[Ex] Valérien Ismaël
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hopla
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Valérien Ismael le meilleur défenseur central de la Bundesliga s'accorde-t-on à dire dans les milieux du foot allemand et irréprochable par sa tenue sur et en dehors du terrain, à mon avis on l'a vendu trop vite, pas assez cher, et qui nous dit qu'il n'aurait pas réussi sous Kombouaré.....enfin...avec des si il est vrai que le Racing serait champion depuis des lustres
allez racing
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Ismaël refuse le pactole
Contacté par le Qatar pour en adopter la nationalité et défendre sa sélection en éliminatoires du Mondial 2006, le footballeur strasbourgeois du Werder Brême a poliment repoussé les pétrodollars que lui offrait l'Etat du Golfe.
Il a été l'un des premiers, sinon le premier, contactés. Et pour cause ! Son agent, Bruno Satin, qui a rejoint il y a quelques années IMG/Mc Cormack (ex-propriétaire du Racing Strasbourg), est l'un des relais majeurs de l'idée née dans l'esprit du coach français du Qatar, Philippe Troussier (ex-sélectionneur de l'Afrique du Sud, puis du Japon durant les Coupes du monde 1998 et 2002) : naturaliser qatari des mercenaires étrangers pour les aligner en sélection et tenter ainsi d'obtenir une historique première qualification pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Il y a trois semaines, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, en passe de devenir champion d'Allemagne avec le Werder Brême (1), reçoit un coup de fil de Satin. « J'ai une proposition pour toi au Qatar, m'a dit Bruno. J'ai cru qu'il m'offrait d'aller jouer dans un club qatari. Je n'en voyais pas l'intérêt, puisque j'évolue chez le leader de la Bundesliga, qui vise le doublé coupe — championnat. Mais Bruno m'a dit que c'était pour intégrer l'équipe nationale. Je savais qu'il y aurait de l'argent à la clef. J'ignorais alors combien. » La proposition faite à Ismaël a de quoi donner le vertige : 1 million d'euros (nets) à la signature, plus 400 000 € par année de sélection. Le Brésilien Ailton, coéquipier d'Ismaël à Brême, meilleur buteur de la Bundesliga (22 buts) et membre de l'écurie Satin, a déjà fait savoir que les 2 millions d'euros offerts en échange d'un passeport de complaisance trouvaient grâce à ses yeux. Comme ses compatriotes Leandro et Dede (Dortmund), il figure sur la liste des présélectionnés qataris pour le match éliminatoire de Coupe du monde en Jordanie le 31 mars. Battu 3-1 par l'Iran pour sa première rencontre, l'équipe de Troussier n'a déjà plus droit à l'erreur.
« C'était beaucoup trop tôt »
« Cette offre du Qatar est vraiment hors du commun. Sur le coup, j'en suis resté sur le c… », reprend Ismaël, « mais j'ai vite retrouvé ma lucidité pour réfléchir aux conséquences. J'ai demandé leur avis à Thomas Schaaf et Klaus Allofs, l'entraîneur et le directeur sportif du Werder. J'ai eu Troussier au téléphone. Bref, j'ai réuni tous les éléments pour prendre une décision sereine. » Son choix finit par s'imposer comme une évidence. « Je ne me suis pas laissé aveugler par les pétrodollars. Je ne voulais pas faire n'importe quoi pour de l'argent. Le Qatar ne représente rien pour moi. Si encore j'avais joué dans le pays, si sa culture m'avait plu… Mais là , non. Brême jouera la Ligue des Champions la saison prochaine. J'ai 28 ans, encore quatre ans de haut niveau devant moi au moins. Embarquer le Werder, qui m'a fait confiance, dans cette histoire était délicat. Je me voyais mal jouer le dimanche 28 mars à Stuttgart, partir le lundi et arriver en Jordanie le mardi pour y jouer avec le Qatar le mercredi, puis rentrer le vendredi à Brême et être prêt le samedi contre Fribourg. J'aurais été claqué et aggravé sensiblement le risque de blessure. Et ç'aurait été pareil pour aller en Iran et au Laos. Sportivement, ce n'aurait pas été cohérent, même si la perspective de jouer une Coupe du monde était alléchante. J'aurais aussi pu me dire de prendre l'oseille pour assurer l'avenir de ma famille. Mais je ne fonctionne pas à l'argent. J'ai refusé poliment. » L'ex-international espoir français ne ferme cependant pas définitivement la porte. « Si j'avais eu 33 ans et défendu les couleurs d'un club de milieu de tableau, j'aurais réfléchi à deux fois, surtout avec cette opportunité de jouer un Mondial, comme David Régis (Ndlr : lui aussi Antillais et ancien Racingman, Régis a pris la nationalité américaine de son épouse Nikki et joué les Mondiaux 1998 et 2002 pour les USA). Quand ta carrière est plus derrière toi que devant, il ne faut pas être idiot : tu ne refuses pas un tel jackpot. Mais là , j'accomplis ma meilleure saison et c'était beaucoup trop tôt. »
l'Alsace
Contacté par le Qatar pour en adopter la nationalité et défendre sa sélection en éliminatoires du Mondial 2006, le footballeur strasbourgeois du Werder Brême a poliment repoussé les pétrodollars que lui offrait l'Etat du Golfe.
