Incidents Racing / Châteauroux

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argueti
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Re: Incidents Racing / Châteauroux

Message par argueti »

DNA a écrit :Le combat continue

Après les incidents ayant émaillé les abords de la Meinau à  la fin du mois d'août, quelques acteurs majeurs de la lutte contre le racisme ont affiché un front uni, hier, dans les coulisses du stade strasbourgeois.

Le 29 août dernier, dans le sillage de la victoire du Racing face à  Châteauroux, une trentaine de suiveurs - terme sans doute plus approprié que supporteurs - du club strasbourgeois ont pris à  partie quatre personnes d'origine maghrébine. La police intervenait dans les plus brefs délais pour interpeller quatre des agresseurs. Quelques jours plus tard, la sanction judiciaire tombait avec un an de prison ferme pour le leader identifié et deux ans d'interdiction de stade pour ses acolytes.

Elle ne sera sans doute jamais définitive

On peut apparenter cette petite affaire rondement menée à  une victoire de la lutte contre le racisme. Elle ne sera sans doute jamais définitive. Dans le salon des présidents de la Meinau, un front bigarré à  rappeler fermement que la vigilance ne faiblirait pas d'un cran. Ce front a en fait incarné la diversité des acteurs prêts à  en découdre avec les idées nauséabondes.
On a trouvé dans la liste Jacques Louvel, le procureur de la République, près le tribunal de Grande Instance, Jean-François Thouvenot, président de la commission de sécurité à  la Ligue de Foot Professionnel, Thierry Hartmann, directeur départemental adjoint de la sécurité publique, Philippe Ginestet, le président du Racing, Jean-Luc Herzog, son directeur général, Gilbert Schneider, président de la LAFA, Serge Oehler, adjoint au maire chargé des sports, Claude Froehly, vice-président de la CUS en charge des sports, et Carine Bloch, vice-président de la LICRA. « Après les actes racistes intervenus à  la Meinau, il nous a semblé utile de se consacrer à  une table ronde et d'afficher un front uni, a souligné Claude Froehly. Avec la justice, la police, les responsables sportifs ou encore la LICRA, vous retrouvez des partenaires particulièrement vigilants dans la lutte contre le racisme. » Des décisions concrètes doivent permettre de rendre l'ambiance des stades toujours plus pacifiques.

Pour que le foot reste une fête et le match un simple moment de plaisir

« Le stade est dans la ville, le foot est dans la société, a indiqué Jacques Louvel. Autour d'un stade, il y a des moments de joie, des moments plus difficiles, des beaux gestes et des actes de délinquance. Les services de l'Etat sont mobilisés pour organiser les actions de prévention et de répression. » Sur le dernier volet, Carine Bloch a apprécié le traitement du triste épisode. « L'action après l'incident a été remarquable, a-t-elle commenté. La LICRA est très attentive à  ce qui se passe dans les stades, car c'est un lieu de rassemblement, de mixité sociale et générationelle et un lieu de fête. Nous menons des actions dans les clubs, dans les centres de formation, dans des campagnes. Mais le foot pro a une valeur d'exemplarité. Et par rapport à  des manifestations comme celles du mois d'août, il n'y a que la répression qui marche. » Les dirigeants du Racing sont résolus à  l'accompagner dans cette direction. « Il y a eu des condamnations lourdes ayant frappé des gens qui n'ont rien à  faire dans un stade, a expliqué Jean-Luc Herzog. Et c'est un travail de longue haleine qui a permis d'appréhender les individus incriminés. Il n'y a plus personne qui se retrouve incognito au stade. » Il y aura, a priori, de moins en moins de facilités à  y afficher, en son sein ou à  ses abords, des idées à  oublier. Pour que « le foot reste une fête et le match un simple moment de plaisir », comme a conclu Serge Oehler.
L'histoire est en marche ...
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