Les Arbitres
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tout à fait d'accord avec toi lolo .... pour moi c'est aussi un probleme de fond de formation des arbitres ainsi que de non-remise en question de ceux-ci... je ne pense pas que la vidéo soit la solution miracle, loin de là , je suis persuadé que ca créerait même plus de problemes que ca n'en résout...
maintenant apres le match contre monaco, c'est sur, y'a de quoi etre dég !!!
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DNA a écrit :Quatrième arbitre et vidéo
Balmont expulsé à tort à Nice, Strasbourg privé de deux buts valables. Le débat sur l'utilisation de la vidéo et, accessoirement, l'« utilité » du quatrième arbitre, se poursuit.
« Je comprends la frustration de Jacky Duguépéroux. Ce qu'il dit est acceptable. Il sent son équipe pénalisée. Il y a une sanction sportive, et aussi une sanction économique, commence par dire Philippe Kalt, l'arbitre alsacien de la Ligue 1. Mais le premier pénalisé, quand il commet des erreurs, reste l'arbitre. Chaque saison, deux d'entre-nous sont rétrogradés à l'étage inférieur (MM. Viléo et Fraize la saison passée, NDLR). A tous les matches, nous sommes notés. Ce n'est jamais avec plaisir que nous faisons la une d'un journal. »
L'exemple de Kroupi
Ce qui fait surtout « tiquer » Philippe Kalt, c'est l'inutilité présumée du quatrième arbitre. « Son rôle est peut-être incompris, reprend le Colmarien. Son rôle premier, c'est de pallier la blessure éventuelle d'un des trois autres. Il a aussi un grand rôle administratif. Il est également là pour calmer les bancs de touche et éviter à l'arbitre principal de s'en mêler, au risque d'irriter le public. Sincèrement, je le considère comme un deuxième arbitre. »
Il prend sa propre expérience pour expliciter un peu plus les choses. « Le quatrième arbitre est quelqu'un que je consulte comme lors de PSG - Toulouse lorsque j'expulse Bergougnoux. Avant de passer à l'acte, je lui ai demandé si je ne me trompais pas. Lors de la première journée, à Nancy, je siffle un coup-franc contre Kroupi. L'un des arbitres assistants me "bipe" en me disant que le quatrième arbitre avait vu quelque chose que je n'avais pas relevé. En fait, Kroupi avait craché sur Squillaci. Je l'ai expulsé. »
Complémentaire
En quelques mots, Philippe Kalt définit « son » quatrième arbitre. « C'est un deuxième arbitre. Même s'il ne sent pas toujours l'intensité d'un match comme s'il était sur le terrain, il a un champ visuel très élargi et il n'a pas de fatigue physique. Il m'est complémentaire, donc surtout pas inutile. »
Et quand on lui parle de vidéo, il ne lève pas les bras au ciel. « Une expérience ne doit pas être critiquée sans avoir été testée. Quand Frédéric Thiriez est venu nous voir en stage d'avant-saison, il nous a dit y être favorable. Mais ça ne dépend pas de nous, mais de la FIFA et de l'International board. »
Comme quoi, si le quatrième arbitre n'est pas totalement inutile, il pourrait trouver un rôle majeur avec l'utilisation raisonnée de la vidéo.
Le cas Balmont
D'ailleurs, le passage de Florent Balmont (Nice), exclu samedi à tort, aujourd'hui devant la commission de discipline, relance le débat toujours plus présent et pressant du recours à la vidéo. Avec une Ligue 1 décortiquée image par image, aucun match et aucune action litigieuse ne peuvent désormais échapper à l'oeil des acteurs et observateurs.
Concernant le cas du Niçois, exclu pour une main inexistante sur sa ligne, la commission de discipline semble ne disposer que de deux options : soit elle applique à la lettre le règlement et le suspend pour un match - la sanction minimale pour un carton rouge -, soit elle tient compte des images TV, un paramètre dont elle peut difficilement faire abstraction. « C'est un cas difficile. Mais on n'a encore jamais effacé un carton rouge », prévient néanmoins Jacques Riolacci, le président de la commission de discipline.
L'aval de la FIFA
Critiquée par de hautes personnalités du football, dont Michel Platini, la vidéo dispose pourtant en France d'un ardent supporteur en la personne du président de la LFP, Frédéric Thiriez. « L'arbitrage assisté par vidéo est incontournable. On y sera nécessairement dans quelques années. »
Il avait voulu expérimenter la vidéo lors du Trophée des champions, le 27 juillet. Mais, en dépit de la modestie du projet - la vidéo n'intervenait que dans des cas précis -, l'expérience n'avait pas obtenu l'aval de la Fédération internationale (FIFA), pour qui une telle décision ne peut être prise que par l'International board, dont la prochaine réunion aura lieu en février 2006.
- argueti
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