[08/09] Le Fil Rouge

[silex57]

Donc c'était une stratégie de ne prendre qu'un point par matche en moyenne depuis 13 matchs !! C'est pour rester en embuscade !! Sacré Furlan toujours le mot pour rire

[télésupporteur]

10 pts lors des 4 prochains matches

[Keating]

Ah non, sinon on va être trop bien classé et on va retomber

[Stan]

Franchement cette histoire d'embuscade, c'est à  la limite du comique. Quand sur ce forum on s'amuse à  parodier JMF en exagérant ses traits, ben là  on s'y croirait.

Ce mec est un sacré numéro quand même. Dire qu'on est dans une bonne position alors qu'on est complètement nul depuis 15 matches et qu'on finit pas de chuter, bon..

[fab]

Reprise en douceur

La semaine d'entraînement, en vue du déplacement à  Châteauroux - vendredi à  20 h -, a débuté hier au petit trot. Une seule séance a été programmée, le groupe étant jugé globalement fatigué.

INFIRMERIE. - Pierre Ducrocq est toujours à  l'arrêt. Son hématome au genou, contracté lors de la rencontre à  Bastia, n'est pas encore résorbé et le milieu défensif ne peut toujours par courir.
Deux autres joueurs ont été ménagés hier matin, à  savoir Jean-Alain Fanchone et Emil Gargorov. Le staff strasbourgeois a par ailleurs décidé d'annuler l'entraînement prévu hier après-midi, les joueurs étant jugés fatigués. La reprise est fixée ce matin, 10 h.

HARLI : 150 ! - Harlington Shereni, auteur du but de l'égalisation vendredi dernier face à  Brest, a dignement fêté son 150e match en France. Le Zimbabwéen a disputé 135 matches de L 2 et 15 matches de L 1 (sous le maillot de Guingamp). Il reste à  espérer que le 151e, ce vendredi à  Châteauroux, se solde par un succès.

SELECTIONS. - Trois Strasbourgeois sont concernés par les matches amicaux internationaux, programmés ce mercredi. La Guinée de Mamadou Bah affronte le Cameroun au Stade Charléty. L'Algérien Yassine Bezzaz est convoqué pour le match contre le Bénin, à  Alger. Le Hongrois Zoltan Szelesi sera opposé à  Israël, à  Tel-Aviv.
Par ailleurs, Magaye Gueye a été retenu par Jean Gallice en équipe de France des -19 ans, pour un stage du 24 au 26 février. Le milieu offensif rencontrera à  cette occasion l'Ecosse, en compagnie notamment de l'attaquant messin Thibault Bourgeois et du milieu sochalien originaire de Mulhouse, Ryad Boudebouz.

MULENGA FORFAIT. - Jacob Mulenga, l'attaquant de la Berrichone, est forfait pour la venue de son ancienne équipe. Victime d'une déchirure à  la cuisse lors de la défaite contre Angers (0-1) voilà  deux semaines, le Zambien avait réduit la marque au match aller (2-1), à  la Meinau. La victoire strasbourgeoise avait provoqué la colère des Castelroussins, qui s'étaient sentis lésés à  la suite d'une « faute technique » de l'arbitre sur l'ouverture du score, oeuvre de James Fanchone.

SANG NEUF. - La « Berri » version 2009 n'a plus grand-chose à  voir avec celle qui s'était déplacée à  la Meinau en août dernier. Sur le banc, Christian Sarramagna a cédé sa place, début décembre, à  Dominique Bijotat. Au mercato, trois recrues ont posé leurs valises à  Châteauroux. Rudy Haddad, le milieu de terrain formé au PSG et passé par le Maccabi Tel-Aviv, a déjà  disputé deux rencontres. A ses côtés, Valéry Mézague (ex-Sochaux) pourrait faire ses débuts ce vendredi. A l'instar de l'attaquant Chiguy Lucau, révélé au Mans et prêté par Sedan.
A noter que Châteauroux, actuel 17e, n'a plus gagné à  domicile depuis la venue de Vannes (1-0, 15e journée), le 14 novembre dernier et présente exactement le même bilan que le Racing - 3 nuls, 1 défaite - en ce début d'année.

