[04/05] 32ème J: RCS / Marseille - 1/0

L'actualité du Racing en championnat
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Hans
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Message par Hans »

cicouche a écrit :a propos de l'ambiance le capo a dit un truc tres vrai ce soir..

quand on a demander au stade de se lever... et que a peu pres 1500 se so,t lever, apres on a chanter "qui ne saute pas est marseillais ..." et personne ne sautait a part nous .. alors il a dit:

c'est bon les gars arretez, il ne sont pas encore pres pour ça..."
Moue, moue, moue ... je critique vraiment très rarement le kop mais depuis quelques temps l'ambiance est de plus en plus faible et hier soir compte tenu de l'adversaire on a touché le fond. Faut arrêter de se voiler la face. ;)

Et sinon, comme j'ai déjà  pu le lire ici ou là  ... le spectateur moyen ne comprend rien aux chants du kop hormis les traditionnels "allez les bleus", "allez racing", ... c'est totalement incompréhensible ...

Faut aussi que le kop donne envie au public de suivre et hier soir ça ne risquait pas d'être le cas. Et ça je pense que les responsables d'assoc en ont bien conscience (en tout cas je l'éspère). :roll:
Manu
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Message par Manu »

J'ai adoréééééééééééé le tifo du CCS :lol:

je vais pas répéter tout ce qui a déjà  été dit mais pour réumer : Côté Marseillais exceptionnel barthez sans lui l'équipe serait 8-9 eme du championnat car cette équipe est triste et suffisante tout comme ses supporters !

Côté Racing : superbe Cassard qui sauve une fois de plus le match, magnifique grandiose Haggui ! Un duo johansen-keita qui promet ! le retour du Pagistral et la puissance d'un Niang qui nous laisse espérer une belle fin de saison si tout va bien...

déception avec Abdessaki caliméro et Farnerud en manque de forme ?
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argueti
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Message par argueti »

DNA a écrit :Oh ! la belle affaire

Grâce à  une fulgurance de Niang, tout au bout des arrêts de jeu, le Racing a renvoyé l'OM dans les cordes. Ce matin, Duguépéroux et les siens sont treizièmes de la Ligue 1, avec huit points d'avance sur le premier relégable. Si c'est pas beau, ça.

Jacky Duguépéroux n'a pas très bien saisi. Comme la majorité des spectateurs résignés qui s'étaient faits à  l'idée du match nul, l'entraîneur strasbourgeois s'est levé et a crié sa joie. Spontanément, sans avoir vu quoi que ce soit. Quelques secondes plus tôt, Mamadou Niang venait de propulser la balle au fond des filets. Plus personne n'y croyait, Marseillais y compris.
« J'avais déjà  l'esprit un peu ailleurs, sourit Duguépéroux. A mes côtés, Philippe Sence (l'entraîneur des gardiens) me disait qu'on allait marquer. Et puis il y eu ce cafouillage. Le public a crié, moi aussi ! »

« Les plus belles »

Abasourdis, les Olympiens ont le nez planté dans le gazon. Poursuivi par ses coéquipiers, Niang l'opportuniste détale à  travers une forêt de mains comme un lapin. Tout au bout de l'effort, le Sénégalais a trouvé les ressources pour faire chavirer la Meinau de bonheur. Le signe éclatant d'une équipe qui a du coeur.
« Ce sont ça, les plus belles victoires, poursuit Duguépéroux. Comme contre Bordeaux ici, on a marqué dans les arrêts de jeu. J'étais presque satisfait de ce résultat. Et puis on parvient à  trouver la faille. C'est génial. »

Des paris gagnants

Les Marseillais, bien sûr, l'ont mauvaise. Luyindula tout particulièrement, lui qui réclamait un penalty sur l'action qui précède la délivrance strasbourgeoise. Habilement, Philippe Troussier refuse de verser dans la polémique.
« C'est un sentiment de déception qui prédomine, dit le coach marseillais. Ça fait mal, forcément. Mais je suis rassuré par notre état d'esprit. On était venu dans l'intention d'ouvrir le jeu et non pas de le bloquer. »
Certes louables, les intentions olympiennes se mettent difficilement en pratique. La faute à  une équipe alsacienne rigoureuse et entreprenante. « On a juste été fébrile en fin de première mi-temps, analyse Duguépéroux. Marseille nous a posé beaucoup de problèmes. On a aussi tenté des paris, en lançant Pagis et Johansen qui étaient à  court de compétitions. Ça a payé. Finalement, ce n'est pas volé. »

