[05/06] 30ème J: RCS / Le Mans : 1-2

[Keating]

en tous cas la blessure de Ganeiro reduit d aumoins 50% nos chances de maintien

Perso j'y ai cru jusqu'à  sa blessure, et dès que j'ai appris la rupture des ligaments croisés, c'était fini ...

[Pinon]

Le groupe manceau
Roche, Y.Pelé - Bonnart, O.Thomas, Basa, Cerdan, Poulard - F.Thomas, Matsui, Hautcoeur, Romaric, Périatambée - Fauré, Fanchone, Grafite, Is.Bangoura

Blessés : De Melo (genou), Lucau (genou droit), Fischer (côtes),
Suspendu : Aucun
Choix de l'entraîneur : Gormond, Ekhosuehi, Pinault, NDzomo, Lisembart, Choplin, La Vecchia, Chiumiento, Loriot, Douillard

[argueti]

Racing: le groupe

Jacky Duguépéroux a convoqué dix-sept joueurs pour le match face au Mans, ce dimanche (18h) à  la Meinau. L'entraîneur strasbourgeois perd Karim Haggui et Edgard Gnoleba Loué, blessés à  Bâle jeudi en coupe UEFA. En tout, ce sont neuf joueurs de l'effectif qui sont indisponibles pour cette rencontre. Ulrich Le Pen, ménagé lors de cette rencontre, fait partie du groupe. Retour de Pascal Johansen, absent depuis la fin du mois janvier en raison de douleurs aux ischio-jambiers.

Le groupe:
Gurtner, Puydebois;
Abou, Bellaid, Boka, Deroff, Kanté;
Abdessadki, P. Farnerud, Hosni, Johansen, Krebs, Lacour, Le Pen;
Diané, A. Farnerud, Nemeth.

Les absents: Cassard (oeil), Keita, Gameiro (genou), Arrache (cuisse), Haggui (genou), Loué (élongation), Gmamdia (épaule), Devaux (ischio-jambiers), Faty (suspendu), Carlier, Schneider, Vergerolle (choix entraîneur).

On veut battre le record de Janvier ?

[L'homme de la vallée]

J'espère que Johansen sera titularisé !
Il devrait un peu rebooster l'équipe.

En fait j'opterai bien pour CA :

Puydebois
Deroff - Bellaid - Kanté - Abou
Yacine - Johansen - Lacour - Le Pen
Diané - Nemeth

Et vous ?

[N@pster]

Soirée parfaite : Troyes, Metz, Sochaux et Ajaccio ont perdus ALLEZ RACING DEMAIN

[urotsukidogi]

J'ai peur que Dugué ne fasse aps jouer un 442 mais encore son sempiternel 451.
Mais bon on peut toujours espérer.....

[télésupporteur]

ou plutôt son 4-2-3-1

[argueti]

Encore une question de survie

Ce soir (18h), le Racing jouera gros. Une fois de plus. Face au Mans, seule la victoire est envisageable. A nouveau engagés dans une mauvaise spirale, les Strasbourgeois devront se faire violence. It's the last chance...

C'est devenu une rengaine crispante. Invariablement, à  chaque fois que se présente le week-end, le Racing semble convié à  une nouvelle partie de roulette russe. Au gré des désillusions sportives, nombreuses, le barillet accueille une balle supplémentaire. Fatalement, les chances d'en réchapper s'amenuisent.
A maintes reprises, le coup est passé près. La cruelle défaite à  Lens (2-1), début février, aurait pu terrasser les Strasbourgeois. Ils s'en sont remis. La double confrontation domestique, contre Paris et Ajaccio, qui s'est soldée par deux résultats nuls, aurait dû précipiter leur chute. Il n'en a rien été. Incroyable.
Si le Racing est ce matin encore en vie, il ne le doit pas tant à  lui qu'au parcours désastreux de Troyes. Car le premier non relégable est lui engagé sur le chemin d'une autodestruction annoncée, vierge de toute victoire depuis le 11 janvier et la venue de Lille (2-1). Avec trois points pris en sept sorties - avant la rencontre d'hier à  Lens -, les Aubois filent un mauvais coton.

La fraîcheur et l'allant dilués dans la médiocrité

Au moment d'affronter Le Mans, les Alsaciens savent pour une fois à  quoi s'en tenir. Tous leurs adversaires directs - Troyes, Metz et Ajaccio -, ont joué (et perdu) hier soir.
« Pour nous, ça ne change rien, assure Jacky Duguépéroux. De toute façon, nous sommes tenus de prendre les trois points, que les autres perdent ou gagnent. C'est impératif. »
Les Bleus n'ont pourtant pas omis de jeter un oeil furtif sur les résultats de cette trentième journée de Ligue 1. Pour voir si, éventuellement, la perspective de revenir à  deux petites longueurs de Troyes ne serait pas réalisable. De quoi regonfler le moral des troupes après une semaine noire, jalonnée de deux défaites logiques et inquiétantes sur le fond, à  Rennes et à  Bâle.
C'est que la fraîcheur et l'allant entrevus le mois dernier semblent s'être dilués dans la médiocrité. « Ce n'est pas tant un problème de fatigue que d'état d'esprit, poursuit Duguépéroux. Dans la défaite de Bâle, j'espère que les joueurs auront retenu la leçon et compris que le haut niveau ne peut souffrir d'approximations. Les fautes stupides se payent. Contre le Mans, à  nous de ne pas en commettre d'autres. »

