Jafar Hilali

[supppourtjs]

Assez d'accord avec toi.

[fab]

Hilali, le chaud et le froid

Au Racing, les relations entre les secteurs pro et amateur se sont tendues ces dernières semaines. En tant que président de la section professionnelle, Jafar Hilali réclame des dûs qui pèsent lourd et une remise à plat des rôles de chacun.


Serait-ce un nouveau moulin contre lequel il s’attaque ? Toujours est-il que le président de la SASP* Racing Club de Strasbourg, soit le club pro, a donné un sacré coup de pied dans la fourmilière en réclamant une grosse somme d’argent à sa section amateur.

Jafar Hilali n’en démord pas. Il s’estime légitime dans la vigoureuse réponse adressée à son homologue de la section amateur. « C’est Patrick Spielmann (président de l’Association) qui a dénoncé la convention qui liait les deux entité s jusqu’au 31 mars, a-t-il indiqué hier depuis Londres. Les échanges ont toujours été courtois avec lui. Mais je dois protéger la SASP que je préside, je dois penser aux salariés, à l’équipe, au centre de formation. »

« On demande une négociation, après avoir dénoncé un contrat tout en exprimant un chantage »

Le président, qui n’est pas à son premier coup d’éclat dans la gestion du club, n’écarte pas une reprise des négociations. Il a reçu en ce sens un mail de Patrick Spielmann, ce lundi.

« Le problème, c’est qu’on demande une négociation, après avoir dénoncé un contrat tout en exprimant un chantage, la garantie de s’assurer la prochaine saison », considère Hilali.

Avec ces préalables, le dirigeant considère qu’on introduit un distinguo entre pros et amateurs portant le même maillot. En guise, de réponse cinglante, il s’appuie notamment sur des comptes. Depuis 2004, à l’initiative de Marc Keller, d’après Hilali, le club pro prend en charge des salariés du centre « sans qu’aucune refacturation ne soit intervenue ». Le total dû s’élèverait à plus de trois millions d’euros. « Le commissaire aux comptes n’a jamais souligné une anomalie qui peut s’apparenter à un abus de biens sociaux », relève le président.

Avant d’envisager le paiement de l’énorme somme, Hilali exige le versement de 295000 euros que l’Association doit en vertu de la convention en vigueur.

« J’ai envoyé une mise en demeure en ce sens, explique le président du Racing. J’ai droit à des agressions régulières de la part de gens mal intentionnés. J’ai décidé de ne plus faire de cadeaux. »

En filigrane apparaissent dans le discours tenu depuis Londres quelques inimitiés. La présence de Léonard Specht parmi les dirigeants de l’Association a le don d’irriter le successeur de Jean-Claude Plessis.

« Il était à la SASP, avec l’appui de Robert Lohr (actionnaire minoritaire au sein du club pro) ce qui était tout à fait légitime. Mais le retrouver à l’association, quelque temps plus tard, là, je ne comprends pas. J’ai l’impression que la génération 1979 et quelques autres ont le sentiment que le club leur appartient. Il n’y a peut-être qu’à Nantes que cela fonctionne comme ça. »

L’idée d’un manque de trésorerie a pu servir d’explication à cette nouvelle poussée de fièvre. Jafar Hilali le balaye d’un revers de main. Il a assumé en juin, le passage devant la DNCG.

« J’ai sauvé le club, rappelle-t-il, avant que la Ville n’ait versé la somme correspondant au rachat du centre de formation. La Municipalité soutient le centre de formation et elle est dans son rôle. Mais l’association doit de l’argent à la SASP. Elle doit payer sa dette. Car de mon côté, j’ai aussi des comptes à rendre. ».

Le président du Racing précise ces points alors que l’équipe professionnelle se retrouve à trois points du podium : « Un triplement des primes de victoire a été promis aux joueurs s’ils remportaient une série de quatre victoires en cinq matches jusqu’à Pacy. E n cas de montée, il y aura entre 20 et 25000 euros par joueur. » Le président laisse donc entendre que ses comptes en banque se portent bien.

