
[Ex] Yves Deroff
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Moi je l'ai vu... il a fait un match propre.
Dire qu'il a été le meilleur défenseur me parait un peu arbitraire.
On va dire qu'il est le seul à ne pas être du tout impliqué sur le but de Jaziri.
Et on va dire qu'offensivement, il a plus pesé que le latéral gauche, Kanté, qui est définitivement perdu quand il doit construire.
Deroff monte en puissance, mais il ne sera jamais une solution qualitative dans la mesure où il rate toujours la dernière passe, contrairement à Boka à gauche.
Dire qu'il a été le meilleur défenseur me parait un peu arbitraire.
On va dire qu'il est le seul à ne pas être du tout impliqué sur le but de Jaziri.
Et on va dire qu'offensivement, il a plus pesé que le latéral gauche, Kanté, qui est définitivement perdu quand il doit construire.
Deroff monte en puissance, mais il ne sera jamais une solution qualitative dans la mesure où il rate toujours la dernière passe, contrairement à Boka à gauche.
Ni la contradiction n'est marque de fausseté, ni l'incontradiction n'est marque de vérité.
Blaise Pascal
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La trêve de quinze jours permet aux joueurs du Racing de souffler un peu après un mois de septembre dense. Yves Deroff admet que cette pause tombe à pic. Le latéral droit a donc pu suivre tranquillement le tirage au sort des poules de l'UEFA et a hâte d'y être.
En attendant, il dresse le bilan de ce deuxième mois de compétition et espère que le suivant sera meilleur.
Tout d'abord, que vous inspire le groupe dont a hérité le Racing en UEFA ?
C'est du bonheur. Nous aurons la chance de rencontrer des équipes prestigieuses. Ce sera génial. Il est juste dommage de ne pas recevoir la Roma à la Meinau. Cela aurait été super pour nos supporters. Mais, pour nous, ce sera fabuleux d'aller jouer dans ce stade.
Le groupe a-t-il hâte de débuter cette compétition ?
Oui, mais nous pensons aussi au championnat. Le premier match qui arrive, c'est Rennes. Une fois cette rencontre passée, nous aurons les têtes tournées vers Bâle et l'UEFA. Mais avant ça, il faut régler les problèmes en championnat. Nous sommes tous content du tirage mais nous savons que le championnat reste la priorité.
La trêve de quinze jours qui débuté en début de semaine fait-elle du bien ?
Oui car elle nous permet d'être un peu en stand-by. Depuis trois semaines, nous n'arrêtions pas de bouger. Septembre a été un mois fou mais cela fait partie du boulot de footballeur. Ca se passe comme ça dans les grands clubs. Pour les joueurs, c'est une belle période, car on enchaîne les matches et, en tant que compétiteurs, c'est ce qui nous intéresse. Mais nerveusement, nous étions en train de saturer car la situation en championnat est difficile à vivre. Cette trêve nous permet de recharger les batteries.
« Des détails qui font mal »
La succession de mises au vert est-elle fatigante ?
Ce qui est dur lors des mises au vert, c'est l'attente, longue, avant que le match ne débute. Cela fait partie des sacrifices à faire et nous savons que c'est bon pour nous et le groupe. En fait, quand le match débute à 18h, c'est l'idéal. La journée passe vite. Sinon, ça devient long, c'est vrai.
Quel bilan tirez-vous de ce mois de septembre, marqué par la qualification en UEFA et les points perdus en championnat ?
Collectivement, les deux matches face à Graz ont été une grande satisfaction, d'autant qu'en deux rencontres, nous avons inscrit sept buts. A ce niveau-là , c'était positif mais en championnat, le bilan a été mitigé voire négatif car il n'y a pas eu de victoire. Nous avons réalisé de bons matches. Nous avons fait les efforts, sans être récompensés. Ce qui pêche, c'est la finition.
A quoi attribuez-vous ce problème ?
Jusqu'à 20 mètres du but, nous jouons bien. Après, nous ne faisons pas le geste qu'il faut ou le centre qu'il faut. Ce sont des détails, la plupart du temps, mais qui font mal. Je ne crois d'ailleurs pas que l'arrivée d'un attaquant changera fondamentalement la chose. Pour que cela évolue, il faut que tout le monde soit concerné à 100% par l'effort offensif et s'engager dans les coups à fond, sans arrière-pensée.
L'an dernier, le mois d'octobre avait été un déclencheur dans la saison. Est-ce possible de rééditer cela cette année ?
Nous l'espérons tous. Nous parlions avec Pascal Johansen, dernièrement, du match face à Nice (3-1) la saison. Nous avions eu pas mal de réussite, sur mon but ou celui de Salim en fin de match. Mais cela avait tout débloqué par la suite et cela nous avait relancé. De grosses échéances nous attendent durant ce mois d'octobre. Il faudra bien carburer et prendre un maximum de points. Il ne faudra pas lâcher, quelle que soit la compétition. De toute façon, nous ne pouvons plus attendre pour décoller.
