[Euro 2016] Candidature de Strasbourg

[D520]

le problème , c'est surtout le cout de 160 millions qui est completement fou !!!
60 millions voir 90 c'était jouable, mais pas 160 000 000 .!!!!

[PoY]

On regarde tous ça, et en reparle après ?
http://strasbourg.creacast.tv/vod.php?s ... 0-06-07_70

Rien que le début je me marre.. "Ah ben reconstruire (et non rénover) la Meinau avec les normes UEFA a un cout de 160 millions" genre il le découvre, alors que quand Hammerson demandait 100 millions il disait pouvoir rénover (et non reconstruire) pour 60 millions... Donc ils ont fait une étude du cout, sans lire le cahier des charges sinon ils auraient tout de suite su que rénover ne suffirait pas

[fab]

c'est moi ou t'as rien compris???

[fab]

On regarde tous ça, et en reparle après ?
http://strasbourg.creacast.tv/vod.php?s ... 0-06-07_70

Bon je viens de finir de voir la vidéo. Quelques remarques:

- Dejà faut souligner la qualité des élus (tous bords confondus)
- robert herrmann a dit des choses très intéressantes sur la régionalisation des infrastructures "centrales"
- il ne faut pas oublier que ce n'est que 3 matchs (de foot) avec une porté pour la population moindre que leurs fameuses piscines (au passage ça manquait à stras!)
- Qu'il n'y a visiblement pas de solution de financement "miracle" même avec les "idées" de la droite.
- En juin, le Maire était encore ouvert quant à toutes les possibilités (meme un PPP)

Bref, je comprends la décision de la municipalité qui a quand même du être bien chiante à prendre

[PoY]

c'est moi ou t'as rien compris???

C'est bien ce qu'il dit non ? Que reconstruire la Meinau avec le cahier des charges de l'UEFA c'est 160 millions ! Je ne fais que rappeler qu'ils avaient dit à l'époque du projet Hammerson, qu'il pouvaient le renover pour seulement 60 millions
Mais si j'ai rien compris, explique moi

[D520]

je rappelle juste qu'ucune des grandes villes de l'ouest de la France ne s'est portée canditates justement pour des raisons financières !!!!

c'est clair que j'aurais préféré voir l'Euro à Strasbourg en 2016, mais pour 160 millions c'est non !!!
ce que je n'arrive pas à comprendre c'est comment ce chiffre a été obtenu.
pourquoi fallait-il démolir et reconstruire ??

mainteant , si dans le nouveau stade on pouvait me garantir plus de place entre les sièges pour pouvoir "allonger" les jambes , en fait juste pouvoir ne plus avoir les jambes à 90° au niveau des genous serait bien !!!!
là d'accord je retourne ma veste et je hurle au scandale !!

pour revenir au conseil municipal qui était vraiment un bel exemple de qualité humaine de tout bord politique:
2 choses :
-ils sont tous unanimes pour dire qu'il n'y a que 3 matchs lors de l'euro.
comment Gemmerich peut-il parler de 8 matchs ???
-Roland Riess voulait vraiment se coucher et clore la soirée, 2 fois il a oublié Robert Hermann ...

[PoY]

mainteant , si dans le nouveau stade on pouvait me garantir plus de place entre les sièges pour pouvoir "allonger" les jambes , en fait juste pouvoir ne plus avoir les jambes à 90° au niveau des genous serait bien !!!!

Ah ouais bonne idée, et des coussins, des bières et du chauffage Quand le Racing sera en L1 ca sera possible, avec Foot+ lol

[D520]

voila voila , tous de suite tu exagères !!!
t'es du sud du Haut-Rhin toi !!
au moins du Sungau !!!

chez toi, c'est l'histoire de la carpe qui a bouché la vidange de l'étang

qui parle de coussin, de chauffage et de bière ?
juste pouvoir déplier les jambes et pouvoir acheter un sandwich avec de la viande avant le déut du match.

hier soir à 19 h55 déjà plus de steack haché et les grillades fermées à la mi-temps .....