« Qui fait quoi en L2, en National ? »

En fait, c’est une nécessité de clarifier les rapports entre les différents acteurs du club qui lui semblerait absolument indispensable : « Alain Fontanel (vice-président de la CUS, en charge du dossier Racing) m’a dit un jour que le Racing, c’était un stade, un centre de formation et une équipe pro. Je partage cette vision des choses. Cela signifie que les affaires se décident entre la Municipalité, l’association et la SASP. La question qui se pose c’est qui fait quoi, en L2 ou en National ? »

Avec le nouveau pic de température, il est déjà l’heure d’esquisser des solutions.

« Je n’ai pas directement parlé à Jafar Hilali, a sobrement expliqué Alain Fontanel, hier. Le but, c’est de trouver un point d’équilibre. Il y a de toute façon des objectifs communs, réussir dans la course à la remontée en L2 et donner au centre de formation de bonnes conditions de travail pour jouer son rôle d’intérêt général. À partir de là, il ne semble pas nécessaire de poser de multiples préalables pour discuter. »

Il s’agit tout de même de pacifier un environnement. Jafar Hilali le juge toujours hostile à son encontre. « Je suis beaucoup plus amoureux du club que ceux qui veulent repartir en CFA, conclut le président. Je trouve cette position débile. Je veux qu’on aille de l’avant. Mais je souhaiterais également que les gens prêts à tout pour garder leur influence arrêtent de m’attaquer. »

En la matière, l’homme de Londres pourrait être déçu. Au regard de sa manière de fonctionner, Jafar Hilali aura toujours du mal à faire l’unanimité.

[Gotcha]

Certains ici défendent Halali bec et ongles.

ah bon ?
je ne vois pas bien qui ...

ce mec est venu faire du pognon, mais si on pouvait s'enrichir avec un club de foot, ça se saurait

[argueti]

Pourquoi Hilali met la pression

La récente charge du président londonien du Racing contre l’association support, à laquelle il réclame 3,2 millions d’euros, est liée à la pression croissante sur un club à la trésorerie exsangue. Au point que des doutes sérieux planent sur la fin de saison.

Tous les clignotants, excepté sur le terrain sportif, vert comme l’espoir d’une remontée, sont au rouge. Les finances du Racing sont au plus bas. À trois mois et demi de la fin de l’exercice, l’étau se resserre sur un club à la trésorerie miséreuse et sur Jafar Hilali et ses acolytes.

Les salaires de février ont été versés aux employés avec quelques jours de retard, comme le 13 e mois 2010, payé fin décembre alors qu’il était traditionnellement distribué fin novembre. Ceux de mars devraient eux aussi arriver plus tard que prévu. Et après ? Le flou est total et le doute, permis.

Car le plan de trésorerie soumis fin novembre à la DNCG (1) apparaît aujourd’hui bien bancal. Des failles y sont apparues et un dangereux séisme financier menace le RCS qu’une non-montée en Ligue 2 pourrait conduire tout droit au dépôt de bilan. Parmi les brèches ouvertes, les subventions des collectivités (2).

La trésorerie consolidée 2010-2011 (SASP + association support RCS, qui gère le centre de formation) intègre en effet 1,089 million d’euros de subventions à venir pour avril, mai et juin. Mais la réalité est tout autre : 345 435 euros, dont 146 735 pour l’association support, restent à percevoir pour ces trois prochains mois. Un peu moins de 200 000 tomberont dans l’escarcelle de la section pro. 743 000 de moins que les prévisions !

