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Les inscriptions au forum sont rouvertes 
En tout cas je garderais un bien meilleur souvenir des membres d'omsoccer que des supporters marseillais qui étaient au stade hier soirbrad a écrit :Tu sais y a des cons partout,faut pas s'arreter sur les gens negatifs.argueti a écrit :bard suis désolé mais la plus part de vos supporters font vraiment pitié comme les deux trois crétins qui passent sur le forum actuellement.
Tout à fait d'accord : je n'ai jamais compris pourquoi ils n'avaient pas tout donné pour l'attaque. De toute façon on était quasiment foutu, alors pourquoi ne pas envoyer tout le monde sur les buts marseillais ? Tant pis si on se prend un but sur chaque contre après, au moins on aurait eu l'impression que les joueurs mouillaient le maillot et tentaient le tout pour le toutGotcha a écrit :perso je n'en peux plus de la stratégie de duguépéroux ultra défensive.....
ca fait 5 ou 6 matchs à domicile qu'on ne marque pas, et il continue avec son schéma de jeu à 2 francs et ses vieux joueurs qui n'apportent rien...
fan_racing a écrit :En tout cas je garderais un bien meilleur souvenir des membres d'omsoccer que des supporters marseillais qui étaient au stade hier soirbrad a écrit :Tu sais y a des cons partout,faut pas s'arreter sur les gens negatifs.argueti a écrit :bard suis désolé mais la plus part de vos supporters font vraiment pitié comme les deux trois crétins qui passent sur le forum actuellement.
Il faut être celui qui touche le plus de balles mais en perd aussi beaucoup pour avoir 6Keating a écrit :lequipe a écrit :N.PUYDEBOIS 7.5
Y.DEROFF 6
K.HAGGUI 5.5
A.BOKA 5
H.BELLAID 5
P.FARNERUD 5
U.LE PEN (73e) => pas noté, mais un truc genre 2 surement ...
G.LACOUR (c.) 6
A.FARNERUD 5
R.HOSNI 5
R.FATY (80e)
A.DIANE 5
H.GMAMDIA 5.5
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La L1 j y crois encore
DNA du 18/12 a écrit :L'embûche de Noël
Plombé par un contre de Niang, le Racing a perdu hier soir ses illusions naissantes. Les Strasbourgeois abordent la courte trêve en bons derniers du championnat. Le maintien s'éloigne. Triste Noël en perspective.
Mamadou Niang les a plombés. Et pas qu'un peu. Son départ, à l'été dernier, a pesé comme une enclume sur le rendement offensif du Racing. Son retour à la Meinau est encore plus lourd de conséquence. Il a suffi d'un moment d'inattention, peu après l'heure de jeu, pour que l'enfant de Dakar poignarde ses ex-coéquipiers dans le dos.
Ce matin, les Strasbourgeois sont exsangues. Bon dernier, lâché par Metz, distancé de dix points par Sochaux, premier non relégable, le Racing n'a plus guère d'espoir. L'ombre envahissante de la Ligue 2 s'est étendue un peu plus sous les rafales de neige de la Meinau. L'hiver sera rude.
« L'année se termine très mal, soupire Duguépéroux. La semaine dernière, tous les résultats nous étaient favorables. Là , c'est l'inverse. On est retombés dans le même gouffre qu'il y a quinze jours. C'est un pas en arrière. Je suis presque content que l'on parte en vacances. Ça nous permettra de faire le vide. »
«A moins qu'il faille déjà préparer la saison prochaine»
Comme d'habitude, les incroyables lacunes devant le but adverse ont interdit une issue heureuse. L'absence de Pagis, contraint de déclarer forfait en dernière minute, et le talent de Barthez n'expliquent pas tout. Pape Diouf, le président marseillais, a beau reconnaître que c'est « un miracle de n'avoir pas été mené à la pause », le constat est toujours le même.
