Tu dis qu'il rate rarement son match... mais là manifestement il l'a raté complètement contre Saint Etienne... Il n'a pas été que mauvais dans sa vision du jeu... il a aussi été mauvais dans son rôle de récupérateur défensif... Il était tout le temps mal placé... il a eu de vrais absence où l'action se déroule à 5m de lui et il se bouge pas et laisse ses coéquipiers seuls...
Et pire, il s'est fait bouffé physiquement par Sablé, dans le jeu de tête aussi... un vrai mauvais match.
C'est bien de motiver ses camarades et de rectifier leurs erreurs... mais ça ne doit surtout pas l'empêcher de ce concentrer sur son jeu ... sinon, il faut qu'il lache le brassard s'il n'arrive pas à concilier les deux rôles.
[Ex] Salim Arrache
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heuu, revois l'action du but, l'occasion démarre par une superbe remise de la tête de bassila pour farnerud, qui décalle arrache qui recentre pour Farnerud.Et pire, il s'est fait bouffé physiquement par Sablé, dans le jeu de tête aussi... un vrai mauvais match
Encore une fois, tu mets un milieu central johanssen / lacour, la déviation de la tête ainsi que le but derriere, tu l'aurais jamais eu.
Bassila a certes fait un mauvais match à saint etienne, il est toujours aussi précieux et indispensable d'apres moi.
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23 joueurs dont 16 professionnels ont été convoqués par l'entraîneur national, Robert Waseige, pour un regroupement du 29 Août au 5 Septembre prochain en prévision du match Algérie - Gabon programmé le 5 septembre à Annaba pour le compte de la 4e journée de la CAN/CM 2006.
Gardiens: Mohamed Benhamou (Paris SG), Lounès Gaouaoui (JS Kabylie), Merouane Abdouni (USM Alger).
Défenseurs: Antar Yahia (SC Bastia), Samir Beloufa (RE Mouscron), Mehdi Meniri (FC Metz), Nadir Belhadj (CS Sedan), Madjid Bougherra (FC Gueugnon), Slimane Rahou et Samir Zazou (JS Kabylie).
Milieux: Mâamar Mamouni (KAA Gand), Fodhil Hadjadj (FC Nantes), Yazid Mansouri (LB Chateauroux), Karim Ghazi (ES Tunis), Farouk Belkaid (JS Kabylie), Karim Ziani (ES Troyes), Rafik Saifi (FC Istres), Salim Arrache (RC Strasbourg), Hocine Achiou (USM Alger).
Attaquants: Mansour Boutabout (Le Mans UC), Abdelmalek Cherrad (KAA Gand), Bouabdallah Daoud (ES Tunis), Hadj Bouguèche (USM Blida).
Réservistes: Nassim Hamlaoui (JS Kabylie), Madjid Tahraoui (ASO Chlef), Sofiane Daoud (MC Oran) et Abdelkader Laifaoui (NA Hussein Dey).
séléction pour salim c'est bien sa lui permet de jouer un peu plus..
Gardiens: Mohamed Benhamou (Paris SG), Lounès Gaouaoui (JS Kabylie), Merouane Abdouni (USM Alger).
Défenseurs: Antar Yahia (SC Bastia), Samir Beloufa (RE Mouscron), Mehdi Meniri (FC Metz), Nadir Belhadj (CS Sedan), Madjid Bougherra (FC Gueugnon), Slimane Rahou et Samir Zazou (JS Kabylie).
Milieux: Mâamar Mamouni (KAA Gand), Fodhil Hadjadj (FC Nantes), Yazid Mansouri (LB Chateauroux), Karim Ghazi (ES Tunis), Farouk Belkaid (JS Kabylie), Karim Ziani (ES Troyes), Rafik Saifi (FC Istres), Salim Arrache (RC Strasbourg), Hocine Achiou (USM Alger).
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Arrache, si adroit à gauche

Le jeune attaquant du Racing Salim Arrache appartient à une race en voie d'extinction dans le foot moderne : les purs ailiers gauches. Il espère poursuivre sa progression au sein de l'élite.
