[05/06] 23ème J: Bordeaux / RCS : 2-1

[dondiego_13]

michel, je n 'aurais pas dit mieux
bravissimo, je suis entièrement d 'accord avec toi !

[Truite68]

Salut à  tous.

Bon ben le match que j'attendais depuis le début de la saison est enfin arrivé. C'est moche pour le résultat mais je pense qu'il y en a certains qui doivent un peu se calmer car croyez moi que le racing a fait un bon match.

Tout d'abord, c'est la première fois que je vais au stade depuis que je vis à  Bordeaux. L'organisation est vraiment pas mal du tout, et comme d'habitude, j'ai l'impression qu'il n' y a qu'à  la Meinau où la fouille est aussi légère. Bref, beaucoup de caisses, beaucoup d'entrée et un accès facile.

Bon j'ai merdé dans les places donc je me suis retrouvé à  10 mètres du kop bordelais. C'était marrant. Aucune animation avant le match, aucun chant avant le coup d'envoi, et surtout tout le monde se pointe au dernier moment. L'ambiance au sein du kop a l'air relativement sympa jusqu'à  la 50 ème minute de jeu où a commencé une baston assez incroyable. En fait deux ou trois bordelais se sont fracassés entre eux et il y a eu un mouvement de foule assez impressionnant. D'ailleurs, vu la configuration du stade, les gens ont pu éviter de se retrouver dans la baston mais je me suis dit que si ça arrivait au sein de notre bon vieux kop, y aurait un paquet de blessés graves. Bref,

Très beau stade, pas mal de vent, et une sono à  chier comme vous en avez jamais entendu! Même leur panneau qui a une bien meilleure gueule que le nôtre, ne vaut pas une cacahuète.

Bon revenons en au match. Et c'est là  où je ne suis pas d'accord avec vous et la presse sur certains points. Franchement, Cassard a fait un putain de match. Il se fait avoir sur le deuxieme but, mais très honnètement, je vois pas comment on peut se permettre de le critiquer sur ce coup là . Maintenant c'est vrai que c'est la copie conforme du but de Carew, mais les gars, ce gars a fait des miracles juste avant.
Sinon, le racing a fait une très bonne première demi-heure. Gameiro s'est dépensé sans arrêt et Dugué avait fait un bon schéma tactique en laissant Diané comme faux ailier. Je peux vous dire que rien qu'avec son placement, il a vraiment emmerdé les bordelais. Mention spéciale à  Loué qui est assez impressionnant. Croyez moi que je doutais quand je l'ai vu sur son premier ballon mais après... Une présence physique extraordinaire et surtout, le gars a une très très bonne vision du jeu. Ceux qui regrettent Bassila peuvent changer de fanion car avec celui là  + Keita, le milieu central devrait être terrible.
Très bonne action de jeu d'ailleurs sur le premier but. Franchement bien joué l'action.

Après, les bordelais pressaient mais ils étaient très mauvais et surtout très fatigués. Bon on a craqué mais c'était assez prévisible.
Mais ce que je tiens à  préciser c'est que l'équipe n'a jamais joué trop haut et n'est jamais tombé dans le piège du contre Bordelais. Le schéma tactique était vraiment très très bon.

Après, l'épisode Abou est vraiment con car à  onze le Racing ne perdait pas voire mieux. Maintenant, l'égyptien n'était pas au mieux mais au fûr et à  mesure il prenait ses marques avec Le Pen.

La deuxième mi-temps sentait franchement le KO d'un côté comme de l'autre. Alors bien sûr les Bordelais ont eu un paquet d'occasions. Néanmoins, même à  Dix, le racing a construit de très bonnes actions et toujours bien construites. Diané a été un veritable poison. Je le trouve de mieux en mieux et je pense que d'ici quelques matchs ce sera une valeur sure. On s'est juste trompé d'une année dans son recrutement.