Coeur léger

Non, « Dugué », ce n'est pas volé. Dans la continuité de la victoire rapportée de Bordeaux, la semaine dernière, le Racing fait preuve d'un caractère à  toutes épreuves. Du coup, le chemin du maintien s'éclaircit chaque semaine un peu plus. Avec huit points d'avance sur Caen, le premier relégable, à  six journées du terme, l'affaire semble quasiment entendue.
Malgré les réticences de circonstances, les Bleus peuvent aborder la fin de saison le coeur léger et se consacrer à  la préparation de leur finale, à  la fin du mois au Stade de France. Hier soir, ils ont eu un avant-goût de montée d'adrénaline et d'explosion de joie. Le reste suivra...

Et Niang a surgi !

Décisif à  plusieurs reprises durant la rencontre, Fabien Barthez, le meilleur Marseillais avec Beye, n'a rien pu faire à  la dernière seconde face à  Niang qui trouvait enfin là  la récompense de son travail de sape.

CASSARD () : Un seul arrêt à  effectuer, ce qui en dit long sur le danger marseillais, mais quel arrêt ! Seul face à  Marlet à  bout touchant. Une fois de plus décisif donc. En chipotant un peu, on peut toutefois le titiller sur sa relance souvent discutable.
LACOUR () : Ni coup d'éclat, ni coup de moins bien. Du boulot propre et sans état d'âme sur son côté droit où jamais Battles puis Nasri n'ont trouvé d'espace. Discret offensivement en revanche.
DEVAUX () : Robuste, bien placé, il a fait le ménage quand il fallait et comme il le fallait. Jamais mis en danger par Luyindula ou Marlet, sauf en fin de match quand son intervention plus que suspecte sur Luyindula dans la surface a fait passer un frisson dans le camp strasbourgeois.
HAGUI () : Match après match, il devient incontournable. Hier, il a déployé sa grande carcasse sur chaque ballon aérien, a taclé tout ce qui passait à  portée et relancé le plus proprement du monde. C'est lui qui, d'une tête bien pleine, est venu offrir le but à  Niang. Une grande sérénité et beaucoup de classe.
KANTE () : Resté sur le côté gauche pour la 2e semaine d'affilée, le capitaine strasbourgeois n'a absolument jamais été pris en défaut. Aucune prise de risque inutile non plus et une montée sur coup franc conclue par une tête décroisée légèrement hors du cadre (15e'). Du (très) solide.
KEITA () : Beaucoup de volume, beaucoup d'application aussi au moment du replacement. Un peu moins lucide sur la fin, mais il avait tellement donné...
ABDESSADKI () : Il ne nous avait pas habitués à  des prestations aussi décevantes. Hors du coup hier avec beaucoup trop de déchets dans le jeu, jusqu'à  ce corner de la 93e' et des brouettes et ce ballon déposé sur la tête d'Hagui. Averti à  la 70e'.
JOHANSEN () : Il a à  peine mis un quart d'heure à  retrouver le rythme. Ensuite, on n'a vu que lui ou presque au milieu. Récupérant et distribuant. Jouant juste et vite. Percutant comme il fallait et quand il fallait. Les Marseillais ont dû s'en mordre les doigts de le voir en face.
FARNERUD : () : Une prestation décevante en dépit de quelques fulgurances. Pas franchement dans le rythme hier, le Suédois a été transparent dans le jeu. Il a aussi vendangé une reprise de volée qui s'offrait à  lui aux six mètres après un service "Pagistral" (20e'). Une belle frappe toutefois, violente et placée, détournée par Barthez (27e'). Remplacé par M'Phela (81e') qui a eu l'occasion d'offrir une passe décisive à  Niang dans les arrêts de jeu.
PAGIS () : Ce qu'il a fait hier après six semaines sans jouer la moindre minute et trois entraînements dans les jambes est assez conséquent pour être signalé. Avec un petit pont sur Eduardo Costa pour se mettre en jambes, un centre instantané au 2e poteau pour Farnerud (20e'), un ballon chipé dans les pieds Meïté (24e') et quelques ouvertures pensées pour Niang. Sans parler de son superbe coup franc enroulé détourné par Barthez (59e'). Remplacé par Arrache (72e').
NIANG () : Il a trouvé en toute fin de match (après la fin de match ?) la récompense de tous ses efforts. Toujours volontaire, souvent brillant et parfois pris en flagrant délit d'individualisme, le Sénégalais a livré une lutte épique à  son pote Beye sans jamais baisser les bras. Longtemps mis en échec par Barthez, il a su attendre son heure et cet amour de ballon délivré par Hagui pour inscrire son 9e but de la saison. A bout portant.
Et Niang surgit...