Le Racing développe du jeu, se montre parfois même brillant mais se crispe comme un jeune communiant au moment de passer à l'acte. A l'image d'Alexander Farnerud, qui a croqué deux énormes occasions, aux deux extrémités de la partie, les carences offensives sont tout simplement rédhibitoires.
« Peut-être que je radote ou que je vieillis mal, mais nous ne méritions pas de perdre, poursuit l'entraîneur alsacien. Je ne peux pas en vouloir à mes joueurs. Nous n'avons pas le talent pour faire mieux. Je ne sais pas s'il faut recruter ou pas. A moins qu'il faille déjà préparer la saison prochaine. C'est une réflexion qu'on devra mener ensemble, dès la semaine prochaine. »
«Je vais prier pour qu'ils s'en sortent»
Si le discours s'apparente à un début de résignation, l'entraîneur ne compte pas jeter l'éponge. Une question de fierté et de caractère, certainement. Aujourd'hui, pourtant, l'heure est déjà à la reconstruction. Quitte à ne pas gaspiller temps et argent dans quelques hypothétiques tentatives de recrutement, au mercato hivernal.
Cette semaine, la dinde et la bûche de Noël auront certainement un goût amer. Mamadou Niang, au sortir des vestiaires, en appelait même au recours divin. « Je vais prier pour qu'ils s'en sortent », dit le héros marseillais. C'est dire si la situation est désespérée.
Solide comme Bellaïd
Finalement privé de Pagis, qui s'est ressenti la veille de sa douleur à la cheville, Duguépéroux avait choisi d'associer Diané et Gmamdia en pointe. Devant un milieu plus offensif que prévu puisque Johansen et Faty étaient confinés au banc de touche.
PUYDEBOIS () : Dans les airs comme au sol, il s'est interposé sans souci sur les quelques frappes marseillaises. Jusqu'au but de Niang, sur lequel il ne peut rien. Il se rattrapera en gagnant son duel avec l'ancien Strasbourgeois quelques minutes plus tard (69e'), puis en sortant avec a propos face à Nasri parti seul (80e').
DEROFF () : Un peu de précipitation parfois. Un grand coup de vent aussi sur le raid de Nasri. Mais toujours cette volonté sans faille, cet esprit de révolte qui l'anime. Logiquement averti (44e') pour avoir déséquilibré Nasri qui venait d'enrhumer tout le milieu.
BELLAàD () : Ses interventions ont été précieuses. Que ce soit face à Niang ou Oruma, il n'a pas tremblé et est resté solide. Et puis il n'a pas hésité à monter en fin de rencontre pour inverser le cours des choses.
HAGGUI () : Quelques approximations inhabituelles dans le marquage (69e') et la relance, mais une présence qui soulage et rassure quoi qu'il arrive, même son association avec Bellaïd grince parfois. Quelques gestes de classe aussi.
BOKA () : Un match sans relief. Trop de timidité dans le jeu. Transparent au final.
LACOUR () : Sa capacité à jouer juste ne se dément pas. Il voit clair dans son jeu et celui des autres. Une preuve ? Sa remise instantanée pour Diané (50e') dans le dos de la défense marseillaise. Il manque toutefois tout aussi clairement d'impact et de poids sur ce genre de partie.
P. FARNERUD () : Comme souvent, comme toujours, un très bon début. Fait d'ordre, de simplicité et de déviations. Et puis une habituelle baisse de régime, moins nette toutefois que ces derniers temps. Reste à savoir s'il ne serait pas mieux dans l'axe, en soutien des deux attaquants, qu'exilé sur le côté droit. Remplacé par LE PEN (73e')
HOSNI () : On attend forcément beaucoup plus que ce qu'il offre parce qu'il est évident que son potentiel est énorme. De la présence et de l'abattage en première période toutefois. Blessé, il a été remplacé par FATY (80e').
A. FARNERUD () : Il a eu la balle de but au bout du pied dès le début de la rencontre quand les filets se sont ouverts et qu'il a trouvé le poteau. Il en a encore eu une autre durant le temps additionnel et il l'a mis dans les bras de Barthez. Entre les deux, trop peu de choses. Son jeu éblouit plus qu'il n'éclaire.
