Ce mardi 4 janvier, précisément, la suspension de Sidi Yaya Keita est arrivée à son terme.
Deux mois après avoir été suspendu par la commission de discipline de la LFP suite à un carton rouge lors de Lyon-Racing (1-0), le milieu de terrain Malien peut refouler les pelouses de L1. Il devrait même faire partie du groupe qui se déplacera à Sedan, vendredi. Mais restera certainement marqué par cette épreuve.
Comment avez-vous vécu vos deux mois de suspension ?
C'a été difficile, surtout le premier mois. Le coach et les joueurs sont venus me parler et me soutenir. De mon côté, j'ai essayé de joindre Claudio Caçapa mais il était sur répondeur. Je lui ai laissé quelques messages. Cette histoire, on en a beaucoup parlé. Il a été dit tout et n'importe quoi à mon sujet. Mon agent m'a demandé de rester tranquille face à tout ça. D'ailleurs, j'ai profité de cette suspension pour me faire opérer du ménisque droit.
Jacky Duguépéroux vous a-t-il demandé de changer quelque chose dans votre jeu ?
Non. Il pense que chacun a son jeu et ses propres caractéristiques. Il ne faut surtout pas que j'évite les duels. Il faut juste que je fasse plus attention. Aux entraînements, je m'engage toujours. Mais Cédric Kante m'a expliqué certaines choses. Il m'a dit que lui, en tant que défenseur, prenait rarement des cartons mais qu'il s'engageait quand même.
Aujourd'hui vous pouvez rejouer avec le Racing. Etes-vous impatient ?
J'ai envie de rejouer, oui. Je n'ai disputé aucun match depuis deux mois, même pas un amical. C'est dur. En tout cas, cette expérience m'a fait mûrir. J'ai hâte de rejouer mais je sais que je serai un peu attendu. Les arbitres et les adversaires vont m'avoir à l'Å“il. Les joueurs peuvent, malheureusement, en rajouter face à moi. Mais il faut, avant tout, que je pense à jouer. C'était un accident, à moi de montrer de que je sais jouer au foot aussi.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
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Rendu tristement célèbre pour un tacle violent et dévastateur sur Caçapa, qui lui vaudra deux mois de suspension, le jeune (19 ans) Malien Sidi Keita s'apprête à retrouver les terrains. Avec une certaine appréhension, forcément.
Les sifflets de Gerland, il ne les oubliera jamais. Comme le cri qui a jailli de la gorge de Caçapa au moment où ses crampons se sont essuyés sur son tibia. Pas plus que la sanction qui a suivi (deux mois). Il n'oubliera pas non plus les mots, durs. Ceux prononcés par le capitaine lyonnais (« Ce n'est pas un footballeur. Un footballeur ne fait pas ce genre de gestes »).
Ceux lus, aussi. Dans les journaux et dans lesquels il ne s'est évidemment pas reconnu. Ces messages laissés sur le portable de Caçapa et qui resteront sans réponse. Comme un refus de pardon qui ne cicatrisera avant longtemps.
Personne n'a oublié
« Je ne suis pas un joueur méchant », disait-il à l'époque. En sachant bien qu'un proverbe Bambara affirme que « le sel ne se dit pas salé ».
« Ça a été difficile, vraiment difficile. Surtout le premier mois. Je n'arrivais pas à digérer », souffle-t-il aujourd'hui, les doigts courant sur un cordon de survêtement pour masquer la gêne. Un mince filet de voix pour dire ce sentiment mêlé de culpabilité et d'incompréhension devant la lourdeur de la sanction aussi, forcément.
Sidi Keita n'a pas oublié. Personne n'a oublié d'ailleurs. Le 30 octobre, le jeune Malien est devenu célèbre pour de mauvaises raisons. Car célèbre, il aurait pu, dû le devenir dans d'autres circonstances.
Son abattage, sa vision et son sens du jeu, son volume remarquable, sa condition physique et sa capacité à ratisser des ballons ne pouvaient qu'impressionner. Deux matches de L1 dans l'entrejeu d'une équipe jusqu'alors moribonde avaient suffi pour ça.
« Je sais jouer au foot »
Seulement voilà , il y a eu cette expulsion. Et puis les deux cartons jaunes reçus en autant de rencontres de L1. Sans parler des deux autres "rouges" et des six avertissements récoltés en CFA, l'an dernier. La vox populi qui a toujours faim et soif avait sa victime toute désignée et Keita va devoir se dépatouiller avec ça maintenant. Avec cette sale odeur de soufre qui colle un moment au corps.
« Je sais que ça va être difficile, souffle encore l'international junior malien. Les gens vont me siffler, les arbitres m'avoir à l'oeil et quelques joueurs vont en rajouter dans les duels pour que je prenne des cartons. J'y pense évidemment, mais je suis content de retrouver le terrain. Le coach m'a dit de jouer mon jeu, de ne pas refuser les duels. Simplement de canaliser un peu mon énergie. Il faut que je montre que je sais jouer au foot ».
Buteur à ses heures
Ces derniers temps, on a eu tendance à l'oublier, effectivement. Et pourtant, Sidi Keita est un formidable joueur. A l'impact physique évident, on le sait. Ni plus méchant ni plus angélique qu'un autre, il ne faut pas exagérer.
Un jeune footballeur à la technique ciselée en tout cas. Celle qui lui permet de relancer proprement la grande majorité des ballons grappillés. De marquer aussi, comme en sélection face aux Seychelles où il avait inscrit un triplé.