Après avoir buté sur Barthez pendant 90 minutes, l'avant-centre strasbourgeois a trouvé l'ouverture à  la dernière seconde, permettant au Racing de remporter une belle et courte victoire (1-0) devant Marseille, hier à  la Meinau.

« Chez nous, on dit jetzt geht's los ». Mamadou Niang a-t-il été inspiré par le nouvel hymne du Racing, entonné par une courageuse Virginie Schaeffer sous les sifflets des supporters marseillais ? Toujours est-il que le Sénégalais affole les virages du Krimmeri dès la première minute de jeu, décochant une frappe sèche qui oblige Barthez à  une première parade magnifique. Le ton de cette rencontre au sommet est donné, pense-t-on, mais pas du tout. Le Racing monopolise le ballon, mais ne se crée pas d'occasion franche avant la 20e minute de jeu. Mickaël Pagis, qui n'a rien perdu de ses talents de chef d'orchestre pendant sa convalescence, ouvre magnifiquement sur Farnerud, qui arme sa reprise mais manque le ballon. Le concert d'occasions ne débute véritablement que cinq minutes plus tard. Le trio Farnerud - Pagis - Niang compose à  nouveau à  merveille, mais Fabien Barthez intervient une nouvelle fois sur la frappe du Sénégalais, avant de capter le tir de Keïta sur le corner qui suit. Secoués, les Marseillais sortent alors de leur réserve. Luyindula, préféré au petit prodige Samir Nasri, sème Kanté sur l'aile droite, centre pour Marlet dont la reprise trouve Stéphane Cassard. Le ballon échoit à  Battles mais le providentiel olympien cette saison est contré par Lacour. Paradoxalement, c'est quand les Marseillais prennent le match en main que les Alsaciens se procurent leurs plus belles occasions. Et il faut à  nouveau toute la classe du gardien de but de l'équipe de France pour déjouer les tentatives de Farnerud, servi par Niang (27e). Le duel Racing - OM se résume presque à  un face-à -face Niang – Barthez en cette première mi-temps. Et juste avant l'entracte, Barthez dévie encore une ultime frappe de Niang (45e). La chanson est belle, mais elle ne ressemble en rien à  l'air qui avait valu aux Strasbourgois de l'emporter 4-1 en 2004… Bien sûr, Marseille n'est pas Lyon, et le Racing est très loin d'être étouffé comme face au très probable futur champion de France, il y a trois semaines. Surtout, les Strasbourgeois se montrent beaucoup plus volontaires contre l'OM que devant l'OL. Même si l'efficacité n'est pas au rendez-vous. A la 52e, un corner d'Abdessadki traverse une forêt de jambes, sans profiter à  Farnerud dont la frappe manque le cadre. Johansen (54e ), Pagis (57e), Niang (73e), Abdessadki (79e) ne trouvent pas plus le cadre. Et quand ils le trouvent, comme Pagis sur coup-franc (57e), c'est ce diable de Barthez qui préserve l'invincibilité de sa cage en sauvant du poing. Les Marseillais, eux, comptent essentiellement sur Koké pour mettre le feu aux poudres. De son côté, l'Espagnol adresse un amour de centre à  Marlet, qui, au lieu de mettre la tête, ne met que les cheveux (60e)… Luyindula, très discret, ose à  son tour une frappe qui envoie Cassard à  la parade (74e). Rien de très saignant, en somme. Et pourtant, les opportunités ne manquent pas. Sur un corner d'Abdessadki, Niang et Keita font échange d'amabilités dans la surface, jusqu'à  ce que le Sénégalais dévisse une nouvelle fois son tir. On se dirige droit vers le match nul quand Luyindula s'écroule dans la surface strasbourgeoise. L'arbitre ne bronche pas et, sur la contre-attaque, Mphela est contré par Meïté. Sur le corner, Hagui s'élève très haut, pique la balle pour Niang qui, seul à  deux mètres du but, catapulte le ballon dans les filets de Barthez. Les Phocéens ont beau protester après cette action confuse, M. Duhamel valide le but, et la victoire sur le gong du Racing.

