[10/11] Le Fil Rouge

[silex57]

Bah, 10m d'€, c'est une peccadille pour certains. On vends à un Chinois, il me nomme président et on fait un club sans âme à la M City.

Sam.

C'est vrai qu'au Racing y'a une vraie âme ces dernières années ...

[FM17]

Ce mec est dans la provocation perpétuelle...Mais il a tout intérêt à revendre le Racing le plus vite possible et moins cher...

[fan_racing]

Je sens l arrivée d un repreneur providentiel...

Moi aussi ... mais je me demande si ce n'est pas juste la coeur du supporter qui parle ... celui qui dit que le club ne peut pas disparaître et qu'il doit forcément y avoir un sauveur, que ça ne peut pas être autrement ... à voir ce qui se passera réellement

[télésupporteur]

le foot étant un spectacle sportif, donc lié au business, je suis prêt à mettre toute éthique de côté
et même prêt à accepter celui qui dépenserait une partie de l'argent que je lui ai ( sans que l'on demande mon avis) donné

[argueti]

La semaine s’annonce chaude

Ses chances de remonter sérieusement compromises, le Racing est convoqué devant le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg, mardi, et la Direction Nationale du Contrôle et de Gestion, le lendemain, pour qu’on lui invente un futur. L’avenir proche lui s’annonce agité. Mis en cause par tout un environnement, Jafar Hilali continue de cracher le feu.

Un centenaire est à l’agonie. Il a bien fait preuve de courage, samedi, au stade de la Licorne, où Sikimic, Outrebon et les autres ont empêché Amiens d’officialiser sa montée en L2. Le Racing a enchaîné un 17 e match sans défaite, mais cela ne sera pas suffisant pour terminer sur le podium. Huit points derrière son hôte du week-end, la bande à Fournier n’a pas réussi à immiscer le doute dans l’esprit des protégés de Batelli. En dépit de son nul à Luzenac (1-1), Guingamp peut rester serein. Au pire, soit en cas de grand chelem strasbourgeois face à Rodez, Bayonne et à Rouen, il a sept points à prendre en quatre matches ce qui n’a rien d’incommensurable.

« On y croit encore, même si on n’est pas aidé par l’extérieur, garantit Yohan Betsch, mêlé au rude combat de la Somme. On compte juste sur nos jambes, nos têtes, notre cœur. » Bien vite, après la joyeuse joute que se sont livrée Amiénois et Strasbourgeois, le terrain est donc redevenu un arrière-plan. « Je vais me concentrer sur les neuf points à prendre, souligne Laurent Fournier. Ça peut suffire mais ensuite, il faut se mettre dans le contexte. Les salaires ne seront peut-être pas payés. Par rapport à la saison, ce qui m’embête aussi, c’est que l’on ne pourra pas tirer les leçons de notre parcours. Après quatre matches, on n’avait que trois points parce que l’on n’était pas prêt. »

Le mois d’août 2010, quand le Racing avait toutes les peines du monde à inscrire seize noms sur les feuilles de match, a été raté. Celui de mai 2011 pourrait être morbide.

Le conflit entre l’association et la SASP, soit les versants amateur et professionnel, au Racing, se déplacera devant les tribunaux à compter de demain. Il s’agit d’un premier épisode crucial que Jafar Hilali, attend avec impatience. Attaqué de toute part, le président du Racing ne s’avoue pas vaincu et répond avec fermeté si ce n’est outrance.

Les membres de l’association, les élus de la Municipalité, le foot alsacien dans son ensemble, en prennent pour leur grade. Convoqué devant la DNCG mercredi, le dirigeant doit néanmoins rendre des comptes. Les médiations organisées sont restées vaines jusqu’ici. Les propositions de Patrick Spielmann, président de l’association, sont balayées d’un revers de main alors qu’une convention entre les deux parties est obligatoire.

