[10/11] Le Fil Rouge

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argueti
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

Une équipe de nationale avec un effectif (en quantité) de Ligue 1 ...
L'histoire est en marche ...
Tenor
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par Tenor »

NOUS SOMMES RETROGRADES en CFA, source à 18h15 :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!: :!:
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lolo
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par lolo »

Officiellement, non...
Je refuse d'admettre que l'humanité soit si tragiquement vouée à la nuit privée d'étoiles du racisme et de la guerre, que l'aube brillante de la paix et de la fraternité ne puisse jamais poindre.
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argueti
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

DNA a écrit : En terrain mouvant

Sous la menace de la DNCG dont la notification officielle n'est toujours pas arrivée à la Meinau, le Racing est gêné aux entournures pour construire son groupe. Et, au sein d'un effectif maigrelet, ils ne seront pas tous concernés par la saison à venir.

Ce matin, et depuis le départ de Rodrigo pour Sion avant-hier, Laurent Fournier dispose d'un effectif de 23 joueurs pros. Ces derniers ne sont pas tous concernés sur un même plan par la saison qui se prépare. Certains espèrent partir, mais resteront. D'autres envisagent de rester mais seront peut-être contraints d'aller voir ailleurs. Dans tous les cas, les dirigeants strasbourgeois s'activent pour dégraisser un effectif qui, il y a un an, avait la mission de retrouver l'élite alors qu'il a fini par descendre. Le « stand by » actuel n'est pas pour servir Jean-Claude Plessis. « Finalement, on n'a pas reçu la notification officielle de la DNCG (ndlr : qui envoie le Racing en CFA), explique le président. J'avais reçu un fax mardi qui m'indiquait que le courrier arriverait mercredi. Mais en fait, il n'est pas arrivé. » Or, les réglements prévoient une signification du verdict via un courier recommandé.

Plessis: «Je suis là pour vendre des joueurs et je n'arrive pas à les vendre mais je ne suis pas le seul»

La situation n'en est pas chamboulée pour autant. Le Racing est en quête de subsides. « Et les négociations pour vendre des joueurs sont toujours aussi dures, poursuit le président. Or, je suis là pour vendre des joueurs et je n'arrive pas à les vendre, mais je ne suis pas le seul. » En filigrane, l'ancien président sochalien esquisse une forme d'éloignement avec ses actionnaires. Jafar Hilali et compagnie ont pu prendre contact avec des investisseurs susceptibles d'entrer dans le tour de table, notamment Frédéric Sitterlé. « J'apprends ces informations dans les journaux et ça m'embête », lâche-t-il. En attendant, le staff technique doit logiquement composer avec des motivations fort diverses. En la matière, le premier match amical a donné quelques tendances. Marcos, Pichot et Mathlouthi n'étaient notamment pas de la partie et le trio est clairement destiné à demeurer sur le bord du chemin. En fait, le calme du marché constitue la principale cause de leur présence en Alsace. De la même manière, Franck Dja Djedje, qui doit trancher entre une proposition bretonne (Vannes) et grecque (Volou), est sur le départ. La situation de l'ancien international espoir ne le conduit pas dans la catégorie des indésirables, mais plutôt parmi ceux qui ne désirent plus porter le maillot strasbourgeois. Milovan Sikimic en est. Mais le Serbe donne des idées à Laurent Fournier. « Pouvoir compter sur Milo, cela donnerait une certaine allure à la défense centrale », explique l'entraîneur. Il n'empêche. Sikimic a préféré ne pas participer au match remporté à Koblenz (1-2) et ce n'est sans doute pas pour se préserver en vue de celui face à Mulhouse, programmé le 14 juillet prochain. En revanche, un autre trio de joueurs n'est pas destiné à demeurer, mais plutôt à contribuer au remplissage des caisses alsaciennes. Le marché atone est néanmoins susceptible de les contraindre à demeurer à Strasbourg. Othon, qui se soigne, Fanchone et Bah font partie des joueurs « bankable ». Ils sont toujours là et les contacts se révèlent rares voire fumeux. Si d'aucuns ont pu déceler un éventuel intérêt de Toulouse pour les deux derniers, Jean-Claude Plessis n'y croit pas le moins du monde.

15 éléments concernés seulement ?

