[07/08] 27ème J: Le Mans / Strasbourg - 0-1

[Phapha]

Je vois un petit 0-0 dont, pour la première fois de la saison, on sera vraiment content.

[Pinon]

ALTERNATIVE. - Sans Rodrigo ni Paisley, suspendus samedi au Mans, le Racing avance à  découvert. Furlan a une semaine pour trouver une solution qui tient la route face au quatrième de Ligue 1. Poste pour poste, Lacour et Ducrocq pourraient sauter dans la brèche. A moins que le coach ne se décide à  jouer la carte jeunes, avec des garçons comme Bah, Othon ou Schneiderlin qui piaffent d'impatience.
IRRESISTIBLES MANCEAUX. - Actuellement, ça veut rigoler, du côté de la Sarthe. Rien ne résiste aux Manceaux, qui viennent de prendre une nouvelle dimension après leur doublé victorieux contre Lyon (1-0) et à  Valenciennes (1-2).
Samedi, dans le Nord, Rudi Garcia, l'entraîneur du MUC 72, s'est offert le luxe de laisser Geder, Matsui et Gervinho à  la maison. Ces trois-là  doivent reprendre du service demain, en demi-finale de la Coupe de la Ligue, contre Lens. Bref, hormis les remplaçants Louvion et Pinault, blessés, et peut-être Le Tallec, expulsé samedi à  Valenciennes, tout le monde devrait être sur le pont pour la venue du Racing. Bigre.

[silex57]

Mais pourquoi donner leur chance à  deux jeunes dans un match sans veritable enjeux (une défaite est plus que probable) ? Mieux vaut confirmer le manque de forme des plus anciens

[Pinon]

Fanchone, Santos et Bellaïd à  l'infirmerie. James Fanchone est toujours en délicatesse avec ses ischios-jambiers. Déjà  forfait pour la rencontre face à  Sochaux, la participation de l'ailier droit au déplacement au Mans reste incertaine. Autres absents hier des terrains, Alvaro Santos et Habib Bellaïd. Le Brésilien est resté aux soins après avoir reçu un coup sur la cheville lors de la défaite face aux Sochaliens. De son côté, Habib Bellaïd a été ménagé.

[silex57]

Alvaro Santos il a pris un coup d'un de ses coéquipier que ça gonflait de le voir tout rater ?

[Phapha]

Sinon, ancien club ou pas, je pense que le retour de Fanchone nous ferait beaucoup de bien.

[fan_racing]

Mais pourquoi donner leur chance à  deux jeunes dans un match sans veritable enjeux (une défaite est plus que probable) ?

Si toute fois nous ramenions autre chose qu'une défaite, ce serait plus sympa

[NéRiK]

ainsi que la blessure de Santos.

[Pinon]

Deux êtres vous manquent...

Le Racing est privé de deux éléments majeurs pour son rendez-vous compliqué du week-end prochain, au Mans. De quoi s'alarmer ? Même pas.

Il y aurait de quoi en nourrir quelques insomnies. Il y aurait de quoi se triturer les méninges tout au long de la journée et scruter les remplaçants potentiels sous toutes les coutures. Il y aurait de quoi s'angoisser du matin au soir. Mais non.
Finalement, le Racing affiche ces jours-ci l'invariable visage empli de sérénité depuis le début de la saison. Un déplacement au Mans, chez le 4e de la Ligue 1, double vainqueur de Lyon, se profile à  l'horizon. Jean-Marc Furlan devra se passer de deux cadres, qui structurent son groupe, Rodrigo et Grégory Paisley, tous les deux suspendus. L'équipe strasbourgeoise reste sur une contrariante série de deux défaites sans aucune saveur et sous la menace d'une relégation qui ne tient pour l'heure qu'à  quatre petits points.

« Pas plus inquiet, pas moins inquiet »

Mais l'entraîneur du Racing le garantit : « Ça ne me rend pas plus inquiet, ça ne me rend pas moins inquiet. Devoir se passer de deux titulaires, cela ne me fait ni chaud, ni froid, je vous assure. » Il convient néanmoins de s'attarder sur la question. Un déficit d'expérience est avancé pour expliquer les ratés actuels ou passés dans la saison en cours.
Or, avec la recrue en provenance de Troyes et le Brésilien prêté par Ajaccio, c'est près de 320 matches et plus de 12 saisons parmi l'élite hexagonale qui s'évaporent des bagages alsaciens pour le week-end. Même si le fond de roulement dans l'effectif - seul seize joueurs ont disputé plus de 10 matches depuis le début de saison - apparaît limité, les habitués comptent sur les remplaçants.
« Il y a des pseudo-titulaires et des pseudo-remplaçants, insiste Yacine Abdessadki. De toute façon, on sait que sur une saison, l'important est que ceux qui jouent moins soient au même niveau que les autres. » Même s'il constate quelques manques d'automatismes, notamment sur le front offensif, le meneur de jeu n'exprime aucune inquiétude quant à  l'échéance du week-end.

