L'Alsace a écrit :La fin des travaux d'Hercule
Le nul arraché hier à une solide formation sochalienne permet au Racing de boucler sur une note positive ses sept rendez-vous avec les ténors de L 1.
L'automne s'annonçait redoutable. Et le Racing le redoutait. Un matin de la fin octobre, le 23 exactement, le club strasbourgeois s'était préparé à une effrayante série face à sept des neufs premiers de l'époque. Anxieux, sinon effrayé, n'importe qui, hormis les cadors de la Ligue 1, l'aurait été devant un tel programme. A fortiori la lanterne rouge de la division, «forte» de cinq petits points en dix journées et dont, c'est vrai, la première sous l'ère Duguépéroux s'était soldée huit jours plus tôt par un prometteur match nul à Ajaccio (2-2). Seule petite promesse de lendemains chantants. Un mois et demi plus tard, Nice, Bordeaux et Auxerre sont passés à la trappe dans une Meinau où le RCS n'avait plus gagné depuis le 7 février (3-0 face au Mans). Cédric Kanté et ses partenaires se sont certes inclinés chez le triple champion de France Lyon (1-0) où ils n'ont pas existé, hormis par une abnégation au-dessus de la moyenne, et à Marseille (2-0) dans un Vélodrome où ils ont donné, 45 minutes durant, une leçon de football à des Phocéens fantomatiques. Mais ils sont aussi allés tenir en échec au Stadium Lille Métropole un LOSC qui ne lâche rien - témoin son nul hier au Parc des Princes - et reste confortablement assis dans son fauteuil de dauphin du roi Lyon. Surtout, en ce froid samedi de décembre, le Racing 2004-2005 a enfin vaincu le signe indien face à sa bête noire, le FC Sochaux/Montbéliard, vainqueur des quatre derbies précédents depuis la remontée strasbourgeoise en L 1 en 2002. En ces sept journées qui auraient pu faire son malheur, la troupe de Jacky Duguépéroux a donc décroché 11 points sur 21 et émarge d'ailleurs parmi les équipes les plus performantes sur la période. Ce qui, au final, après 17 journées, lui fait une belle jambe, puisqu'elle reste relégable, à une longueur seulement duo Nantes - Bastia. Mais dans l'esprit des Strasbourgeois autant que dans celui d'un public record hier (20826 spectateurs), la différence est sensible. Deux mois jour pour jour après la nomination de «Dugué» (c'était le 4 octobre), le Racing est toujours en course pour le maintien quand le sinistre revers contre Nantes le 2 octobre (0-2), fatal à Antoine Kombouaré, avait fait le lit du spectre de la relégation. Samedi dans l'autre derby, à Metz, le RCS abordera une série d'adversaires a priori plus accessibles. A l'exception des Lorrains et des Rennais, qui, le 18 de ce mois, viendront boucler le cycle aller à la Meinau, les Strasbourgeois retrouveront ceux qui les ont plongés dans l'affliction en août et septembre. Un douloureux souvenir qu'ils n'ont pas effacé de leurs mémoires, à l'image de l'expérimenté Pascal Camadini, bienheureux que ces sept travaux d'Hercule se soient soldés par une marche en avant et toujours clairvoyant dans l'analyse: «C'est contre les équipes les plus abordables que nous avons enregistré les plus mauvais résultats. Cette bonne série face aux gros est donc positive. Nous savions très bien que nous ne gagnerions pas tous les matches à la Meinau. Et nous allons donc nous contenter de ce nul. Bien obligés. Ce soir (hier), les deux équipes étaient un peu les fesses entre deux chaises. Nous connaissions la capacité de Sochaux à aspirer l'adversaire pour mieux le contrer. Ce résultat nous permet de rester dans le coup. Si nous parvenons à maintenir ce rythme jusqu'à la trêve, lors de nos deux prochains matches, nous pourrons nous appuyer sur davantage de certitudes avant de retrouver les adversaires qui nous ont fait tant de mal lors du cycle aller.» Malgré le partage des points d'hier, c'est la plus belle victoire du Racing en cet automne finissant.
[04/05] 17ème J: RCS / Sochaux - 0/0
- argueti
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Après un match sans espace, Strasbourg et Sochaux se sont séparés sur un match nul et vierge hier soir au stade de la Meinau. Le Racing reste 18e, les Doubiens sont quatrièmes avant le match Auxerre - Bordeaux ce soir.
