Donc on sera relégué en fin de saisonargueti a écrit :Le directement ne fonctionne pas, les règlements indiquent bien que c'est en fin de saison ...

Donc on sera relégué en fin de saisonargueti a écrit :Le directement ne fonctionne pas, les règlements indiquent bien que c'est en fin de saison ...
ou pas...supppourtjs a écrit :Oui, est finalement je pense que c'est plus "sage" et le meilleur moyen de reconstruire et de consolider avec les jeunes du centre. Une décision surement difficile, mais la meilleur pour l'avenir.
Je pense qu'il faudra entre 5 et 7 ans pour revoir le club en Ligue 2.
pas mieux...FM17 a écrit :Quelle honte pour tous les anciens dirigeants, quelle honte pour les politiques, quelle honte pour l Alsace d avoir laissé le Racing mourir en CFA 2 !! CFA 2 putain !!
Tant de palabres depuis des mois, des années....Heureusement qu il n y a pas que le foot dans la vie...
Allez Sitterlé, ton jouet t attend, amuses toi bien !
Le nouveau futur président, n'avait-il pas clamé haut et fort que s'il devait prendre le club ce sera pas en CFA2...attendons lundi sa décision. Il est étonnant de voir ce communiqué de Spielmann apparaître dès maintenant alors que la décision du TGI n'est pas prononcée, ils continuent de nous prendre pour des cons. Prétexter de dire que la FFF est intransigeante...nous n'avions pas d'autre choix queFM17 a écrit :Quelle honte pour tous les anciens dirigeants, quelle honte pour les politiques, quelle honte pour l Alsace d avoir laissé le Racing mourir en CFA 2 !! CFA 2 putain !!
Tant de palabres depuis des mois, des années....Heureusement qu il n y a pas que le foot dans la vie...
Allez Sitterlé, ton jouet t attend, amuses toi bien !
L'Alsace a écrit :Au cinquième sous-sol
Pour ne pas risquer une rétrogradation qui le conduirait tout droit en CFA 2 en 2012-2013 après la liquidation judiciaire de la SASP, le RCS a choisi hier d’y descendre sciemment dès cette saison. Le candidat à la reprise Frédéric Sitterlé, qui ne souhaite pas courir le risque d’une double peine, préfère repartir de plus bas (au 5 e niveau national), mais sur un socle stable.
L’information est tombée hier en fin d’après-midi. Elle s’est abattue telle un couperet sur la tête de tous ceux qui peinaient déjà depuis quelques semaines à digérer la rétrogradation administrative du Racing en CFA et son placement en redressement judiciaire. Par le biais d’un communiqué adressé aux rédactions peu après 18 heures, Patrick Spielmann, président de l’association support qui gère le centre de formation, a fait savoir que le RCS allait demander sa relégation volontaire en CFA 2, une semaine après avoir réclamé et obtenu celle de son équipe réserve en Division d’Honneur. Une décision prise « à contrecœur » par un Spielmann qui dit avoir toujours été « un ardent défenseur de notre participation au CFA. » Mais la crainte d’une rétrogradation en CFA 2 en fin de saison a été la plus forte. D’autant que les signaux envoyés ces derniers temps par la Fédération n’étaient guère encourageants. « Le directeur juridique de la FFF Jean Lapeyre nous a fait savoir qu’il était tout à fait possible que le club soit purement et simplement exclu en cours de saison si la liquidation judiciaire de la SASP intervenait ces prochains mois », dévoile le président de l’association. « C’est un élément nouveau dont il fallait tenir compte. J’ai pris conscience que les contacts noués récemment avec la FFF et sa direction juridique, pas plus tard qu’hier (jeudi) , étaient extrêmement clairs, que tous les arguments que nous avions pu développer depuis des semaines, notamment en termes d’équité sportive, ne servaient à rien et qu’on courait tout droit à la catastrophe. Lorsque nous nous étions déplacés à la Fédé à Paris le 21 juillet, elle nous avait proposé cette rétrogradation en CFA 2 pour solde de tous comptes. Nous sommes à une semaine du premier match. Nous ne pouvons pas continuer à attendre comme ça. Dès lundi, le courrier partira à la FFF. »
Sitterlé : « Le projet sera le même »
Ce renoncement au CFA sera ainsi la dernière expiation du Racing pour les fautes commises par Jafar Hilali et son armada londonienne. Plus que comme une sanction, l’entraîneur François Keller prend cette annonce comme la promesse d’une renaissance. « Repartir en CFA 2 est un choc. Mais aujourd’hui, on sait qu’en choisissant cette solution, nous avons l’opportunité de reconstruire en sachant que le passé ne nous rattrapera plus jamais, d’élaborer un projet sain et solide. Nous aurons définitivement purgé notre peine. Nous serons purifiés de toutes les fautes passées. Le CFA 2 en est sans doute le prix à payer. »
Candidat à la reprise dont le dossier devrait être validé par la 1 re chambre du tribunal de grande instance de Strasbourg lundi, Frédéric Sitterlé est lui aussi convaincu qu’il n’y avait pas d’autre issue. Et qu’il vaut mieux perdre volontairement une année plutôt que de courir le risque d’en perdre deux. « Tout reste suspendu à la décision du TGI, mais nous avons souhaité lui donner un signe fort de reconstruction et de refondation sur des bases solides. Les règlements fédéraux (article 234, alinéas 2 et 3) sont clairs : une liquidation judiciaire entraîne le retrait des compétitions et la destitution de tous les droits sportifs. Il était inconcevable de démarrer une saison avec pour seul objectif de se battre pour être au mieux en CFA 2 en 2012-2013. C’est la réalité qui attendait le club. En repartant dès aujourd’hui en CFA 2, nous nous donnons les moyens de maîtriser notre avenir. Si nous échouons à remonter en CFA, nous nous retrouverons dans une situation dont nous serons responsables, mais que nous n’aurons pas subie. Cette décision marque la rupture définitive avec le passé. Depuis des semaines, nous nous sommes battus jusqu’au bout pour défendre les intérêts du Racing. Mais poursuivre dans cette voie n’aurait fait qu’entraîner des conséquences plus graves et que porter atteinte aux intérêts du club. »
De fait, cette descente au 5 e sous-sol du football hexagonal ne change rien à la détermination de l’homme d’affaires haut-rhinois. « Qu’on reparte du CFA ou CFA 2, le projet sera le même. Il mettra juste une année de plus. Le Racing continuera à jouer à la Meinau, car ne plus y jouer reviendrait à perdre l’identité du club. Le RCS va se lancer humblement dans une entreprise de reconquête de son public alsacien. »
Au 5 e niveau national, l’humilité est à peu près tout ce qui reste.
«Une situation douloureuse »
En charge à la mairie du dossier Racing dont il est l’un des principaux protagonistes depuis des mois, l’adjoint strasbourgeois aux finances Alain Fontanel, qui n’était pas forcément un chaud partisan de la rétrogradation volontaire, reconnaît que cette dernière participe d’une certaine logique de reconstruction sur le plan sportif. « Il y a une incertitude sur ce que va décider le tribunal lundi, mais pas sur la liquidation judiciaire, plus ou moins rapide, de l’entreprise Racing. Elle va disparaître et s’il y a liquidation, il y aura automatiquement rétrogradation. Le RCS peut être soit exclu en cours de saison, soit rétrogradé à la fin. Dans ce cas, il perdra une année de plus. C’est une situation douloureuse qui reflète l’intransigeance de la Fédération. Il faut maintenant que le club remonte le plus rapidement possible. Sinon, sa survie sera en cause. »
Stéphane Godin