Les Nouveaux Repreneurs

[argueti]

L'association s'appelle en réalité "Association Racing Club de Strasbourg" ARC Strasbourg.

Ca va être facile d'oublier le mot assoc dans la langage courant ...

[télésupporteur]

loes dirigeants actuels ont encore une guerre de retard
ne contact-er que maintenant le CNOSF pour éviter comme grenoble la double peine, me semble être signe d'imprévoyance ( et peut êtrte même d'incompétence )
et pendant ce temps-là la municipalité est en vacances

[silex57]

Tu t'en prends a qui la en fait, quels dirigeants ?

[télésupporteur]

les actuels (assoc et mairie ) et les déclarés repreneurs

[Tenor]

normal, chacun pense pépets
et comme il ne reste plus rien pour pouvoir s'afficher, ils préfèrent se cacher et se la mettre en veilleuse
j'aimerai bien voir ces branques s'ils seront au bord du terrain ou bien dans les tribunes en CFA ou CFA2, voir en DH
je ne parle pas de celui qui a un intérêt particulier à plus long terme ...

[télésupporteur]

qui connaît les considérants de la DNCG qui envoient le racing en CFA

[télésupporteur]

le graet refuse toutes les conciliations et suit les avis de la DNCG
cannes reste en CFA
et le racing n'a plus qu'à déposer son bilan pour repartir en CFA2, et viser une montée en fin de saison

[Tenor]

c'est bien ce qui est prévu, tout le monde s'y attend, il n'y aura aucun effet de surprise...pour personne, ni d'ailleurs pour les dirigeants qui plaident
et celà arrangera sans doute certains qui sont proches du dossier

[télésupporteur]

j'attends la réaction de graeff suite à la "rétrogradation hative" du racing

[argueti]

Sitterlé passe à l’action

Comme prévu, l’homme d’affaires haut-rhinois Frédéric Sitterlé a déposé hier à l’étude de Claude-Maxime Weil son projet de reprise du RCS. Thomas Fritz en a fait de même. Mais l’administrateur judiciaire estime irrecevable le dossier du « propriétaire supporter ».

Après avoir longuement travaillé avec son conseiller Henri Ancel à Strasbourg, Frédéric Sitterlé a pris hier en fin d’après-midi la route d’Obermodern pour assister au match amical (1-1) entre le Racing et Sarre-Union (voir ci-dessous). Chemin faisant, il s’est arrêté à Schiltigheim, à l’étude de Me Claude-Maxime Weil, l’administrateur du RCS nommé le 18 juillet par le Tribunal de Grande Instance de Strasbourg.

Chargé de gérer le club bas-rhinois après sa mise en redressement judiciaire, C.-M. Weil avait fixé au 6 août la date butoir pour déposer les dossiers de reprise. Hier, il en a reçu deux, remis en main propre par les intéressés : ceux de Frédéric Sitterlé donc, mais aussi du « propriétaire supporter », Thomas Fritz, qui a acquis auprès de l’ex-actionnaire majoritaire Jafar Hilali la holding de tutelle du club, Racing Investissements, pour un euro symbolique.

Sans le classer sans suite, l’administrateur estime « irrecevable » le dossier de T. Fritz. « Son projet, intitulé « Réenchantons le Racing-Club de Strasbourg », est intéressant, mais ne comporte ni volet financier, ni volet social. En clair, Thomas Fritz a des idées, mais n’a pas la capacité de les financer. Il m’a assuré vouloir tout faire pour trouver des sources de financement avant le 20. Son engagement est surtout philosophique. De par ma fonction, je suis obligé de présenter tous les projets à la 1 re chambre commerciale du TGI. Mais tout dossier doit être cohérent financièrement. Le sien ne l’est pas. Il n’a pas de Qatari avec lui. »

Sitterlé : 1,3 million en deux ans

Fermez le ban. Rien à voir évidemment avec le document d’un Frédéric Sitterlé que l’administrateur judiciaire qualifie de « clair ». « M. Sitterlé a inclus dans son projet de reprise la conservation de trois salariés, une comptable, une standardiste aide-comptable et une secrétaire détachée au centre de formation (Ndlr : sans doute Dominique Fischer, l’actuelle secrétaire du centre), mais aussi treize joueurs aspirants. Il indique vouloir racheter les éléments corporels – les bureaux et le mobilier - et incorporels - la marque RCS principalement - contre 156000 euros payables au plus tard le 22 août (1). Indépendamment de cela, il s’engage à injecter 400 000 euros la 1 re année et 700 000 la 2 e. Des montants complétés évidemment par des subventions (2), du marketing et un peu de merchandising. Il table sur un chiffre d’affaires global de 2 millions la première saison. »

Le patron haut-rhinois de Myskreen.com envisage ainsi la création d’une société, probablement une SASP (3), comme le détaille Claude-Maxime Weil. « Cette société disposerait d’un capital de 400 000 euros, entièrement libérés pour le club. L’avantage avec Frédéric Sitterlé, c’est qu’on sait qui il est, d’où il vient, et que son offre permet de redémarrer sur une situation saine. Sa proposition n’est accompagnée d’aucune condition suspensive. Elle est valable même si le club doit repartir en CFA 2. Mais il va de soi que nous attendons tous avec impatience la décision du comité exécutif de la Fédération qui statuera mercredi sur le niveau auquel évoluera le club. »

En attendant, l’administrateur C.-M. Weil va pouvoir procéder aux premiers arbitrages. Dès lundi, il rencontrera les représentants du comité d’entreprise de la SASP. « Je vais leur présenter les offres. Maintenant qu’elles sont connues, nous allons pouvoir gagner un peu de temps et procéder à des licenciements avant le 22 août. »

Dans la tribune d’Obermodern, Frédéric Sitterlé ne s’est de son côté pas étendu sur le projet qu’il venait de déposer. « Avec Henri Ancel, notre travail des derniers jours a été très technique. Mais tout ça n’est qu’une façon d’accompagner l’essentiel, à savoir ce qui se passe sur le terrain, pour aider François (Keller, l’entraîneur) et les joueurs. »

Avec le verdict de la FFF mercredi, le sportif devrait - enfin - retrouver le devant de la scène, même si, dans ce dernier domaine comme dans celui des structures du RCS, tout reste à construire.

Stéphane Godin

(1) C’est ce jour-là que la chambre commerciale du TGI statuera définitivement sur le sort du club.
(2) La municipalité a joint au dossier Sitterlé une lettre de soutien, même si le montant de son aide - sans doute 800 000 euros - reste à confirmer.
(3) Société anonyme sportive professionnelle.