L'Alsace a écrit :Un Paris sur l'avenir
En posture délicate après cinq défaites lors des six dernières journées, le RCS, 16e, doit se ressaisir chez un PSG relégable qui n'en finit plus de défrayer la chronique, entre ses médiocres résultats (18e) et les exactions de ses « supporters ».
Grégory Paisley le lâchait l'autre jour avec une certaine forme de fatalisme et un brin d'incrédulité : « Il est complètement impossible de dire qui, hormis Metz, va descendre. Je n'ai jamais connu une saison pareille. » La 31e journée, dont Strasbourg et Paris seront deux des derniers acteurs (avant le Saint-Etienne - Lens repoussé au 9 avril), a apporté de l'eau au moulin de l'ex-Parisien, de retour ce soir dans son jardin du Parc des Princes.
Dans ce championnat fou, chaque semaine apporte son lot de démentis à ceux qui ont l'audace de se lancer dans d'hasardeux pronostics. Il y a six matches, le Stade Rennais, déstabilisé par une épouvantable série (9 défaites, 3 nuls, 1 victoire lors des 13 journées précédentes), émargeait à la 17e place et semblait aspiré dans une inéluctable descente aux enfers. Six matches plus loin (4 victoires, 2 nuls), l'équipe désormais dirigée par Guy Lacombe, victorieuse avant-hier à Monaco (2-1), pointe au 5e rang et s'est replacé dans la course à un visa européen.
Il y a deux journées à peine, Caen, 4e à la trêve hivernale, paraissait lui aussi promis au pire, après dix matches sans succès (5 nuls, 5 défaites, dont la dernière en date, un sévère 5-0 à Lille) qui l'avaient repoussé au 14e rang. Une victoire et un nul plus loin, les hommes de Franck Dumas, 12es avec 40 points, ne sont plus qu'à quelques encablures du maintien.
Les exemples se multiplient à l'envi : Lille, à qui deux succès en quatre jours (2-1 à Lens en match en retard et contre Caen) avaient fait gagner sept rangs (du 14e au 7e) ; ou Toulouse à qui trois matches sans échec (5 points sur 9) viennent de permettre de recoller.
Tout ça pour en venir où ? Au fait que si le Racing n'est guère flamboyant au sortir d'une succession de cinq revers en six journées, ses deux prochains adversaires, le PSG ce soir au Parc et Monaco samedi à la Meinau, ne sont pas gaillards non plus. Les Parisiens, vainqueurs à l'arraché de la Coupe de la Ligue samedi contre Lens (2-1), n'ont plus gagné en L 1 depuis le 23 janvier contre Metz (3-0), n'ont pris que 4 points sur 24 (4 défaites, 4 nuls) et sont relégables. Pour Monaco, c'est encore pire : 3 points sur 27 (3 nuls, 6 défaites, dont 4 d'affilée, série en cours) et un gadin de la 5e à la 15e place, voire un cran plus bas si le Racing gagne au Parc.
« La pression est sur Paris »
Bien malin, donc, celui qui, dès aujourd'hui, cocherait avec certitude les deux clubs qui accompagneront Metz en L 2. Mais une chose est sûre : le Racing doit sortir de la spirale de l'échec s'il veut ne pas très vite grimper dans la charrette. Dans l'antre d'un PSG qui n'a remporté que deux de ses quinze premiers matches au Parc (7 nuls et 6 revers), la mission ne paraît pas impossible. À ceci près qu'en 25 visites porte d'Auteuil depuis 1974-75 (en L 1), le RCS n'y a jamais gagné (19 défaites, 6 nuls) et y reste même sur six revers de rang.
Dans le contexte particulier né de la situation précaire des deux clubs et de l'affaire de la banderole, devenue affaire d'Etat, le match de ce soir a tout pour être passionné et - on l'espère - passionnant. « La pression est sur Paris », botte en touche Greg Paisley. « Comme le dit le coach, le PSG porte les valises. S'il n'est pas capable de battre le 16e au Parc, il peut se dire qu'il aura du mal à gagner d'autres matches. »
Imparable. Mais après trois défaites d'affilée - une première saison - le Racing, battu 2-1 à l'aller à la Meinau, n'a plus, lui non plus, guère de marge. S'il perd ce soir, il pourrait bien à son tour « porter les valises » lors de la réception de Monaco samedi.
Suspendu : Rodrigo (Strasbourg).
Absents : à Paris, Yepes (reprise), Digard (reprise), Sankharé, Everton, Ngoyi (choix de l'entraîneur) ; à Strasbourg, Cohade (pubalgie), Schneiderlin, Camadini, Gasmi, Schneider, Weber, Zenke, Gurtner, Abou (choix de l'entraîneur).
[07/08] 31ème J: PSG / Strasbourg - 1-0
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
DNA a écrit :L'opération commando
Après trois défaites d'affilée, le Racing (16e) n'a plus d'autre choix que d'engranger despoints loin de ses bases. Pas évident face à une équipe du PSG (18e) qui joue elle aussi sa survie.