Symptômes manifestes d'un début de décompression

C'est souhaitable, en effet. Les Sarthois ont déjà  amplement profité des largesses alsaciennes au match aller (0-2), quand Cassard s'était "troué" de manière inexplicable. Depuis ce temps, ils ont thésaurisé. D'ores et déjà  affranchis de leur devoir de maintien, les hommes de Frédéric Hantz peuvent se laisser le temps de vivre.
Trop, visiblement, au goût de leur exigeant entraîneur, qui entend mettre un terme à  la mauvaise passe dans laquelle son équipe est engagée. C'est que la claque essuyée la semaine dernière à  Lille (4-0) laisse transparaître les symptômes manifestes d'un début de décompression.
« Cette défaite ne reflète en rien la valeur de cette équipe, prévient Duguépéroux. Ils seront certainement animés d'un esprit de revanche, par rapport à  eux-mêmes. Je m'attends à  un match musclé. »
De ce défi physique, le Racing n'aura d'autre choix que d'en sortir vainqueur. Sans quoi il glisserait immanquablement la balle fatale dans son barillet. A force de jouer avec le feu...

Pétards mouillés ?

Sans doute ne faut-il pas s'attendre à  un feu d'artifice ce soir à  la Meinau entre deux équipes dont l'efficacité offensive laisse à  désirer.



MUTISME - Le Mans n'a inscrit qu'un but sur ses trois derniers matches. Et encore, sur penalty (à  Paris, victoire du MUC 0-1). En 29 journées, les Sarthois n'ont marqué que 27 buts, ce qui ne fait pas lourd pour un candidat à  la 4e place. La défense du MUC (24 buts encaissés) n'a en revanche craqué qu'à  deux reprises : à  Saint-Etienne (3-0) lors de la 10e journée, et samedi dernier à  Lille (4-0).
GENOUX. - Rupture des ligaments croisés ! Un diagnostic qui fait froid dans le dos : six mois sans jouer, une intervention chirurgicale lourde, une rééducation interminable... Cette terrible blessure a touché deux Strasbourgeois cette saison : Sidi Keita et Kevin Gameiro. Elle a également frappé deux attaquants manceaux : d'abord Lucau, et plus récemment le Brésilien De Melo, auteur de 7 buts avant de payer un lourd tribut à  une mauvaise réception le 20 février dernier à  l'entraînement.
DEGARNIE. - A l'absence de Jean-Christophe Devaux est venue s'ajouter celle de Karim Haggui, qui s'est tordu le genou droit jeudi à  Bâle et dont la période d'indisponibilité devrait se porter à  deux semaines. Même verdict pour Loué, touché lui aux quadriceps. Privé d'alternative, Jacky Duguépéroux alignera donc une charnière centrale Kanté - Bellaïd. Pourvu qu'il n'arrive rien aux deux rescapés...
PHENOMÈNE. - Le MUC 72 compte dans ses rangs un phénomène : le Japonais Matsui, un milieu de terrain offensif aux qualités techniques époustouflantes, capable de réussir d'authentiques prouesses avec un ballon. Suspendu la semaine dernière à  Lille, Matsui (3 buts et 6 passes décisives cette saison) signera son retour cet après-midi à  la Meinau.
Voilà  quinze jours, le sélectionneur brésilien du Japon Zico était venu le superviser à  Léon-Bollée contre Saint-Etienne. Pour l'anecdote : le site internet du MUC 72 propose désormais de nombreuses rubriques en japonais, lesquelles concernent 20 % des connexions !
RETOUR. - A la différence de Matsui, Nemeth, l'attaquant slovaque recruté en janvier par le Racing, évolue dans l'anonymat à  Strasbourg. Depuis son arrivée en Alsace, il est apparu à  quatre reprises sans jamais disputer un match dans son intégralité. Son seul fait d'arme en France a été réussi à  Saint-Denis, avec sa sélection nationale, où il a trompé Barthez d'une frappe magistrale. Duguépéroux devrait le relancer aujourd'hui, en espérant qu'il débloque enfin son compteur en Ligue 1.

D'une pierre deux coups ?

Une victoire face au Mans à  18 h à  la Meinau rapprocherait le Racing à  deux points du premier non-relégable, Troyes, battu hier à  Lens. A huit journées de la fin de saison, le maintien redeviendrait plus que jamais d'actualité.

