[08/09] 19ème J: Reims / Strasbourg : 4-1

[argueti]

« On a tous la pression »

La reprise du Racing, vendredi prochain, se révélera passionnante à  plus d'un titre. En visite dans l'antre de la lanterne rouge rémoise, les joueurs du Racing trouveront sur le banc d'en face l'inénarrable Luis Fernandez, qui reprend du service à  la faveur d'un improbable défi.

C'est la sensation du mercato hivernal dans l'Hexagone et elle ne concerne pas un joueur mais un homme du banc. Luis Fernandez, membre du carré magique de l'équipe de France dans les années 80, technicien au parcours cahoteux et surprenant depuis, star des antennes de RMC, déboule à  Reims pour tenter de maintenir le mythique Stade en L 2. Loin de se démonter devant l'ampleur de la tâche, il exprime sa confiance habituelle à  travers son verbe original. Entretien.

- Vous êtes aux manettes du Stade de Reims depuis la nouvelle année. Quel est votre regard sur le groupe dont vous héritez ?
- Vous savez, quand vous arrivez dans un club qui est dernier, vous ne vous attendez pas à  une folle ambiance. Les joueurs sont dans une situation qui n'a rien d'évident et je viens avec ma passion et ma détermination. Ce n'est pas un groupe joyeux, il est peut-être un peu démobilisé, j'ai trouvé des garçons affectés. Mais je suis là  pour changer les choses.

- Vous avez manifesté votre foi dans sa capacité à  s'en sortir, donc à  se maintenir. Quels sont les éléments qui vous poussent à  y croire ?
- C'est un vrai beau challenge. Il y a trois ans, le président m'avait contacté pour reprendre son équipe. Cela n'avait pas été possible pour des raisons personnelles, liées à  la famille de ma femme. Mais j'ai depuis travaillé en Espagne pour relever ce type de challenge (ndlr : il a notamment préservé la place de l'Espanyol Barcelone, dans une situation assez similaire en Liga ces dernières saisons). Et je me dis que c'est également possible dans un club avec un grand passé.

- Admettez tout de même que vous vous êtes trouvé loin de la L 2. Ne s'agit-il pas d'une lacune ?
- Tout d'abord, je vous rappellerai que j'ai commencé avec l'AS Cannes à  cet échelon. Fondamentalement, ce championnat n'a pas changé depuis.

«Le Racing est un club de L1»

Tous les mardis, dans mon émission (nldr : Luis Attaque, sur les ondes de RMC), on passe deux heures à  échanger avec les entraîneurs et les joueurs de L 2, on lui rend hommage, on s'y intéresse, on regarde, on observe. C'est un championnat qui demande un état d'esprit particulier, de la volonté, de l'engagement. C'est très différent de la L 1 et cela demande un niveau athlétique irréprochable.

- Dans ce cadre, que vous inspire la perspective de croiser la route des Strasbourgeois dans quelques jours, pour votre première ?
- Tout d'abord que je préférerais être sur le banc de Strasbourg que de Reims. Le Racing est un club de L 1. Ensuite, il y a des hauts et des bas. Mais cela n'empêche pas de le considérer comme l'un des phares de l'Est, notamment avec son palmarès et son titre de champion de France sous l'ère Gress. Le Racing fait partie des favoris, comme Metz, Lens et Montpellier. Mais Boulogne et Angers sont là . Et ils montrent qu'on se retrouve dans un championnat ouvert où les gros ne dominent pas aussi facilement qu'ils aimeraient les petits, où personne n'est à  l'abri d'une mauvaise surprise.

« Les acteurs, ce sont les joueurs »

- Le Stade de Reims, avec son nouveau stade, dans le sillage de ses ambitions de début de saison, vit une mauvaise surprise depuis août. Ressentez-vous de la pression devant l'ampleur de la tâche et en particulier pour le match de vendredi ?
- La pression, je ne sais pas ce que c'est. Ou alors on a tous la pression. J'ai entraîné en haut, j'ai entraîné en bas. Moi, ce que je souhaite, c'est tout mettre en oeuvre pour que les joueurs donnent tout ce qu'ils ont et sortent du terrain la tête haute. Je viens avec de l'envie, mais après, les acteurs, ce sont les joueurs. Je vais tenter de leur amener mon expérience, penser à  des tactiques et des stratégies qui leur permettent de réussir. Et ça ne changera pas grand-chose à  mon quotidien depuis des années. Tous les soirs, on essaye de faire la meilleure audience à  la radio, on essaye d'être bon à  l'antenne et de satisfaire les auditeurs, comme sur le banc, on essaye de faire plaisir aux supporteurs et à  l'entourage du club. Et dans les deux cas, on s'appuie sur une équipe. En fait, oui, c'est ça, on a tous la pression.

