[24/25] 32ème J : Strasbourg / PSG - 2/1

[Kaniber]

But 1-0 But d'Hernandez (CSC)
L'ouverture du score des Strasbourgeois ! Sur le corner, Sarr place sa tête et parvient à dévier le du ballon qui arrive au second poteau sur Hernandez, surpris et coupable malgré lui d'une déviation dans ses propres cages. Safonov est impuissant.

[Kaniber]

But de Lemarechal ! 2-0
Le but du break de Strasbourg ! Sur la droite, Diarra progresse bien, tout seul, avant de servir dans l'axe Lemaréchal, auteur d'un sublime enroulé du droit dans la lucarne de Safonov.

[Kaniber]

Pour moi la messe et dite ,le racing va gagné ce match 3-1

[Kaniber]

But de Barcola 2-1
La réduction de l'écart du PSG ! Quelle inspiration de l'ailier Barcola, auteur d'un raid solitaire initié dans sa moitié de terrain et conclu par un pointu du droit dans la surface alsacienne, sans l'aide de personne.

[Kaniber]

Strasbourg n’a perdu aucun de ses 11 derniers matches de Ligue 1 (8 victoires et 3 nuls), sa plus longue série en cours, et qui pourrait même s'allonger à 12 si le score en restait là. Le RCSA n’a plus connu plus longue série d’invincibilité dans l’élite depuis mai-septembre 1993 (14).

[PoY]

Quelle fin de match stressante, l'égalisation n'était pas loin plus d'une fois, OUF

[Stan]

J'ai pu voir le match, c'est plutôt rare, et je retiens bien évidemment la solidarité de l'équipe, mais aussi le fait que l'équipe B puis A' du PSG est intrinsèquement bien au-dessus de toutes les autres équipes de L1, on sentait une vraie marge de manœuvre et heureusement qu'ils n'avaient rien à jouer.

Sinon j'adore Barco. C'est le prototype du joueur argentin de haut niveau, à la fois technique, roublard et généreux.

[PoY]

L'équipe B du PSG s'incline face à Strasbourg (2-1), plus que jamais candidat à la C1

Il n'y a pas grand-chose à en tirer pour Luis Enrique. Ce samedi, à cinq jours de sa demi-finale retour face à Arsenal, le PSG s'est incliné à la Meinau face à Strasbourg avec une équipe bis peuplée de jeunes joueurs (2-1). Bradley Barcola, candidat au onze mercredi, a marqué un but magnifique. Pour le Racing, en revanche, c'est une belle opération : les Alsaciens remontent à la 4e place.

Paris n'y était pas et Strasbourg en a profité. Le RCSA a battu le PSG, samedi, lors de la 32e journée de Ligue 1 (2-1). Lucas Hernandez a marqué contre son camp (20e), Félix Lemaréchal a joliment doublé la mise (45e+3) et les Parisiens s'inclinent encore malgré la réduction du score de Bradley Barcola (46e). Les champions de France avaient la tête à la Ligue des champions, les Alsaciens continuent d'en rêver.

Le PSG s'est présenté sur la pelouse de La Meinau avec un onze très largement remanié et notamment Alex Tape, 17 ans, qui débutait en L1 au sein de la défense centrale. Cette équipe inédite a tout de même vite mis le pied sur le ballon et commencé à jouer vers l'avant. Gonçalo Ramos a même loupé une énorme occasion en ne cadrant pas sa tête aux six mètres sur un centre de Kang-In Lee (3e).

Strasbourg efficace
Paris dominait et Strasbourg perdait vite le ballon. Les Alsaciens ont cependant profité d'un double coup de pouce avec une relance complètement ratée de Lucas Beraldo qui a entraîné un corner sur lequel Hernandez, mal positionné, a marqué contre son camp (1-0, 20e). Cela a clairement donné confiance au RCSA qui s'est vite projeté et a fait mal.

Dilane Bakwa (23e) et Emmanuel Emegha (35e) ont obligé Matvey Safonov à s'employer. Ramos a aussi sollicité le gardien strasbourgeois Djordje Petrovic d'un puissant tir en angle fermé (28e) mais le PSG manquait clairement de cohésion. Les visiteurs ont encore craqué sur une belle reprise axiale de Félix Lemaréchal envoyée dans la lucarne (2-0, 45e+3) alors que Lee était blessé mais trop tardivement remplacé.

Gonçalo Ramos maladroit
À la reprise, Luis Enrique a enfin lancé Désiré Doué qui a pu jouer contre son frère Guéla. Noham Kamara, 18 ans, a aussi débuté en L1. Le PSG a surtout immédiatement égalisé par Barcola, seul Parisien réellement au niveau, au bout d'un superbe rush en partant de son camp (2-1, 46e).
Remis dans le bon sens par l'ancien Lyonnais, les visiteurs ont de nouveau poussé. Strasbourg a fait le dos rond et placé quelques flèches rapides. Paris s'est procuré plusieurs occasions mais Ramos est resté maladroit (85e) alors que Petrovic a joliment résisté jusqu'au bout malgré les 20 tirs parisiens (4 cadrés seulement).

Le PSG enchaîne un second revers après celui devant Nice (1-3) et son invincibilité à l'extérieur s'arrête à 39 matches. Quatrième du classement à un point de l'OM, deuxième, le RCSA n'a plus perdu depuis 12 rencontres en L1 et devient la meilleure équipe du championnat en 2025 avec 40 points empochés. Il lui en restera quelques-uns à prendre contre Angers puis Le Havre pour valider son billet en Ligue des champions.

