[10/11] 31ème J: Strasbourg / Beauvais - 1/0

[D520]

D520, tu vas m'apprendre par coeur l'orthographe de tous les noms de joueurs

J'adore et j'approuve

charogne !!!

[D520]

Noro rallume la lumière

Dans une rencontre fermée que le Racing a disputée sans guère d’inspiration offensive, Stéphane Noro a été l’auteur d’un éclair qui maintient les Strasbourgeois au contact du podium. Le succès précieux et étriqué décroché face à Beauvais (1-0) entretient l’espoir.

Et si tout ça se finissait dans la joie d’une remontée, dans de grandes embrassades et le bonheur d’un club renaissant ?

Ce matin, à trois points du podium, avec Guingamp dans le viseur, le Racing est encore loin du compte. Si cette belle perspective ne s’est pas envolée, Noro y est pour quelque chose. Le milieu de terrain arrivé en janvier a ôté une grosse épine du pied alsacien en ajustant Lucas d’un tir du droit, croisé, des vingt mètres.

Le gardien picard a eu beau se détendre de tout son long, le cuir s’est révélé insaisissable et Beauvais, quasiment hors course pour la montée depuis hier, a dû repartir avec des regrets.
Sous les yeux du maire Roland Ries

« C’est l’un de nos meilleurs matches, a constaté Alexandre Clément, le coach visiteur après coup. Mais le talent individuel fait la différence sur ce type de match. Stéphane Noro, à vingt mètres, ça peut faire mouche. »

Hier, ça a fait mouche. Noro, l’ancien chômeur, a préservé les chances strasbourgeoises dans la course à la montée.

Il ne s’agit pas non plus de considérer le 13 e succès de la saison comme totalement immérité. Sous les yeux du maire, Roland Ries, contraint de remettre les mains dans le cambouis puisque le club phare de sa ville refait des siennes, le Racing a d’abord eu bien du mal à séduire.

Alors que Laurent Fournier avait choisi de remettre du poids théorique en attaque avec la titularisation de Nicolas Belvito, ses hommes ont paru engoncés pendant une heure.

En manque de spontanéité, le quatuor offensif s’est invariablement heurté à la solide muraille beauvaisienne. Devant, Farssane, Louisy Daniel et Bertin d’Avesnes offraient des solutions par leurs courses tranchantes.

Le Racing était face à un casse-tête. Quelques-uns – Ledy ou Mathlouthi par exemple – n’étaient pas dans un immense soir.

Solide derrière, comme à son habitude, les Strasbourgeois avaient tendance à ronronner avec le ballon.

« C’était un match difficile, on était un peu émoussé, en manque de vivacité, n’a pas nié le défenseur central, Julien Outrebon. Il y avait du déchet ». Mais il y a eu un regain d’envie salvateur.

À l’heure de jeu, la tendance à reculer est apparue dans les rangs beauvaisiens. Le Racing a accumulé les corners, quelques coups francs d’abord bottés avec approximation. Noro se réglait. Lorsqu’il a profité d’une déviation de la tête de Yenga, à l’entame du dernier quart d’heure, Lucas l’a mis en échec d’une jolie détente. Le portier de l’ASBO ne pouvait rien sur l’inspiration d’après.

« Je dis surtout merci à l’équipe, a préféré préciser Laurent Fournier, attentif à préserver son collectif. Derrière, les joueurs ont travaillé et devant aussi, même si ça a été approximatif. On reste à l’affût. On ne veut pas lâcher sur les dix matches qu’il nous reste. Il faut qu’on s’occupe de nous pour continuer à avancer. »

« Ne vous laissez pas déconcentrer »

Roland Ries, présent dans les vestiaires, a eu l’occasion d’aller les féliciter. Le premier citoyen de la Ville a pu indiquer aux hommes victorieux qu’i l comptai t « sur eux sur le terrain », tout en émettant un souhait : « Ne vous laissez pas déconcentrer par les querelles extra-sportives. » Et de conclure : « Vous pouvez continuer à compter sur la ville ».

En ce moment, c’est surtout une ville qui compte sur eux.