Bon le Final vous le connaissez tous, mais très honnetement, les joueurs se sont vraiment trop bien battus et ont fait bonne impression. Maintenant, pour ceux qui croyaient qu'on allait prendre trois points, et se retrouver à  4 pts des non relégables, franchement fallait pas rêver. Personnellement, je pense que c'est devenu impossible depuis longtemps. On va descendre c'est clair, même si avec de telles performances, on terminera pas bien loin de la zone de flottaison. Par contre, je suis plus qu'optimiste concernant l'avenir de l'équipe et des jeunes en particulier. Je vous assure que le Gameiro est bien plus tranchant que des Chapuis et autres, Loué est un vrai roc, Diané commence à  poser pas mal de problèmes, et les Carlier et Schneider étaient pas mal du tout.

Le seul problème pour moi est la prestation d'un gars comme Pontus. Putain je vous jure que je l'ai remarqué à  la 60ème minute. Il ne se distingue carrément pas du lot. Le Pen est pas mal mais commence à  être limite physiquement.
Bon voila. Je termine ce roman (désolé pour le pavé mais j'attendais trop ce match) sur un top flop:

Flop:
1) Farnerud
2) Deroff
3) Abou

Top
1) Loué
2) Kanté
3) Dianéw

[Keating]

C'est très bien les pavés
Joli reportage N'oublie pas de mettre ton top/flop dans la partie appropriée

[fan_racing]

Malgré la défaite, je pense que le flop sera plus difficile à  estimé que le top. Pour moi il n'y a pas vraiment de joueurs qui ont démérité hier soir ; ils se sont battus jusqu'au bout, Bordeaux c'était seulement trop solide pour nous, voilà  tout. Il y a du regain de forme de pas mal de joueurs censés être des cadres de l'équipe : Pontus se démène énormément, Le Pen retrouve peu à  peu sa capacité d'accélérer et de passer en revue un adversaire direct, Deroff aussi est plus solide sur son côté droit, Cassard il suffit de regarder ses arrêts pour dire qu'il a été héroïque dans ses buts. En fait le seul point noir c'est Moslem ; surtout qu'à  la vue de sa bonne entâme de match, il a laissé un grand vide côté gauche après son expulsion

[Bernito]

L'ambiance au sein du kop a l'air relativement sympa jusqu'à  la 50 ème minute de jeu où a commencé une baston assez incroyable. En fait deux ou trois bordelais se sont fracassés entre eux et il y a eu un mouvement de foule assez impressionnant. D'ailleurs, vu la configuration du stade, les gens ont pu éviter de se retrouver dans la baston mais je me suis dit que si ça arrivait au sein de notre bon vieux kop, y aurait un paquet de blessés graves. Bref,

Très beau stade, pas mal de vent, et une sono à  chier comme vous en avez jamais entendu! Même leur panneau qui a une bien meilleure gueule que le nôtre, ne vaut pas une cacahuète.

Pour la bagarre il semblerait que ce soit des personnes avec des maillots du PSG en état d'ébrieté, venus pour foutre la merde et se battre avec les Devils, pas de gros incidents en somme !

Pour la sono je confirme c'est vraiment de la merde et encore en temps de pluie, c'est odieux, pour le vent les voutes qui ne ferme pas le stade la haut y est pour beaucoup !

Et je persiste !
Le RCS va se sauver

[argueti]

J'aimerais réagir sur certains de vos propos.
argueti, quand tu dis que c'est "honteux", je ne suis pas d'accord. Rentrer Schneider à  la place de Gameiro c'était un choix logique pour moi.
Ensuite certains ont dit qu'il aurait fallu sortir Le Pen, car Le Pen est un joueur qui se bat et qui est solide, qui peut apporter solidité et soutien à  la défense. De plus il évolue dans le couloir gauche, là  où Mosslem a été expulsé, donc joué avec un arrière gauche inexpérimenté (Schneider) et personne devant lui je trouev que ça aurait été encore plus risqué !