DIANE () : Même s'il a quelquefois déséquilibré la défense marseillaise, il n'a jamais su ou pu faire ce qu'il fallait pour finir ses actions. Même s'il aurait pu bénéficier d'un penalty après avoir récupéré un ballon dans les pieds de Taïwo (36e'). Brouillon, trop brouillon.
GMAMDIA () : Il a encore montré hier qu'il était en progrès, mais ça ne peut suffire. Pas mal d'activité, d'appels en profondeur, mais un manque de spontanéité parfois gênant pour un joueur censé être un buteur né. Comme sur cette action de la 34e' quand il n'attaque pas le ballon et tergiverse pour finalement frapper sur Barthez.
Remplacé par GAMEIRO (64e') qui a bien failli inscrire son troisième but de la semaine, le troisième de la tête, mais a raté le cadre de peu (84e').
L'Alsace du 18/12 a écrit :Le gadin de Noël
Grâce à un but de Niang contre le cours du jeu, l'OM s'est imposé hier (0-1) à Strasbourg, reléguant les Alsaciens à la dernière place de la Ligue 1, à dix points du premier non relégable Sochaux.
Ambiance de Noël à Strasbourg. Les rues de la ville regorgent de monde, mais pour une fois, le choc d'« Européens » Racing – OM n'affiche pas complet. Ni dans les gradins, où il reste des sièges vides, ni sur le terrain, où deux excellents joueurs sont préposés à la décoration du sapin de Noël : l'Olympien Franck Ribéry, suspendu, et Mickaël Pagis, blessé à la cheville. À l'évidence, ce sont les Alsaciens qui souffrent le moins de l'absence de leur leader. Pour preuve, ces deux occasions initiées côté gauche par Gmamdia. Sur la première, la frappe du droit d'Alex Farneurd atterrit sur le poteau de Barthez, après une judicieuse déviation de la tête de Diané (6e). Sur la seconde, Taiwo intervient de justesse devant Diané, sur un centre en retrait d'Alex Farnerud (17e).
Barthez veille au grain
L'attaquant tunisien est d'ailleurs dans tous les bons coups. Un autre de ses centres, de la droite cette fois est dégagé in extremis par Barthez (31e). Sur l'action, le portier de l'équipe de France ne peut éviter Diané, ce qui lui vaut de voir trente-six chandelles strasbourgeoises. Et pourtant, le gardien phocéen recouvre toute sa lucidité pour garder sa cage inviolée jusqu'à la pause. Il sauve d'abord l'OM du pied devant Gmamdia, qui hérite d'un bon mouvement entre Alex Farnerud et Diané (34e). Il s'interpose ensuite devant… Déhu, qui manque de marquer contre son camp après un centre contré de Deroff (36e). La déferlante strasbourgeoise est ininterrompue : une minute plus tard, Diané récupère la balle aux 20 mètres d'un tacle rageur sur Taiwo, enchaîne par un petit pont sur Cana dans la surface avant de se heurter au milieu olympien et de s'écrouler, sans que Damien Ledentu n'indique le point de penalty (37e)… Diané est encore là en fin de mi-temps pour glisser un ballon chaud à Gmamdia et Alex Farneurd, mais une fois encore, Barthez veille au grain (43e). Côté marseillais, d'ailleurs, l'excellent chauve est le seul à assurer le spectacle. Devant, Nasri, ne parvient à aller au bout de ses actions, tandis que Niang et Lamouchi se livrent à un concours de hors-jeu. Sans conséquence pour le Racing, qui mène la rencontre aux points à la mi-temps, mais malheureusement pas au score (0-0).
