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A signaler une grossière erreur d'interprétation de l'Equipe concernant la remarque de Mourinho sur Guardiola et l'arbitre: rien à voir avec le but refusé de Pedro, c'est en rapport avec les pression que Guardiola a fait pour qu'il y ait un changement d'arbitre pour la demi-finale de demain.lequipe.fr a écrit : Mourinho contre-attaque
A la veille du match aller en demi-finale de Ligue des champions contre Barcelone (20h45), José Mourinho s'est montré très inspiré devant les médias. Premier visé : Pep Guardiola.
José Mourinho a laissé de côté son clone consensuel et politiquement correct aperçu lors des dernières conférences de presse pour laisser place à la version plus offensive du personnage. La principale cible est l'entraîneur de Barcelone Pep Guardiola. «Nous avons débuté un nouveau cycle, explique Mourinho. Jusqu'à maintenant il y avait deux types d'entraîneur. Ceux, en minorité, qui ne parlent pas des arbitres. Et ceux, dont je fais partie qui mettent en avant les erreurs quand elles arrivent. Dorénavant il y a un troisième groupe composé uniquement de Pep pour l'instant : ceux qui critiquent la réussite de l'arbitre.» L'entraîneur du Real fait référence aux propos de Guardiola qui a regretté que l'arbitre de la finale de la Coupe du Roi ait pris la bonne décision en annulant le but de Pedro à la fin du temps réglementaire.
En allumant ce feu, Mourinho détourne l'attention du match. C'est d'ailleurs dans ce sens que le Portugais a voulu calmer l'optimisme ambiant autour à Madrid : «Ce n'est pas parce que l'on a gagné la finale de Copa que nous sommes au-dessus d'eux.» D'ailleurs Mourinho a plusieurs fois rappelé le score du match aller (5-0), comme pour ramener tout le monde sur terre : «Je suis le même entraîneur que celui qui a subi cette défaite. Je n'ai pas de potion magique pour battre le Barça.» Mais le Portugais n'a-t-il pas tout de même sa part de responsabilité dans l'extrême motivation de son équipe ? «Vous savez ce que je dis aux joueurs, je le tire d'un homme qui s'appelle Albert, Albert Einstein, qui a dit un jour que l'unique force motrice plus forte que les autres c'était la volonté. Et comme il n'est pas stupide je pense qu'avec la volonté on peut réussir de grandes choses.» Comme éliminer Barcelone pour la deuxième fois de suite en demi-finale de Ligue des champions ?
Bref, et donc en réponse à cette conférence de presse voilà maintenant Guardiola qui veut faire du Mourinho, la classe en moins:
Bref résultat escomptée par le Special One pleinement atteint, y'a pas à dire quel talent ce Mourinholequipe.fr a écrit : Guardiola : «Mourinho est le p... de chef»
L'entraîneur de Barcelone a répondu de manière très virulente à José Mourinho lors de la conférence de presse à la veille de la demi-finale aller de Ligue des Champions (20h45).
Cette fois le match est lancé. Après les piques envoyés par José Mourinho (voir par ailleurs), Josep Guardiola s'est défendu. « Déjà comme il m'appelle "Pep", je vais le tutoyer aussi. José, on se retrouve demain (mercredi), 20h45, sur le terrain, commence l'entraineur du FC Barcelone. En dehors, tu m'as déjà battu. Je t'offre ta propre Ligue des Champions hors du terrain. Tu peux en profiter et l'amener chez toi. » Sous le regard interloqué de son attaché de presse, Guardiola a enchaîné : «Tu es le p... de chef, le p... de maître de cette salle. Je ne peux pas te concurrencer dans ce domaine.»
L'entraîneur du FC Barcelone n'a pas voulu en remettre une couche sur la polémique. « Je ne vais pas justifier mes mots. Ce qui m'embête c'est que l'on s'est côtoyé pendant quatre ans (ndlr : à Barcelone quand Guardiola était joueur et Mourinho dans le staff technique). Mais visiblement, il préfère lire Alberto (ndlr : en référence à la citation d'Albert Einstein de Mourinho) ou suivre les amis de Florentino Perez au sein de la laitière blanche. » Guardiola fait ainsi référence à la presse pro-madrilène qui aurait mal interprété ses premiers propos.
Sur le match en lui-même, Guardiola a mis une petite pression sur les Madrilènes en rappelant qu'il s'agissait «d'une des meilleures équipes d'Europe» et en énumérant puissance offensive du Real avec «Ronaldo, Ozil, Di Maria, Benzema, Adebayor, Higuain ou Kaka, ils peuvent te faire mal.» Presque ironique quand on sait que Madrid jouera de nouveau défensivement. Enfin, Guardiola n'a pas été précis quant au remplacement d'Iniesta, forfait. Il a juste mentionné «qu'il jouerait à 11 et que le Real terminerait surement à 10», en références aux plaintes de Mourinho de finir chaque match contre Barcelone en infériorité numérique. La provocation et l'ironie, propre à Mourinho a visiblement contaminé le Catalan.
Il sent la poudre ce match...
(cf. Stark à la place de Proença)