« Quoi qu'il arrive, on ne pourra pas dire que l'on n'a pas mis tout en oeuvre pour réussir ce match », lance Philippe Ginestet.
Il est 17h30, hier, et les Strasbourgeois viennent de débuter leur dernier entraînement, sur le terrain « Michel Platini » du centre National de football de Clairefontaine. Une pelouse qui accueille habituellement d'autres hommes en bleu, ceux de l'équipe de France, précisément, dont c'est le lieu d'entraînement lors des regroupements.
En s'isolant pour préparer cette « finale du maintien »
Sûr qu'en allant puiser l'inspiration dans la couveuse des Champions du Monde, le staff du Racing n'a rien laissé au hasard avant cette rencontre ô combien importante face au PSG.
Lundi déjà , le RCS avait quitté Saclay - son lieu de résidence -pour le synthétique de Villebon, le terrain jouxtant l'hôtel étant impraticable en raison des pluies tombées durant le week-end.
Mais point d'autres sorties au programme lors de cette escapade parisienne. Car depuis dimanche, les Strasbourgeois ont lancé une opération commando, en s'isolant pour préparer cette « finale du maintien » comme le dit Cayzac, le président parisien.
Avec pour campement de base Saclay, petite ville de banlieue pavillonnaire, dont seuls les hélicoptères militaires - décollant de l'aéroport de Villacoublay tout proche - semblent perturber le calme.
Un calme que les Strasbourgeois ont intérêt à savourer, car ce soir, au Parc des Princes, l'ambiance risque d'être toute autre. L'enfer est en effet promis au Racing, face à un PSG au pied du mur.
Le PSG désormais « porté par la dynamique de sa victoire en Coupe »
D'autant plus que les victoires conjointes de Toulouse et Sochaux, ce week-end, n'ont pas vraiment arrangé les affaires des Parisiens.
« Un match nul serait déjà excellent. On peut même gagner, mais on n'est pas nombreux à y croire, ce serait vraiment un exploit », souligne Jean-Marc Furlan
Car en face, même si « le PSG porte le sac à dos » (dixit Furlan) et se traîne à la 18e place de Ligue 1, le danger peut venir de partout. Du pied gauche de Rothen, d'un éclair de génie de Pauleta ou d'une accélération dont Diané a le secret. Sans oublier la jeune garde parisienne, avide de montrer ses crocs à l'image d'Arnaud, déjà buteur au match aller à la Meinau.
Et en plus, le PSG est désormais « porté par la dynamique de sa victoire en Coupe », selon Furlan.
« C'est le 17 mai qu'on fera les comptes »
« L'idée, c'est d'abord de se rassurer et de faire un bon match, énonce encore Jean-Marc Furlan, après, quel que soit le résultat, le classement ne s'arrête pas le 3 avril. C'est le 17 mai qu'on fera les comptes ».
Face à Paris, le manager général n'a demandé qu'une chose à ses joueurs : « de la sérénité et du sang-froid ». Pour ce faire, l'entraîneur strasbourgeois a décidé de relancer Pascal Johansen, auteur d'une bonne entrée face à Lille pour stabiliser un milieu de terrain déjà privé de Cohade et Rodrigo.
Ne reste plus, ensuite, qu'à monter sur la pelouse du Parc « sans peur », comme l'a répété plusieurs fois le président Ginestet. Histoire de repartir de Paris sans regrets.
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
« L'idée, c'est d'abord de se rassurer et de faire un bon match, énonce encore Jean-Marc Furlan, après, quel que soit le résultat, le classement ne s'arrête pas le 3 avril. C'est le 17 mai qu'on fera les comptes ».
"L idée c est d abord ne pas perdre en faisant éventuellement un match de merde énonce encore FM75, apres, quelque soit la manière, PSG restera derrière au 3 avril. Ce n est pas le 17 mai qu il faudra se réveiller"
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
Bon, apparemment, c'est pas sur Sport +, comme annoncé précédemment.
Je crois que le match ne sera diffusé que sur Foot + finalement.
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
Sport24 a écrit :«Si j'étais Paris, je flipperais»
Dans quel état d'esprit abordez-vous ce match capital à Paris dans la course au maintien ?
Jean-Marc Furlan : Contrairement à ce que l'on peut penser, nous avons beaucoup à gagner et très peu à perdre. Le Paris Saint-Germain, sur son terrain, porte les sacs à dos comme on dit dans le jargon. J'ai été professionnel. Si j'étais à la place de Paris, je flipperais. C'est à eux d'être angoissés. Nous avons dans l'idée de réaliser un exploit. Voilà dans quel état d'esprit nous sommes.