Niang crucifie le Racing
Au retour des vestiaires, les Strasbourgeois sont toujours aussi pressés d'en découdre. Trop peut-être, puisqu'ils sont obligés d'attendre les Marseillais pendant quatre bonnes minutes en pleine tempête de neige ! Ce qui ne refroidit pas leurs ardeurs, puisque dès le coup d'envoi, Diané, servi par Gmamdia, tente un retourné bien capté par Barthez. Dans la continuité de l'action, Niang se crée sa première occasion après un bon travail de Nasri, mais le tir de l'ex-Strasbourgeois est bien stoppé par Puydebois (46e). Malgré ce tir de semonce, le Racing conserve la direction des opérations, sans toutefois trouver l'ouverture. Diané s'y essaye pourtant, mais sa tête, manque le cadre (51e), tout comme la frappe d'Hosni (59e). Et voilà pourquoi l'OM est mieux classé que Strasbourg : pour sa deuxième occasion de la soirée, Niang hérite d'un ballon cafouillé au milieu du terrain, et s'en va remporter son face-à -face avec Puydebois en logeant le ballon dans le petit filet gauche (0-1, 61e). L'OM n'a rien montré, Barthez s'est même blessé à la cuisse sur le dégagement qui amène le but, et pourtant Marseille mène. Et manque même de doubler le score après une ouverture de Ferreira pour… Niang, mais cette fois, le goleador a la politesse de perdre son duel face à Puydebois (69e). A la 79e, c'est Nasri qui manque d'enfoncer le clou. Son accélération supersonique cloue Deroff et Hagui sur place, mais encore une fois, Puydebois est décisif. Et Strasbourg ? Pour revenir au score, « Dugué » fait entrer Le Pen et Gameiro, duo de choc qui avait réussi à éliminer l'Etoile Rouge de Belgrade de la Coupe UEFA mercredi. Le coup de poker manque de payer : à la 85e, Gameiro reprend de la tête un centre d'Alex Farnerud. Mais la tête du jeune Strasbourgeois, cette fois, loupe le cadre d'un cheveu. Et quand Alex Farnerud se présente seul devant Barthez, ce n'est que pour confirmer deux choses. D'abord, le gardien marseillais, qui se couche impeccablement, a réalisé le match parfait. Ensuite, il était écrit qu'en 2005, le Racing de L1 raterait tout ce qu'a réussi le Racing européen. On ne peut que souhaiter mieux à Strasbourg en 2006. En tout cas, ça ne pourra pas être pire.
Ginestet président
Ce n'était qu'une formalité : elle a été vite expédiée hier juste avant Strasbourg – Marseille. Le conseil de surveillance du Racing a, comme prévu, nommé le nouvel actionnaire majoritaire Philippe Ginestet à la présidence du directoire. L'investisseur immobilier, présenté comme le nouveau président depuis quinze jours, l'est donc officiellement ce matin et succède à Egon Gindorf à la date prévue pour le passage de témoin. À ceci près qu'entre-temps, deux présidents pressentis, Marc Keller et Alain Afflelou, ont abandonné, bon gré pour l'un, mal gré pour l'autre, le fauteuil présidentiel. Pagis : la cheville n'a pas tenu. Surprise hier à une heure du coup d'envoi : le buteur du RCS ne figurait même pas sur la feuille de match. Victime d'un coup sur la cheville droite qui l'avait obligé à quitter ses partenaires à la mi-temps du derby à Nancy l'autre samedi, l'attaquant strasbourgeois, ménagé contre Belgrade, avait serré les dents ces derniers jours. Jeudi en interview, l'ancien Sochalien avait dévoilé une articulation gonflée et lacérée d'une belle estafilade par les crampons du Nancéien Berenguer. Il s'était pourtant entraîné à peu près normalement vendredi. Mais lors du réveil musculaire d'hier matin, il a de nouveau ressenti une forte douleur. La décision de son forfait a été prise sitôt la sieste de l'après-midi. « J'ai mal en permanence », disait-il juste avant le coup d'envoi, « et au moindre choc sur l'oedème, j'aurais pu aggraver la blessure et risquer de manquer la reprise de l'entraînement. Il était plus raisonnable de renoncer. » Vingt-quatre en Tunisie. 