Propos recueillis par François Namur

[Manu]

Le retour à  la réalité avec l'actu du racing risque d'etre dure après le week end magique que l'on a vécu avec Schirrhein..

[silex57]

Même si je n'aime pas dire ça, un nul serait un bon résultat face à  une équipe remobilisée par le père Luis !

[argueti]

Je n'en ai jamais douté

[argueti]

MARCOS FORFAIT

Le Brésilien est en phase de reprise. Il suit un programme aménagé sous les ordres du préparateur physique, Jean-Claude Thiry. Marcos a néanmoins affiché un visage souriant à  la sortie du vestiaire, assurant qu'il passerait « à  un entraînement avec le ballon la semaine prochaine. » Il n'empêche qu'il est forfait pour le déplacement prévu à  Reims, vendredi, au même titre que Steven Pelé. Le défenseur juge de l'évolution de son mal à  la cheville, au « jour le jour ». L'IRM qu'il a pratiquée a révélé encore une petite inflammation de la cheville.

[argueti]

Des chances que le match soit reporté, vu les conditions ...

[fan_racing]

La pelouse du Stade Auguste Delaune a souffert du froid. Une bâche y a été mise, mais un peu tardivement, et les températures ne vont guère s'améliorer d'ici vendredi soir, pour lequel la météo prévoit du -6°C.

[argueti]

Menace sur Reims – Racing

Après les chutes de neige du début de semaine et la descente en flèche des températures, une forte menace plane sur le maintien de la rencontre entre le Stade de Reims et le Racing ce vendredi (20 h 30). Un délégué de la Fédération inspectera le terrain ce matin. Deux solutions s'offrent à  lui : remettre le match dès aujourd'hui ou s'en remettre à  l'arbitre Fredy Fautrel.

[argueti]

Aux p'tits soins pour la pelouse du stade



On saura seulement vendredi en fin d'après-midi si la partie est jouable. Vendredi soir à  20 h 30, pour la reprise de la seconde partie du championnat de Ligue 2, les Rouge et Blanc du Stade de Reims accueilleront l'équipe du Racing club de Strasbourg au stade Delaune. Pour ce match, ô combien important, les conditions météo ne devraient pas être au top compte tenu du froid de ces derniers jours. C'est pour cette raison que les dirigeants du Stade, en accord avec les services des sports et des espaces verts de la ville ont voulu prendre toutes les précautions pour que la pelouse soit opérationnelle vendredi après-midi quand les délégués viendront dire si le terrain est jouable ou pas.

Bâches et air chaud

Dès lundi, avec Jacques Fillols, responsable sécurité, quatre personnes ont déjà  posé onze bâches sur le terrain pour recouvrir les quelque 11,000 m2 de pelouse. « Nous les avons lestées avec des sacs de sable pour qu'elles ne s'envolent pas », explique M.Fillols. « Le sol était gelé. » Hier, venus tout spécialement de Grenoble, des spécialistes de la société Alma ont complété le dispositif en installant aux quatre coins des bâches, autant de générateurs à  air chaud d'un débit de 12.500m3 tournant 24 heures sur 24 et consommant 18 litres de fuel chacun. « Avec ce chauffage ventilé nous devrions, si le froid n'augmente pas, parvenir à  porter la température à  5 ou six degrés. » Le challenge pourra-t-il être relevé ? Réponse vendredi. « Il aurait fallu déjà  bâcher la semaine dernière. Là  le terrain était déjà  gelé, ce n'est pas évident. Ça sera juste. » Pour que la rencontre ait lieu il faudra que le terrain soit tendre et jouable. La pelouse sera débâchée environ trois heures avant la rencontre. Du côté des joueurs, pas d'état d'âme. Le commando qui se met en place sous les ordres de Luis Fernandez s'entraîne avec ardeur malgré le froid. Personne n'ose penser que la rencontre ne puisse avoir lieu. Il faut rapidement engranger des points et pourquoi pas dès vendredi. D'ores et déjà , on annonce que près de 15.000 supporters feront le déplacement. Largement de quoi réchauffer l'atmosphère.

Location ouverte

Gel ou pas, la location pour la rencontre Reims-Starasbourg (télévisée aussi sur le câble) se poursuit au stade. Ce mercredi et demain jeudi de 9 heures à  midi et de 14 à  18 heures, vendredi de 9 heures à  midi et à  18 h 30 aux guichets. À noter qu'un nouveau bloc guichet est ouvert côté patinoire.

Alain Moyat

[argueti]

Le match à  Calais, peut être à  Sedan, à  Laval, ... tous reportés !

Je vois comment on va jouer surtout qu'ils prévoient encore -10° vendredi ...