Il a, en une semaine, marqué plus de points sans doute que durant toute la saison précédente. En distillant deux passes décisives à Mickaël Pagis contre Toulouse le 14 août et Alexander Farnerud à Saint-Etienne le 21, en marquant aussi, « accessoirement », en sélection algérienne le 17 contre le Burkina Faso, Salim Arrache a confirmé son potentiel. Celui d'un joueur atypique, un « dinosaure » (malgré ses 22 ans) en voie de disparition, de la race des purs ailiers gauches d'antan, comme Didier Six, Bruno Bellone ou Pascal Vahirua. « J'ai toujours joué ailier gauche. À chaque fois qu'on a essayé de me replacer devant dans l'axe, comme parfois au Racing, ça n'a jamais vraiment marché. » Félin, véloce, décisif sur une accélération brève, mais fulgurante, le Marseillais de naissance possède un jeu spécifique qui s'accommode plutôt mal de certains schémas tactiques. On l'a vu manquer de puissance lorsque lors de la 1r e journée à Bastia, il a remplacé Boka et dû arpenter le couloir gauche sur 70 m avec, pour corrolaire, un manque logique de lucidité dans le dernier geste. « Le coach aime les joueurs de couloir, tant mieux pour moi », souligne-t-il, « mais je suis sûr que j'ai plus de chance de me faire ma place si on joue en 4-3-3 ou en 4-4-2. Quand on joue à quatre derrière, j'ai plus de liberté offensive. » En des temps pas si anciens, un Fabrice Ehret, lui aussi milieu offensif gauche ou ailier de formation, avait eu les ailes coupées en reculant d'un, voire de deux crans pour se muer en défenseur latéral. Le Haut-Rhinois en avait éprouvé une frustration légitime. Le cas Arrache est d'autant plus épineux que son registre en fait le concurrent direct du meilleur Strasbourgeois 2003-2004, Ulrich Le Pen (9 buts et 7 passes décisives). Le concurrent, oui, l'ennemi, non. Le Breton se comporte parfois envers son jeune coéquipier comme un grand frère. « Lulu est un bel exemple pour moi, il a su adapter son jeu pour gagner en réalisme. C'est ce dont j'ai besoin aussi. Christian Bassila ne me passe rien. Il a raison. »
« Quand ça chauffe, je me mets à l'écart »
Il faut dire qu'Arrache a, comme tout méridional qui se respecte, le sang chaud. Et que jusqu'à récemment, notamment en CFA, il se retrouvait régulièrement au coeur des points où la température monte d'un cran, même quand il n'était pas directement concerné. L'an dernier, pour avoir séché deux séances de soins, il avait été prié d'aller refaire ses gammes pendant 15 jours au centre de formation et avait raté le voyage à Marseille qui lui tenait pourtant à coeur. « Aujourd'hui, j'essaie de ne pas perdre mon énergie en me dispersant. Quand ça chauffe sur le terrain, je me mets à l'écart. Le coach (Antoine Kombouaré) me canalise bien et m'impose de rester calme. Samedi, pour ma 1r e titularisation en L 1 à Saint-Etienne, il m'a demandé de jouer simple au milieu, puis de provoquer dans les 25 derniers mètres. » À la 84e, Arrache, positionné plus bas en 1r e période et qui avait régulièrement buté sur le double rideau défensif stéphanois, a enrhumé Garrido et déposé sur la patte gauche d'Alexander Farnerud le but de l'égalisation. Heureux de débuter dans le Chaudron mythique et magique des Verts, Salim Arrache n'a pas été impressionné par l'ambiance. Son statut d'international algérien lui a déjà permis d'en voir d'autres. « En Algérie, j'ai joué devant 100000 spectateurs, devant 80000 aussi au Nigéria. La sélection m'a beaucoup aidé. » Et lui apporte désormais au Racing une fougue canalisée, mais toujours aussi explosive. Dans le jeu, uniquement dans le jeu.
Stéphane Godin

Le jeune attaquant du Racing Salim Arrache appartient à une race en voie d'extinction dans le foot moderne : les purs ailiers gauches. Il espère poursuivre sa progression au sein de l'élite.
