[Ex] Quentin Othon

[télésupporteur]

sa prestation face à  sedan ne reflète pas le niveau qu'il avait avant sa blessure

[fan_racing]

Non du tout, d'ailleurs remember Gameiro : il lui a fallu quelques mois après son retour de blessure avant de retrouver un niveau correct ...

[raphou96]

Quelques mois et un transfert

[urotsukidogi]

Et une équipe autour

[Maneo]

Je n'aime pas trop les joueurs moyens de son gabarit !

[rudu]

OTHON: « LA BLESSURE EST ENCORE PRESENTE »

Joueur le plus utilisé jusqu'à  présent, après Rodrigo, Quentin Othon est actuellement un pilier du Racing. Milieu de terrain de formation, il pallie l'absence de Jean-Alain Fanchone sur le côté gauche de la défense.
Après une saison dernière gâchée par une grave blessure, le jeune joueur, qui vit sa quatrième saison chez les pros, commence à  retrouver l'intégralité de ses moyens.

- Comment juges-tu ton début de saison ?
- J'ai eu du mal à  commencer. Je manquais de repères. Je sortais de six mois de blessure, et ce n'est jamais évident de revenir tout de suite à  son meilleur niveau après une telle absence. En plus, j'ai eu, comme tout le monde, du mal à  encaisser la préparation. J'ai éprouvé des problèmes dus au manque de repères offensifs et défensifs sur le terrain. Mais, ces derniers temps, à  l'image de l'équipe, ça va mieux.

- La blessure de la saison dernière est-elle totalement oubliée ?
- Elle est encore présente aujourd'hui. Je sens la douleur sur certains déplacements. En un contre un, j'ai du mal à  me déplacer sur un certain côté. Au niveau de l'appréhension, elle était présente au début, mais plus maintenant.

« Tout donner en tant qu'arrière gauche »

- Comment faire pour que ces douleurs disparaissent complétement ?
- Il faut que j'enchaîne les matches. Avec le staff médical, nous travaillons aussi beaucoup après les entraînements afin de gagner en mobilité.

- Tu es régulièrement utilisé comme arrière gauche. Est-ce un poste que tu as assimilé ?
- C'est vrai que je suis plutôt un milieu axial de formation. Mais, chez les pros, on m'a très souvent utilisé à  gauche. Désormais, je considère ce poste comme l'un des postes que je suis capable d'occuper. En ce moment, le coach a besoin de moi en tant qu'arrière gauche et je dois tout donner pour répondre à  ses attentes. S'il a besoin de moi ailleurs, je serai là  également.

« Une victoire débloquerait beaucoup de choses »

- Le fait que l'équipe se comporte mieux ces derniers temps, te profite-t-il aussi sur le terrain ?
- Bien entendu. On sent que la confiance revient petit à  petit chez chacun d'entre nous. Cela se remarque sur le terrain, où on se parle plus, où les automatismes sont mieux affinés. Personnellement, ça m'aide car j'ai besoin de confiance pour avoir mon meilleur rendement. En plus, j'évolue à  côté de Steven Pelé, avec qui je m'entends bien et qui me parle beaucoup durant un match.

- Un mot sur le match de vendredi contre Vannes. L'objectif est-il de décrocher cette première victoire de la saison ?
- Bien entendu. C'est un moment que nous attendons tous. Je pense que si nous parvenons à  prendre les trois points vendredi, cela appellera d'autres victoires. Ca pourrait être le début d'une belle série. En tout cas, cela débloquerait beaucoup de choses dans les têtes.

[argueti]

Othon sur ton

Fauché en pleine ascension, Quentin Othon revient progressivement en forme. Le joueur, installé sur le côté gauche de la défense, est comme un baromètre du Racing.

Sous les panneaux, il n'aurait assurément aucune chance, sauf celle de remonter la gonfle pour servir les costauds. Mais Quentin Othon, modèle réduit d'athlète, a choisi les pelouses vertes, les seconds poteaux et les cacahuètes dans la lucarne.
On a cru qu'il avait mal fait. Vrai espoir du Racing, international dans toutes les catégories d'âge (-16, 17, 18 et 19 ans), il a basculé dans le monde pro dans le sillage d'une victoire en coupe Gambardella, en 2006, à  la faveur d'apparitions en Ligue 1 (quatre), sous la houlette de Jean-Marc Furlan. Sa trajectoire dorée aurait pu s'achever en une dramatique impasse. Le 9 novembre 2008, après sept titularisations en un début de saison de L 2 prometteur, un soir de victoire souriante, Giroud le tacle. Othon mettra neuf mois à  s'en remettre et un peu plus à  retrouver son meilleur niveau.

« Dans les duels, j'ai encore des déficits »

Aujourd'hui, onze mois après, il admet encore quelques manques. « Au niveau de l'impact physique, dans les duels, quand il s'agit de se retourner rapidement, j'ai encore des déficits, souligne-t-il. Je continue le travail d'appui, je fais encore de longues séances avec les kinés, trois ou quatre fois par semaine. Je n'ai pas complètement retrouvé la mobilité de ma cheville. » On ne se remet pas impunément d'une fracture du péroné, doublée d'une luxation de la cheville, qui a horrifié quelques-uns de ses coéquipiers lors de cette victoire finalement cauchemardesque. Certains ne se sont jamais remis. Il avait la cheville en charpie, le soir de ce triomphe face à  Tours. Il a encore le foot en lambeaux, lors d'une intersaison poussive et de sorties quelconques, sous le maillot du Racing cet été.

Le bon wagon

En concurrence avec Jean-Alain Fanchone, un peu la tête à  l'envers après des idées de départ, Quentin Othon ne convainc pas complètement. Depuis trois matches, il semble néanmoins avoir pris le bon wagon et sa titularisation au poste d'arrière gauche ne souffre plus la discussion. « Je suis un peu à  l'image de l'équipe, ça va mieux, ça commence à  venir, finit-il par constater. On a l'habitude dire qu'il faut le double de l'absence pour revenir. Il y a encore du chemin, il y aura encore des moments de creux, il faudra les gérer au mieux. » Plutôt que de s'enflammer devant la solidité retrouvée à  laquelle il participe, le joueur de 21 ans compte peaufiner les bases. Trimballé entre le poste de récupérateur et de latéral, Othon s'ancre à  gauche. « Je connais puisque c'est presque toujours là  que j'ai évolué en équipe de France, explique-t-il. Il faut que j'améliore mon niveau défensif, je pense à  bien défendre et à  bloquer mon couloir. Apporter offensivement, j'y pense seulement dans un deuxième temps. Pour JAF (Jean-Alain Fanchone), c'est plus naturel. » Ce dernier n'étant pas dans la forme de sa vie, Othon profite du boulevard et l'occupe plutôt bien depuis un mois. Le voyage à  Brest doit correspondre à  une nouvelle occasion de nourrir la confiance. « Ne pas perdre, ça fait du bien au moral, conclut-il. L'objectif, c'est de faire un résultat à  Brest. » L'objectif, pour lui, c'est de renouer un peu plus fort le fil.

[Maneo]

Othon ne sera jamais un défenseur gauche digne de ce nom. Son apport offensif est proche de zéro. D'ailleurs je ne vois pas à  quel poste il pourrait nous apporter quelque-chose !

[raphou96]

Excuse moi mais avant sa blessure, il etait plutôt bien.

[Stan]

Ouai c'est vrai.. Il jouait milieu aussi..

Bref, je vois pas pourquoi on remet pas JAF à  gauche, tout le monde sait qu'il a un certain avenir s'il bosse, ça sert à  quoi de l'empêcher de jouer ?