Invaincu au cours de ses quatre derniers déplacements, le Racing sait qu'il aura la tâche difficile samedi soir à Rennes. Yves Deroff espère pourtant que, le maintien acquis, l'équipe répondra présent au défi rennais.
Dautant qu'il y a quelque chose d'intéressant à réaliser, dit-il, dans cette fin de championnat.
Le Racing affronte une équipe de Rennes, samedi soir, particulièrment performante à domicile. A quel genre de match vous attendez-vous ?
Au vu des statistiques des deux équipes, ce pourrait être un gros match, mais le terrain est une autre réalité. Nous jouerons libérés car nous avons acquis notre maintien. Cette rencontre s'annonce être un beau challenge pour nous car nous voulons grapiller encore quelques places au classement. Ce serait pour le prestige mais cela serait bénéfique au club.
Le groupe vise-t-il la 10e place comme on a pu l'entendre cette semaine ?
En tout cas, cette 10e place est plus accessible aujourd'hui. Si tout se passe bien, nous pourrions terminer à cette place ou même 9e. Le groupe est conscient du challenge. Ce que nous voulons avant tout, c'est de bien finir ce championnat.
L'idée est de ne pas ternir, sur les deux derniers matches, ce qui a été fait jusque là ?
Oui, il ne faut pas bâcler le travail effectué depuis quelques mois et conserver notre esprit de compétiteur. Ce serait vraiment dommage de gâcher notre beau retour en n'étant plus dans l'esprit.
La victoire en coupe de la Ligue a-t-elle insufflé une dynamique ?
Cette dynamique existait déjà avant mais le fait de gagner cette finale a permis de souder encore plus le groupe. Cela va nous aider pour les deux matches qui viennent. Le groupe a plus confiance en lui aujourd'hui.
Quand on regarde le classement, on s'aperçoit que les deux succès à Sochaux et face à Metz étaient indispensables. Pensiez-vous que la lutte pour le maintien serait aussi difficile ?
Cela fait huit ans que je suis dans le circuit et c'est vrai que cette année, le bas de classement est très particulier. On retrouve même des formations comme Nantes ou Bordeaux qu'on attend plus dans les sept premiers. En tout cas, cela démontre tout le mérite que nous avons eu à réaliser cette remontée.
c'est vraiment qu'en début d'année quand tout allait mal, si on nous avait dit que la barre du maintien serait a 45 points... peu de gens aurait parier sur les chances du racing..
Yves Deroff a retrouvé une place sur le côté droit de la défense depuis le déplacement à Graz, jeudi dernier. L'ancien Nantais attendait ce moment depuis longtemps et semble avoir saisi sa chance. Son retour coïncide, en tout cas, avec le regain de forme du Racing.
Pour le déplacement à Ajaccio, Deroff espère justement que ce mieux sera confirmé.
Qu'avez-vous ressenti jeudi dernier, en Autriche, lorsque vous avez retrouvé une place de titulaire au sein du Racing ?
Ca fait toujours plaisir de commencer des matches, qui plus est en coupe d'Europe. J'attendais ce moment depuis longtemps, c'est vrai. A présent, j'essaie de faire de mon mieux pour conserver ma place et me fondre dans le collectif pour apporter le maximum à l'équipe.
Aviez-vous anticipé votre retour dans le onze ?
Pas spécialement. C'est le coach qui me l'a annoncé d'emblée. Un jour, il m'a demandé de me rebeller. Moi, j'ai toujours travaillé dans mon coin et j'attendais d'avoir ma chance. Depuis le match à Graz, ça se passe relativement bien pour moi. Je profite de l'enchaînement des matches pour confirmer mes prestations.
Justement, comment vivez-vous cet enchaînement de rencontres ?
Nous essayons de faire tout pour bien récupérer. C'est le plus important, je crois. Après, enchaîner les matches, c'est l'idéal pour des compétiteurs comme nous. Nous nous entraînons peu et nous jouons beaucoup, c'est le top. Le staff fait tout pour nous placer dans les meilleures conditions à chaque rendez-vous.
« Ajaccio n'est pas infranchissable »
Comment voyez-vous cette équipe d'Ajaccio ?
C'est une équipe qui nous ressemble, à la différence qu'elle est parvenue à gagner depuis le début du championnat. Le contexte est toujours difficile, quand on va jouer là -bas. Ajaccio est une équipe qui joue bien au ballon. Ca ne sera pas une partie de plaisir, c'est clair. Mais, de notre côté, l'état d'esprit est revenu, je crois. Face à Lens, il nous a manqué de l'adresse devant le but et de la concentration sur un coup de pied arrêté.
Qu'entendez-vous par contexte difficile ?
Le public du stade Armand-Cesari n'est pas nombreux mais très bruyant. C'est une ambiance à part et difficile à décrire. C'est l'un des plus petits stades de L1 et il est difficile d'y jouer. Ce ne sera pas une découverte pour nous. Nous sommes habitués, désormais, à aller jouer à Ajaccio. Nous savons à quoi nous attendre, même s'il ne faut se focaliser que sur notre jeu, à mon avis. Ajaccio n'est pas un mur infranchissable.
Cela fait un an, presque jour pour jour, que Jacky Duguépéroux reprenait l'équipe du Racing et vous vous déplaciez à Ajaccio, justement. Y avez-vous pensé ?
Non, pas spécialement. Mais c'est vrai, ce sera bizarre, d'autant que c'est quasiment le même scénario qu'à l'époque. Ce sera, comme la saison passée, un match charnière pour nous. Mais les comparaisons s'arrêtent là . De notre côté, nous devons surtout continuer à jouer de l'avant.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
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D'accord avec vous sur les performances moyennes en poste de récupérateur dans l'axe. Il se fait effectivement "bouffer". Mais Pontus et Johansen ne sont pas des "numéros 6" à proprement dit. Et Hosni encore moins. Alors, on met qui?
"Disons que la comparaison qui sert de matrice au raisonement est quelque peu grandiloquante donc peu pertinante, mais il n'y a pas contradiction logique pour autant" Julio 10/05/08