La Meinau a vibré

Par intermittence mais avec un profond bonheur final, le stade strasbourgeois s'est mis au niveau de l'intense bras de fer qui s'est déroulé sur la pelouse. Ils ont donc afflué depuis la Cannebière en nombre pour venir remplir le quart de virage alloué aux supporters visiteurs. Mais des renforts en provenance de toute l'Alsace sont venus leur prêter main forte, via le train spécial organisé par la SNCF et le... Racing au départ des gares de Mulhouse, Colmar et Sélestat. Marseille fait toujours déplacer les foules et les écharpes aux couleurs phocéennes se sont affichées avec fierté, aux grilles du stade où, bien avant leur ouverture, se sont massées des milliers de supporters. Une fois dans l'enceinte, aficionados strasbourgeois et marseillais ont tardé avant de rejoindre leurs places attitrées. Durant l'attente, l'ambiance est demeurée bon enfant, même si la pression est toujours restée palpable. Entre la foule et les enjeux, Ligue des Champions pour les uns, un maintien assuré pour les autres, l'expression des passions a remonté de quelques degrés à  l'échauffement des uns et des autres. Enfin, surtout d'un, car Fabien Barthez est une star. La quantité de sifflets, suscités à  son entrée, n'a pas manqué de le rappeler alors que le divin chauve a ouvert le ballet des joueurs à  l'échauffement. En fait, le gardien de l'équipe de France a néanmoins trouvé un rival pour la soirée. Car «Fabulous Fab» a provoqué autant de réactions hostiles chez les pro-Strasbourgeois que Virginie Schaeffer chez les pro-Marseillais. Et dans une ambiance prête à  l'enfièvrement malgré une température quasiment hivernale, c'est à  Mamadou Niang qu'est revenu le bonheur de craquer la première allumettes, mais Barthez a réfréné le premier élan. Dans les gradins, comme sur le terrain malgré la rareté des occasions, la domination a d'abord été alsacienne. Les «qui ne saute pas est Marseillais» ont régné sur la Meinau pendant une bonne demi-heure. Ensuite, les milliers de visiteurs ont commencé à  redonner de la voix. Barthez a eu beau susciter quelques vocations homosexuelles alsaciennes peu avant la pause, tant le portier est encore apparu en habit de lumière hier, les Dodgers, Winners, Fanatics et autres Ultras phocéens ont franchement pris le dessus à  mesure que les hommes de Troussier sont montés en puissance. Dès lors, le kop favorable au Racing s'est replié sur quelques fumigènes pour encourager les siens. Le public strasbourgeois s'est mis à  exulter à  chaque intervention défensive de ses favoris. Il a même franchement retenu son souffle, à  l'orée des arrêts de jeu, quand le contact Luyindula-Devaux a inspiré à  juste titre les craintes d'un verdict arbitrale défavorable. Dans le quart de virage visiteur, on a crié à  l'injustice. Mais l'amertume méridionale n'a pas pesé lourd à  l'heure de la libération. A l'instant où Niang a catapulté le cuir au fond des filets, les plus de 22 000 spectateurs favorables à  l'étendard alsacien ont bondi comme un seul homme. Comme Monsieur Duhamel a immédiatement mis fin au suspense, le speaker a pu rompre ses dernières cordes vocales. Niang et ses coéquipiers ont pu jouer les chauffeurs de troupe au bas d'une tribune conquise.

«On y a cru jusqu'au bout»