« C’est une prise de tête terrible, explique le président de l’association, qui devrait encore développer quelques migraines. Le jeu de poker en serait presque risible si on ne connaissait pas toutes les conséquences. Les dernières relations que j’ai eues avec Jafar Hilali, ce sont deux méls et deux recommandés. En fait, il y a bien un contact. Mais on s’en passerait volontiers. »

Les jeunes Strasbourgeois, libres de signer où ils veulent

Patrick Spielmann s’efforce de continuer d’y croire et poursuit sa politique de la main tendue. Pour l’heure, en pure perte. « On a effectivement touché 4,1 millions d’euros après la vente du centre de formation, admet le n°1 de l’association qui joue carte sur table. Mais 2,5 millions ont servi au remboursement du prêt à la Caisse d’épargne et 550 000 pour une somme due à la SASP. En acceptant de prendre en charge pour 300 000 euros les quatre salaires incriminés, on formule une proposition très, très généreuse. » Elle n’est pas suffisante à lire l’interview du président du Racing.

Le différend qui sera donc jugé une première fois par le président du tribunal des référés, demain, se double d’échos alarmistes concernant la trésorerie du club. L’alerte lancée par le commissaire aux comptes a conduit à une convocation du club devant la DNCG mercredi. Alors que le stock de strapping manque dans l’infirmerie strasbourgeoise, alors que les agents de sécurité au stade attendent moult paiements, le Racing semble sans le sou. Jafar Hilali se montre rassurant sur le sujet.

En attendant, en raison du lien rompu entre le centre de formation et la section pro, tous les jeunes Strasbourgeois en formation sont libres de signer où ils veulent depuis samedi. S’il ne veut pas disparaître dans un proche avenir, le Racing serait bien inspiré d’en finir avec ses problèmes du présent. Au regard du ton employé ci-dessous, ce n’est pas gagné.

Fr.N.

La vie à un fil

Alors que Guingamp venait d’être tenu en échec à Luzenac, le RCS a aussi dû se contenter d’un nul samedi à Amiens (1-1). Pour les Strasbourgeois, l’affaire se complique à l’aube d’une semaine capitale en coulisses pour l’avenir du club.

Tout était réuni au stade de la Licorne. Mais Laurent Fournier et ses hommes ont avant-hier un peu gâché la fête. Ils ont empêché l’Amiens SC de célébrer devant son public son accession en Ligue 2. Pour les hommes de Ludovic Batelli, toujours nantis de huit points d’avance (avec un match de moins) sur un Racing à qui il ne reste que trois rencontres, ce n’est, sauf cataclysme, que partie remise.

Mais pour positif qu’il soit, surtout à l’issue d’une partie plus proche de la L 2 que du National, ce 17 e match consécutif sans défaite du RCS ne fait pas ses affaires. Du tout. La faute à une entame ratée qui irritait après-coup le capitaine serbe Milovan Sikimic. « Certains ont joué comme des enfants durant dix minutes. Si on veut prétendre au niveau supérieur, c’est pourtant des matches comme ça qu’il faut gagner. »

L’analyse n’est pas inexacte, mais pas tout à fait juste non plus. Elle omet l’entame supersonique d’Amiens, justement récompensé dès la 4 e par un but à bout portant de Zobiri, après un excellent travail préparatoire de Saïfi et un centre de la gauche au cordeau de Tainmont. Elle omet aussi qu’en face, l’adversaire picard était survolté par la perspective de la remontée. « C’était un vrai match de compétition, avec beaucoup de duels », souligne d’ailleurs un Laurent Fournier « fier de (s) es joueurs. C’est le genre de match où il ne faut pas avoir peur. Les gars n’ont pas eu peur. »

Sévèrement secoués d’entrée, ils refirent ainsi peu à peu surface. Et à la 28 e, David Ledy, toujours aussi combatif et à l’affût, reprit victorieusement une superbe frappe enroulée de Loïc Damour renvoyée par le poteau gauche de Bonnefoi. Le score final était déjà scellé, mais le match resta âpre et tendu jusqu’au bout, parfois émaillé de quelques chicaneries entre les 22 acteurs.

