Physiquement il tient pas (encore?) la route, c'est pas un dribleur, il court pas vite, techniquement c'est pas ça.
Espérons qu'il ait quelques qualités de finisseur
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Rudy Carlier, déjà apparu trois fois en Ligue 1 la saison dernière, a enfin connu sa première titularisation à ce niveau. Deux heures avant le coup d'envoi, Jacky Duguépéroux lui a appris qu'il débuterait le match à Ajaccio.
L'attaquant issu du centre de formation du Racing revient sur cet événement dont il se souviendra longtemps. Et reste persuadé qu'avec du travail, il connaîtra encore d'autres moments aussi intenses.
Comment as-tu appris ta première titularisation ?
Durant la causerie, deux heures avant le match. Le coach était en train de marquer les noms du onze de départ sur le tableau, et il a inscrit le mien. J'ai été agréablement surpris. Voilà , c'est comme ça que je l'ai appris.
T'attendais-tu à ça ?
Pas spécialement car j'ai été deux fois de suite dix-septième. Je continuais à travailler à l'entraînement mais je ne pensais que ça viendrait là , maintenant. Mais le coach m'a dit qu'il fallait bien commencer un jour, alors... C'était magique. Je travaille pour ça depuis que je suis jeune et c'est arrivé enfin.
Pensais-tu d'abord connaître quelques bouts de matches avant une titularisation ?
Oui, je pensais d'abord que le coach allait me mettre remplaçant avant de me titulariser un jour. Franchement, je ne sais pas quoi dire. C'était génial.
Comment as-tu abordé cette titularisation ?
J'avais l'envie de bien faire mais de ne pas trop en faire. Je voulais jouer dans mon registre en servant l'équipe au mieux et en donnant le maximum. Les anciens m'ont conseillé de jouer simplement. De prendre la température avant tout. Au fil du match, je me suis senti de mieux en mieux.
Est-ce vraiment différent d'être titulaire et de rentrer en cours de match ?
Rentrer au cours d'une rencontre qui a déjà commencé depuis une heure ou plus n'est jamais facile. Là , j'étais tout de suite dedans.
« Je ne me suis pas trompé »
Quelles ont été les réactions de tes proches ?
Ils l'ont appris en regardant la télé car j'avais éteint mon portable. Ils m'ont laissé des messages que j'ai écoutés après le match. Mes parents étaient fiers, vraiment fiers.
Le centre de formation s'est-il aussi manifesté ?
Oui, François Keller m'a laissé un message. Il me disait qu'il était derrière moi, et que tout le centre l'était aussi. Ca m'a fait vraiment très plaisir.
As-tu pensé justement à ces trois années passées au centre de formation du Racing ?
Oui, je me suis dit que tout ça n'était pas pour rien. Que le travail paie. Ca montre que je ne me suis pas trompé en venant ici. J'ai toujours pensé du bien du club, et j'en ai eu la confirmation. Maintenant, je dois continuer ma progression.
On dit souvent qu'une première titularisation est une étape. Quelle est la suivante ?
Déjà , je dois continuer à travailler. L'étape suivante est d'accrocher une autre titularisation. Ca m'a donné encore plus envie de jouer. Mais je ne dois pas rêver non plus. Je dois montrer au coach que j'ai envie de renconnaître cette expérience. Ca m'a donné encore plus faim.
Si ce week-end tu devais être en CFA, comment le prendrais-tu ?
Comme toujours, en donnant le meilleur de moi-même pour l'équipe. Je ne dois regarder les gens de haut sous prétexte que j'ai été titulaire une fois en L1. J'ai saisi ma chance mais si je dois jouer en CFA, je ferai le maximum.

DNA a écrit :Rudy Carlier : « Plus libéré »
Le jeune attaquant strasbourgeois a étrenné ses galons de titulaire, au côté de Mickaël Pagis, mercredi soir à Ajaccio. Du coup, il rêve d'en être ce soir face à Toulouse...
- A quel moment avez-vous appris que vous alliez disputer cette rencontre ?
- Même pas deux heures avant le coup d'envoi, lors de la dernière causerie. C'est une vraie et agréable surprise. Je me suis dit : « Ça y est. C'est ce que tu voulais toujours faire, tu en es capable. Tu as dix-neuf "piges", ça fait quinze ans que tu joues au foot. Alors vas-y, fonce... »
- La saison dernière, vous aviez disputé quelques bouts de matches, dont le premier à Gerland. Avez-vous connu la même émotion à Ajaccio ?
- Ce n'est pas pareil. A Lyon, pour mon baptême du feu, je n'avais même pas joué dix minutes. J'en garde quand même un bon souvenir. Mais là , il s'agit de ma première titularisation. Personne ne peut me l'enlever, d'autant que c'est la seule !
« Une chance
de m'illustrer »
- Vos coéquipiers sont-ils venus vous parler avant le coup d'envoi ?
- Oui, bien sûr. Les cadres de l'équipe, comme "Lulu" Le Pen, "Micka" Pagis ou Yves Deroff m'ont encouragé. Ils m'ont surtout conseillé de ne pas me mettre trop de pression, de faire des choses simples et efficaces. Le coach m'a offert une chance de m'illustrer, à moi de ne pas la gaspiller.
- Cette première titularisation en appelle-t-elle d'autres ?
- Ah ! ça, je ne sais pas... J'imagine que pour le coach, cette option était un petit peu osée. Mais comme j'y ai goûté, j'ai envie de recommencer. Je travaille pour y parvenir. Au moins Jacky Duguépéroux a-t-il prouvé que son discours envers les jeunes est appliqué. Si je le mérite, je pourrai donc espérer rejouer.
- Par rapport à la saison écoulée, estimez-vous avoir franchi un palier ?
- Ce qui est sûr, c'est que je suis bien plus libéré. Avec les pros, il y a une continuité. J'étais présent au stage d'avant-saison, lors des matches de préparation puis des séances quotidiennes. Personnellement, j'ai l'impression que j'ose plus, que j'ai moins peur de me montrer. Il faut que je persévère pour qu'une "deuxième fois" se représente rapidement. Dès Toulouse, pourquoi pas.