Il a, en une semaine, marqué plus de points sans doute que durant toute la saison précédente. En distillant deux passes décisives à Mickaël Pagis contre Toulouse le 14 août et Alexander Farnerud à Saint-Etienne le 21, en marquant aussi, « accessoirement », en sélection algérienne le 17 contre le Burkina Faso, Salim Arrache a confirmé son potentiel. Celui d'un joueur atypique, un « dinosaure » (malgré ses 22 ans) en voie de disparition, de la race des purs ailiers gauches d'antan, comme Didier Six, Bruno Bellone ou Pascal Vahirua. « J'ai toujours joué ailier gauche. À chaque fois qu'on a essayé de me replacer devant dans l'axe, comme parfois au Racing, ça n'a jamais vraiment marché. » Félin, véloce, décisif sur une accélération brève, mais fulgurante, le Marseillais de naissance possède un jeu spécifique qui s'accommode plutôt mal de certains schémas tactiques. On l'a vu manquer de puissance lorsque lors de la 1r e journée à Bastia, il a remplacé Boka et dû arpenter le couloir gauche sur 70 m avec, pour corrolaire, un manque logique de lucidité dans le dernier geste. « Le coach aime les joueurs de couloir, tant mieux pour moi », souligne-t-il, « mais je suis sûr que j'ai plus de chance de me faire ma place si on joue en 4-3-3 ou en 4-4-2. Quand on joue à quatre derrière, j'ai plus de liberté offensive. » En des temps pas si anciens, un Fabrice Ehret, lui aussi milieu offensif gauche ou ailier de formation, avait eu les ailes coupées en reculant d'un, voire de deux crans pour se muer en défenseur latéral. Le Haut-Rhinois en avait éprouvé une frustration légitime. Le cas Arrache est d'autant plus épineux que son registre en fait le concurrent direct du meilleur Strasbourgeois 2003-2004, Ulrich Le Pen (9 buts et 7 passes décisives). Le concurrent, oui, l'ennemi, non. Le Breton se comporte parfois envers son jeune coéquipier comme un grand frère. « Lulu est un bel exemple pour moi, il a su adapter son jeu pour gagner en réalisme. C'est ce dont j'ai besoin aussi. Christian Bassila ne me passe rien. Il a raison. »
« Quand ça chauffe, je me mets à l'écart »
Il faut dire qu'Arrache a, comme tout méridional qui se respecte, le sang chaud. Et que jusqu'à récemment, notamment en CFA, il se retrouvait régulièrement au coeur des points où la température monte d'un cran, même quand il n'était pas directement concerné. L'an dernier, pour avoir séché deux séances de soins, il avait été prié d'aller refaire ses gammes pendant 15 jours au centre de formation et avait raté le voyage à Marseille qui lui tenait pourtant à coeur. « Aujourd'hui, j'essaie de ne pas perdre mon énergie en me dispersant. Quand ça chauffe sur le terrain, je me mets à l'écart. Le coach (Antoine Kombouaré) me canalise bien et m'impose de rester calme. Samedi, pour ma 1r e titularisation en L 1 à Saint-Etienne, il m'a demandé de jouer simple au milieu, puis de provoquer dans les 25 derniers mètres. » À la 84e, Arrache, positionné plus bas en 1r e période et qui avait régulièrement buté sur le double rideau défensif stéphanois, a enrhumé Garrido et déposé sur la patte gauche d'Alexander Farnerud le but de l'égalisation. Heureux de débuter dans le Chaudron mythique et magique des Verts, Salim Arrache n'a pas été impressionné par l'ambiance. Son statut d'international algérien lui a déjà permis d'en voir d'autres. « En Algérie, j'ai joué devant 100000 spectateurs, devant 80000 aussi au Nigéria. La sélection m'a beaucoup aidé. » Et lui apporte désormais au Racing une fougue canalisée, mais toujours aussi explosive. Dans le jeu, uniquement dans le jeu.
Stéphane Godin