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Pourquoi, il y a eu des problèmes dans l'enceinte du stade???Tenor a écrit :Si ce sont les même genres de rigolos qu'à Bastia, personne n'a rien à craindre
L'ALsace a écrit :Du neuf et des nouveaux
Même s’il n’a pas encore défini son groupe de seize, Laurent Fournier a déjà arrêté certains choix en vue du derby de demain (14 h 45) à la Meinau contre Colmar. L’entraîneur strasbourgeois intégrera ses deux recrues Marcio et Jocelin Ahoueya, officiellement qualifiées, et réintègrera son avant-centre David Ledy, opéré l’autre mardi d’une fracture du 5 e métatarse de la main gauche. Muni d’une attelle, le Haut-Rhinois s’entraîne normalement depuis deux jours. « Je ne ressens plus rien du tout. Je me sens prêt. J’ai envie de jouer. J’ai tout fait pour être opérationnel. » Ce matin (10 h) pour la séance de veille de match, le coach a convoqué tous les pros valides et gardé le jeune Raphaël Gherardi, qui s’entraîne avec lui depuis le début de semaine.
De nouveau en 4-3-3
Pour ce rendez-vous face aux SRC, le technicien bas-rhinois devrait reconduire le schéma en 4-3-3 qu’il n’a jusqu’ici utilisé que lors des deux déplacements à Guingamp (0-0) et Bastia (défaite 1-0). Même si le RCS a manqué d’efficacité dans les deux cas, la densité du milieu de terrain et l’option du trident offensif ont séduit Fournier. Le onze de départ pourrait d’ailleurs ressembler à celui aligné en Corse, même si le coach s’interroge encore sur Tristan Mbongo, dont les deux premières apparitions à la Meinau avaient été délicates. « Mais il a été très bon cette semaine à l’entraînement et pourrait bien débuter. »
L'Alsace a écrit : Sans haine ni amertume
Khalid Kerssane, Jérémy Grimm et Thomas Zerbini ont été formés au Racing Strasbourg. S'ils ne sont pas passés pros sous les couleurs strasbourgeoises, les trois Colmariens ne gardent presque que de bons souvenirs de leurs années en Bleu et Blanc.
PREMIER CONTACT
- Khalid Kerssane : Je jouais à Clermont, en -14 ans. C'est Jacky Duguépéroux qui m'a sollicité. Le feeling est bien passé. Je ne connaissais pas Strasbourg mais les conditions étaient convenables, le centre bien structuré.
- Thomas Zerbini : Je viens du FC Mulhouse. Jacky Duguépéroux a appelé mon père. Sochaux me voulait aussi mais j'ai préféré les structures du Racing.
- Jérémy Grimm : J'avais neuf ou dix ans et Dugué' a appelé à la maison. Il m'a demandé si j'étais intéressé pour venir au Racing. Je n'ai pas réfléchi une seule seconde. C'était mon rêve depuis tout petit.
LES COPAINS
- KK : J'étais en chambrée avec Kevin Gameiro. On s'est retrouvé par hasard mais le courant est tout de suite passé entre nous. On a des caractères très différents mais on s'apprécie. Avec Habib Bellaïd et Ricardo Faty également. Les liens qu'on a tissés entre nous résistent au temps.
- TZ : Morgan Schneiderlin ! On s'est trouvés tous les deux. On a le même humour... qui ne fait souvent rire que nous ! On faisait chambre commune et on était toujours fourrés ensemble. On a fait de ces parties de Playstation... Sans me vanter, c'était moi le meilleur. Il s'accrochait mais j'avais le talent ! Avec Ledy, Gurtner, Olivier, on était une vraie bande de potes.
- JG : J'étais en chambre avec Amaury Bischoff. On s'entendait bien et on a gardé des liens assez forts. A 18 ans, j'ai quitté le centre et je me suis installé en ville en colocation avec "Sam" (Nordine Assami, défenseur central à Gap). Ça nous a fait du bien. On pouvait respirer un peu. Le centre, c'est quand même assez strict (sourire).
UN COACH
- KK : Un seul ? François Keller, alors. Je l'ai eu comme entraîneur des 15 ans, des 18, en CFA. On avait beaucoup d'affinités, c'était pour moi un grand frère, c'est devenu un confident. Mais tous mes entraîneurs m'ont apporté.
- TZ : François Keller. C'est grâce à lui si je suis ici. Il a appelé Colmar, continue à me suivre. Humainement, c'est le top. Tous les ans, il fait un barbecue et nous invite. Sinon, Claude Fichaux m'a appris à mettre le pied, c'est important aussi !
-JG : Pas un seul, tous ! Chacun m'a appris quelque chose à sa manière. Mais c'est vrai que commencer avec "Dugué", c'est quelque chose. La moindre passe ratée, on recommence jusqu'à ce que ça soit réussi. Pour nous apprendre la rigueur, il était très fort. Et puis François Keller, pour terminer, c'est bien aussi. C'est quelqu'un qui ne vous lâche jamais. Il a un contact très fort avec les joueurs.
