
Le Fil Rouge
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Re: Le Fil Rouge
proposer un bilan des joueurs du milieu sans cela 

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Re: Le Fil Rouge
Liénard noté meilleur milieu, pas mal pour un has been ex pousseur de caddies.
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Re: Le Fil Rouge
à la fin de la saison prochaine, il va pouvoir y retourner 

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Re: Le Fil Rouge
Depuis le temps qu'on l'envoie partout, sur le banc, derrière et en-dessous, il est malgré tout toujours sur le terrain pour le bonheur de tous. Gageons qu'il y sera encore à la fin de la saison prochaine.
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Re: Le Fil Rouge
Et Kawashima noté meilleur gardien... ça ne veut pas dire pour autant qu'il était bon 

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- Kaniber
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Re: Le Fil Rouge
Bin oui ,tout dépend comment tu vois ou tu idolâtre un joueur .
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Re: Le Fil Rouge
Je ne savais pas que les DNA idolâtraient Liénard, j'ai dû louper un épisode.
Kawa désigné meilleur gardien est logique vu l'absence prolongée de Sels , il faut comparer ce
qui est comparable. Je constate sans plus que d'année en année Liénard se montre indispensable
mais il faut croire que certains ont du mal à l'admettre. On verra bien la suite avec un autre entraîneur
si bien sûr Dim est conservé. J'ai mon avis sur le sujet.
Kawa désigné meilleur gardien est logique vu l'absence prolongée de Sels , il faut comparer ce
qui est comparable. Je constate sans plus que d'année en année Liénard se montre indispensable
mais il faut croire que certains ont du mal à l'admettre. On verra bien la suite avec un autre entraîneur
si bien sûr Dim est conservé. J'ai mon avis sur le sujet.
- Kaniber
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Re: Le Fil Rouge
dna a écrit :Le bilan du Racing, les attaquants : Ajorque tout puissant
Pas forcément destinés à se compléter, Ludovic Ajorque et Habib Diallo ont trouvé un terrain d’entente pour faire trembler à 25 reprises les filets adverses. Derrière ce duo de feu, les autres se sont contentés de miettes.
Ils ont échoué à deux petites unités (27 buts contre 25) du total établi par Mickaël Pagis et Mamadou Niang lors de la prolifique saison 2004/2005. Mais avec Ludovic Ajorque et Habib Diallo, le Racing a trouvé, seize ans plus tard, de dignes successeurs aux “enchanteurs” de la Meinau. Reste à savoir si cela peut durer…
■ Ludovic AJORQUE (35 matches, 34 titularisations, 2 970 minutes de jeu, 16 buts, 3 passes décisives, 5 cartons jaunes, 1 match de suspension. Note : 5,12)
Un match suffit à résumer l’importance du buteur réunionnais. Le 16 mai à Nice, lors de l’avant-dernière journée de championnat, le Racing est dos au mur. Traqués par leurs poursuivants, les Bleus n’ont d’autre choix que de s’imposer au stade Riviera pour rester maîtres de leur destin.
Ce soir-là, son doublé assure un succès déterminant (0-2) dans la course au maintien. « Dans le travail devant le but et l’élaboration de notre jeu, “Ludo” est primordial, dit un Thierry Laurey conscient qu’il lui doit une fière chandelle. Pour un club comme le nôtre, avoir un joueur à 16 buts est très positif. »
L’ex-entraîneur a logiquement fait de lui son homme lige. Strasbourgeois le plus utilisé cette saison (2 970 minutes), Ajorque n’est pas que la première gâchette de l’équipe. Il en est aussi la pierre angulaire. Sa grande taille (1,97m) et sa mobilité lui ont permis d’aimanter les ballons, qu’ils viennent de derrière, des côtés ou de son compère Adrien Thomasson placé derrière lui. Du coup, “Ludo” a été omnipotent du début à la fin, d’autant plus qu’il a été épargné par les blessures.
C’est lui qui offre ainsi le tout premier but – à Chahiri, contre Lorient (défaite 1-3, 1re journée) – et c’est encore lui qui est à l’origine du dernier en taclant un ballon qui profite à Diallo contre ces mêmes Morbihannais (1-1, 38e journée).
S’il ne pointe qu’à la huitième place de notre classement des notes, c’est qu’il a aussi traversé quelques matches sans toucher le moindre ballon, notamment en début de saison quand rien ne tournait rond. Ce qui l’a parfois agacé, comme en attestent ses cinq cartons jaunes.
Mais en trois saisons et 33 réalisations avec le Racing, il a déjà fait mieux que Niang, Pagis ou Nouma. Sous contrat jusqu’en 2024, l’avant-centre âgé de 27 ans sera très courtisé cet été. Et le nouveau coach Julien Stéphan devra être convaincant pour le retenir.
Le chiffre
16
Avec 16 buts, Ludovic Ajorque est devenu le meilleur buteur du Racing au XXIe siècle, à 3 unités de la référence David Zitelli, 19 réalisations en 1996/97.