François Namur

[Gotcha]

une victoire à l'arrachée qui fait du bien .... mais qui confirme que le racing a toujours de grosses grosses difficultés pour organiser le jeu à domicile. Et c'est pourquoi on a fait tant de nuls à la meinau. Hier encore, il faut un exploit individuel de noro pour que le racing gagne. Collectivement, on ne les a quasiment jamais mis en danger

mon top :
: Noro, il sauve le match
: Sikimic, toujours aussi solide
: Brahmia, belle entrée

flop :
: Belvito, ce joueur est une tanche
: Ahoueya, premiere mi-temps catastrophique, il a été totalement à la rue. Fin de 2eme mi temps un peu meilleur...
: T'chato : nul...

[Mercopi]

il faut vraiment avoir le moral pour penser que le racing va remonter

[argueti]

Noro, c’est Zorro

Grâce à un nouveau but décisif de son meneur de jeu arrivé à la trêve hivernale, le RCS est venu à bout en toute fin de match d’un Beauvais coriace hier à la Meinau (1-0). Il se maintient à la 4 e place du National, à trois points de Guingamp (qui compte un match de moins). Il lui reste dix rencontres pour effacer ce handicap.

Laurent Fournier a insisté à la mi-temps hier à la Meinau. « J’ai dit aux joueurs : « Un match comme ça se décante souvent sur un coup de pied arrêté ou un exploit individuel. » Le talent fait la différence, même s’il rentre dans le collectif. » Sa prédiction s’est vérifiée. Car ce matin, le Racing peut remercier son meneur de jeu, Stéphane Noro, qui, après avoir déjà trouvé l’ouverture à Rodez, Niort et Plabennec, a inscrit à la 82 e son premier but devant son nouveau public. Un but capital pour une victoire étriquée, mais précieuse, alors que les hommes de Fournier éprouvaient toutes les peines du monde à déstabiliser une cohérente AS Beauvais Oise.

Pourtant, une heure et demie plus tôt, le Racing avait donné l’impression de prendre ce sommet par le bon bout. En deux occasions, Mathlouthi, d’une frappe un peu écrasée captée par Lucas (15 e) et d’une autre au-dessus (17 e), aurait pu matérialiser la bonne entame strasbourgeoise. Mais la belle impression laissée par les Bleus dans ces premières minutes s’était vite estompée. D’autant que Beauvais était peu à peu sorti de sa coquille et que ses répliques avaient sévèrement secoué la défense alsacienne.

Ainsi Gurtner avait-il dû repousser des deux mains d’abord, écarter du pied ensuite, un coup franc rentrant de Milambo effleuré de la tête par Mendy (19 e). Le gardien strasbourgeois avait encore été décisif quatre minutes plus tard en s’interposant sur un tir sans angle de Farssane, avant que Tchato ne contre d’un tacle décidé la reprise de Diawara aux 16 m (23 e).

« On reste à l’affût »

En cette soirée un peu frisquette, Beauvais est donc bien organisé, à l’image d’un entrejeu où Goaziou, incertain la veille, rayonne. Mais il n’inquiétera plus Gurtner jusqu’à la fin du match, excepté lors de dix dernières minutes à suspense.

En face, si Milovan Sikimic et ses partenaires ne sont pas dans un grand soir, au moins ont-ils une fois de plus le mérite de l’opiniâtreté. Une fois, deux fois, dix fois, ils vont remettre l’ouvrage sur le métier, pas toujours avec discernement, mais toujours avec une obstination sans faille. Entre une reprise de Belvito insuffisamment redressée au 2 e poteau (42 e), un coup franc de Noro dévié de la tête par Outrebon (64 e), une demi-volée de Damour au-dessus (66 e), une frappe enveloppée et puissante du droit de Noro encore (78 e) et une nouvelle tête d’Outrebon au-dessus sur un coup franc de son stratège (81 e), les Bleus gâchent trop. Peu à peu, le spectre d’un 4 e 0-0 à la Meinau (après Niort, Plabennec et Paris FC) se profile.

Mais comme si souvent depuis son arrivée début janvier, Stéphane Noro va faire rimer son nom avec Zorro. Un crochet pour se positionner sur son pied droit, un tir croisé de 25 bons mètres dans le coin gauche et le tour est joué (82 e). « Des matches comme celui-là basculent souvent grâce au talent individuel. Strasbourg a profité de celui de Stéphane Noro. On sait qu’à 20 m, il peut faire mouche. Il l’a fait. Tant mieux pour Strasbourg, tant pis pour nous », regrette le coach de l’ASBO, Alexandre Clément.