Mamadou Niang (auteur du but): «On a su ne pas se décourager jusqu'au coup de sifflet final. On ramasse trois points qui font du bien. Je suis heureux pour moi, le public, en fait tout le monde. A la fin du match, cela devenaat physiquement difficile.Sur le corner, j'ai vu qu'ils lâchaient le marquage. J'ai réussi mon contrôle pour marquer. Je savais que c'était la dernière action. J'ai remporté un duel avec Barthez, ça fait du bien.» Jacky Duguépéroux (entraîneur du Racing): «A la fin, j'aurais signé pour le 0-0. D'ailleurs, au moment du but, j'étais déjà  un peu ailleurs... Durant tout le match, on a réussi à  se créer beaucoup d'occasions face à  une équipe qui nous a posé des problèmes. J'avais lancé Mika (Pagis) d'entrée, c'était un peu un pari parce qu'il revenait de blessure, mais ça a été payant. En face, nous sommes tombés sur un grand gardien, Fabien Barthez, qui est vraiment de classe internationale. Après, en ne marquant pas, on s'est mis en danger nous-mêmes. Mais on a su bien repartir en 2e mi-temps, et finalement, on remporte une belle victoire. J'avais dit aux joueurs que s'il y avait un gros battage médiatique autour de Marseille, il n'y avait pas un gros écart entre les deux équipes en terme de qualité de jeu.» Philippe Troussier (entraîneur de Marseille): «Aujourd'hui, on a montré un certain état d'esprit offensif, mais on n'a pas réussi à  trouver la faille. Cette défaite fait mal, mais elle est à  l'image de notre saison. Dans ce genre de matches, il n'y a pas beaucoup d'occasions, et souvent, un but suffit pour l'emporter... Quand on est dans l'incapacité de marquer un but, on n'est pas à  l'abri de ce genre de déconvenue.…» Habib Beye (défenseur de l'OM): «On perd le match à  la 93e minute. Contre Bordeaux, on avait gagné le match à  la 93e minute. C'est le football. Le match s'est joué sur une décision d'arbitre à  prendre sur l'action d'avant (ndlr: le penalty refusé à  Luyindula)». Guillaume Lacour (défenseur du Racing): «C'est un bon moment de joie. On n'a jamais ressenti de découragement, malgré toutes les occasions qu'on s'est procurées et qui ne sont pas allées au fond. On avait vraiment envie de gagner ce match, on y a cru jusqu'au bout. Mathématiquement, il nous manque encore quelques points pour assurer notre maintien.»

Motivations

Jacky Duguépéroux et Philippe Troussier avaient-ils vraiment besoin de trouver les bons mots pour motiver les troupes hier soir ? « Contre Lyon, on disait aussi que pour de tels matches, il n'y avait pas lieu de motiver les joueurs, qu'ils n'en avaient pas besoin… Et on voit ce que ça a donné ! », relativisait le coach du Racing. Quant aux Olympiens, ils devaient jouer tous leurs matches « comme une finale », aux dires de leur entraîneur. « Oui, mais alors pas comme un match de Coupe », rectifiait l'ex-Sochalien Benoît Pedretti. « Parce qu'en Coupe, on est nuls ! » Nakata dans l'objectif. Buteur contre son camp la semaine dernière contre le Paris Saint-Germain, le Japonais Koji Nakata ne s'est pas fait hara-kiri pour autant. Malgré les critiques qui se sont abattus sur lui après le « classico » hexagonal sur la Cannebière, il était même titularisé d'entrée hier soir à  la Meinau. Le défenseur est d'ailleurs suivi par plusieurs journalistes nippons, dont les quotidiens ont commandé une dizaine de clichés aux photographes alsaciens. Sans préciser s'ils voulaient des photos de buts ou non… Comité d'accueil. Débarqués à  l'aéroport de Strasbourg-Entzheim vendredi à  19 h, les Marseillais ont eu droit à  une séance de photos et de dédicaces dès leur descente d'avion. Des supporters alsaciens vêtus du maillot et de la casquette de l'OM les attendaient, ce qui ne les a pas surpris le moins du monde. Car c'est le cas à  chacun de leur déplacement. Alors, à  quand des supporters du Racing à  Marignane ? ! Le foot plutôt que le pape. Au lendemain des obsèques du Saint Père, la Meinau a reçu la visite de la plus haute instance catholique d'Alsace. Monseigneur Joseph Doré a suivi le choc entre le Racing et l'OM au côté du président du club strasbourgeois, Egon Gindorf. Un parfum international. Entre le duel des deux Sénégalais (Niang vs Beye), la présence d'un Japonais et d'une pléthore d'autres sélections représentées (Brésil, Espagne, Maroc, Tunisie, Mali, Suède, Côte d'Ivoire), Strasbourg et Marseille ont affiché des visages respectifs franchement internationaux. On n'oubliera pas de mentionner dans le panorama la présence d'un récent candidat déclaré à  l'équipe nationale de Pologne. A l'instar de Franck Queudrue, l'ex-Français de Middlesbrough volontaire pour porter le maillot d'Irlande du Nord, Jean-Christophe Devaux a indiqué cette semaine envisager devenir Polonais dans l'espoir de disputer la prochaine coupe du monde. Des antécédents familiaux lui permettent de nourrir un tel espoir. Un fil rouge radio. Pour ce match décidément particulier, nos confrères de France Bleu Alsace ont déployé un dispositif exceptionnel. La radio régionale a assuré une prise d'antenne très tôt dans la soirée pour une demi-douzaine d'heures assurées en direct de la Meinau. Quelques acteurs majeurs du club n'ont pas manqué de défiler au micro de Mathieu Dubrulle, à  partir de 17 h, pour faire monter la pression autour de la rencontre.
;)
L'histoire est en marche ...
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Gotcha
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Message par Gotcha »

Hans a écrit :
Et sinon, comme j'ai déjà  pu le lire ici ou là  ... le spectateur moyen ne comprend rien aux chants du kop hormis les traditionnels "allez les bleus", "allez racing", ... c'est totalement incompréhensible ...

