[07/08] 28ème J: Strasbourg / FC Metz : 2-3

[Phapha]

Rodrigo et Othon en milieu récupérateur, ça semble logique maintenant. Ou peut-être Rodrigo-Cohade et remplacement du second, s'il est capable de jouer une heure.

[argueti]

Cohade a l'air complétement cuit ... A force de tirer sur ses adducteurs, ca va finir par lacher ...

[fan_racing]

Qu'il se repose au moins une semaine, il peut se permettre de passer son tour contre Metz. S'il est rétabli pour le match contre Bordeaux, c'est déjà  bien

[Phapha]

D'autant qu'après Bordeaux il y a deux semaines sans match.

[Tenor]

Un pros se reposer ? Ils ne font que ça.
S'entretenir c'est autre chose. Un match par semaine c'est quoi cette histoire de se reposer ?

[Keating]

Pro ou pas, en cas de douleur, le repos est souvent la seule solution ...

[Pinon]

Entre ombre et lumière

Avant le derby Strasbourg - Metz de samedi (20 h) à  la Meinau, les deux entraîneurs, Jean-Marc Furlan et Yvon Pouliquen, affirment que le racisme ne prolifère pas dans le foot français. Le second juge même contre-productif le déchaînement médiatique qui a suivi l'acte isolé dont a été victime Abdeslam Ouaddou à  Saint-Symphorien le 16 février.

À ceux qui ont coutume de dire que « avant, c'était mieux », Jean-Marc Furlan apporte ce démenti catégorique : « Avant, c'était pire. Cinq ou dix fois pire. » Appelé à  s'exprimer sur les affaires de racisme qui polluent le foot français depuis quelque temps et qui seront forcément remises en perspective ce samedi à  la Meinau lors du derby contre Metz, l'entraîneur du Racing réfute la thèse d'un racisme exponentiel.
Pourtant, ces derniers mois, les supporters messins ont dramatiquement défrayé la chronique. À l'aller le samedi 6 octobre (victoire strasbourgeoise 2-1), ils avaient tenté de faire le coup de poing dans la corbeille présidentielle du stade Saint-Symphorien et failli en découdre physiquement avec le président lorrain Carlo Molinari. Ce jour-là , le patron du RCS, Philippe Ginestet, s'était interposé et improvisé garde du corps de son homologue messin. Le gardien strasbourgeois Stéphane Cassard avait, lui, été bombardé de cailloux et le match interrompu six minutes.

« Peur de l'effet boule de neige »

Il y a trois semaines, Abdeslam Ouaddou a subi les insultes racistes d'un pseudo-supporter interpellé sur le champ, après que le défenseur marocain de Valenciennes lui a demandé des explications de vive voix en tribune. L'incident - à  rapprocher de celui dont le joueur de Libourne Saint-Seurin, Boubacar Kébé, pris pour cible par les supporters bastiais, a été l'acteur involontaire - a provoqué un emballement médiatique sans précédent du côté de Saint-Symphorien.
L'ancien joueur et entraîneur du RCS, Yvon Pouliquen, promu coach à  Noël, a vu débarquer tout ce que la France compte de caméras, micros et stylos. « On a même eu droit au journal de 20 h », regrette le Breton, guère convaincu que ce déchaînement serve ce qu'il qualifie de « cause juste ».
« Bien sûr qu'il faut éradiquer le racisme dans les stades », poursuit-il, « mais médiatiser ce type d'incident à  ce point, je ne suis pas sûr que ça aille dans le bon sens. Lors de notre dernier match contre Caen, mes joueurs ont, à  l'initiative du club, porté un maillot tout blanc, avec cette seule inscription : "Non au racisme." C'est une intention louable, mais il faut passer à  autre chose. Moins on en parlera et mieux ce sera. J'ai peur, sinon, que ça fasse boule de neige, sans mauvais jeu de mots. »

« Rien n'échappe aux caméras »