LA MEINAU
- KK : J'allais y voir des matchs de L1. C'était mon but d'y jouer, évidemment.
- TZ : Ça va être é-nor-me ! J'y ai joué un quart de finale de Gambardella, contre Metz mais là... OK, on a joué à Amiens ou Rouen mais la Meinau ça n'a rien à voir. La Meinau c'est le top !
- JG : J'en ai vu beaucoup des matchs là-bas. La Coupe d'Europe, c'était quelque chose. J'étais au match contre les Rangers, si je me souviens bien (en 1998, coupe UEFA).
Comme Zerbi', j'ai participé au quart de finale contre Metz. J'étais entré en jeu et j'avais mis mon tir au but.
UN SOUVENIR
- KK : Un 1/16e de finale de la coupe Gambardella. On était allé gagner à Auxerre avec Faty, Bellaïd, Gurtner... En face, il y avait Kaboul, Diaby... Une grosse équipe. On avait gagné 1-0.
- TZ : La Meinau pleine, 30 000 personnes pour un match contre Marseille. C'était la Ligue 1...
- JG : Dans l'ensemble, c'est beaucoup de moments de bonheur. Mais mon souvenir le plus forte, il est négatif. C'est quand je n'ai pas été retenu pour la finale de la Gambardella (gagnée face à Lyon en 2006). Ça m'a vraiment fait mal parce que j'avais participé aux matchs précédents.
UNE BÊTISE
- KK : Je n'en vois pas ! Non, j'étais sage, vraiment ! Lorsqu'on faisait visiter le centre, c'était notre chambre qu'on montrait.
- TZ : Non... Boh, quelques sorties en boîte, c'est tout. Ou alors en cours. Avec Morgan et Julien Olivier, qu'est-ce qu'on a pu faire les cons !
- JG : J'étais plutôt sérieux. De toute façons avec les anciens, on ne pouvait pas trop. Il y avait du respect. Ça s'est un peu perdu sur la fin d'ailleurs.
LE DÉPART
- KK : Le tournant, c'est ma rupture des ligaments croisés en 2005. Je suis resté un an sans jouer, mais je n'ai ni haine ni amertume contre le club. C'est le passé. Avec mes anciens coéquipiers, quand on se revoit ou qu'on s'appelle, on parle de nos vies de famille, de nos enfants, de la vie... C'est au centre du Racing que j'ai été éduqué, élevé en tant qu'homme...
- ZZ : Ah là là... Furlan et Jean-Marc Kuentz m'ont fait venir en m'expliquant que j'étais trop juste. On m'a proposé de signer amateur mais j'avais 20 ans, je sortais de sept ans de formation, j'avais envie de franchir un cap, avec les seniors. C'est ma seule déception, ne pas être passé pro. Parce que sinon, je n'ai vécu que de supers moments ici.
- JG : Après la Gambardella, j'ai pris un coup. J'ai décidé de travailler encore plus, d'autant que c'était ma dernière saison au centre. Tout se passait bien, je m'entraînais avec les pros. Et puis je me suis blessé au ménisque. Quelques mois ont passé, j'ai mis du temps à revenir... et puis j'ai compris ça n'allait pas passer.
LE RACING AUJOURD'HUI
- KK : C'est un peu triste de rencontrer le Racing en National. Ça montre aussi que Colmar a bien progressé.
- TZ : C'est triste. Comment ont-ils fait pour se retrouver là ? Mais bon, quand tu ne fais pas signer des Weber, Tritz, Grimm...
- JG : Pour un club que je supporte depuis tout gamin, ça fait mal. Bon j'ai grandi maintenant, ça ne me fait plus la même chose. Mais il y a quand même ce sentiment de gâchis. Quand on voit tous les bons joueurs qui n'ont pas eu leur chance et ceux que le Racing a fait venir et qui n'ont jamais rien prouvé, ça fait mal au cœur.
Recueilli par Cyril Tromson et Mathieu Pfeffer
Ca fait mal de lire ça.- TZ : C'est triste. Comment ont-ils fait pour se retrouver là ? Mais bon, quand tu ne fais pas signer des Weber, Tritz, Grimm...
- JG : Pour un club que je supporte depuis tout gamin, ça fait mal. Bon j'ai grandi maintenant, ça ne me fait plus la même chose. Mais il y a quand même ce sentiment de gâchis. Quand on voit tous les bons joueurs qui n'ont pas eu leur chance et ceux que le Racing a fait venir et qui n'ont jamais rien prouvé, ça fait mal au cœur.
Qu'ils sont cons ces deux-là ! Trouver Zinedine Zidane trop juste !L'Alsace a écrit :- ZZ : Ah là là... Furlan et Jean-Marc Kuentz m'ont fait venir en m'expliquant que j'étais trop juste