Betsch : « On parle du dépôt de bilan »

De fait, avec seulement trois matches à disputer, la marge de manœuvre du Racing se réduit. Mais bien plus que du terrain où les joueurs assurent - à l’instar de Yohan Betsch - « y croire toujours », l’inquiétude descend des coulisses et se propage peu à peu aux vestiaires. « Il y a beaucoup de bons pros dans le groupe et c’est ce qui nous permet de rester concentrés », lâche le milieu du RCS, « Mais nous ne sommes pas aidés par l’extérieur. Nous ne pouvons compter que sur nous, nos jambes, nos têtes et notre cœur. Ça devient gonflant. C’est très, très pesant. On s’efforce de rester dans notre bulle, mais le dépôt de bilan revient de plus en plus fréquemment dans nos discussions. Il faudrait clarifier les choses au plus vite. »

« Nous n’avons aucune perspective sur l’avenir », lui fait écho Stéphane Pichot, « Nous sentons que nous allons dans une impasse. Nous ne détenons pas les clefs. Nous espérons tous une bonne issue, mais franchement, j’en doute. »

Après avoir reçu un texto de Jafar Hilali avant le match, mais aussi un coup de fil de l’adjoint strasbourgeois aux finances, Alain Fontanel, vendredi, Laurent Fournier s’attend « à ce que des choses se passent cette semaine(1). Quoi ? Je ne sais pas. Je vais me concentrer sur le terrain. Mais depuis quelques jours, on sent beaucoup de tension. Les salaires ne seront peut-être pas payés. Mes joueurs ont fait des efforts et il faut vite trouver des solutions parce qu’il y a encore un coup à jouer. »

Dans le milieu du foot, il est de coutume de dire que l’institution club est toujours plus forte que des joueurs de passage. À Strasbourg où on ne fait jamais rien comme ailleurs, c’est l’inverse en cette fin de saison 2010-2011.

(1) De nombreuses audiences sont prévues ces prochains jours dans les divers litiges générés par la direction londonienne du RCS. Nous y reviendrons dans nos prochaines éditions.

Stéphane Godin

[télésupporteur]

les joueurs sont payés pour jouer
leurs états d'âme me lassent

[urotsukidogi]

On peut comprendre tout de même que l'ambiance régnant dans le club ne permette pas de se préparer aussi bien que possible. Ils font le boulot, match nul à Amiens n'est somme toute pas un résultat infammant mais il est insuffisant. Je n'ai vu que la seconde mi temps mais les débats ont paru équilibrés.
On paie clairement plus notre saison dernière et toutes les conneries qui ont pu être faites et ont entrainés la descente en national ainsi que l'équipe foireuse mise en place avec des mecs dont on ne voulait pas 3 jours avant.
Les joueurs sont plutôt corrects même si il est évident qu'ils vont joueur pour leur gueule à l'image d'un Mathlouti qui a déjà signé avec Lens. En même temps quand tes interlocuteurs ne se respectent pas eux même pourquoi toi les respecter.
J'attends le dépôt de bilan et espère de tout cœur qu'un type un tant soit peu ambitieux et friqué profite de l'occasion pour récupérer un club sans plus aucune histoire ou passif et le remonte petit à petit. Et maintenant je vais aller au pays des bisounours parce qu'il y a que là ou ça peut aller

[argueti]

les joueurs sont payés pour jouer
leurs états d'âme me lassent

Mais oui, et puis ils sont pas tous seuls en plus ...

D’après Sikimic, les joueurs se sentent seuls alors qu’ils ont le coach, le staff, les vrais supporters, le directeur général et moi-même derrière eux.

Surtout lui et son fameux :

Exemple avec un Régis Gurtner venant auprès de Christophe Cornélie l'été dernier et qui ressort du bureau du Directeur Général avec un « Mais vous êtes qui ?

Tiens et c'est qui les vrais supporters ?

[fan_racing]

Ceux qui ne chantent pas pendant le match bien sûr, sinon ce sont des extrêmistes de gauche dixit Jafar cet automne.

[alphons]

a lheure actuelle le racing ne peut pas jouer l anne prochaine en national puisque la convention n a pas ete signé.
que se passe t il si spielmann et hilali ne signe pas la convention?? le racing redemarre en cfa et perd son statut pro??