« Je connais bien le TFC et il n'y a rien du tout », balaie-t-il d'un revers de main. Dès lors, le staff technique s'appuie sur 15 éléments. Il y a cinq recrues, MBongo, Genghini, Donzelot, Betsch et Outrebon. Il y a huit jeunes, Gurtner, Kéhi, Abadie, Peuget, Brahmia, Ledy, Damour, Ketkéophomphone. Il y a deux revanchards, Correia et Kébé. Cela donne de pauvres moyens humains pour jouer les fiers-à-bras, même au 3e échelon national. Cela ne laisse guère de perspectives brillantes pour un Racing sans le sou.
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par urotsukidogi »

Quand tu lis au final ce qu'on a comme effectif, je comprends que Fournier dise que comme ça on ne peut pas remonter.
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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argueti
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

L'Alsace a écrit :Première charrette

Malgré les affirmations récurrentes du président Jean-Claude Plessis qui, jusqu’au bout, se sera battu pour l’éviter, le Racing va bien subir ces prochaines semaines un plan social, du moins s’il ne disparaît pas carrément de la carte du football professionnel français. Après les licenciements du recruteur Pierre Ginestet, de l’entraîneur Pascal Janin et du préparateur physique Jean-Claude Thiry, qui relevaient surtout de choix stratégiques, deux salariés viennent de se voir signifier leur prochain congé pour raisons économiques : le coordinateur sportif Pascal Camadini, que le directeur général Christophe Cornélie a reçu jeudi après-midi pour lui indiquer la porte de sortie, et l’attachée de direction Valérie Bonjour, arrivée en 1997 dans les bagages de Bernard Gardon, premier manager de l’ère IMG/Mc Cormack. Ces premiers départs devraient être suivis d’une dizaine d’autres, comme annoncé dans « L’Alsace » du 2 juillet.
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D520
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par D520 »

bref , que les gros salaires lèvent la main !!! :roll: :roll:
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par Tenor »

Ces licenciements ne m'étonnent pas du tout. ;)
On ne peux pas virer le staff technique comme Vencel ou Janin sans toucher à l'organisation administrative, faut-il le rappeler que le Racing évoluera en National...enfin à ce jour :roll:
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argueti
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par argueti »

De Charybde en Scylla ?

Alors qu’il devrait faire appel mardi de sa rétrogradation administrative en CFA, le RCS aborde une nouvelle semaine décisive pour son avenir. En voici les enjeux et les clefs.

« La semaine de vérité. » Depuis huit mois et l’arrivée des propriétaires londoniens à la tête du Racing, ce titre a tellement été utilisé qu’il a fini par être galvaudé. Pourtant, le RCS aborde bien ce lundi une énième semaine décisive. La dernière, serait-on tenté d’écrire, si la DNCG (1) d’appel confirme ces prochains jours la rétrogradation administrative en CFA. Certes, cette éventuelle confirmation est passible d’un double recours : l’arbitrage du CNOSF (2) et du tribunal administratif. Mais comme dirait M. De La Palice, on n’a jamais été aussi proche d’un dénouement que beaucoup redoutent dramatique.

Les exigences de la DNCG. Elle réclame aux actionnaires majoritaires 2 millions d’euros de garantie, mais pas seulement. Son jugement du vendredi 2 juillet est aussi très sévère pour l’actionnariat qu’elle estime incapable de maintenir la situation financière sur toute la saison 2010-2011. Le RCS tentera de réunir cette semaine de nouveaux éléments pour inverser la tendance, ce que le Sporting Bastia, rétrogradé en première instance comme en appel, n’a pas su faire.

Sitterlé hors course ? Le chef d’entreprise alsacien Frédéric Sitterlé a proposé d’alimenter le compte du club de 2 millions cash, en échange de 34 % du capital de la SASP (3). En s’alliant avec Robert Lohr, l’industriel propriétaire de 20 %, il pourrait ainsi mettre en minorité Jafar Hilali et Alain Fontenla, à qui il ne resterait « que » 44 %. La Ville de Strasbourg promeut cette idée. Mais elle a peu de chances d’être plus écoutée que le 11 mars lorsque le maire Roland Ries avait demandé le départ des Londoniens. En contrepartie des 2 millions, Hilali a « généreusement » proposé 15 % à Sitterlé. Une offre pour le priver de toute influence sur les choix stratégiques et qui ressemble à s’y méprendre à une fin de non-recevoir. « D’après ce que Jafar m’a dit, il a rompu les négos avec Sitterlé », ne nie pas le président Jean-Claude Plessis.

Des ventes pour bouée de sauvetage. Depuis la rétrogradation en National le 14 mai, Hilali met une grosse pression sur son président pour qu’il vende les joueurs les plus côtés de l’effectif. Le départ de Magaye Gueye à Everton, pour 1,4 million, doit surtout au travail du nouveau directeur sportif, Jean-Luc Witzel. Plessis essaie maintenant de placer Mamadou Bah. Trois clubs de L 1 seraient sur le coup. Saint-Etienne paraît le plus chaud. Mais le recrutement du Guinéen par l’ASSE serait conditionné par le départ de Blaise Matuidi à Bordeaux, lui-même lié au transfert d’Alou Diarra à Marseille. Un jeu des chaises musicales qui risque de demander un peu de temps. Le Racing n’en dispose pas. Si Bah était cédé pour un million, Hilali pourrait en remettre un pour faire la soudure.

