des matchs de la journée, joués le samedi, à raison de 20 minutes maximum par match. Journées 1, 20, 37, 38.
Les "lots fans".
- Tous les matchs de 6 clubs.
- Tous les matchs de 7 clubs
- Tous les matchs de 7 clubs.
Diffusion en direct si le match n'est pas choisi en premium ; 19 matchs minimum par club.
Diffusion en léger différé si le match est choisi en premium, diffusion unique minuit soir de match.
Exploitation vidéo à la demande jusqu'à la fin du week-end.
Les lots magazines.
- Magazine Ligue 1 : samedi soir et dimanche soir.
- Magazine toutes compétitions : dimanche matin ou après-midi.
- Magazine VOD : à partir du dimanche minuit et pendant toute la semaine.
- Le mag du lundi : entre 17h00 et minuit.
Le "lot mobile".
- Live sur le téléphone mobile : droit de diffusion en direct de tous les matchs de l'après-midi (3G et TMP), pas de droit de diffusion des matchs premium. Extraits et résumés à la demande.



 
 



encore un machin simple...Le suspense continue... Annoncée pour jeudi soir, l'attribution des douze lots mis aux enchères par la Ligue de football professionnel pour les droits de retransmission de la Ligue 1, a été reportée.