Les douze dernières minutes - temps additionnel compris - ne seront cependant pas sereines pour un Racing sous pression et qui tremblera jusqu’à un coup franc hors cadre de Bernardet à la 93e. S’il ne regagne pas de terrain sur Guingamp, il n’en cède pas non plus. « On est prêt et on reste à l’affût », martèle Laurent Fournier, « Mais on regrettera toujours notre début de saison, avec trois points en quatre matches. » L’essentiel sera de ne pas regretter la fin.

C’est le défenseur central Julien Outrebon qui le dit : les Strasbourgeois ont eu du mal à mettre du rythme. Mais ils ont su puiser au fond d’eux-mêmes pour aller chercher la victoire d’un espoir intact.

Julien Outrebon : "On était un peu émoussés"

Dans le vestiaire, un immense cri de joie retentit. Alors que le maire Roland Ries et son adjoint aux finances Alain Fontanel viennent d’arriver pour les féliciter, Milovan Sikimic et les siens fêtent comme il se doit leur 7 e victoire sur les dix matches que dure leur invincibilité.

La liesse des Bleus tranche avec les messages désabusés que les Ultra Boys 90 ont adressés en première mi-temps aux propriétaires londoniens, comme toujours absents, sur deux banderoles en forme d’appel au secours : « Omnisports - mairie - association : ni médiation, ni concession. Virez ces bouffons ! », exhortait la première. « Aujourd’hui : problèmes de paiement. Demain : dépôt de bilan. Dehors les incompétents », s’alarmait la deuxième.

Roland Ries, qui a invité les Racingmen à ne pas se laisser déconcentrer par les querelles extrasportives et leur a assuré « compter sur eux », et Alain Fontanel ne peuvent pas avoir raté ces messages pas subliminaux du tout des UB, aussi démonstratifs que la joie instantanée des Racingmen sitôt leur 13 e victoire. Une joie plus contenue ensuite devant la presse. « Le principal, ce sont les trois points », convient un Julien Outrebon conscient, comme tous les autres, d’être passé tout près d’une mauvaise opération comptable. « Ils sont importants pour la suite. Le match a été très difficile. Je nous ai trouvés un peu émoussés. Nous avons eu du mal à nous trouver et manqué de vivacité, même si nous avons rectifié le tir en 2 e mi-temps. On prend l’ascendant sur Beauvais que nous reléguons à cinq points, mais qui n’est pas hors course. Dans notre position, ce n’est pas le beau jeu qui compte. Nous avons marqué ce but par Stéphane Noro. Ça suffit. »

« Il faut finir le travail »

L’exploit individuel du chef d’orchestre bas-rhinois a fait plier et même rompre une formation beauvaisienne plutôt cohérente. « Je ne peux pas me satisfaire d’une défaite, mais nous avons réalisé un de nos meilleurs matches dans le respect de la discipline collective », pointe son entraîneur Alexandre Clément. « Nous avons seulement manqué de justesse de passe dans les phases offensives. Si nous avions mené 1-0 à la mi-temps, ce n’aurait pas été illogique. Ensuite, Strasbourg a poussé, mais nous n’étions pas à la rue. »

Certes pas. Mais pas dangereux non plus. « À part durant dix minutes de flottement en première mi-temps, Régis (Gurtner) n’a pas un arrêt à effectuer », relève Laurent Fournier, « La victoire est méritée. Nous restons à trois points de Guingamp. Il va falloir chercher un résultat à Fréjus samedi. Ce que les joueurs ont fait, c’est bien. Mais il faut finir le travail. J’y crois. J’ai envie qu’ils réussissent. Il faut y mettre beaucoup d’énergie. » Et faire abstraction de l’atmosphère polluée des coulisses où, ces prochaines semaines, le club jouera son avenir, au moins autant que sur le terrain.

Stéphane Godin

[Gotcha]

quelqu'un peut activer le top/flop pour le match ?

[Its_me]

C'est fait