Le rachat du centre de formation, ultime recours. Désireuse d’éviter à tout prix la rétrogradation en CFA, la Ville pourrait se porter acquéreuse des bâtiments du centre de formation, propriété du club, mais construits sur un terrain municipal. Le coût de l’opération, qui ne pourrait de toute façon pas être finalisée avant début septembre, est estimé à 4,1 millions. Après remboursement des emprunts en cours (2,5 millions) ne resterait que 1,6 million, qui pourrait d’ailleurs revenir non à la section professionnelle, mais à l’association support. Attention : même une lettre d’intention de la municipalité pourrait ne pas trouver grâce aux yeux de la DNCG, laquelle a recalé Bastia pour un déficit prévisionnel 2010-2011 de 1,2 million, alors que sa communauté d’agglomération s’était engagée par lettre à se porter acquéreuse du centre de formation. Le conseil régional de Corse avait déjà voté une subvention exceptionnelle de 800000 euros et le conseil général de Haute Corse, une autre de 150000 euros.

Quel rôle pour Jacky Kientz ? Depuis vendredi, l’ex-président du Racing (1990-1992) a entamé une mission de conseil à la demande des propriétaires londoniens. Dans quel but ? Selon lui, « vérifier si le projet et le budget sont crédibles. » En réalité, Jafar Hilali pourrait se servir de lui pour des desseins plus tortueux : un, agacer Sitterlé et la mairie qui a d’ailleurs tenu à faire savoir qu’elle ne cautionnait nullement cette initiative, contrairement à ce qu’affirmait Kientz dans « L’Alsace » du 4 juillet ; deux, mettre la pression sur Plessis, même si son discours officiel prétend le contraire. « Jafar m’appelle pour me rassurer », témoigne le président à qui on aurait néanmoins demandé de diviser son salaire par trois. « Pour l’instant, nous négocions », lâche Plessis à ce sujet sans s’éterniser. « Je n’ai pas l’intention de partir. Je suis venu pour remettre le club sur les rails et j’y suis toujours déterminé. Mais j’avoue être soumis à rude épreuve et je ne vis pas bien la période actuelle. Il va falloir convaincre la DNCG et je suis inquiet. »

Hilali se trompe-t-il de combat ? Alors qu’il mène des négociations serrées avec la Ville et a donc, a priori, envoyé F. Sitterlé sur les roses, J. Hilali, toujours pas décidé à céder le moindre pouce de terrain, a-t-il perdu de vue que la survie du Racing passera d’abord par sa capacité à franchir l’obstacle de la DNCG d’appel ? Le PDG de Carousel Finance l’a fait savoir à ses divers interlocuteurs : « Plutôt laisser le club tomber en CFA que d’abandonner la majorité à Sitterlé. » Une intransigeance qui n’augure rien de bon. Après tout ce qui s’est passé depuis huit mois, le contraire aurait été étonnant.

Plessis, président amoindri ? Le président du Racing Jean-Claude Plessis se targue de ne pas être un homme de paille. Mais il semble que ses prérogatives soient tout doucement rognées et son avis, de moins en moins sollicité. La preuve : l’ancien patron du FC Sochaux n’a pas été informé des procédures de licenciement entamées contre deux de ses proches, le coordinateur sportif Pascal Camadini et l’attachée de direction Valérie Bonjour (notre édition de samedi). L’appel aux services de Jacky Kientz, sollicité par ses actionnaires, apparaît comme un autre pavé jeté dans son jardin. De l’extérieur, J.-C. Plessis semble de plus en plus isolé, voire fragilisé, comme ses prédécesseurs Julien Fournier et Luc Dayan, déshabillés à l’époque de leur pouvoir pour avoir marqué leur désaccord avec les directives des propriétaires londoniens.

Stéphane Godin

(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Comité national olympique et sportif français.
(3) Société anonyme sportive professionnelle.
DNA a écrit :Ça ne s'arrange pas

Enferré dans le refus de ses principaux actionnaires de s'ouvrir à de nouveaux investisseurs, toujours sous la menace d'une relégation administrative, sans ligne conductrice, le Racing fait peine à voir.