La carte jeune ?

« Evidemment, je ne sais pas qui va jouer samedi, poursuit le numéro 10. Mais on sait que parmi les pseudo-remplaçants, il y en a qui tiennent la route. Les associations Bellaïd-Ducrocq en défense, ou Cohade-Lacour au milieu ont permis d'obtenir des résultats. » La première a monté la garde à  Lens et contribué à  décrocher un bon point (2-2). La seconde, parfois dominée à  Auxerre, peut légitimement revendiquer une partie du point arraché en Bourgogne (1-1).
Le technicien en chef strasbourgeois n'est pas loin de partager les sentiments de son maître à  jouer. S'il a pu se plonger dans les solutions tactiques offertes par son effectif, Jean-Marc Furlan oriente ses attentions vers un autre secteur en souffrance. « On va à  la guerre, souligne ainsi Jean-Marc Furlan, quels que soient les joueurs. Je n'ai pas d'inquiétudes particulières sur le plan stratégique. Au mois de février, on peut considérer que l'on a fait le tour de la question. Il y a plus d'inquiétude au niveau mental. Je dispose d'un groupe qui a besoin de beaucoup de confiance pour s'exprimer. Il faut la restaurer avant le prochain match. »
Et le manager général n'est pas loin d'envisager un coup pour y parvenir. Si une criante solution naturelle existe, avec la titularisation de Zoltan Szelesi au poste d'arrière-droit, elle ne va pas de soi dans l'esprit des techniciens strasbourgeois. « Cela correspondra peut-être à  une chance pour un des jeunes, révèle ainsi Jean-Marc Furlan. Maintenant, il faut qu'ils montrent des qualités à  l'entraînement. » Les angoisses nourries a priori de l'extérieur pourraient peut-être correspondre à  un grand bonheur. Quentin Othon, Morgan Schneiderlin, voire Mamadou Bah, savent ce qu'il leur reste à  faire.

Indiscrétions

Le Mans pense coupe

Le MUC72, prochain adversaire du Racing en championnat, se soucie comme de sa première tenue officielle du match de samedi à  Léon Bollée. C'est que le club sarthois a rendez-vous avec l'histoire, ce soir, en demi-finale de coupe de la Ligue. Les hommes de Rudy Garcia affrontent les Lensois pour une place en finale d'une épreuve majeure, complètement inédite dans l'histoire du club. La foule des grands soirs est attendue en ce milieu de semaine avec plus de 14 000 supporters dans les tribunes d'un stade en fin de vie, qui peut en contenir à  peine plus de 16000.

Fanchone forfait

James Fanchone ne participera au retour au bercail envisagé samedi, dans le club de ses débuts. L'ailier strasbourgeois se ressent toujours de la petite déchirure à  la cuisse dont il souffre depuis une dizaine de jours. Il n'avait déjà  pas pu participer à  la rencontre perdue face à  Sochaux, samedi (0-2). Pour le reste, le groupe de Jean-Marc Furlan était quasiment au complet. Seul Paisley, malade, a été prié de regagner ses pénates.

[Pinon]

Fanchone encore forfait

Blessé à  l'ichiojambier droit l'autre week-end à  Lorient, l'ailier droit du Racing James Fanchone espérait être rétabli pour le déplacement de ce samedi au Mans, son ancien club. Mais l'ex-Manceau sera forfait. « Il a repris en ce début de semaine, mais a toujours mal aux ischios », indique l'entraîneur Jean-Marc Furlan, « je ne vois pas comment il pourrait être prêt. » Surtout après quinze jours d'arrêt. « Il a ressenti une nouvelle douleur », complète le médecin François Piétra, « il est out pour Le Mans. »

Furlan change les habitudes. Depuis sept semaines exactement, Jean-Marc Furlan avait pris l'habitude d'annuler le second entraînement du mardi, programmé l'après-midi. Les Strasbourgeois se « contentaient » de l'unique séance matinale, généralement très musclée. Hier, les Bleus se sont entraînés à  deux reprises, mais avec une intensité mieux répartie. Le coach a-t-il pris en compte les revendications de ses joueurs qui évoquaient après la défaite contre Sochaux une sensation de jambes lourdes ? « Pas du tout. Personne n'est venu nous parler d'un souci physique. D'ailleurs, c'est le genre d'arguments qu'on avance quand on perd. Jamais quand on gagne. Simplement, nous avions prévu il y a quelque temps de changer de cycle. La défaite contre Sochaux a été l'élément déclencheur, pour bouleverser les habitudes. Mais nous serions de toute façon revenus à  deux séances le mardi avec le retour des beaux jours.