[Matt67]

Une belle soirée à la Meinau, une victoire, 57 points ce soir, Strasbourg plus que jamais en course pour une coupe d'Europe, des stats historiques, que cette saison est belle.
Les blessures de Moreira et Sarr tombent vraiment mal , car Omobamidele sera suspendu à Angers.
Petrovic encore très bon ce soir, même si c'était l'équipe B de Paris, les 3 points sont pris et il faudra aller gagner à Angers pour s'offrir une soirée probablement riche en émotions pour la réception du Havre dans 15 jours.

[Matt67]

DNA

Un succès importantissime, une combativité exemplaire mais également des blessures : les tops/flops de Racing - PSG (2-1)

Le Racing a mis fin à une disette de plus de sept ans face au PSG en battant le champion de France grâce notamment à un bijou de Félix Lemarechal et une combativité de tous les instants en seconde période, lorsque les Parisiens ont poussé pour égaliser. Un succès à la Pyrrhus, après les sorties sur blessure de Diego Moreira et Mamadou Sarr, qui permet toutefois de continuer à rêver de Ligue des champions.


Les tops
Le coup de boule de Sarr

En difficulté durant le premier quart d’heure, le Racing n’a pas craqué face aux coups de boutoir du PSG, même s’il a eu de la réussite sur une tête manquée de Gonçalo Ramos (3e), et le pressing parisien. Mais mieux valait ne pas continuer à subir de la sorte. Le coup de tête de Mamadou Sarr a été une aubaine sur la première occasion alsacienne. Certes, le défenseur n’a pas cadré son ballon mais il a vu Lucas Hernandez se prendre les pieds dans le gazon et tromper son propre gardien (20e). Une ouverture du score qui a fait un bien fou au Racing et lui a permis de sortir la tête de l’eau.

Le bijou de Lemarechal

Félix Lemarechal est régulièrement décisif depuis le mois de mars. La semaine précédente, contre Saint-Etienne, il avait offert d’une astucieuse remise de la poitrine le troisième but à Dilane Bakwa. Sa troisième passe décisive de la saison. Il a enchaîné ce samedi après-midi avec son quatrième but du présent exercice, de loin pas le plus moche. Après une percussion de son capitaine Habib Diarra, qui l’a trouvé en retrait, il a ouvert son pied droit pour déborder Matvei Safonov et doubler la mise pour le Racing (45e+3). De la très belle ouvrage.

Une combativité exemplaire

Au cours d’une seconde période durant laquelle ils ont beaucoup subi, les Alsaciens n’ont néanmoins jamais baissé dans l’intensité défensive. Quelle combativité face à un PSG qui a enchaîné les situations sur le but de Djordje Petrovic. Le gardien serbe a été magistral devant Ibrahim Mbaye (88e), Bradley Barcola (90e+1, 90e+7) et Gonçalo Ramos (90e+6), même si des positions de hors-jeu ont l’une ou l’autre fois été signalées après coup. Et il a bien été aidé par ses défenseurs qui se sont jetés sur tous les ballons dans leur surface.

Le signe indien vaincu

Tout le monde avait encore en tête ce 2 décembre 2017, le jour de la dernière victoire du Racing sur le PSG, lorsque Nuno Da Costa et Stéphane Bahoken avaient inscrit les deux buts d’un succès arraché face à Kylian Mbappé, Neymar & Co. Un chouette souvenir mais qui commençait à dater. Depuis, le Racing avait enchaîné 15 matches (4N, 11D) sans battre le club de la capitale. Le Racing a enfin vaincu le signe indien, ce samedi, et s’est créé de nouveaux souvenirs face à un PSG, il est vrai, remodelé et bien moins impressionnant sur le papier que son homologue de 2017.

Une bonne opération dans la course à l’Europe

Sur le papier, les concurrents du Racing dans la course à l’Europe imaginaient bien une victoire du PSG, ce qui aurait évidemment fait leurs affaires. Mais à l’instar des Niçois, vainqueurs au Parc des Princes le week-end précédent (1-3), les Strasbourgeois ont glané trois points non seulement importants mais pas forcément prévus. Une nécessité pour continuer à viser une qualification européenne, et pourquoi pas en Ligue des champions. Ce 16e succès de la saison fait provisoirement remonter les Bleus à la 4e place du classement de Ligue 1 avant les autres résultats de cette 32e journée. Ils savent désormais qu’ils termineront septièmes au pire des cas.

Les flops
La tête encore au vestiaire

On pouvait imaginer qu’à la pause, Luis Enrique allait remobiliser ses troupes menées de deux buts. La réaction d’orgueil était attendue et elle n’a pas traîné. D’un raid solitaire sur le côté gauche, Bradley Barcola a pris à revers toute l’équipe alsacienne avant de terminer d’un pointu face à Djordje Petrovic (46e). Une entame de seconde période catastrophique qui a immédiatement remis le PSG dans le sens de la marche. Requinqué, le champion de France a repris son travail de sape et a mis une grosse pression sur son hôte. Sans dommage, heureusement.

Les blessures de Moreira et Sarr

Il a enfoui son visage dans son maillot à l’heure de jeu, lorsque Liam Rosenior a choisi de le remplacer par Abdoul Ouattara. Diego Moreira n’est pas du genre à renoncer mais il boitait en quittant la pelouse en raison de douleurs à la cheville droite. Il faut espérer que ce ne soit pas trop grave pour le piston gauche du Racing et que sa fin de saison ne soit pas compromise. Se priver de l’énergie du Belgo-Portugais pour les deux dernières échéances, à Angers et contre Le Havre, serait une bien mauvaise nouvelle.

Voir sortir Mamadou Sarr, tête baissée, moins de dix minutes plus tard, n’avait rien de rassurant non plus. Visiblement touché à l'ischio gauche, le défenseur, décisif aussi bien offensivement que défensivement, serait une autre perte de taille dans le sprint final si son indisponibilité venait à se prolonger.