■ Habib DIALLO (32 matches, 27 titularisations, 2 323 minutes de jeu, 9 buts, 3 passes décisives, 2 cartons jaunes. Note : 4,81)
Au dernier jour du mercato, qui s’est étiré jusqu’au 5 octobre en raison de la crise sanitaire, il est arrivé l’air contrit et tout penaud en provenance du FC Metz.
L’international sénégalais se voyait franchir la Manche pour tenter sa chance en Premier League. C’est chez le voisin strasbourgeois qu’il a atterri, signant un contrat longue durée (jusqu’en 2025) et devenant la recrue la plus onéreuse (10 millions d’euros) du club.
Mais le taiseux “Habibou” n’est pas du genre à se faire des nœuds dans le cerveau. Au terme du cycle aller, il avait déjà inscrit 7 buts et délivré 3 passes en 13 matches, tantôt au côté d’Ajorque, souvent dans le couloir droit que ce pur avant-centre a occupé à contre-emploi.
Si on l’a beaucoup moins vu en seconde partie de saison – plus que 2 réalisations, dont quand même la dernière contre Lorient –, c’est qu’il a paru nettement moins réceptif au discours de Laurey et moins investi sur le terrain, montrant quelques signes de lassitude qui ne trompaient pas.
Malgré les 25 buts inscrits par le duo, on reste circonspect quant à la viabilité dans le temps de cette association. Un départ d’Ajorque pourrait régler la situation. À moins que Diallo ne file à l’anglaise, comme il l’espérait à l’automne dernier…
■ Majeed WARIS (15 matches, 5 titularisations, 548 minutes, 1 but. Note : 3,71)
Il est déjà loin, le temps où l’explosif Ghanéen enrhumait les défenses d’un coup de rein. À croire que Majeed a arrêté d’être “Magic” le jour où le championnat a été interrompu par la pandémie, en février 2020. Près d’un an et demi plus tard, Waris est devenu une énigme. Si son début de saison a été plombé par le Covid – et la fin par une douleur aux adducteurs –, il n’a entre-temps jamais su saisir sa chance, ses rares titularisations tournant souvent au fiasco. Et ce n’est pas son seul but, le penalty du 5 à 0 contre Nîmes en janvier, qui y change quelque chose.
À un an de la fin de son contrat, il faudra bien que le futur trentenaire se relance. Peut-être que Julien Stéphan parviendra mieux à le cerner que Thierry Laurey, qui avait fini par se brouiller avec lui puis l’oublier.
■ Kevin ZOHI (23 matches, 2 titularisations, 427 minutes, 2 buts. Note : 3,50)
Sa troisième saison pleine en Ligue 1 avec le Racing ne lui a pas permis de franchir un palier. Pire, l’Ivoiro-Malien a même reculé dans la hiérarchie par rapport à l’exercice écoulé, où il s’était notamment illustré lors du parcours européen.
À son actif, deux petits buts, dont un fort joli lors de la défaite de début mai contre Montpellier (2-3). À 24 ans, Zohi est en fin de contrat et devra chercher son bonheur ailleurs.
■ Idriss SAADI (7 matches, 0 titularisation, 118 minutes. Non noté)
Le Franco-Algérien est arrivé au terme de son long bail en Alsace, entamé à l’été 2017 et entrecoupé par une saison blanche puis un prêt au Cercle Bruges. Il aura inscrit 4 buts en Ligue 1 lors de la première saison, puis… plus rien, malgré sa “pointe” à 3 réalisations lors de la préparation estivale.
■ Moïse SAHI DION (6 matches, 0 titularisation, 88 minutes, 1 but, Non noté)
Arrivé en janvier de Bamako, buteur en avril sur son tout premier ballon contre le PSG, la jeune pépite de 19 ans a connu des débuts tonitruants. Son contrat étant sécurisé jusqu’en 2025, Julien Stéphan aura l’occasion de voir ce que le “Messi du Mali” a dans le ventre.
■ Lebo MOTHIBA (0 match)
Opéré du genou en août dernier, le Sud-Africain a cru pouvoir revenir en même temps que Matz Sels, en seconde partie de saison. Mais une rechute en janvier l’a contraint à vivre une saison blanche. S’il est un Racingman qui a faim, c’est bien lui…
■ Benjamin BESIC (0 match)
Présent aux entraînements en début de saison, remplaçant à deux reprises, le jeune Colmarien a ensuite disparu du groupe pour retourner en réserve.
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Re: Le Fil Rouge
Diallo c'est pas si ridicule au final, 9 buts, 3 passes dé. Il faut voir qu'il ne tire pas les péno et ne joue pas en pointe.
Sans les péno, Ajorque c'est 12 buts, 3 passes dé, pour 700 minutes jouées de plus que son compère.
Dans le jeu en revanche Ajorque a été bien meilleur.
Sans les péno, Ajorque c'est 12 buts, 3 passes dé, pour 700 minutes jouées de plus que son compère.