Mais les soucis du club strasbourgeois ne s’arrêtent pas là. Les comptes arrêtés le 31 décembre 2010 ont mis en lumière un déficit de 2,488 millions (« L’Alsace » du samedi 12 mars) et le trou continue à se creuser à vitesse exponentielle (voir ci-contre). Sans les 455 000 euros versés mi-janvier par l’association support, en remboursement du prêt que lui avait consenti IMG/Mc Cormack lors de la construction du centre en 2000, la situation se serait dégradée plus vite encore. Ce substantiel apport sonnant et trébuchant a tiré une belle épine du pied aux propriétaires de la City. Mais il n’a fait que retarder l’échéance.

Même en laissant de multiples ardoises (fournisseurs, prestataires) moisir dans les tiroirs, les dépenses du club excèdent largement les recettes. Malgré l’arrivée récente du reliquat de la Coupe de France (environ 100 000 euros, dont un tiers pour les joueurs) et de la subvention du Conseil régional payée mi-mars (80 000 euros, dont la moitié pour l’association), le compte n’y est pas. Chaque mois, le RCS débourse en moyenne 700 000 euros (dont 400 000 pour les salaires, charges sociales incluses). Son décaissement prévisionnel d’avril à juin s’élève très exactement à 2,243 millions.

-1 million de trésorerie

La dernière traite du transfert de Magaye Gueye (235 000 euros), payable début avril par Everton, permettra d’assurer en partie les salaires de mars. Pour l’autre partie, le Racing a dû solliciter une avance de 109 000 euros auprès de Sportfive, l’agence de marketing qui gère ses recettes sponsoring et publicité.

Le chiffre d’affaires prévisionnel 2010-2011 de Sportfive avait été estimé à 1,261 millions (commissions déduites). Il n’excédera pas le million. Pourtant, conformément à son mode opératoire, l’agence a déjà procédé à deux versements de 304 000 euros en novembre et 478 000 en janvier. Si l’on y ajoute les 109 000 euros d’avance accordés ces derniers jours, le RCS ne touchera donc plus d’ici juin que… 109 000 euros de l’agence. 369 000 de moins, après ajustement, que le 3 e versement - de 478 000 - consigné dans le plan de trésorerie en avril.

En cumulé sur ces deux postes (subventions et sponsoring), 1,112 million prévu au 2 e trimestre 2011 a donc déjà été récupéré (3) et dépensé. Les recettes de ce trimestre, établies à 2,278 millions, ne seront ainsi que de 1,166 million. Contre - on l’a dit - 2,243 millions de dépenses.

Bref, pour assurer la trésorerie jusqu’en juin, Jafar Hilali a besoin de plus d’un million. Plutôt que de remettre la main à la poche, il a préféré attaquer l’association support pour tenter d’en récupérer 3,188 dont 888 000 - disponibles sur le compte courant - tout de suite. On comprend mieux pourquoi.

(1) Direction nationale du contrôle de gestion.
(2) Les institutions nous ont fourni un solde détaillé des subventions à la mi-mars. Rappelons que le club a bénéficié cette année de subventions pratiquement doublées, celles de 2009-2010 ayant été en partie gelées. Leur total est de 2,362 millions, dont 1,440 pour 2010-2011. 2,017 millions ont déjà été perçus.
(3) La mairie et la CUS ont presque tout versé entre janvier et février.

Quid des primes de montée ?

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, une accession en L 2 ne serait pas une bonne opération financière pour le Racing, du moins à court terme. Elle grèverait même encore davantage une trésorerie mal en point. Certes, la Ville octroierait au RCS une subvention exceptionnelle de 200 000 euros pour la remontée. Mais les dirigeants devraient en contrepartie honorer les primes d’accession des joueurs et du staff technique. Ces primes, négociées en début de saison, s’élèvent à 590 000 euros (Ndlr : elles incluent celles des trois recrues du mercato hivernal Stéphane Noro, Nicolas Belvito et Yannick Yenga). Un pactole à partager entre tous, au prorata du nombre de matches joués. Même si la subvention de la Ville arrivait avant fin juin, le club devrait dégager quelque 390 000 euros de liquidités supplémentaires.

