[06/07] 29ème J: Grenoble / Strasbourg : 1-1

[L'homme de la vallée]

Ne pas perdre me satisferait pleinement...

[Kindskopf67]

On pourrait se laisser aller à  rêver d'une victoire puis d'un nul à  Caen....

[fan_racing]

L'idéal serait quatre points (non l'idéal serait bien sûr six points, mais il faut rester réaliste), l'objectif minimum serait au moins deux points je pense

[télésupporteur]

défaite à  grenoble
victoire à  caen

[Seb T.]

Un point sur les deux matches, je ne les vois pas gagner à  Grenoble et encore moins à  Caen, maintenant, j'espère me tromper de tout coeur...

[Its_me]

Si tu as autant raison que pour la branlée qu'on devait se prendre au Havre, je signe tout de suite

[silex57]

L'idéal serait quatre points (non l'idéal serait bien sûr six points, mais il faut rester réaliste), l'objectif minimum serait au moins deux points je pense

C'est clair que 2 points serait déjà  une bonne perf !

[FM17]

Un point sur les deux matches, je ne les vois pas gagner à  Grenoble et encore moins à  Caen, maintenant, j'espère me tromper de tout coeur...

un point ne serait pas catastrophique si on enchaine une victoire derrière....4 points en 3 matchs ce n est plus la même chose

[Pinon]

Soleil levant sur l'Isère

La mondialisation du ballon rond est sans restriction. Il n'y a pas que les capitaux nord-américains ou ceux des pétroliers russes pour convoiter les clubs du vieux continent. A Grenoble, ce sont d'ambitieux et discrets Japonais qui ont jeté leur dévolu sur le GF 38.
Kazutoshi Watanabe est un petit bonhomme au large front dégarni, à  qui le visage rond et l'embonpoint confèrent un air jovial. Sur la photo, il porte le costume sobre et la cravate rayée aux couleurs du club. Le sourire paraît un peu forcé, et pour tout dire, plutôt crispé.
Depuis deux ans, Kazutoshi Watanabe préside aux destinées du Grenoble Foot 38. A priori, ses liens avec le ballon rond sont des plus minces. Numéro trois d'Index Corporation, multinationale nippone spécialisée dans la distribution de contenus en téléphonie mobile, il a cependant d'autres atouts.
Sur le bureau de la mairie iséroise, en novembre 2004, son dossier s'est imposé comme une évidence. C'est bien connu, la passion ne nourrit pas son homme. Et quand il s'est agi d'apurer les dettes d'un club sous la menace d'une rétrogradation administrative, le numéraire japonais a balayé toutes les petites réticences.

« Leur comportement est respectueux, pas du tout impérialiste »

Pris par ses affaires à  Tokyo, monsieur Watanabe n'a guère le temps d'user le tissu de son pantalon dans les travées un brin surannées du stade Lesdiguières. Après avoir acquis, en février 2005, 94% du capital du club, il a laissé les clés de la maison à  un homme de confiance.
Jusqu'à  la semaine dernière, c'est ainsi Kazuyoshi Tanabe qui assurait l'interface, comme on dit dans le jargon. L'arrivée de Hidétaka Ubagaï, ancien joueur de Chiba bombardé manager sportif, l'a repoussé en seconde ligne, côté marketing.
La touche locale est apportée par Pierre Mazé, « en connexion » avec les Japonais depuis l'époque où il oeuvrait au Paris Université Club, section volley-ball.
Rompu à  leurs us et coutumes, le président délégué s'évertue à  mettre en musique la partition présidentielle.
« Les dirigeants sont des gens plutôt ouverts, assure Mazé. Leur prise de contrôle s'est faite de manière «soft». Comme leur comportement est très respectueux, pas du tout impérialiste, ils ont été bien acceptés par les supporteurs. L'ambition est certes élevée, mais il n'y a pas de couperet. »
Si le GF 38 compte se hisser en Ligue 1 « dans un avenir proche », il ne peut se permettre de brûler les étapes.
Aussi, il n'est pas question de commettre un écart en termes de budget - qui se chiffre à  8M d'euros. « Il y a un suivi drastique, poursuit Mazé. Mais ça ne doit pas empêcher l'équipe de produire du spectacle. »

Mangas, vidéoconférence et hautes technologies

Autre obligation fixée par les Japonais, celle de « fédérer les gens pour que tout le monde avance ensemble. »
« Ça peut paraître philosophique comme ça, mais ce ne sont pas des mots vains », dit Mazé. Petit à  petit, la présence nippone, à  tous les étages du club, se renforce. Au siège du club, les mangas ornent les murs. Le président Watanabe s'y invite une fois par semaine de manière... virtuelle, par vidéoconférence interposée.
Quant au nouveau stade, qui sera fonctionnel en novembre prochain, il s'annonce à  la pointe des nouvelles technologies.
Sur le terrain, en revanche, les Japonais se montrent encore discrets. Après le passage éclair de l'attaquant Oguro, transféré cet été au Torino, deux espoirs du pays du soleil levant ont rejoint l'Isère au mercato. Ito et Umesaki, respectivement internationaux moins de 18 et 20 ans, incarnent l'avenir. Dans l'Isère, celui-ci s'écrit en idéogramme.

Sébastien Keller

[argueti]

Racing : on se bouscule

À une exception près (Eugène Ekobo, qui poursuivra son programme individuel de reprise après sa blessure à  l'ischiojambier et devrait retrouver le groupe la semaine prochaine), Jean-Pierre Papin disposera de tout son groupe pour la séance de cet après-midi (16 h). « Puni » pour avoir fêté son anniversaire une veille de match avec la réserve, Romain Gasmi, relégué depuis en CFA, a retrouvé l'effectif professionnel cette semaine. Habib Bellaïd (tension à  l'ischio), Jean-Christophe Devaux (blessé à  l'ischio au Havre) et Hervé Tum (douleur au genou), qui ont suivi hier une séance spécifique avec le préparateur physique Jean-Claude Thiry, reprendront l'entraînement collectif tout à  l'heure. Une bonne nouvelle pour Bellaïd que le sélectionneur des espoirs, René Girard (coach du RCS de janvier à  mai 1998), a appelé pour les deux matches amicaux des Bleuets contre le Danemark le 23 mars au Mans et la Norvège le 27 à  Tours, après une première cape en novembre contre la Suède.