Sous la coupe d'Hilali, serait-ce l'hallali ? Au-delà du jeu de mots douteux, on vous l'accorde, le Racing, exsangue financièrement, reste dans de sales draps. Et ses propriétaires cherchent désespérément un moyen de ne pas mettre la main à la poche. « Qui mettrait une telle somme pour un club de National ? », est une interrogation régulièrement entendue du côté de la Meinau. Elle résonne comme la garantie d'une faillite prochaine. Car il s'agit de payer ou de descendre un peu plus.
En fait, plus simplement, il faut deux millions d'euros pour demeurer dans le giron professionnel. Pour ne pas faciliter les choses, le Racing est entre les mains de personnes qui usent du club comme des enfants d'une voiture Playmobil. L'ajout d'un autocollant est accepté mais pas question de prêter.

Sitterle craignait de se faire balader à nouveau. Il a eu raison.

Depuis une semaine, sur les conseils de la Mairie, Frédéric Sitterle s'est efforcé de proposer ses services, d'avancer de l'argent, de trouver une solution pour sortir le club de la panade. En guise de réponse, il s'est vu opposer une nouvelle fin de non recevoir, comme trois mois auparavant, quand une première possibilité de rachat semblait à deux doigts de se concrétiser.
Dès mercredi, le jeune chef d'entreprise craignait de « se faire balader à nouveau », dans tous les cas, « ne pouvait jurer du contraire ». Son appréhension a été inspirée. Injoignable sans jamais avoir été joint d'ailleurs, depuis qu'il est apparu dans l'organigramme du Racing, soit au mois de décembre quand le successeur de Philippe Ginestet, Julien Fournier, avait cité son prénom en conférence de presse, Jafar Hilali continue de ne pas répondre. Ou alors pour dire non à ses interlocuteurs. Aux dires de certains, il n'est pas Keyser Söze, ce monstrueux personnage finalement inventé de toute pièce par Kevin Spacey lors de sa garde à vue dans Usual Suspects. Mais selon le président Plessis, contacté ce week-end, la réponse du mystérieux Londonien est claire, nette et pourrait sonner comme une invitation à fredonner le Requiem de Mozart, Verdi ou de n'importe quel compositeur en regardant le Racing. « Hilali m'a dit qu'il ne voulait pas négocier avec Sitterle », a expliqué le n°1 du club, salarié de l'actionnaire. On ne sait pas vraiment pourquoi. On imagine. On ne peut que déplorer la forme en vigueur dans l'attitude des propriétaires du Racing. Car, en plus de deux millions d'euros à trouver, un compte-à-rebours a été enclenché. Pour ne pas rejoindre le Sporting Bastia en CFA, le Racing serait bienvenu de soigner son appel formulé devant la DNCG. « Je ne suis pas concerné par les tractations au niveau de la propriété du club, poursuit Plessis. Je travaille avec l'entraîneur pour sortir le club de la mouise. » Pour y parvenir, il doit évidemment faire sans guère de moyens. Au niveau du recrutement, tout est bloqué ou presque, des joueurs susceptibles de se consacrer à un essai ayant été priés de patienter. Le Racing n'a toujours pas de gardien n°1 et il n'en aura pas demain. Dans le même ordre d'idée, l'empressement à vendre n'a jamais été aussi sensible. Bah et Fanchone sont proposés à tous les clubs disposant de quelques capitaux. On a envoyé le milieu guinéen et le latéral gauche à Toulouse, Lille, St-Étienne ou Lorient. La liste des destinations n'est pas exhaustive. Elle est fumeuse car plus que des contacts réels, ce sont d'improbables desiderata strasbourgeois qui s'expriment par là même.

La fumeuse liste des destinations pour Bah et Fanchone

« J'y crois, je suis toujours aussi motivé, même si je suis dépendant des actionnaires », poursuit Plessis. Dans le landernau du foot français, les velléités démissionnaires de ce dernier ont couru devant l'attitude incompréhensible de Jafar Hilali, fier comme un paon, mais à la tête d'un château de sable ce matin. L'ex-président sochalien peut également avoir les oreilles qui sifflent, alors que d'aucuns au club jugent assez décevante une action qui lui vaut un salaire conséquent. Le Racing en est là, à se dépatouiller dans une misère protéiforme. Sans le sou, il aurait du mal à s'assurer une place dans la première partie du classement de National avec les joueurs actuellement sous contrat. Sans certitude, il en est à espérer que le prochain derby face à Colmar reste à son calendrier plutôt que d'être remplacé par un autre face à Mulhouse. Sans plus de crédibilité ni de passion l'entourant, il en est à craindre que sa place dans le panorama strasbourgeois ne l'amène à jouer à Geispolsheim ou au Tivoli plutôt qu'à la Meinau. Au premier jour d'un règne inédit sur le football mondial, un plus que centenaire apparaît à l'agonie.

François Namur
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Its_me
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Re: [10/11] Le Fil Rouge

Message par Its_me »

Mais quel co***** ce Hilali.
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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