[PoY]

Raté ! lol
C'est moi qui parle de bière et de chauffage, c'est vachement bien
Sinon y'a d'autres options, aller en loges ou en présidentielles, tu dois avoir plus de place

[argueti]

Strasbourg a besoin d'un phare

Où se situe Strasbourg, dans quelle division joue Strasbourg ? A égalité avec les métropoles européennes ? Ou au niveau honorable mais sans éclat particulier des autres grandes villes de France ? C'est la question centrale quand on réfléchit à l'avenir de ... L'avenir de quoi ? De la préfecture du Bas-Rhin ou de la capitale parlementaire de l'Union européenne ? Toute l'ambiguïté statutaire de Strasbourg est là et on la retrouve en filigrane de la décision de renoncer à une candidature à l'Euro-2016 de football. En ce monde de signes et de symboles, le sport de haut niveau est une balise qui positionne une ville, qui la signale à l'attention collective. Ne nous cachons pas derrière notre petit doigt, la décision d'hier raye Strasbourg de la carte des grandes villes sportives : pas de grand stade, pas de luttes de titans qui drainent les très grandes foules.

Certains ténors de la politique vont s'empresser de reprendre le débat ouvert avant la Coupe du monde de 1998, quand Strasbourg, alors dirigé par Catherine Trautmann, avait, déjà, été accusé de "manquer d'ambition". Mais, à supposer qu'un grand stade ait été construit à l'époque, qu'en ferait-on aujourd'hui, avec un Racing qui pousse laborieusement le ballon en National ? Quelle foule remplirait ce stade grandiose qu'il aurait fallu construire ? Et maintenant que Strasbourg a un Zénith (héritage du mandat Keller-Grossmann), que faire d'un très grand stade qui aurait, de facto, moins d'utilité pour héberger des manifestations non-sportives ? Ceux qui vont pleurer l'absence de grand stade doivent admettre que la renonciation de Roland Ries et Jacques Bigot ménage quelques utiles ouvertures budgétaires : les collectivités locales, communauté urbaine en tête, auraient été très lourdement ponctionnées s'il avait fallu adopter les normes de l'Euro-2016. Une chose est sûre : l'argent ainsi "économisé" doit aller, non à des budgets de fonctionnement, mais à des budgets d'investissement. Strasbourg a besoin d'un projet phare pour ne pas être marginalisé dans la compétition qui fait rage entre grandes cités de l'Union européenne.

Maintenant que la carte sportive est abandonnée, maintenant que l'aéroport d'Entzheim se contente de tâches modestes, il faut plus que jamais miser hardiment sur ce qui distingue Strasbourg de ses rivales : son rôle européen, sa belle dimension franco-allemande, son rôle scientifique et culturel. Si Strasbourg n'a pas (en ce moment ?) le vent en poupe en matière sportive (sauf en hockey), la ville possède, avec son université unifiée, une équipe capable des plus grandes choses. Voilà au moins l'équipe qu'il faut absolument supporter afin de ne pas plonger irrémédiablement dans les redoutables profondeurs du classement mondial.

Bravo à Dominique Jung

Faut-il voir dans la décision de retrait de l’EURO 2016 autre chose qu’une gestion rigoureuse ? La fin de l’aventure aura t-elle d’autres conséquences ?

La ville de Strasbourg a choisi le creux médiatico-footballistique idéal, pour annoncer le retrait déjà entériné depuis fin juin après la lettre restée sans réponse, envoyée à l’Elysée. Dans celle-ci, la capitale alsacienne réclamait une aide équivalente à celle attribuée en 1994 aux communes, pour le financement des stades, ou leur rénovation, nécessaire à l’accueil de la compétition internationale de 1998 en France. La communauté urbaine proposait également que la FIFA reverse une partie des droits TV aux villes organisatrices. S’appuyant sur des normes qui faisaient la part belle aux installations télés, la ville attendait le partage des retombées financières de la FIFA (pour l’anecdote, le stade aurait du pivoter à 45 degrés pour que les rayons du soleil ne viennent pas gêner le réalisateur, ses cameramen, et de fait les téléspectateurs). Problème : la FIFA ne participe à aucun financement mais récolte pourtant le blé des droits TV, sans parler du FIFA village (vente d’objets promotionnels) qui doit pouvoir s’étendre autour des stades, quite à dévier le Krimmeri (petite rivière pittoresque qui longe la Meinau). Ces centres commerciaux publicitaires engraissent également le mammouth capitaliste du foot international. Les derniers fait avancés : la position actuelle du racing, sportivement et financièrement, place Strasbourg comme le vilain petit canard des villes candidates. Le club, déplumé de ses droits télé, oblige sa mairie à jouer les bailleurs sociaux et est incapable de participer à la rénovation du stade. Contrairement à Lyon, ici, impossible de demander de l’argent.