Dans le jeu en revanche Ajorque a été bien meilleur.
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Re: Le Fil Rouge
dna a écrit :Le bilan du Racing : la saison prise de tête
Sur la ligne de départ de l’exercice 2020/2021, le Racing semblait armé pour faire la course dans la première moitié du peloton. Mais entre le Covid, les stades vides et un entraîneur en fin de cycle, il a fallu lutter jusqu’au bout pour ne pas tomber. Retour sur dix mois de désillusions.
Pour ne rien arranger, face à la détérioration de la situation sanitaire, un tour de vis supplémentaire est donné par l’État. De 5 000 spectateurs, la jauge passe à zéro le 1er novembre. Pour remonter la pente, le Racing ne pourra compter sur personne d’autre que lui-même.
Rennes, l’acte fondateur
Le 27 novembre, au moment d’accueillir le Stade rennais de Julien Stéphan, le club strasbourgeois et son entraîneur sont sous pression. En cas de nouvelle contre-performance contre des Bretons engagés en Ligue des champions, le sort de Thierry Laurey serait scellé.
Sur le terrain, ses hommes ne le lâchent pas. En particulier Adrien Thomasson, qui ouvre rapidement le score et fait parcourir un vent de rébellion.
À dix contre onze – après l’expulsion de Mitrovic –, ils se font rejoindre au score mais ne lâchent pas, comme souvent jusque-là. Le point du nul (1-1) ne fait pas avancer au classement, mais il a l’effet d’un acte fondateur.
Le Racing débute ce soir-là sa première série positive – quatre matches sans défaite, dont deux succès à l’extérieur – qui lui permet de sortir la tête de l’eau. Même les deux derniers revers de l’année, contre Bordeaux (0-2) et à Paris (4-0), n’entament pas sa confiance retrouvée.
Les respirations messines et monégasques
Dans une saison plombée par le Covid et les blessures – début janvier, Mohamed Simakan rejoint Sels et Mothiba à l’infirmerie pour ne plus réapparaître sur le pré avant son transfert à Leipzig –, les coups d’éclat sont rares. On en a quand même recensé deux qui ont redonné le sourire aux supporters le temps d’un match.
Il y a d’abord eu la virée victorieuse chez le voisin messin (1-2), le jour de la Saint-Valentin. Alors que les Bleus étaient retombés dans leurs travers, subissant notamment la remontada de Brest à la Meinau (2-2) dix jours plus tôt, ils parviennent à mettre un terme à quatorze ans de frustration et d’insuccès en terre mosellane.
Adrien Thomasson a marqué cinq buts cette saison, dont un doublé ce dimanche-là. Les supporters lui en savent gré, eux qui ont attendu le bus des héros à leur retour à la Meinau pour tirer un feu d’artifice dans une nuit sans fin.
Mais le vrai exploit, et à vrai dire le seul, s’est produit le 3 mars contre Monaco. Irrésistible et invaincue depuis le début de l’année, la troupe de Niko Kovac débarque en Alsace avec l’intention de ne rien laisser aux Strasbourgeois. Ceux-ci sont héroïques et Frédéric Guilbert est magique.
Le défenseur latéral prêté par Aston Villa remonte tout le terrain pour lâcher un pétard synonyme de victoire dans les arrêts de jeu (1-0).
À dix journées de la fin, le Racing a alors pris ses distances avec la zone de relégation. On se dit que plus rien de fâcheux ne peut se produire. Et pourtant…
Cyclothymique, le Racing ne parvient pas à maintenir un niveau de performance constant. Parfois même dans le même match, il passe du coq à l’âne...
Nantes et Montpellier, les jambes qui flageolent
Une première occasion de se mettre à l’abri est ainsi gâchée le 25 avril contre Nantes, que le Racing a l’occasion d’enterrer à la Meinau.
En première mi-temps, la première gâchette Ludovic Ajorque (16 buts) fait le boulot. Mais au retour des vestiaires, les Alsaciens déjouent et s’inclinent de manière inexcusable (1-2). Rebelote deux semaines plus tard contre Montpellier, toujours à la maison, toujours à reculons (2-3).
La fin de saison devient crispante, l’entraîneur se tend et le président Marc Keller est obligé de monter en première ligne pour apaiser les esprits.
Le coup de collier décisif est donné par l’indispensable Ajorque à Nice, où il signe un doublé salvateur (0-2). Ne reste plus qu’à assurer l’essentiel contre Lorient en clôture de championnat (1-1).
Sur la pelouse de la Meinau, les Bretons fêtent leur maintien. Les Strasbourgeois, eux, sont juste soulagés de s’en être sortis à bon compte au terme d’une saison prise de tête.
Thierry Laurey, lui, est déjà ailleurs. Moins d’une semaine plus tard, son successeur Julien Stéphan est intronisé.
Une nouvelle histoire peut démarrer. En espérant que celle-ci soit moins fatigante...