Je dis pas sortir Le Pen pour faire rentrer Schneider aurait été une bonne idée, mais plutot lorsque Le Pen s'est blessé il aurait fallu rentrer Krebs et non Carlier car pour moi il apporte rien du tout ce joueur, au contraire de Krebs.

[argueti]

Un coup terrible

Réduit à  10 avant la mi-temps, le Racing a, comme à  Nantes fin novembre, concédé une défaite cruelle dans les arrêts de jeu hier à  Bordeaux (2-1). 19e, il pointe de nouveau à  dix points du premier non-relégable, Troyes.

Il s'en est fallu d'une poignée de secondes. Comme à  Nantes voici deux mois, le Racing a ouvert le score hier à  Bordeaux. Comme à  la Beaujoire, il a terminé la rencontre à  dix, après l'expulsion de l'Egyptien Abou, néophyte en L 1, juste avant la mi-temps. Comme en Loire-Atlantique, il a baissé pavillon dans les arrêts de jeu, crucifié par un but improbable de Faubert. Et comme le craignait Jacky Duguépéroux vendredi, il se retrouve ce matin de nouveau relégué à  10 points du premier non-relégable, Troyes désormais. Comme victime d'une infernale malédiction. Hier, il n'a d'ailleurs pas attendu le coup d'envoi pour enregistrer sa première mauvaise nouvelle : dès 7 heures du matin, Alexander Farnerud avait alerté le staff qu'il venait de passer la nuit à  multiplier les aller-retour jusqu'aux toilettes, victime d'une gastro-entérite aussi soudaine que violente. Son forfait de dernière minute porta ainsi à  neuf le nombre d'indisponibilités dans les rangs alsaciens.

Gameiro en évidence

Du coup, Duguépéroux lança Kevin Gameiro dans la bataille dès le coup d'envoi. Le jeune attaquant ne mit pas longtemps à  se mettre en évidence. Impeccablement servi par Diané, il évita Ramé d'un crochet extérieur et fut déséquilibré par le gardien bordelais dans la surface de réparation. Ulrich Le Pen, qui avait déjà  trompé le portier messin Grégory Wimbée le samedi précédent, transforma son second penalty en huit jours d'un contre-pied parfait (10e). Le match ne pouvait pas mieux débuter pour un RCS qui avait évité le pire dès la 2e lorsqu'un pied strasbourgeois était venu contrer une reprise de Perea à  bout portant et qui s'en sortit encore par miracle sur un gigantesque cafouillage à  la 12e, après une tête de Henrique repoussée par Cassard. Les Bleus eurent même ensuite une occasion en or de faire le break sur une reprise du droit de Johansen. Mais Ramé, pris à  contre-pied, bondit pour écarter le ballon d'une main ferme (13e). Dès lors, les Girondins firent mentir ceux qui émettent des réserves sur la qualité de leur jeu. Ils accentuèrent peu à  peu leur emprise et, à  force de pousser, obtinrent la juste récompense de leur débauche d'énergie. A la 37e, Faubert ajusta un énième centre que Fernando bonifia d'une tête décroisée imparable. Une égalisation logique annonciatrice de moments encore plus difficiles pour les Bleus vêtus de blanc. D'autant que juste avant le repos (41e), le baptême du feu d'Abou en L 1 se transforma en cauchemar. Très bon jusque-là , l'Egyptien s'en alla tacler Faubert par derrière et fut immédiatement expulsé. Un coup très rude pour un Racing ainsi réduit à  10 pendant plus d'une mi-temps.