Les conséquences du retrait

Une situation perdue d’avance et qui pour le coup, pourrait rayer Strasbourg des cartes internationales pendants de longues années. Si en général la volonté de la mairie est de « faire briller Strasbourg » là, c’est raté. Imaginez la visibilité perdue pour une ville à l’est de l’Afrique du sud jamais citée pendant le mondial, alors qu’une ville un peu moins à l’Est avec un stade rénové, se retrouvera au centre du monde les jours de matches (Directs, reportage, 35 000 supporters, 2000 journalistes) et verra sa notoriété multipliée par le nombre de téléspectateurs scotchés devant leurs postes ou leurs ordinateurs aux quatre coins de la planète. Attention me direz-vous, le mondial n’est pas le championnat d’Europe, c’est vrai, mais pour l’Euro 2016, ce sera une première. Comme pour la World cup, 24 équipes prendront part à la compétition. Avec les stars engagées l’événement a des répercutions quasi identiques à celle de la Coupe du Monde.

Les élus sont les premiers à avoir conscience de cela. Alors la question n’est pas de savoir si la municipalité a pris la bonne décision, sans argent elle s’imposait, et celle-ci est prise à contre cœur. Les vraies questions sont les suivantes : Strasbourg garde t-elle son crédit européen pour les décideurs parisiens ? Ce sont eux qui ont laissé mourir le candidat Strasbourg au profit d’autres villes. Faut t-il y voir un signe ?
D’autre part, vis à vis de la FIFA: les villes hôtes profitent-elles réellement des retombées escomptées ? Comparables aux sacrifices financiers réalisés pour les beaux yeux de la FIFA ? Surtout pour une ville qui comme Strasbourg, serait censée accueillir uniquement les matches de poule.

Strasbourg : ville européenne

Symboliquement chouchoutée depuis les années 50, pour la première fois, Strasbourg, ville européenne, se voit abandonnée par Paris représenté par la Ligue et par l’Elysée. Pas d’exception, au nom de l’image européenne que la France voulait donner à Strasbourg, carrefour des civilisations et symbole de paix retrouvée entre la France et l’Allemagne. Un premier coup dur qui en annonce peut-être d’autres : Strasbourg est-elle en train de rentrer dans le rang des villes de province ?
Quelle sera la prochaine étape ? Au nom de la politique de rigueur européenne la France se prononcera t-elle pour modifier les traités… et centraliser le Parlement à Bruxelles ?

Nous n’en sommes pas là, mais ce triste scénario pour les amoureux de football strasbourgeois et pour l’économie locale en général, doit alerter sur une nouvelle donnée : Strasbourg paye cher son étiquette de ville socialiste qui n’hésite pas à s’opposer au service minimum et qui réclame des indemnités après les incidents de l’OTAN. Le pouvoir parisien pourrait bien commencer à nous tourner le dos.
Quant à la FIFA dont l’image de marque s’écorne de façon lente et progressive, n’a-t-elle pas franchi un nouveau stade en prenant les villes hôtes pour de vulgaires vaches à lait ?

Alors plutôt que de se quereller autour de cette décision, entre ceux qui pensent que la mairie aurait du coûte que coûte attirer l’Euro et ceux qui pensent que l’on vient d’éviter une augmentation des impôts, demandons nous plutôt si les politiques strasbourgeois sauront réagir pour créer et faire force de propositions afin d’organiser d’autres événements internationaux à Strasbourg.

Joseph Pasquier