L’omnisport n’attendra pas

Les chiffres détaillés donnés ci-contre ne tiennent pas compte des multiples ardoises que le Racing s’efforce de retarder depuis plusieurs mois. La direction londonienne n’a ainsi toujours pas payé au RCS omnisport la dernière semestrialité correspondant au rachat de la marque et de la dénomination (nos précédentes éditions).

Elle aurait dû s’acquitter de cette somme de 150 000 euros début janvier. L’omnisport l’a mise en demeure de le faire la semaine passée et le directeur général Christophe Cornelie a proposé vendredi dernier de l’honorer en dix fois.

Dans notre édition de dimanche, le président de l’omnisport Alain Baury laissait entendre qu’il pourrait accepter un règlement en trois échéances de 50 000 euros. Mais son club devrait finalement exiger un paiement immédiat en une seule fois, conscient que s’il attend trop, il pourrait ne jamais voir la couleur de son argent, le dépôt de bilan étant désormais tout, sauf une hypothèse d’école.

En s’attaquant la semaine passée à l’association support, Jafar Hilali s’est mis à dos les administrateurs de cette dernière. Eux qui, l’autre lundi, avaient accepté le principe d’une prise en charge de certains salariés du centre jusqu’ici rémunérés par la SASP, pour un montant de 287 000 euros TTC par an, y sont désormais opposés.

Dans ce contexte électrique, la municipalité entend, selon son adjoint aux finances Alain Fontanel qui s’en est entretenu mercredi avec Hilali, « tenter une médiation. Nous allons essayer de travailler avec tout le monde pour trouver une solution. Il n’y aura pas de préalable comme le paiement de ces 287 000 euros. Je me donne quinze jours. »

Malgré les licenciements et la réduction drastique de la masse salariale, le RCS pourrait boucler 2010-2011 avec un déficit compris entre 4,5 millions et 5 millions, hors vente de joueurs. Un peu plus même si l’on considère qu’il ne percevra pas les 309 000 euros de bonus sur Magaye Gueye qu’il a pourtant intégrés à son budget (*).

Le prochain passage devant la DNCG s’annonce très chaud, même si J. Hilali a promis un abandon de compte courant de 2,55 millions si nécessaire.

(*) Ce bonus aurait été versé par Everton si l’international espoirs avait joué 15 matches officiels avec l’équipe 1. Il n’en a disputé que trois - tous dans les deux Coupes - et n’atteindra pas ce total.

Stéphane Godin

[urotsukidogi]

C'est marrant mais j'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça, non?

[fan_racing]

Je me demande surtout depuis assez longtemps pourquoi on a autant de dépenses.

[argueti]

Hilali passe en force

Le président du club strasbourgeois, qui réclame de l’association support RCS un versement immédiat de 287 000 euros, a cessé depuis début janvier de financer le centre de formation. Une manière de récupérer ce qu’il estime être son dû avant même toute négociation.

« Au train où vont les choses, ça me paraît très mal parti. » Patrick Spielmann, le président de l’association support RCS foot qui gère le centre de formation, en est chaque jour un peu plus convaincu. À chaque nouvel épisode plus tragique que comique, la perspective d’un rapprochement avec la direction londonienne de la section professionnelle s’éloigne.

Depuis une quinzaine de jours (« L’Alsace » du 12 mars), le président du football pro, Jafar Hilali, réclame 3,188 millions d’euros à l’association. Le prix, selon lui, d’une refacturation des salaires d’employés du centre supportés par la SASP (1) de 2004 à 2010. La semaine passée, l’homme d’affaires londonien lui a adressé une mise en demeure la sommant de lui verser immédiatement 287 000 euros au titre des salaires 2010-2011.