Faut aussi que le kop donne envie au public de suivre et hier soir ça ne risquait pas d'être le cas. Et ça je pense que les responsables d'assoc en ont bien conscience (en tout cas je l'éspère). :roll:
moué moué moué, ca me fait bien rire ce genre de remarques ! Et ca sent le débat bien chaud à  plein nez.

Déja faudrait arrêter de se cacher derriere des fausses raisons pour expliquer sa non-participation des chants du kop. Oui certains chants, on les merde niveau rythme. Mais 80% des chants, ils sont largement reprenables par le public, et ils ne le sont jamais. Quand un aux armes résonne presque creux, quand un "leve toi si t'es strasbourgeois" ne fait lever que 200 personnes à  tout casser, quand le reste des chants simples (et il y en a vraiment beaucoup) restent muets dans le reste du stade, moi je dis oui il y a un probleme au niveau de l'ambiance dans la meinau.

Mais avant de cracher sur le kop, faudrait ptete que chacun des 25000 autres personnes du stade s'interroge sur SA participation à  cette ambiance avant de se réfugier derriere de faux arguments.
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Message par Manu »

Quand un aux armes résonne presque creux, quand un "leve toi si t'es strasbourgeois" ne fait lever que 200 personnes à  tout casser, quand le reste des chants simples (et il y en a vraiment beaucoup) restent muets dans le reste du stade, moi je dis oui il y a un probleme au niveau de l'ambiance dans la meinau.

Le aux armes vous l'avez lancé correctement une fois et une partie du public l'a repris et aprés ? rien ! je m'en rappelle plus trop étrange ?

Si vous répétiez ce genre de chants entrainant qui mobilise le stade peut être que les gens s'habituerez mais bon on en a déjà  parlé VOUS avez raison car VOUS mettez l'ambiance et NOUS avons tort... ;)
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Hans
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Message par Hans »

Sauf mon cher gotcha que le reste du public n'a pas la prétention de vouloir tout peter au niveau de l'ambiance dans cette meinau. Ils suivent si on leur donne envie de suivre ...
Oui certains chants, on les merde niveau rythme
S'ils sont incompréhensibles, ça n'a rien à  voir avec le rythme.
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Message par NianKaRud »

C'est un débat sans fin de toute façon. Mais je pense que comme l'a dit Gotcha la plupart de nos chants sont facilement reprenable par le stade.
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Hans
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Message par Hans »

et ils ne sont jamais repris ?

Moi qui suis en ouest, je peux vous garantir que la différence entre le moment où le public participe et le moment où seul le kop chante on la sent bien. Maintenant, peut être que lorsqu'on est dans le kop on ressent les choses différemment ... :roll:

J'en soupçonne même certains de croire qu'il y a subitement une poussée vocale à  l'intérieur du kop. :lol:

M'enfin comme l'a dit manu, quand les gens réagissent ... le capo change de chant. C'est clair que c'est pas propice à  une participation maximale. :(
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Sam.
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Message par Sam. »

ce que le kop devrait faire, c'est prendre contact avec quelques abonnés des autres tribunes en début de saison pour les 'former' aux chants... si un noyau d'une 10aine de personnes commence à  chanter, il y a sans doute moyen que le phénomène s'étende au reste de la tribune...

Sam.
Modifié en dernier par Sam. le 10 avr. 2005 13:42, modifié 1 fois.
Viva Gonzalo "El Buffalo" Belloso !!!
Le plus grand numero 13 de tout les temps !!!
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lolo
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Message par lolo »

Maintenant, c'est normal que personne se lève... c'est interdit par la LFP. Il paraît que les stadiers se baladent avec un carnet à  souches pour verbaliser... :?

Quoi, j'ai dit une connerie? :shock:

:lol: :lol: :lol: ;)
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