19 des 20 pros (sauf Sidi Yaya Keita, toujours en rééducation après son opération des croisés du genou) et les cinq stagiaires qui figurent dans le groupe depuis plusieurs semaines partiront en stage en Tunisie (à Sousse exactement) lundi 26 décembre, jour de reprise de l'entraînement. Les blessés d'hier soir (Pagis, Devaux, Kanté, Arrache, Mouloungui) seront du voyage, tout comme Puydebois, Cassard, Deroff, Hagui, Bellaïd, Schneider, Boka, Lacour, Johansen, Hosni, P. Farnerud, A. Farnerud, Le Pen, Diané, Gmamdia, Faty, Gameiro, Carlier et Krebs. Par précaution, le RCS a réservé 26 places à Sousse, au cas où une ou deux recrues signeraient dans la semaine qui vient. Les Africains à la CAN vers le 11. Alors que la Coupe d'Afrique des Nations se déroule du 20 janvier au 10 février en Egypte, les quatre Africains de Strasbourg (les Tunisiens Hagui et Gmamdia, l'Egyptien Hosni et l'Ivoirien Boka) rejoindront leurs sélections respectives aux alentours du 11 janvier. Ils pourront donc jouer contre Lyon le 4 à la Meinau et face à Nancy le 7 ou 8, toujours à la Meinau, mais en Coupe de France, voire à Monaco le 11.
Mamadou m'a « tuer »
Niang le « faux frère » a joué un bien vilain tour à ses anciens coéquipiers strasbourgeois en inscrivant le but de la victoire marseillaise.
Dans l'enthousiasme – pas l'euphorie – de leur série de trois matches sans défaite, les Strasbourgeois avaient échafaudé un scénario idéal : une victoire face à l'OM et un échec de Troyes à domicile face aux voisins sochaliens. « Nous pourrions ainsi revenir à quatre points du premier non-relégable », calculait jeudi Mickaël Pagis sans en faire une obsession. Même Jacky Duguépéroux avait imaginé son équipe virant à la trêve de Noël avec seulement cinq points de retard sur son total de l'an passé à la même époque. Ce qui, compte tenu de la série de 17 matches sans victoire à laquelle les Bleus ont mis un terme il y a huit jours à Nancy, aurait presque relevé du miracle. Mais voilà , les plans échafaudés ne sont pas toujours respectés à la lettre, surtout lorsqu'ils sont battus en brèche avant même le coup d'envoi par le forfait de dernière minute du meilleur atout offensif strasbourgeois, « Micka » Pagis en l'occurrence (voir par ailleurs). Sans oublier un adversaire qui, fatalement, ne les trouve guère à son goût. Hier, Jacky Duguépéroux avait demandé à sa défense de jouer la ligne très haut. Appliqué à la perfection, l'exercice est une arme redoutable. Mais au moindre relâchement, cette arme-là devient à double tranchant et oblige celui qui en use – ou en abuse – à courir sur le fil du rasoir. Durant 45 minutes, les attaquants marseillais, l'ancien Strasbourgeois Mamadou Niang en tête, sont tombés tête baissée dans le piège du hors-jeu. Une, deux, dix fois, ils ont été pris par la patrouille. Mais petit à petit, ils ont réglé la mire et pris leurs marques. Car jouer le hors-jeu rime souvent avec jouer avec le feu. Il suffit alors d'un ou deux bons ballons dans le dos d'une défense pour la mettre hors de position. Et quand on a affaire à un taureau nommé Niang, dont personne ici n'ignore la pointe de vitesse ni la force de percussion, ce jeu-là devient forcément dangereux.