Non, Bâle n'est pas soudain devenu le 21e club de L 1. Pourtant, en consultant le calendrier du Racing cette saison, le profane des affaires du football pourrait se poser la question. Le 23 octobre, le club strasbourgeois s'inclinait au Mans (2-0), trois jours après s'être imposé au Parc Saint-Jacques de Bâle (2-0). Quatre mois et demi plus tard, il accueille le club sarthois ce dimanche 12 mars (18 h, à  la Meinau), 72 heures après une défaite dans ce même Sankt-Jakob Park, face aux Bâlois de Christian Gross (0-2). En espérant, évidemment, inverser le score du match aller au stade Léon-Bollée, comme le FC Bâle a su le faire jeudi. Cette improbable similarité dans le calendrier résulte naturellement des mystères des qualifications européennes. Mais, en quatre mois et demi, le Racing, n'a, à  bien y réfléchir, guère avancé. 19e avec 6 points en 11 matches – quatre de moins que le premier non-relégable, Troyes - au matin du 23 octobre, le club strasbourgeois est 18e aujourd'hui, à  cinq longueurs des Aubois, toujours assis dans le premier fauteuil salvateur. Seule différence, de taille: il ne lui reste plus 27 rencontres pour redresser la barre, mais neuf seulement. Face à  une formation mancelle qui vient de concéder deux revers consécutifs (0-1 à  domicile contre Saint-Etienne et, surtout, 0-4 à  Lille), « il n'y a donc pas à  calculer », comme se plaît à  le répéter Jacky Duguépéroux. Le hic, c'est qu'après une invincibilité de six rencontres (dont 4 en championnat), le RCS vient d'enchaîner deux défaites à  Rennes (2-1) et à  Bâle (2-0). Plus inquiétant encore, il a paru durant ces 180 minutes à  court d'imagination et de solutions offensives, comme si la blessure de Kevin Gameiro contre Troyes avait déréglé la machine à  marquer. Seule, une tête de Cédric Kanté sur un corner en Bretagne a permis aux Bleus de porter à  neuf le nombre de matches consécutifs au cours desquels ils ont au moins une fois trouvé l'ouverture. « Notre série d'invincibilité, elle, s'est arrêtée, mais ce n'est pas dramatique », tente de se rassurer Habib Bellaïd, «En championnat, nous sommes toujours dans la course au maintien. Même en UEFA, ça reste jouable au retour jeudi contre Bâle. Mais j'espère que nous n'allons pas retomber dans nos travers du début de saison. Sinon, nous aurons du mal à  nous sauver. Le Mans vient d'en prendre quatre à  Lille et va débarquer à  Strasbourg avec une grosse envie de se rattraper. »

Tous les rivaux battus

« Dugué », qui n'a pu diriger la séance d'hier soir à  cause d'un genou en vrac et d'une crise d'arthrose, avoue lui aussi s'attendre « à  un match musclé. Le Mans est une équipe courageuse, volontaire, menée par un entraîneur (Frédéric Hantz) qui sait ce qu'il veut. » Le Racing doit plus que jamais le savoir lui aussi ce matin, car les résultats d'hier soir ont dû gonfler son moral à  bloc. Sans jouer, les Strasbourgeois ont peut-être réalisé leur meilleure opération de la saison, puisque cette 30e journée, pour l'instant marquée par un grand chelem à  domicile, l'est aussi par la chute de tous leurs rivaux, d'Ajaccio à  Sochaux, en passant par Metz et, surtout, Troyes. « Beaucoup dressent un tableau pessimiste, mais si les résultats veulent bien être favorables, à  commencer par le nôtre, nous pouvons revenir ce week-end à  deux points de Troyes », espérait Jacky Duguépéroux hier dans ces colonnes. Les concurrents directs des Bleus ont, à  leur corps défendant, rempli leur part du contrat hier. A Guillaume Lacour et ses partenaires de tenir leurs engagements ce soir. Quand on sait que Troyes enchaînera ces trois prochains matches les réceptions de Bordeaux et Lyon, entrecoupées d'un voyage à  Rennes qui vient d'aligner quatre victoires, il y a tout à  l'heure un formidable coup à  jouer. En s'imposant face aux Manceaux, le Racing reviendrait à  deux petits points des Troyens, premiers non-relégables, à  huit journées de la fin. Comme dirait un ex-entraîneur bourguignon coiffé d'un très seyant bonnet, « ce soir, faut pas gâcher. »

[urotsukidogi]

J'ai révé du match cette nuit, on perdait 1-0 but inscrit en première mi-temps... Je le sens pas du tout ce match mais alors pas du tout.

[Pinon]

D'ailleurs, ce soir je fais mon grand retour à  la Meinau pour ce match
A part une défaite contre Lyon j'ai jamais assisté à  un autre match ou le Racing avait perdu ... vous allez voir, ce soir on gagne