Il a été l'un des premiers, sinon le premier, contactés. Et pour cause ! Son agent, Bruno Satin, qui a rejoint il y a quelques années IMG/Mc Cormack (ex-propriétaire du Racing Strasbourg), est l'un des relais majeurs de l'idée née dans l'esprit du coach français du Qatar, Philippe Troussier (ex-sélectionneur de l'Afrique du Sud, puis du Japon durant les Coupes du monde 1998 et 2002) : naturaliser qatari des mercenaires étrangers pour les aligner en sélection et tenter ainsi d'obtenir une historique première qualification pour la Coupe du monde 2006 en Allemagne. Il y a trois semaines, le Strasbourgeois Valérien Ismaël, en passe de devenir champion d'Allemagne avec le Werder Brême (1), reçoit un coup de fil de Satin. « J'ai une proposition pour toi au Qatar, m'a dit Bruno. J'ai cru qu'il m'offrait d'aller jouer dans un club qatari. Je n'en voyais pas l'intérêt, puisque j'évolue chez le leader de la Bundesliga, qui vise le doublé coupe — championnat. Mais Bruno m'a dit que c'était pour intégrer l'équipe nationale. Je savais qu'il y aurait de l'argent à la clef. J'ignorais alors combien. » La proposition faite à Ismaël a de quoi donner le vertige : 1 million d'euros (nets) à la signature, plus 400 000 € par année de sélection. Le Brésilien Ailton, coéquipier d'Ismaël à Brême, meilleur buteur de la Bundesliga (22 buts) et membre de l'écurie Satin, a déjà fait savoir que les 2 millions d'euros offerts en échange d'un passeport de complaisance trouvaient grâce à ses yeux. Comme ses compatriotes Leandro et Dede (Dortmund), il figure sur la liste des présélectionnés qataris pour le match éliminatoire de Coupe du monde en Jordanie le 31 mars. Battu 3-1 par l'Iran pour sa première rencontre, l'équipe de Troussier n'a déjà plus droit à l'erreur.
« C'était beaucoup trop tôt »
« Cette offre du Qatar est vraiment hors du commun. Sur le coup, j'en suis resté sur le c… », reprend Ismaël, « mais j'ai vite retrouvé ma lucidité pour réfléchir aux conséquences. J'ai demandé leur avis à Thomas Schaaf et Klaus Allofs, l'entraîneur et le directeur sportif du Werder. J'ai eu Troussier au téléphone. Bref, j'ai réuni tous les éléments pour prendre une décision sereine. » Son choix finit par s'imposer comme une évidence. « Je ne me suis pas laissé aveugler par les pétrodollars. Je ne voulais pas faire n'importe quoi pour de l'argent. Le Qatar ne représente rien pour moi. Si encore j'avais joué dans le pays, si sa culture m'avait plu… Mais là , non. Brême jouera la Ligue des Champions la saison prochaine. J'ai 28 ans, encore quatre ans de haut niveau devant moi au moins. Embarquer le Werder, qui m'a fait confiance, dans cette histoire était délicat. Je me voyais mal jouer le dimanche 28 mars à Stuttgart, partir le lundi et arriver en Jordanie le mardi pour y jouer avec le Qatar le mercredi, puis rentrer le vendredi à Brême et être prêt le samedi contre Fribourg. J'aurais été claqué et aggravé sensiblement le risque de blessure. Et ç'aurait été pareil pour aller en Iran et au Laos. Sportivement, ce n'aurait pas été cohérent, même si la perspective de jouer une Coupe du monde était alléchante. J'aurais aussi pu me dire de prendre l'oseille pour assurer l'avenir de ma famille. Mais je ne fonctionne pas à l'argent. J'ai refusé poliment. » L'ex-international espoir français ne ferme cependant pas définitivement la porte. « Si j'avais eu 33 ans et défendu les couleurs d'un club de milieu de tableau, j'aurais réfléchi à deux fois, surtout avec cette opportunité de jouer un Mondial, comme David Régis (Ndlr : lui aussi Antillais et ancien Racingman, Régis a pris la nationalité américaine de son épouse Nikki et joué les Mondiaux 1998 et 2002 pour les USA). Quand ta carrière est plus derrière toi que devant, il ne faut pas être idiot : tu ne refuses pas un tel jackpot. Mais là , j'accomplis ma meilleure saison et c'était beaucoup trop tôt. »
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hopla
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