Mathlouthi buteur

PRàŠTES. - Ali Mathlouthi, prêté en Espagne au Racing Ferrol, a plutôt bien réussi ses débuts. Le jeune attaquant a marqué lors de son premier match et a ensuite participé au bon match nul (0-0) de son équipe, le week-end dernier, face à  la réserve de Valladolid.
Même score nul et vierge pour Anthony Weber, qui a décroché un point avec le FC Paris face à  l'AS Cannes. Depuis son arrivée à  Paris, le jeune défenseur central a disputé toutes les rencontres de son équipe.
Eugène Ekobo, qui s'est blessé lors de la demi-finale de la Coupe de la Ligue opposant Vannes à  Nice, est actuellement à  l'arrêt. Les Vannetais, qui poursuivent leur bon parcours en L 2, affronteront Bordeaux au Stade de France en finale de la Coupe pour leur première participation à  cette épreuve.

SAINT-VALENTIN. - La Berrichonne de Châteauroux a décidé de fêter la Saint-Valentin avec un jour d'avance en offrant l'entrée à  toutes les femmes pour la rencontre face à  Strasbourg.

[fab]

Après les tensions de ces dernières semaines, l'annonce du maintien de Jean-Marc Furlan jusqu'en fin de saison devrait permettre - une fois n'est pas coutume - aux Bleus de travailler plus sereinement pour atteindre l'objectif assigné.

« C'est vraiment spécial, ici, non ? » Ces propos d'un joueur du Racing, pourtant Strasbourgeois depuis quelque temps, datent d'il y a quelques jours. Avant le nul arraché avec les tripes contre Brest vendredi (2-2). Avant que le président Philippe Ginestet ne maintienne le lendemain Jean-Marc Furlan en poste jusqu'à  la fin de saison au moins.
L'avenir de l'entraîneur s'inscrivait encore en pointillés. Pourtant, le même joueur confiait, en écho à  plusieurs partenaires, que le groupe ne se posait pas la question. « Pour qu'elle se pose, il faudrait une rupture entre l'effectif et le coach. Ce n'est pas du tout le cas. Jean-Marc Furlan encaisse toute la pression sur ses épaules et s'efforce d'en préserver le groupe. Du coup, nous ne la ressentons pas trop. Mais bon, il est tout de même étonnant de voir le club au bord de la crise alors qu'il n'est pas du tout hors course pour la remontée en L 1. »
A la mi-temps contre Brest, alors que Grégory Paisley et les siens étaient menés 2-0, peu d'observateurs auraient parié sur la sortie médiatique du président Philippe Ginestet le lendemain. Ou plutôt auraient-ils parié sur autre contenu que cette confiance renouvelée à  son entraîneur jusqu'au 29 mai au moins. Mais l'équipe a su, pour revenir à  2-2, montrer un caractère et un courage que lui a toujours reconnus son entraîneur. « Nous ne nous sommes pas désunis », disait à  chaud Stéphane Cassard, « La première mi-temps a été très compliquée, mais nous avons montré beaucoup de forces mentales après le repos. Il en faudra pour atteindre notre objectif. La réaction a été très positive, alors que nous aurions très bien pu sombrer. Vu les circonstances, ce point pris est un bon point. »
Même si l'objectif reste inchangé - la remontée en L 1 - le RCS, par la voie de son président Philippe Ginestet qu'on n'a pas toujours connu aussi fédérateur, a décrété l'union sacrée.

Les désolants sifflets contre Zenke

Une façon de lutter à  armes égales avec ses rivaux. « Nos adversaires n'ont aucune pression. Boulogne et Angers étaient en début de saison des candidats déclarés au maintien. Metz disait encore la semaine passée qu'il ne vise pas la remontée. Ici, c'est une obsession », stigmatise Jean-Marc Furlan.
Une obsession dont les conséquences avaient fini par devenir plus paralysantes que motivantes. Surtout avec l'attitude négative d'un public toujours aussi peu supporter et prompt à  enfoncer les siens. Vendredi contre Brest, la sortie sous les huées - dès la 36e - du jeune attaquant nigérian Simon Zenke, gamin de 20 ans qui ne fréquente vraiment le groupe pro que depuis cette saison, avait quelque chose de désolant, de pitoyable de la part d'un public précisément sans pitié. « Le contexte strasbourgeois est vraiment à  part », ne peut s'empêcher de penser un Furlan qui sait toutefois faire la part des choses : « Les gens qui sifflent sont une minorité et l'attitude de la Meinau n'est pas significative de la chaleur des Alsaciens. »
Ce constat n'exonère évidemment pas les Bleus et leur staff de leurs responsabilités. Sans l'égalisation in extremis de Boulogne contre Metz vendredi (1-1), le RCS pointerait aujourd'hui à  5 longueurs du podium. Pour l'heure, malgré un bilan famélique de 13 points lors des 13 dernières journées, qui lui vaut d'être 17e sur la période, il limite la casse. Aujourd'hui que la paix des braves est signée, il ne peut plus s'en contenter.