Une résistance héroïque

Paradoxalement, les Bleus, en infériorité numérique, souffrirent moins à  la reprise. Avec un trio Loue – Johansen – Pontus Farnerud étincelant dans l'entrejeu, avec un Amara Diané virevoltant en pointe unique, Devaux et les autres luttèrent avec un formidable courage. Mais ils finirent par passer un vilain dernier quart d'heure. Dans un premier temps, ils durent leur salut à  la maladresse des attaquants girondins et à  la clémence de l'arbitre qui oublia un penalty pour une faute évidente de Deroff sur Denilson (78e). Le Brésilien écopa même sur le coup d'un injuste avertissement. Mais à  force de subir, les hommes de Duguépéroux connurent la plus terrible des désillusions après près de trois minutes d'arrêts de jeu. Stéphane Cassard, qui venait de sauver la baraque sur un coup franc de Bruno Cheyrou et une reprise d'Alonso (90e + 1), ouvrit imprudemment la niche et permit à  Faubert d'inscrire le but de la victoire bordelaise dans un angle impossible (90e + 3). Les Strasbourgeois ne s'en remirent évidemment pas. Pourront-ils du reste se remettre de ces cataclysmes en série qui s'abattent sur leurs têtes ?

Duguépéroux : « Une spirale infernale »

Jacky Duguépéroux : « C'est invraisemblable. Que puis-je reprocher aux joueurs sur leur engagement, leur solidarité et leur qualité de jeu ? Aujourd'hui (hier), il n'y avait pas 30 points d'écart entre les deux équipes sur le terrain, mais ces 30 points, on les retrouve pourtant au classement. Je n'éprouve aucune honte à  entraîner cette équipe au visage pourtant très rajeuni. Même si elle est en grave difficulté sur le plan sportif, on peut être optimiste pour l'avenir du club qui possède des jeunes de qualité. Le foot est parfois cruel. Dans le sport, il y a des spirales qui vous attirent vers le haut et d'autres, infernales, qui vous tirent vers le bas. Cette saison, à  chaque fois que nous avons cru sortir la tête de l'eau, un événement contraire est venu nous l'enfoncer. Nous perdons à  la 93e, en jouant à  10 pendant près d'une heure, et c'est forcément très décevant, surtout avec la victoire de Sochaux. A 11 contre 11, le match n'aurait pas été le même. Nous avons vécu avec Abou (Ndlr : suspendu samedi contre le PSG, comme Deroff et Schneider, un nouveau casse-tête pour « Dugué ») ce que nous avions déjà  connu avec notre autre Egyptien, Hosni, expulsé pour son premier match en L 1 en septembre à  Paris. Malgré la défaite qui complique encore notre situation, je répète que je n'ai pas honte d'entraîner cette équipe. » Yves Deroff : « Cette saison, ça ne veut vraiment pas rigoler et nous venons d'en avoir un nouvel exemple. Pourtant, depuis le début d'année, nous faisons preuve d'une grande volonté et je veux croire que cet échec sur le fil n'efface pas la bonne série que nous venions de réaliser, même s'il la stoppe. Tout le monde a reçu un gros coup derrière la tête, car nous pensions tenir le nul. Malgré les points chauds du dernier quart d'heure, nous avions réussi à  gérer. Le sort est encore venu nous toucher en plein coeur. Nous sommes abasourdis par ce qui arrive. C'est hallucinant. Mais nous ne renonçons pas. » Ulrich Le Pen (sorti pour une légère tension à  l'adducteur droit) : « La poisse s'acharne. Nous sommes vraiment déçus. A 11, je suis certain que nous aurions pu gagner ce match. Mais quand on voit le jeu que nous produisons, il y a encore de quoi s'accrocher et garder espoir. Même à  10, nous avons contenu les Bordelais. Mais nous avons pris ce but qui nous a tués. Nous pensions rentrer à  Strasbourg avec un point en poche. Malheureusement, nous repartons sans. Dans les vestiaires, tous les joueurs étaient abattus. Ça prouve qu'ils restent mobilisés et que l'espoir est toujours présent. Nous nous battrons jusqu'au bout. »

Tout ça pour ça...

Cruel, trop cruel ce dénouement, hier soir au stade Chaban-Delmas. Réduits à  10, après l'expulsion d'Abou, les Strasbourgeois n'ont pas été récompensés, cédant sur un dernier rush de Faubert.

