[05/06] 15ème J: RCS / Nice - 0/0

[argueti]

« Dugué » craint pour ses internationaux

La reprise de l'entraînement, hier, s'est déroulée sur un ton des plus détendus. Des jeux de précision, où les plus expérimentés n'étaient pas nécessairement à  la fête (lire par ailleurs) ont animé la matinée. Ils se sont organisés sans Cédric Kanté, qui consultait le professeur Jaeger, pour soigner sa petite lésion à  l'adducteur. En revanche, Karim Hagui a repris la course normalement, tandis qu'Alexander Farnerud s'est consacré à  un travail de musculation. Ces deux blessés longue durée ne seront pas apte pour le rendez-vous face à  Nice. Ils pourraient l'être pour le match suivant, en Coupe UEFA à  Rome. Les matches internationaux de cette semaine donnent par ailleurs quelques soucis à  Jacky Duguépéroux, qui ne devrait pas récupérer Hosni et Gmamdia, retenus au Caire pour Egypte - Tunisie, avant jeudi soir. Arthur Boka, retenu pour Côte d'Ivoire - Italie, devrait regagner l'Alsace plus rapidement puisque le match se déroule à  Genève.

[ZITELLI]

SO a écrit:

Nice: Varrault et Bisconti forfait

En plus de Cyril Rool et Rod Fanni (suspendus), Frédéric Antonetti devra composer sans deux éléments de son effectif, samedi pour le déplacement à  la Meinau. L'entraîneur niçois sera privé de Cédric Varrault, capitaine en début de saison, et Robert Bisconti, son milieu de terrain. Les deux joueurs sont blessés pour de longues semaines, puisque le premier a été victime d'une fracture du péroné gauche, et le second d'une fracture de la malléole.

[Pinon]

J'en avait déjà  fait part une page plus tôt

[argueti]

Pascal Martin et les âmes bleues

Le Racing ne va pas fort. Le corps fragile, il vivote. A son chevet, tout un staff attentionné et Pascal Martin, psychologue. Depuis quatre ans, il porte son regard bienveillant sur les âmes bleues.

L'histoire commence par un flop. Tiburce Darou (celui de la Star Ac', le vrai donc) devait soulager les corps et les âmes des Strasbourgeois. Jacky Duguépéroux n'a finalement pas voulu de cet élément rapporté. Mais il y a au Racing un homme qui est là  depuis quatre ans. Psychologue de formation, Pascal Martin (57 ans) est venu sur les conseils de Jean-Marc Kuentz (directeur technique du centre de formation).
« On s'est rencontré il y a près de 15 ans, se souvient Pascal Martin. Je m'intéressais aux sujets de violences, de crises de conflits. Il y a 4 ans, Jean-Marc m'a proposé d'intervenir au centre de formation. Puis j'ai vu Marc Keller qui m'a demandé si j'aimais le foot. J'ai dit non. Il m'a alors répondu que j'étais l'homme de la situation. »

Agir par ricochets

Tout était déjà  dit. Depuis, Pascal Martin intervient dans le cadre du centre de formation, mais aussi auprès de l'équipe pro. Les derniers événements n'ont pas changé la donne, enfin pas la sienne. Avec Pascal Martin, pas de joueurs qui se couchent sur un divan, pas de spéculations foireuses sur le pourquoi du comment. C'est une action qui se fait par ricochets.
« Je ne rencontre pas les joueurs, ou très rarement. Je ne veux pas interférer dans le travail des entraîneurs, explique-t-il. Mon rôle est de donner un éclairage psychanalytique de la situation. Je fais mon diagnostic en regardant les matches, à  travers aussi le regard des joueurs et j'en parle avec les entraîneurs. »
Justement, quel est son diagnostic sur la crise sportive actuelle du Racing ? « A mon avis, on paye un lourd tribut de ne pas avoir assez fait attention aux joueurs qui vont bien. Parce que ceux-là , quand la dégringolade a démarré, ont été pris dans le tourbillon. » On pense à  Pagis, par exemple, qui empilait les buts aux côtés de son comparse Niang et qui cette saison doit se satisfaire de ses trois réussites (1 en L1, 2 en UEFA).