Furlan et Pouliquen sont d'ailleurs synchrones sur le sujet : selon eux, le foot français n'a pas dérivé ces dernières saisons. « Les joueurs de ma génération sourient devant tout ce tapage », souligne le premier, « Il y a 25 ans, nous avons vécu ça de façon décuplée. Mais les médias étaient moins nombreux et s'en faisaient moins l'écho. Aujourd'hui, rien n'échappe aux caméras. Mais à  l'époque, le Corse et l'Alsacien se faisaient autant insulter que ceux que certains traitaient de "bougnouls ou de bamboulas". Et quand on allait en Corse, on passait souvent un sale quart d'heure. Le football est juste le reflet exact de notre société. À travers le sport, les gens expriment leur désespoir, leur mécontentement, mais aussi, malheureusement, leur bêtise. Si tu rétablis le plein emploi en France, la tolérance augmentera. Maintenant, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit : il faut évidemment éradiquer le racisme. Et que la politique prenne le problème à  bras-le-corps est une excellente chose. »
Sans dédouaner les supporters messins, Yvon Pouliquen tient tout de même à  resituer le contexte. « Dans l'affaire Ouaddou, la presse nationale a stigmatisé la bêtise humaine à  un instant T d'une seule personne. Quant aux problèmes rencontrés dans nos tribunes, il ne faut pas occulter qu'ils n'étaient le fait que d'une association indépendante de supporters (Ndlr : la Faction), non répertoriée dans le collectif des associations de supporters messins (CÅ“ur grenat) et qui s'est d'ailleurs auto-dissoute la semaine dernière. Mais peut-être est-il plus facile de tirer sur l'ambulance, sur un club dernier en L 1. Quand je vois les soucis qui existent à  Paris depuis des années, ça me fait rigoler de voir Metz considéré comme le vilain petit canard. »
Reste aux supporters strasbourgeois et messins, dont les relations ont rarement été frappées du sceau du respect mutuel, à  bien se comporter samedi pour donner raison à  leurs entraîneurs.

[Pinon]

Au chevet du patient messin

Au coeur d'un cyclone médiatique, le FC Metz est aussi au coeur d'une révolution sportive menée par Yvon Pouliquen, l'ancien entraîneur du Racing.

Un terrain d'entraînement à  l'ombre d'un stade de 26 000 places. Un contingent de techniciens qui a le sourire et qui prône un jeu technique, après un prédécesseur qui privilégiait volontiers une supériorité physique et défensive. Quelques retraités qui glosent autour de la main courante. Un promu qui se bagarre pour trouver une place dans la hiérarchie de la Ligue 1. On se croirait aux abords de la Meinau. On est en fait sur les bords de la Moselle.
Les apparitions peuvent se révéler trompeuses. Car le Grenat s'avère autrement plus pâle que le Ciel et Blanc cette saison. Voisins dans l'ascenseur qui mène de la L 2 à  l'élite l'été dernier, le FC Metz se prépare d'ores et déjà  à  redescendre à  l'étage inférieur quand le Racing est dans une lutte acharnée pour défendre sa belle 11e place.

« Eviter de passer pour des imbéciles »

En route, le club à  la Croix de Lorraine n'a pas fait l'économie de crises en cascade. Dans les tribunes, l'ambiance est nauséabonde. Sur le terrain, à  la trêve hivernale, on a opté pour la page blanche ou presque. Et c'est à  un ancien du Racing qu'est revenu le soin de sauver ce qui peut l'être. Ou plutôt à  un duo d'anciens du Racing puisqu'aux côtés d'Yvon Pouliquen, Michel Ettorre porte les galons d'adjoint.
« J'avais pris du recul au FC Metz, parce qu'il y avait une orientation qui ne me convenait pas, explique l'ancien entraîneur des gardiens à  la Meinau. Je ne me voyais pas revenir, sauf dans un projet qui s'appuie sur l'amitié. » Le duo, vainqueur de la coupe de France en 2001 avec le Racing, est donc reconstitué pour une opération complexe : redonner au club mosellan un semblant de cohérence.
« Le but, c'est d'éviter de passer pour les imbéciles de l'histoire du foot français, souligne le successeur de Francis De Taddeo, dans un vestiaire où il cherche à  redonner de la vie. Actuellement, il y a la fierté de constater une progression. Je vois une équipe qui se bat, qui n'abdique pas à  la moindre contrariété. » Contrainte de se contenter de deux victoires en dix-neuf matches, de neuf points sur cinquante-sept possibles lors du cycle aller, l'équipe messine affiche un bilan moins pathétique sous les ordres du Breton.