C'est tout ça et un potentiel énorme qui avaient tapé dans l'oeil de Philippe Thys lors d'un match de coupe d'Afrique des nations juniors face au Gabon de Mouloungui.
Le fils de « Travo »
Aujourd'hui, c'est ce qu'il veut démontrer. Qu'il est vraiment un joueur de foot et qu'il a digéré l'épreuve. Pour que les gamins du Djoliba de Bamako soient fiers de sa réussite. Pour que son père, Amadou Keita dit « Travo », ancien de Djoliba, du Biton, de Nianan et ex-international chez les « Aigles du Mali », continue à être fier de sa descendance.
« Quand je suis rentré au pays à Noël, on en a parlé, dit son fils. Tout le monde avait vu le match à la télé et il n'était pas du tout content de ce qui s'était passé. On a parlé et il a compris ». Sidi a aussi compris un certain nombre de choses pendant ces deux mois. Il est temps de prouver qu'il a grandi.
DNA
Il est lucide sur la vision qu'il a donné et sur son futur!
Stressless a écrit :A mon tour de te remercier Seb tu as eclairé ma journée
franchement si il a envie de dire des banalités laisse le, pas la peine de le reprendre a chaques post qu'il fait .....
car tes remarques sont loin d'augmenter le niveau....
SVP les modos pouvez vous faire un peu de prévention avant que la repression devienne necessaire
Seb rien de personnel ne crois pas que je joue le chevalier blanc, mais franchement je lis tout les post et meme si ce que dis Jack ne fait pas avancer le schmilblick, tes remarques non plus (ni celles des autres d'ailleurs...) laissez le s'exprimer ... nos premier post etait presque comme du Hugo (pas dans la qualité des ecrits mais par leurs titres), "les miserables" par examples )
La Tolerance les gars c'est une bonne résolution pour 2005
PS: ne le prend pas mal hein!!! si un jour je retourne en alsace promis je te paye un verre
Je le prends pas mal... pour le verre, ça peut se faire à Paris où je suis très régulièrement
Je maintiens ce que j'ai dit au sujet de Jack... je dis pas qu'il faut faire du Hugo... mais il faut tenter d'apporter une plus value... et je pense que mon post en apportait une, puisqu'il tentait de faire réagir un nouveau forumiste pour qu'il prenne la peine de nous faire partager son opinion avec un semblant d'argumentation de préférence...
Je l'ai parralèllement signalé aux modos qui ont je crois fait un ptit mp à ce nouveau forumiste.
Quant à la tolérance, on peut en parler en mp pour pas trop s'éloigner du sujet... mais c'est une notion à double tranchant : doit on être tolérant envers le racisme, envers la violence, envers la méchanceté?? Sans parler de notion plus extrême comme le viol ou la pédophilie... Beaucoup d'écrits sur le sujet.. mais la tolérance au moins autant de mal à mon avis que de bien. Tout n'est pas à tolérer.
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
Et pour revenir au sujet... j'adore ce ptit gars... il est tout désolé de ce qu'il a fait.. et j'espère vraiment que JD va le relancer dès que possible.
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
Le truc dont j'ai peur c'est qu'il soit très vite "harcelé" par les arbitres qui verront des fautes là où il n'y en a pas et qu'il file trop tôt à l'étranger, dans un club moyen anglais par exemple...
Mais on en est pas là , il a encore beaucoup de choses à prouver, toujours est-il qu'il a été extremement prometteur..
Et surtout il a retenu 2 leçons essentielles :
- faire attention aux adversaires et ne plus faire n'importe quoi...
- continuer néanmoins à s'engager dans les duels (sinon il est cuit de toute manière) et aussi véritablement "jouer" au foot.
Le souci est aussi que Keita déjoue en ne voulant justement plus passer pour une brute. La grosse difficulté maintenant va être de trouver un équilibre entre la duretée de jeu liée à son poste et l'oeil posé par les arbitres sur lui.
En tous cas qu'il fasse ce qu'il pense être le mieux mais faut savoir qu'il y a de grands footballeurs qui jouent les méchants sur le terrain sans se faire expulser et donc à lui de voir...
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Averti vendredi à Sedan pour être allé contester de façon très véhémente le penalty – certes injustifié – accordé aux Sangliers, le Malien Sidi Yaya Keita a eu droit hier matin à une séance de « parloir » dans le bureau de Jacky Duguépéroux. Si l'entraîneur strasbourgeois n'a pas voulu s'étendre sur le sujet après la séance vidéo, nul doute qu'il n'a guère apprécié le comportement de son milieu défensif. En quatre rencontres avec les pros du Racing, Keita a écopé de trois cartons jaunes (à Ajaccio, contre Nice, où il avait déjà frôlé l'expulsion, et, donc, à Sedan) et d'un rouge pour son attentat sur le capitaine brésilien de l'OL, Claudio Caçapa, à Gerland le 30 octobre. Suspendu deux mois après cette exclusion, il a purgé neuf matches. Lui qui avait pourtant annoncé la semaine passée sa volonté de se maîtriser pourrait payer ce débordement verbal ce mercredi (20 h 30) à Toulouse. De retour de suspension (pour trois avertissements), Christian Bassila devrait retrouver sa place.
S'il continue, il va encore se taper 2 mois et apres faudra pas pleurer ...
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