Personne n'a véritablement réussi de bonne affaire hier soir au stade de la Meinau lors du derby de l'Est, achevé sur un match nul et vierge assez logique. Les deux équipes se sont montrées très vigilantes en défense pour annihiler toute velléité adverse. Sochaux se retrouve ce matin 4e, dépassé au classement par Marseille, vainqueur à Caen, en attendant le verdict de la rencontre entre Auxerre et Bordeaux ce soir. Le Racing, lui, reste 18e et relégable, mais il peut quand même avoir trois motifs de satisfaction : il a pour une fois tenu tête au voisin franc-comtois, et il a grappillé un point à Nantes et Bastia qui ne le devancent plus que d'une longueur. Enfin, il a achevé sa troisième rencontre sans défaite. Quelle rude bataille du milieu du terrain ! La première période est un véritable combat pour le ballon, entre deux formations très concentrées, qui ne laissent guère de possibilités de s'exprimer à l'adversaire. Une nouvelle fois dans un schéma tactique en 5-4-1, comme à Lisbonne mercredi soir en Coupe de l'UEFA, Sochaux a décidé de se montrer dans un premier temps solide défensivement. Il l'est, il n'y a pas le moindre doute là -dessus. Les Strasbourgeois ont beau monopoliser le ballon le plus souvent, ils ne parviennent pas à s'approcher de la surface de vérité. Une seule fois au cours de la première période, Niang réussit un de ces gris-gris qu'il affectionne pour s'infiltrer côté droit de la surface. Et quand son cousin Diawara le touche à l'épaule, il s'écroule un peu théâtralement, recueillant ainsi un carton jaune (30e).
La galipette de M. Colombo
Parfaitement organisé, Sochaux attend son heure, même si une certaine nonchalance en début de rencontre rend furieux Guy Lacombe, qui se lève à plusieurs reprises de son banc pour recadrer ses joueurs. Mais cette déconcentration ne dure pas longtemps, les jaune et bleu quadrillant parfaitement le terrain pour placer quelques contres. L'occasion survient après 25 minutes de jeu, lorsqu'un ballon rapidement sorti permet à Menez de partir en contre et de servir Isabey, tout seul à ses côtés, à l'entrée de la surface. Mais le capitaine doubien tergiverse un peu, juste ce qu'il faut à Cassard pour se jeter dans ses pieds et repousser le ballon. Ilan, qui a suivi, est ensuite contré. Puis Menez, finalement préféré à santos, tente sa chance des 22 mètres sans réussite (32e). Finalement, dans cette rencontre très tactique, totalement fermée, il faut une formidable galipette de Claude Colombo, l'arbitre, pour égayer un peu l'assistance (40e). Le score nul et vierge à la pause est tout de même une bonne nouvelle pour le Racing, habitué ces deux dernières années à prendre l'eau très vite face aux Sochaliens, qui terminent là une seconde semaine anglaise d'affilée. Mais la fatigue ne semble pas avoir vraiment d'emprise sur eux, puisque les jaune et bleu semblent cette fois prendre un peu l'ascendant sur le jeu. Et la moindre erreur peut se payer cash, comme en atteste ce ballon joué vers l'arrière de Bassila, transformé en contre par Menez, qui sert Ilan, leaquel se heurte à un Devaux très vigilant (57e). Puis un corner puissant de Mathieu passe devant le but sans trouver preneur (67e). Il faut trouver l'entame du dernier quart d'heure pour que les Strasbourgeois s'offrent leur première occasion nette du match. Camadini, à peine entré à la place de Bassila, une nouvelle fois conspué à sa sortie, lance Abdessadki côté droit, qui centre en retrait pour Niang, lequel enlève trop sa reprise (76e). Cela ne suffit pas pour emballer la partie, le Racing se heurtant inévitablement à un véritable mur. Et quand, sur un nouveau contre, Santos adresse un bon centre vers Mathieu, esseulé à l'entrée gauche de la surface de réparation, peu d'Alsaciens sont mécontents de voir passer le ballon à côté. Ils le sont un peu plus à l'entame des arrêts de jeu, quand Niang se heurte à Richert et réclame un penalty que M. Colombo n'accorde pas (91e). Si le spectacle n'a pas été franchement à la hauteur, ce derby s'achève sur un nul parfaitement logique entre 22 acteurs très attentifs.
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