[Keating]

Quelle est le journal qui a les couilles de critiquer ce fabuleux public strasbourgeois ?

[fab]

l'alsace...

[argueti]

« Le mérite d'être clair »

Si les Strasbourgeois se sont sentis diversement concernés par la situation fragile de leur entraîneur ces dernières semaines, beaucoup ont apprécié qu'elle soit clarifiée par le président Philippe Ginestet le week-end dernier.

« Très franchement, on n'a jamais vraiment parlé du cas du coach. Quand on est dans le vestiaire, on pense d'abord à  faire notre boulot. On savait bien sûr que la situation de l'équipe était difficile, mais personnellement, j'ignorais, jusqu'à  ce que le président s'exprime devant le groupe, que le coach pouvait être menacé. Moi, dans mon esprit, je travaillais avec lui. Point. »
Prêté par le FC Nantes, Harlington Shereni est sans doute l'un de ceux que les tensions internes au Racing n'ont ni déstabilisé, ni empêché de dormir. Son ex-coéquipier Guingampais, Steven Pelé, fait aussi partie du lot. « Nous n'en avons pas vraiment discuté entre nous. Je ne me suis pas trop posé la question, parce que je n'ai jamais pensé que nous allions changer d'entraîneur alors que nous jouions la montée et que nous n'étions qu'à  deux ou trois points du podium. » Le RCS n'étant décidément pas un club comme les autres, la question s'est pourtant posée avec acuité pendant deux semaines, entre la déroute à  Reims (4-1) et le nul arraché au forceps contre Brest (2-2). Au lendemain du partage des points face aux Bretons, Philippe Ginestet a publiquement annoncé le maintien de Jean-Marc Furlan jusqu'en fin de saison au moins. Les joueurs ont accueilli avec une certaine forme de soulagement cette mise au point. « Elle était importante pour le coach », juge ainsi Pelé, « C'est comme dans n'importe quel métier : si tu sens que ta tête est en danger à  chaque match, il est difficile de travailler sereinement. Nous avons toujours eu envie de terminer la saison avec lui. Clarifier les choses vaut mieux pour tout le monde. »

« C'est chiant de jouer avec une tête sur le billot »

En « vieil » habitué des soubresauts récurrents qui agitent le club, Guillaume Lacour, Strasbourgeois depuis 2001, estime que la décision présidentielle « va permettre d'avancer. Ces derniers temps, la situation était ambiguë. Nous n'en parlions pas trop, mais nous le sentions. Quelque part, cette tension inhibait un peu tout le monde, le coach, le staff et, par ricochet, l'équipe. Quand une épée de Damoclès pèse au-dessus de la tête d'un entraîneur, c'est tout le groupe qui est remis en cause. L'annonce du président va nous permettre de jouer plus libérés. » Elle assainit surtout, selon Pierre Ducrocq, « un environnement malsain. Nous, les cadres, pouvons supporter ce climat pesant, mais il n'en est pas toujours de même pour les jeunes. Ça peut peser dans leur tête. Nous n'en avons pas vraiment débattu, mais nous sentions que la menace était dans l'air. Or, pour nous, il coulait de source que nous voulions aller au bout de cette saison avec ce groupe-là  et ce staff-là . C'est chiant de jouer des matches en sachant qu'une tête est sur le billot. Surtout quand, de l'intérieur, tu es convaincu de bien bosser sous les ordres de l'entraîneur. Nous n'avions pas envie de cette instabilité. Le président s'est exprimé au bon moment. Ça a le mérite d'être clair pour tout le monde et ne peut être que positif. » Une plus-value à  concrétiser si possible dès ce vendredi (20 h) à  Châteauroux, chez une Berrichonne talonnée par la zone rouge. Dégagé de toute incertitude, le Racing, à  en croire Harlington Shereni, ne veut plus s'embarrasser de fioritures. « Même si nous ne jouons pas bien, nous devons gagner des matches à  tout prix. C'est impératif pour monter. Une victoire à  Châteauroux effacerait le nul contre Brest et constituerait un plus avant le prochain match à  domicile contre Sedan (Ndlr : le vendredi 20 février à  20 h 30). »

Stéphane Godin

[argueti]

Quelle est le journal qui a les couilles de critiquer ce fabuleux public strasbourgeois ?

Et le public de Marseille qui a signé la moitié des bleus, des olé olé à  la fin du match, etc ...