De quarante-cinq à  vingt-deux pros

Avec deux victoires, deux nuls et quatre défaites en 2008, Metz n'est pas devenu un foudre de guerre. Le club lorrain a néanmoins su se réserver une petite sucrerie pour la fin de saison avec une présence en 8e de finale de coupe de France, dans le sillage d'une qualification décrochée à  la Meinau, début février (0-3). « Etant donné notre place, à  chaque fois que Metz décroche une victoire, c'est que l'adversaire a réalisé son plus mauvais match de la saison, sourit Pouliquen. On est le vilain petit canard. Mais moi je considère simplement que lors du précédent rendez-vous à  la Meinau, on a été meilleur que le Racing. »
Et le technicien, qui se refuse à  évoquer des échéances à  moyen terme, récolte quelques fruits de la révolution de janvier. Sur les quarante-cinq joueurs pros ( !), vingt-deux sont désormais placés face à  leurs responsabilités. Quitte à  ce que le duo de techniciens se consacre à  des séances à  part pour les éconduits. « Paradoxalement, réduire un groupe permet d'instaurer une concurrence, poursuit Yvon Pouliquen. Il y a du mieux dans le jeu. J'ai plus de certitude qu'il y a un mois quand on est venu à  la Meinau. Maintenant, on a des repères. Mais si je ne crains pas ce match, je le redoute. On a battu Caen, on a gagné à  la Meinau il y a peu. Mes joueurs peuvent croire qu'ils sont arrivés, alors que le Racing sera revanchard. »
Après n'avoir cessé de perdre, il s'agit maintenant au FC Metz, qui reste sur deux victoires en quatre matches, d'apprendre à  avoir gagné.

[Keating]

Au sortir d'une séance d'entraînement, Renaud Cohade avait la mine des mauvais jours. Bien qu'il ait pu prendre part à  l'intégralité de la séance, l'ancien Bordelais a quitté le terrain en grimaçant. « Curieusement, la situation a empiré depuis deux jours, il va passer des examens pour déterminer la gravité de sa blessure. Il est toujours embêté par ses adducteurs. C'est peut-être un début de pubalgie », expliquait François Piétra, le médecin du Racing. Le milieu de terrain manquera donc la rencontre de samedi face aux Lorrains.
Lacour et Camadini vont mieux. Suspendu pour le derby face à  Metz, Guillaume Lacour va mieux. Souffrant en début de semaine, l'homme à  tout faire des Bleus est resté hier au repos. Autre absent de la séance, Pascal Camadini. Le milieu de terrain corse souffre d'une trachéite.
Fanchone sur le retour. Eloigné des terrains depuis maintenant près de trois semaines, James Fanchone entrevoit le bout du tunnel. L'ancien Manceau a repris la course mais il ne s'agit pas pour autant de précipiter les choses.
Metz : Renouard forfait. Sébastien Renouard est à  son tour contraint de déclarer forfait pour la rencontre de samedi. L'attaquant lorrain s'est blessé au quadriceps hier à  l'entraînement.

[Gotcha]

on est quand meme de sacrés chochottes en france ....

des que y'a 3 journées en 2 semaines, ca y est tout le monde est crevé...

bordel en angleterre ils jouent toute l'année tous les 3 jours, voire meme de temps en temps tous les 2 jours ! Et les matchs sont tout aussi intenses, si ce n'est plus !