« Des joueurs fonctionnaires »

« Et puis, il faut réveiller certains joueurs qui sont devenus des fonctionnaires du foot. Ces joueurs tirent l'équipe vers le bas, peut-être même sans s'en rendre compte. Il faut qu'ils vivent l'expérience radicale d'une mise à  l'écart. C'est après qu'il faut être là , pour les accompagner dans leur réveil. Face à  la défaite, l'individu se replie sur lui au détriment du collectif. »
Ces joueurs, ces cadres qui devraient porter une équipe à  bout de bras et (faute professionnelle ?) la laissent à  l'abandon. Arrache a été écarté un bon moment : depuis son retour, il est l'une des satisfactions strasbourgeoises. L'intégration de jeunes joueurs (Faty, Bellaid, Carlier...) peut aussi booster un groupe et redoubler son envie. « Je suis sûr que ça paiera bientôt. »
« Enfin, il faut aussi être très attentif à  ce qu'exprime le corps. Il ne faut pas accepter les aléas physiques comme allant de soi : une blessure a une signification. » Haggui, Le Pen, A. Farnerud, Devaux, Keita ont été blessés ou le sont toujours.
Une donnée obscurcit un peu plus encore l'affaire : la Coupe d'Europe. Le Racing y cartonne et pourtant, il n'en tire aucun bénéfice en championnat. « Ça renvoie à  la nécrose du quotidien. Le championnat, c'est le quotidien. L'Europe, c'est le neuf ! », souffle Pascal Martin. Oui, il existe deux Racing. On peut bien avancer la faiblesse de certains adversaires européens (Graz ou Tromsà¶). Mais Troyes et Metz ne sont pas des foudres de guerre non plus.
Dans tout ce remue-ménage automnal, Pascal Martin s'est vu proposer de venir un peu plus encore au chevet d'une équipe pro tremblante. « J'ai régulièrement Jacky Duguépéroux et Marc Keller au téléphone et je viens deux lundis par moi. Je suis content que "Dugué" ait été maintenu, le virer aurait été une erreur ».

« Rester vigilant »

L'immédiat, c'est cette rencontre évidemment capitale contre Nice ; « je n'interviendrai pas dans la préparation du match ». Viendra ensuite la trêve, source de mutations possibles (joueurs, encadrement...). « Je crains certaines décisions au moment de la trêve. Pour le staff, les joueurs, mais aussi pour le centre de formation. Il faudra être vigilant sur les lignes directrices qui seront fixées... »
Et surtout, si ça venait à  aller mieux, il ne faudra pas se relâcher. Pascal Martin sera là .

A prendre avec des gants

Indiscutable depuis son arrivée au Racing, Stéphane Cassard accumule les « boulettes » ces dernières semaines. Et si Nicolas Puydebois venait à  lui ravir la place, samedi soir contre Nice ? Le débat est ouvert.

Les spécialistes vous le diront. Au poste de gardien, il n'y a que la confiance qui compte. Celle de Stéphane Cassard, titulaire indiscutable depuis le début de saison écoulée et la blessure de Rémy Vercoutre, est sévèrement mise à  mal.
Le calvaire de l'expérimenté Doubiste a débuté un soir de septembre. De défaite, forcément. Alors que son équipe attaque à  tout-va pour tenter de combler son handicap face à  des Toulousains joueurs, lui se « troue » sur un corner de Moreira. Santos en profite pour sceller la victoire (2-4).