La clef du match de Fernandez
Le Sénégalais n'a eu besoin que d'une brèche. Il s'y est engouffré comme un mort de faim. C'était juste après l'heure de jeu. Parti comme un bolide, l'ex-comparse de Mickaël Pagis sous le maillot bleu est allé crucifier Nicolas Puydebois comme à la parade (61e). Il aurait pu remettre ça à la 69e, imité par Nasri à la 79e, sur deux phases rigoureusement identiques, si le gardien strasbourgeois n'avait gagné ses deux duels. Mais à l'arrivée, le résultat est le même : le RCS encaisse sa 5e défaite en 10 sorties à la Meinau où il n'a toujours pas gagné en L 1 cette saison et n'a récolté que 5 points sur 30. Il récupère la lanterne rouge et se retrouve à nouveau à dix longueurs du premier non-relégable, Sochaux, battu à Troyes hier. Autrement dit, dans la même inextricable situation qu'avant son succès à Nancy. Même le coach marseillais, Jean Fernandez, reconnaît que la mise au point tactique opérée par les Olympiens à la pause a fait la différence et la décision : « En première période, nous avons souvent été pris au piège du hors-jeu. Nous avons rectifié à la pause en nous organisant différemment, en occupant le milieu de terrain et en lançant Mamadou dans la profondeur. Il a été décisif et en deux ou trois occasions, nous aurions pu marquer un ou deux buts de plus. J'ai été surpris que Strasbourg joue le hors-jeu aussi haut. Mais nous avons gagné cette rencontre en déjouant ce piège, quand, à notre tour, nous avons été capables de mettre la défense strasbourgeoise hors de position. Cet ajustement a été la clef du match. » Une leçon tactique qui enfonce un RCS dont l'entraîneur, Jacky Duguépéroux, a une nouvelle fois stigmatisé les manquements : « Il nous faut recruter quelqu'un qui les mette au fond. » Sans commentaire.
Lacour : « Le moral à zéro »
Jacky Duguépéroux (entraîneur du Racing) : « On termine sur une très mauvaise note. Autant la semaine dernière, tous les résultats nous étaient favorables, autant cette fois, ils sont tous contre nous. Je ne me racontais pas d'histoires : ce n'est pas parce qu'on avait gagné la semaine dernière qu'on était champions du monde. C'est bien qu'on parte en vacances, parce que là , c'est vraiment très dur. Je ne sais pas si je radote, mais encore une fois, je n'ai pas l'impression que nous méritions de perdre cette rencontre. Je ne veux pas être méchant, mais la dernière occasion d'Alex Farnerud montre nos lacunes, même si Barthez était le meilleur gardien du monde… On n'a pas le talent pour gagner. Une des qualités premières, en foot, c'est l'efficacité. Est-ce qu'il faut recruter ? Ce soir, je n'ai pas le coeur à recruter. Il faudra de toute façon mener une réflexion de fond pour savoir s'il faut investir quand on est à dix points du premier non relégable. Pour motiver mes joueurs, ce sera simple. Nous avons encore des objectifs européens, et si nous devions descendre, les joueurs auront tout intérêt à se montrer s'ils veulent trouver un club en L1. Et puis, le Racing continuera à vivre. Même s'il devait descendre, il aura besoin de joueurs pour reconstruire ». Jean Fernandez (coach de l'OM) : « Fabien a fait deux, trois arrêts déterminants en première mi-temps, et on s'est réorganisé pour mieux jouer en 2e mi-temps. C'est dommage pour Strasbourg, je suis déçu pour eux, mais il faut qu'ils s'accrochent ». Guillaume Lacour (capitaine du Racing) : « C'est toujours la même rengaine. C'est malheureux parce qu'on avait à coeur de se défoncer pour bien finir l'année. On ne sait pas pourquoi on a ce problème d'efficacité flagrant à domicile, mais il va falloir remédier à ça. Après chaque match, on a le moral à zéro. Mais il va falloir repartir, se remobiliser ». Habib Bellaïd : « C'est frustrant, désolant. Un contre a suffi pour qu'on perde ce match. J'espère qu'on ne va pas retomber dans la même spirale qu'en début de saison. Il faudra entamer 2006 par une victoire. On va tout faire pour remonter le Racing. J'y crois parce qu'on a un super état d'esprit. Même mené 1-0, on n'a pas lâché. On va tout effacer pour reprendre en 2006 ».