C'est un match crucial pour le maintien car en cas de défaite à Paris, où Strasbourg n'a jamais gagné, vous n'aurez plus qu'un point d'avance sur le premier relégable…
Jean-Marc Furlan : Mon objectif est de faire en sorte que le 17 mai nous soyons en Ligue 1. Tous les discours qui viennent avant ont peu d'importance. Il reste huit matches, on doit prendre 43-44 points. Qu'on les prenne là ou plus tard ça ne change rien. Jeudi matin on sera toujours en Ligue 1, le classement ne s'arrête pas au 3 avril. L'important est que les joueurs gardent le moral et qu'ils ne soient pas peureux. C'est très important pour un entraîneur.
Justement après cinq défaites en six matches, la sérénité alsacienne a-t-elle été entamée ?
Jean-Marc Furlan : Il est évident qu'un joueur a besoin de gagner pour être costaud. Mais ce n'est pas le cas qu'à Strasbourg. Monaco, qui a trois fois notre budget, ne gagne pas. Paris également. Si le Racing était huitième avec 48 points les supporters verraient d'autres joueurs, d'autres hommes. Le football, comme la vie, est cyclique. Notre rôle consiste à leur rendre confiance et à leur dire que les résultats vont revenir. On a été bons, on le sera à nouveau. Après cinq ou six matches difficiles on peut connaître le début d'une bonne période.
En défense, Pierre Ducrocq, ancien Parisien, sera aligné sur le flanc droit mais comment comptez-vous procéder au milieu sachant que Renaud Cohade est toujours absent (pubalgie) et que Rodrigo est suspendu ?
Jean-Marc Furlan : Pascal Johansen revient en très grande forme et a beaucoup de volonté. Il y a aussi Guillaume Lacour et les jeunes. Quentin Othon et Mamadou Bah postulent à ces postes. Mais cela dépend beaucoup si l'on va jouer à trois ou quatre milieux. On prendra la décision au dernier moment.
Quel regard portez-vous sur cette équipe parisienne qui, cette saison encore, joue pour le maintien ?
Jean-Marc Furlan : Les problèmes de mes dix-neuf autres adversaires sont leurs problèmes. Ça ne m'intéresse pas du tout. Ce qui m'intéresse c'est le sort de mon club.
Ne craignez-vous pas un nouvel élan parisien après cette victoire obtenue en Coupe de la Ligue samedi dernier ?
Jean-Marc Furlan : Evidemment. Nous pouvons bien nous imaginer que nous allons rentrer dans une fournaise où, comme c'est souvent le cas dans les capitales et dans le football d'aujourd'hui, du jour au lendemain, on a oublié toutes les défaites passées. Ça va être l'union sacrée sur un match. On va tous rentrer dans une arène surchauffée où les supporters de Paris auront les yeux de Chimène pour leur équipe. Ca va être dur. Paris a un gros budget et a forcément des joueurs de talent mais c'est très excitant et valorisant de disputer un tel match. Je ne joue plus malheureusement mais ça m'exciterait vraiment de jouer ce genre de rencontre. Je crois que ça va être le cas de mes joueurs. On a beaucoup à gagner de se faire remarquer au PSG.
Que pensez-vous de cette banderole de la honte exposée au Stade de France par les supporters parisiens ?
Jean-Marc Furlan : J'ai failli éteindre la télévision. Quand on en arrive là je me demande comment on peut rester dans la tribune. Je veux bien qu'on se fiche des châtaignes de temps en temps dans le football mais là on touche le fond. Il y a quand même une certaine faiblesse de l'autorité.
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
et si toutes les remises en cause des arbitres bénéficiaient ce soir au racing
je m'explique
l'arbitre de ce soir, mis sous pression par les dernières erreurs d'arbitrage, comme par hasard favorables aux grands clubs, ne voudra surement pas en rajouter en faveur du PSG
alors un pénalty pour le PSG peut ne pas être sifflé s'il y a un petit doute
de même une faute dans la surface d'un parisien peut être sanctionnée plus sévèrement que d'habitude
et alors si l'éthique devient étique, surtout que cela profite au racing
je m'explique
l'arbitre de ce soir, mis sous pression par les dernières erreurs d'arbitrage, comme par hasard favorables aux grands clubs, ne voudra surement pas en rajouter en faveur du PSG
alors un pénalty pour le PSG peut ne pas être sifflé s'il y a un petit doute
de même une faute dans la surface d'un parisien peut être sanctionnée plus sévèrement que d'habitude
et alors si l'éthique devient étique, surtout que cela profite au racing
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
je pense effectivement la même chose...
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
Donc encore une fois un arbitrage pitoyable et minable.
Ca nous changera !
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
il pleut sur Paris, ca va fuser ce soir c est bon ca...
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Re: [31ème j] PSG / RCS - 02/04/2008 à 20h00
On en reparlera ce soir, perso j'ai l'avis inverse 
edit: je parle de l'arbitrage...
edit: je parle de l'arbitrage...
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