Bévues et boulettes

La « toile » de Cassard passe alors presqu'inaperçue, mais elle n'est pas qu'un simple détail, au regard des gages de sécurité donnés jusque-là .
Contre Rennes, en revanche, sa sortie hasardeuse et à  contretemps au devant de Briand a des conséquences fâcheuses. D'autant que ses coéquipiers, tous plus mal inspirés les uns que les autres, ne vont pas lui ôter cette vilaine épine du pied. Le Racing s'incline (0-1), Cassard en prend un coup au moral.
Au Mans, la semaine suivante, un ballon lui roule sous le ventre. Nouvelle bévue, encore une défaite au bout (0-2)... Et s'il se montre irréprochable contre Saint-Etienne, comme ce fut le cas à  Troyes et lors des sorties européennes, Cassard se laisse surprendre par une balle en cloche à  Lille (2-0). Cette fois, le vent s'en est mêlé. N'en jetez plus.

« Tout peut arriver »

« J'ai fait l'analyse de ces buts, assure le sauveur de la saison passée. Je suis conscient que je traverse une période plus difficile. Je suis surpris, j'ai même eu quelques courriers d'encouragement. De toute façon, je ne vais pas lâcher. Je continue à  bosser comme je l'ai toujours fait. »
Garçon posé et lucide, Cassard sait qu'au bout d'un moment, les déclarations d'intention ne suffisent plus. Et ce moment est peut-être venu. « Vous savez, depuis le début de ma carrière, j'ai connu toutes les situations, poursuit-il. J'étais numéro un, je me suis blessé, je suis revenu, je suis passé de la L 1 à  la L 2, et vice versa. Tout peut arriver dans le foot. »

« Concurrence légitime »

Du banc de touche, Nicolas Puydebois, 24 ans, a suivi les avatars de son aîné. Arrivée de Lyon cet été, la doublure de Cassard n'a pas encore eu le loisir d'enfiler les gants de titulaire, que ce soit en coupe ou en championnat. Lui aussi a peut-être senti le vent tourner.
« Il n'y a pas de coups tordus, dit Puydebois. Entre nous, la concurrence est saine et sportive. Maintenant, elle est en plus légitime. Au départ, Stéphane avait les acquis de la saison écoulée pour lui. Dans la configuration actuelle, il n'y a plus d'avance ni de retard. »
Depuis son intérim remarqué sous le maillot lyonnais, la saison dernière quand Coupet était blessée - 11 matches, dont 3 en Ligue des Champions -, Puydebois rêve de retrouver le terrain. « Mais Stéphane a aussi envie d'y rester, tempère-t-il. On nourrit le même objectif. A 33 ans, Stéphane n'a plus trop le temps. Moi, je suis pressé parce que je suis au début de ma carrière. Si je dois jouer, j'apporterai le maximum pour aider l'équipe. A ma manière. »

« Rien n'est décidé »

Entre la fougue de la jeunesse et l'expérience d'un vieux loup ganté, Jacky Duguépéroux devra trancher. Jusque-là , l'entraîneur strasbourgeois ne s'était jamais vraiment posé la question. Mais le débat est désormais ouvert. « Franchement, rien n'est décidé, assure "Dugué". Il faut déjà  que j'en parle avec Philippe (Sence, l'entraîneur adjoint en charge des gardiens, ndlr). »
Un choix cornélien, on peut s'en douter. A moins que Duguépéroux finisse par suivre l'exemple de Domenech, dans l'affaire des gardiens tricolores, et « décide de ne rien décider. » Réponse samedi soir.

[Manu]

Donc je résume :

Pendant la petite période de trêve :

- pas de Frau
- pas de Bobic
- Arrivée d'Afflelou

On s'est fait niquer encore non ?

[Stan]

Ben non mec, on a réussi à  conserver Gumendia..

[NéRiK]

Donc je résume :

Pendant la petite période de trêve :

- pas de Frau
- pas de Bobic
- Arrivée d'Afflelou

On s'est fait niquer encore non ?

En gros, on l'a dans le c**.

[argueti]

Bobic, c'est non

L'international allemand ne découvrira pas le championnat de France sous le maillot strasbourgeois. Jacky Duguépéroux s'est refusé à  en faire son joker automnal.