C'est souvent quelque chose d'irrationnel. Une conviction qui repose sur le nouvel état d'esprit manifesté contre Nancy en Coupe de France, puis face à  Monaco et Metz en championnat. Une intuition cimentée par quelques statistiques doublées d'une grosse dose d'optimisme : et si le Racing ne rentrait pas bredouille du stade Chaban-Delmas ?

« Pour Strasbourg, chaque point est bon à  prendre. On doit les faire déjouer »

Et bien avant le coup d'envoi l'idée avait fait son chemin, que ce soit à  l'heure de la causerie des deux entraîneurs, au moment de la tournée des popotes entre médias, joueurs et dirigeants, ou pendant le dernier cri de ralliement au sortir des vestiaires.
Avec pour ultime persuasion ce coup d'oeil complice du destin, en avril 2005 lorsque Racing signait sa première victoire à  l'extérieur de la saison sur la pelouse girondine. Il avait fallu patienter 31 journées pour qu'Abdessadki (74e) puis Niang (76e) en deux coups de tire-bouchon ne prennent Bordeaux par le goulot.
« Strasbourg joue sa tête à  chaque match. On a plutôt intérêt à  se méfier, prévient Lilian Laslandes, le meilleur buteur français en activité avec 119 réalisations et talonné par Pauleta (109). Pour l'équipe alsacienne, chaque point est bon à  prendre. Les Girondins doivent absolument mettre la pression d'entrée et les faire déjouer. »
Un scénario que Bordeaux mit à  profit dès le début du match et le Racing recroquevillé en défense en était réduit à  laisser passer l'orage. Lorsqu'après 10 minutes de gros grain, l'embellie survint du duo Diané-Gameiro. Le jeune espoir du Racing, titularisé à  la place d'Alex Farnerud, cloué au lit par une gastro-entérite, défia Ramé en dribble et obtint un penalty justifié, puis transformé par Le Pen.
Un hold-up qui aurait pu se transformer en casse du siècle si Ramé n'avait pas eu la main chaude sur cette frappe de Johansen. A 0-2 (tiens, tiens, comme la saison dernière), Strasbourg aurait été sur de bons rails...

« Cette défaite est dure pour mes jeunes joueurs. Ils ont tout donné»

A l'inverse, Bordeaux reprit son travail de sape récompensée par une tête décroisée de Menegazzo. C'est aussi le mauvais moment que choisit Abou pour aller chauffer la douche en punition d'un vilain tacle sur Faubert. Sur son banc, Jacky Duguépéroux devait sans doute se dire que ce Racing 2005-2006 était décidément maudit.
A 10 contre 11, la donne n'était plus la même. « Jouer à  Bordeaux n'est jamais facile, mais avec un carton rouge, la tâche se complique sérieusement. Cette défaite est dure pour mes jeunes joueurs. Ils ont tout donné. Ils sont forcément déçus, mais on ne baissera pas pavillon. On ne lâchera pas », commentait Jacky Duguépéroux à  l'issue de la rencontre.

« C'est ce qui différencie une équipe de tête d'une équipe de queue »

C'est vrai que l'état d'esprit manifesté aussi bien à  Monaco que face à  Metz ne s'estompa point tout au long de ces 90 minutes. Et on se disait que le Racing le méritait ce point de l'espoir, qu'il ne l'avait pas volé, qu'il allait lui donner des ailes pour la venue du PSG samedi à  la Meinau.
Jusqu'à  ce que Faubert trouve ce trou de souris...« On n'a pas fourni un grand match, mais on a eu le mérite d'y croire jusqu'au bout. Ça passe pour nous et ça casse pour Strasbourg. C'est souvent ce qui différencie une équipe de tête d'une équipe de queue », dira le buteur girondin.
Un énorme coup de massue pour des Strasbourgeois qui n'en avaient sûrement pas besoin par les temps qui courent et les points qui s'échappent. Car voilà  désormais Sochaux et Troyes, les premiers non relégables, qui reprennent leurs distances avec dix points d'avance.