C'est de l'enfer des pauvres qu'est fait le paradis des riches. Victor Hugo
Être riche, c'est avoir suffisamment de nourriture pour toute l'année Paysan Népalais
Tout ce qu'ils veulent c'est une France qui ferme sa gueule Dub Inc
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l'equipe.fr a écrit :Foot - L1 - OM : Marseille condamné par la CPAM
L'Olympique de Marseille a été condamné vendredi par la Cour d'appel d'Angers à verser 29123 euros à la CPAM de Nantes pour les frais liés à la blessure d'Yves Deroff en 1999, alors joueur du FC Nantes blessé par un tacle du Marseillais Patrick Blondeau. Le 29 mai 1999, lors de l'ultime journée du Championnat de France, Blondeau avait taclé violemment Deroff, aujourd'hui à Strasbourg, le blessant à la jambe droite (double fracture tibia-péroné). La faute avait valu à Blondeau un carton jaune puis une suspension d'un mois par la commission de discipline de la Ligue nationale.
La Caisse primaire d'assurance maladie de Nantes avait fait assigner le club marseillais cinq mois plus tard, lui demandant le remboursement des frais engagés pour les soins et un arrêt de travail de cinq mois d'Yves Deroff. Un premier jugement d'irrecevabilité avait été prononcé. La Cour d'appel d'Angers avait été désignée comme cour de renvoi en avril 2004 par la Cour de Cassation.
Saisie par l'OM au terme d'une longue bataille judiciaire, cette dernière avait estimé que la responsabilité d'un club employeur ne pouvait être engagée que si le joueur professionnel, mis en cause, violait les règles du jeu par une faute caractérisée. «Le geste à l'origine des blessures n'est pas seulement un geste technique mal exécuté mais un geste brutal effectué avec une agressivité intempestive par un joueur plus préoccupé de neutraliser son adversaire que de faire vivre le ballon», a souligné notamment la Cour d'appel d'Angers. «Monsieur Blondeau, a donc, dans l'exercice de son activité professionnelle, commis une faute dont son employeur, civilement responsable, doit répondre», indique le jugement.
Si un problème a une solution, il ne sert à rien de s'inquiéter. S'il n'en a pas, s'inquiéter n'y changera rien
- argueti
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DNA a écrit :L'évasion européenne de Deroff
Englués en Ligue 1, les Strasbourgeois et Yves Deroff comptent encore une fois sur la Coupe d'Europe et leur déplacement à Bâle, demain, pour retrouver un peu d'air.
Quand il passait le plus clair de son temps à user ses fonds de culotte sur le banc de touche, Yves Deroff n'avait jamais bronché, ni même osé faire la tronche. Pas son style.
« Je crois plus au travail qu'aux mots. C'est grâce à lui que je compte rebondir », expliquait-il en plein milieu du mois d'août alors qu'il venait de jouer ses premières minutes de la saison face à Monaco.
Deux mois plus tard, l'ex-Nantais a retrouvé ses aises et son poste, Guillaume Lacour montant d'un cran. Jacky Duguépéroux l'a désormais titularisé à cinq reprises en championnat et deux fois en coupe d'Europe. « Je suis revenu au bon moment dans le coup quand les choses s'accéléraient pour nous », sourit le latéral droit du Racing.
Issue de secours
Et des occasions de sourire, Yves Deroff et ses coéquipiers en ont rarement eues ces derniers temps. « La coupe d'Europe va nous permettre de nous évader de ce championnat difficile. On est obligés de le mettre de côté, même si on ne l'oublie pas. Après la qualification face à Graz, nous n'avions pas vraiment savouré à cause de lui. On nous l'avait même reproché », reprend le joueur du Racing.
Donc, à croire également Yves Deroff, le match de Bâle devra être (aussi) un bon bol d'air. « C'est un beau match, contre une belle équipe, dans un beau stade. C'est bien d'avoir cette issue de secours cette semaine, résume-t-il. Cette rencontre peut nous permettre de mieux nous exprimer. » De s'exprimer sans arrière-pensée même.
Bienfaits
Il dit aussi que c'est le type de matches qui peuvent faire du bien « en terme d'expérience », lui qui a déjà connu quelques belles empoignades européennes sous la tenue du FC Nantes. « J'avais joué contre Arsenal en coupe de l'UEFA, contre Manchester, la Lazio Rome, Galatasaray et le Bayern en Ligue des champions. Aller à Old Trafford, c'est quelque chose. »
Un quelque chose émotionnel, mais aussi sur le plan du jeu, comme sur celui de la confiance. « Des matches comme ça, il faudrait en jouer toutes les saisons. On ne s'en blase jamais. Beaucoup de joueurs, dans leur carrière, n'ont pas la chance d'en jouer un. Nous, si. Ils te permettent d'apprendre plus vite. Il suffit de regarder les Lyonnais. Aujourd'hui, même quand ils sont mauvais, ils ramassent des points. »
Neuf buts inscrits en deux rencontres
A Bâle, les Strasbourgeois vont devoir faire front. Face à une équipe qui vient d'inscrire neuf buts en deux journées (5-1 face à Thoune, 4-2 au FC Zurich), la partie ne sera pas aisée.
« Quand je parlais d'expérience, le FC Bâle l'a. Comme la Roma, il fait partie des belles équipes européennes. Le coach nous a prévenus de la force des attaquants suisses. En plus, je pense qu'ils ne vont pas nous prendre à la légère. Même si le championnat reste la priorité, il faut prendre du plaisir à disputer ce genre de match. » Et espérer ne pas l'avoir perdu au coup de sifflet final.

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