Le conseil d’administration de l’asso, qui en avait accepté le principe le 7 mars (« L’Alsace » du , a révisé sa position après la fameuse mise en demeure. Après avoir dénoncé la convention qui lie l’association RCS à la SASP, il souhaite en soumettre une version corrigée et, surtout, détaillée à Hilali avant la mi-avril. Mais loin de désarmer, celui-ci persiste.

Anticipant l’éventuel refus de l’association de payer les 287 000 euros, il a cessé de financer le centre depuis janvier, comme nous le laissions entendre dans notre édition de mardi. Le 17 décembre, l’assemblée générale de l’association avait pourtant voté un budget intégrant une participation de la SASP de 720 000 euros TTC en 2010-2011, en baisse de 33 % par rapport à 2009-2010 (1,07 million). Chaque mois, le foot pro doit ainsi alimenter les caisses du centre à hauteur de 59 800 euros.

Spielmann : « Il va nous devoir de l’argent »

Dans l’impossibilité d’obtenir des éléments comptables précis ces derniers temps (2), Patrick Spielmann s’est procuré mardi des extraits bancaires. « Nous sommes en train d’étudier tout ça. Je n’en ai pas encore la certitude absolue, mais d’après nos premiers constats, la SASP ne nous paie plus rien depuis janvier. »

À raison de 59 800 euros mensuels (TTC), Jafar Hilali et les autres ont ainsi « omis » de remplir leurs obligations depuis un trimestre. Alors que la fracture entre les deux entités ne cesse de grandir et que le club file tout droit dans une impasse, Hilali, aux abois financièrement et visiblement disposé à entraîner avec lui tout un club par le fond, récupère de façon déguisée les 287 000 euros qu’il n’a pour l’heure - en l’absence de toute décision de justice ou de tout accord de l’asso - aucune légitimité à encaisser. Une manière de passer en force qui est devenue sa marque de fabrique. « Je dois encore vérifier dans le détail, mais à ce jour, il aurait dû nous verser 179 400 euros depuis le 1 er janvier. Ça n’a pas été fait », pointe P. Spielmann. « S’il ne paie plus jusqu’en juin, il devra au centre 358 800 euros. Ça signifie que même si nous devions lui payer les 287 000 euros, il nous devrait encore de l’argent. »

Depuis déjà deux semaines, le président du Racing prétexte, pour justifier son entrée en guerre contre l’association, une promesse que lui auraient faite Spielmann et Alain Fontanel, l’adjoint aux finances de Strasbourg, de lui reverser l’intégralité du rachat des bâtiments du centre par la Ville (3). « Il a raison. Je lui ai même aussi promis des esclaves », ironisait A. Fontanel l’autre dimanche. « C’est faux et archi faux », s’insurge Spielmann qui trouve la « plaisanterie » de Hilali plutôt saumâtre. « La construction du centre a été financée par notre association avec l’aide d’une banque et des collectivités. Nous avons tenu notre engagement en restituant à Hilali le prêt de 550 000 euros qu’IMG/Mc Cormack - et non les Londoniens - avait consenti via la SASP en 2000 lors de la réalisation des bâtiments. »

Entre ces 550 000 euros remboursés par l’association mi-janvier (4), les 350 000 économisés sur l’aide financière au centre (entre 2009-2010 et 2010-2011) et les 358 800 non-versés de janvier à juin 2011, la direction londonienne du Racing aura épargné 1,26 million d’euros sur le dos de la formation. Force est de constater que Jafar Hilali estime que ce n’est pas encore suffisant.

(1)Société anonyme sportive professionnelle.
(2)La comptabilité de l’association et de la SASP est assurée par une salariée de cette dernière, sans que les responsables de la première y aient un accès direct.
(3)Environ 1,1 million, après remboursement des prêts auprès d’un établissement bancaire (2,5 millions) et de la SASP (550 000 euros), mais avant impôts.
(4) En fait, 455 000 euros, une fois défalquées quelques dettes de la SASP envers l’association.

Stéphane Godin

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