Cassard l'aurait pourtant mérité

Réduit à  dix pendant plus d'une mi-temps, le Racing a cru tenir le point du match nul. Et Cassard a longtemps repoussé l'échéance. Jusqu'à  cette inspiration de Faubert.

CASSARD (). - Encore quelques arrêts déterminants et un double sauvetage dans le temps additionnel. Dommage qu'il se soit laissé surprendre sur la frappe de Faubert. Le ballon lui ricochant sur la cuisse.
DEROFF (). - Denilson était un sacré client. Et malgré quelques coups de vent, Deroff tint bien son rôle, n'hésitant pas à  prêter main forte à  ses attaquants. Sera suspendu contre le PSG.
DEVAUX (). - Le Monsieur Muscle de la défense. De la tête, du pied, à  terre comme dans les airs, il a tout repoussé. Comme Cassard, il aurait mérité de ne pas repartir bredouille.
KANTE (). - Sobre, propre dans ses interventions, il a lui aussi endigué la déferlante bordelaise et croyait tenir le bon bout comme tous ses coéquipiers.
ABOU (non noté, expulsé à  la 42e). - Drôle de baptême du feu pour le défenseur égyptien. Il eut du mal à  trouver ses marques et se rendit coupable d'un tacle par derrière sur Faubert. Expulsé logiquement.
JOHANSEN (). - Souvent inspiré, il a apporté sa touche technique. Dans la continuité de son retour en forme constaté face à  Metz. C'est le maillon fort du moment.
GNOLEBA (). - Très présent dans les duels, mais encore trop de déchets dans le jeu. A polir. Tant l'Ivoirien semble capable d'apporter une plus-value dans l'entrejeu strasbourgeois.
P. FARNERUD (). - Il a du ballon, on le sait. Mais il n'en use que parcimonieusement. A cependant cherché à  mettre l'équipe dans le bon sens.
LE PEN (). - Une grosse débauche d'énergie dans son couloir gauche, obligé de coulisser entre milieu et défense après l'expulsion d'Abou. Touché aux adducteurs et remplacé à  la 50e par Carlier qui s'est également mis rapidement au diapason d'une équipe en infériorité numérique.
DIANE (). - Une passe décisive sur le penalty et beaucoup d'abnégation, mais peu de ballons exploitables, alors qu'il était bien en jambes ces derniers matches.
GAMEIRO (). - A gagné son duel avec Ramé et s'est beaucoup dépensé malgré le peu de ballons exploitables. Remplacé par Schneider (42e) pour des raisons tactiques, lequel s'est fondu dans le moule de la défense.

[Truite68]

Pour en revenir au coaching, je pense pas que faire rentrer Carlier était une mauvaise chose. Je pense que JD voulait quand même tenter un coup offensif et je lui donne pas tort. Par contre c'est vrai que Carlier était assez perdu et s'est fait un peu marcher sur les pieds. Manque d'expérience je pense. En même temps, à  part Carlier y avait pas grand chose d'autre sur le banc...

Sinon le coaching était pas si mauvais que ça. De toute façon c'était clair que Le Pen n'allait pas terminer le match. C'est d'ailleurs assez inquiétant pour la suite. Je sais pas quand son contrat termine, mais je pense que le joueur est, malgré son abnégation et volonté de jeu, sur la fin.

Par rapport à  cette bagarre, c'était vraiment impressionnant et ce que j'ai trouvé bien, c'est que les bordelais ont fait une véritable bronca pour montrer que c'était inadmissible. A retenir si jamais ça arrive chez nous (enfin j'espère que ça n'arrivera pas).

[PoY]

Je crois qu'il manque Yann Schneider dans la liste des joueurs du top/flop.

Rajouté

[télésupporteur]

j'en deduis que JD jait du coaching de playstation
j'attends autre chose de JD
et pour être plus précis, un départ