Au moins, les décideurs strasbourgeois n'auront pas réservé une nouvelle surprise dans le quotidien du Racing qui n'en manque pas depuis une dizaine de jours. S'il était apparu dans le coup, la veille, lors des exercices physiques qui marquent traditionnellement la matinée de mardi, l'opposition à  10 contre 10, organisée sur le terrain annexe de la Meinau, avait rapidement permis de lever les doutes quant au potentiel de Fredi Bobic. Le garçon, en manque d'aventure extra-germanique et néanmoins européenne, avait toutes les peines du monde à  se défaire de la défense composée d'Habib Bellaïd, Yann Schneider et Steve Celestini. Amara Diané et Eric Mouloungui, pas toujours obsédés à  l'idée de le trouver sur les rares centres qu'ils distillaient, n'apparaissaient pas franchement « synchro » avec le joueur mis à  l'essai depuis le début de semaine. Et, en dehors du constat d'une certaine inspiration dans le placement sur corner, les observateurs, attentifs aux productions de l'équipe pourvue d'une chasuble grise, jouaient finalement plus souvent que de raison au jeu : où est Fredi ? On pouvait se poser la même question une fois la séance achevée. Tel un vol d'étourneaux affolés devant l'arrivée du chat, Bobic s'en allait illico le verdict prononcé, Jacky Duguépéroux en faisait de même. Et c'est sur la route le conduisant vers Genève, où se déroulait Côte d'Ivoire – Italie, concernant Arthur Boka, que l'entraîneur faisait part de sa décision.

12 pros hier

« Fredi ne sera pas conservé car il a le même profil que Mickaël Pagis », expliquait « Dugué ». « Cette décision n'a rien à  voir avec l'entraînement de ce matin. C'est un joueur qui n'a pas disputé de match depuis sept mois. Il ressemble tout simplement trop à  Mickaël ». Et sans doute pas assez à  un joker. Le chapitre Bobic est donc clos du côté de la Meinau. A priori, il est même probable que celui concernant une nouvelle arrivée avec le marché d'hiver en soit de même. Mark Keller, le directeur général, repoussait au mois de janvier l'échéance des futures arrivées. « On travaille surtout sur le mercato désormais », synthétisait-il. « Avec Bobic, on a eu l'opportunité de mettre à  l'essai un joueur qui n'avait pas de contrat et voulait tenter un essai. Mais il n'y en a plus beaucoup, voire plus du tout. Et les possibilités de recruter en France sont rares, voire inexistantes ». L'opération « survie en L1 », qui doit impérativement entrer dans une phase active à  compter de samedi, face à  Nice, se fera donc avec un groupe rigoureusement similaire à  celui ô combien décevant à  Lille. Dans l'attente des trois internationaux — Hosni, Gmamdia, Boka – et du rétablissement définitif de Pagis, le commando se comptait à  12 professionnels*, présents sur le pré hier.

[Keating]

Opération UNICEF samedi

L'UNICEF, première organisation de défense des droits de l'enfant, organise le 19 novembre, la Journée Internationale des droits de l'enfant. A cette occasion, une opération UNICEF sera menée dans tous les clubs de Ligue 1 qui reçoivent pour la 15e journée du Championnat de France.

Il s'agit de faire lire par le speaker du stade un ou des articles des droits de l'enfant pendant l'échauffement des joueurs.

Le capitaine de chacune des deux équipes sera accompagné d'un enfant. Les deux enfants seront vêtus d'un Tee-Shirt UNICEF.

Les joueurs des deux équipes et les remplaçants porteront les brassards UNICEF pendant toute la durée de la rencontre.

A la Meinau, samedi soir, pour le match Racing-Nice, M. Michel Ferry Président du comité UNICEF sera accompagné d'un bénévole à  l'entrée des joueurs.

[Keating]

Cédric Kanté est forfait pour le match contre Nice. Il reverra le Pr Jaeger lundi

Devaux - Bellaïd face à  la vitesse de Koné et Vahirua ... ça va être chaud ...