L'Alsace a écrit :Toujours plus compliqué
Incapable de battre Ajaccio hier soir à la Meinau (2-2), l'avenir en L1 du RC Strasbourg s'est encore un peu plus assombri. Ceux qui croient encore au maintien ce matin font vraiment preuve d'un optimisme à toute épreuve.
L'espoir de maintien passait par un carton plein cette semaine, par six points pris à domicile face au Paris SG et à Ajaccio. Après le second nul concédé en trois jours hier soir par le RC Strasbourg hier soir, seuls deux points sont tombés dans son escarcelle. C'est forcément trop peu, beaucoup trop peu. Troyes, le premier non relégable, pointe toujours à neuf longueurs à 12 journées de la fin. Et au rythme d'escargot sur lequel le Racing avance, on ne voit vraiment pas comment il pourrait chercher la vingtaine de points qui lui manque pour se maintenir. L'espoir est de plus en plus ténu. Dans un match qui pouvait contraindre les joueurs à évoluer la peur au ventre, il n'y a pas eu de round d'observation, pour la simple raison que le Racing n'a pas mis 2'30'' pour ouvrir le score. Sur un centre de la gauche d'Abou, Diané, à une dizaine de mètres, s'élève plus haut que Danjou et place une tête lobée. Bizarrement, Trévisan est très avancé et est lobé, mais au prix d'un beau sauvetage, le gardien corse parvient à pousser le ballon sur sa barre. Alex Farnerud, qui a suivi l'action, arrive à toute vitesse pour inscrire le premier but de la rencontre. Ce sera d'ailleurs le seul fait d'arme de sa piteuse première période, le Suédois étant vite pris en grippe par le public devant son incapacité à préserver le ballon. Le Racing se retrouve donc dans une situation idéale, mais Ajaccio va vite se remettre de ce coup du sort, même si le 18e de L1 peut s'estimer tout heureux sur une belle inspiration d'Abou, qui prolonge du talon un centre de Deroff, mais juste à côté (11e). Petit à petit, les Corses s'installent tranquillement dans le camp alsacien, bien aidés par la faible relance adverse. Sur une balle en profondeur, Mandrichi oblige Puydebois à repousser des poings sa tentative (9e). C'est un premier coup de semonce pour la défense bas-rhinoise qui est étrangement absente sur un corner d'Andre Luiz, sur lequel Antonio Carlos peut impunément ajuster une tête qui flirte avec la lucarne (14e). Puis, sur une balle en l'air, Lucas impose son physique à Devaux, se présente seul devant Puydebois, mais place son ballon juste à côté du poteau (22e). Et ce n'est pas encore suffisant : sur un très long coup d'Andre Luiz, Kanté est lobé dans ses six mètres. Surpris, Danjou ne peut qu'accompagner le ballon du buste et Puydebois sauve la mise d'un superbe réflexe du pied (32e).
Cinq minutes de folie
On se demande comment les Strasbourgeois peuvent atteindre la pause avec un avantage d'un but, tant ils ne semblent pas dans leur assiette. Si les Strasbourgeois placent la première banderille au retour des vestiaires par Pontus Farnerud sur un service en retrait de Diané (47e), il faut encore attendre une bonne dizaine de minutes pour voir cette rencontre se débrider totalement. Tout débute par un ballon perdu par Abdessadki à une trentaine de mètres de ses buts. N'Diaye récupère le ballon et ne se pose pas de question, envoyant un missile dans la lucarne de Puydebois (58e). À peine une minute plus tard, Deroff envoie un long ballon sur Diané, qui semble revenir d'une position de hors jeu, mais l'ex-Rémois ne laisse pas passer la chance de remettre le Racing sur de bons rails (59e). Le hic va cependant s'appeler Moussa N'Diaye. Arrivé d'Istres lors du mercato, le Sénégalais s'offre une tranquille percée devant trois Strasbourgeois et place le ballon hors de portée de Puydebois (63e). Cette fois, plus personne ne calcule sur le terrain et le ballon voyage d'un camp à l'autre. Duguépéroux sort même Devaux pour Gmamdia (qui devra céder sa place un quart d'heure plus tard, touché à l'épaule), voulant à tout prix forcer la victoire. Mais la frappe enroulée d'Abdessadki passe au-dessus (76e), alors que Gmamdia, qui a dribblé Jabi, est contré par Danjou (78e). Les minutes s'égrènent et au final, la Ligue 2 se rapproche un peu plus pour le Racing.
Ce n'est qu'un au revoir
L'objectif de 6 points sur les 2 matches de rang à la Meinau contre Paris (1-1) et Ajaccio (2-2) est resté lettre morte. Le Racing est virtuellement en L 2.
Jacky Duguépéroux en faisait le constat un brin amer l'autre jour après l'entraînement : « Pas une seule fois cette saison nous n'avons remporté un match contre le cours du jeu. » Sous-entendu : pour contrebalancer tous les points bêtement lâchés dans des matches que le Racing avait globalement maîtrisés. Hier à la mi-temps, tous les observateurs s'accordaient pourtant à dire que l'injustice relevée par l'entraîneur strasbourgeois allait peut-être enfin être réparée. A cet instant, le Racing mène effectivement contre le cours d u jeu, dans une réplique, à l'identique ou presque, du Strasbourg – Ajaccio de la saison passée, remporté 1-0 par des Bleus dominés de bout en bout à la Meinau par des Corses corsés. Alexander Farnerud a en effet eu la bonne idée d'ouvrir le score dès la 3e. L'idéal pour une équipe qui lutte pour sa survie. Mais au lieu de se décontracter, le Racing se contracte. Il recule, joue la peur au ventre. « C'est notre pire mi-temps de la saison à la Meinau », constate au repos Jean-Luc Filser, le speaker. « Mais on mène. Pourvu que ça dure. » Malheureusement pour Duguépéroux et ses hommes, ça ne durera pas. Comme à Lens une semaine plus tôt, les Bleus vont tout perdre en cinq minutes à l'heure de jeu. D'abord en concédant l'égalisation sur une mine de Moussa N'Diaye qui finit sa course dans la lucarne de Puydebois. Ensuite en se faisant reprendre une deuxième fois, sur un nouvel exploit du Sénégalais, alors que Diané avait, dans la minute suivant le premier retour ajaccien, redonné l'avantage au RCS. A la pause, les Alsaciens avaient virtuellement réduit à six points leur retard sur le premier non-relégable, Troyes, alors mené 1-0 à Monaco. Trois minutes après le second volet du doublé de N'Diaye qui remet les compteurs à zéro (ou plutôt à deux partout) à la Meinau, Troyes en fait de même à Monaco grâce à Yamissi (1-1). En quelques instants, le débours des Strasbourgeois sur le club aubois est remonté à neuf longueurs. Comme hier matin. « Si on ne gagne pas contre Ajaccio, le rideau sera tiré. Ce match, c'est « marche ou crève », avait annoncé « Dugué » jeudi. Ce sera donc « Crève ! ». Car plus personne, désormais, ne se berce d'illusions. Le Racing jouera la saison prochaine en Ligue 2. « On chante pour nos couleurs en attendant des jours meilleurs », disait une banderole du kop avant le coup d'envoi. A l'heure où il déchante sur tous les tons, le public va devoir patienter jusqu'en 2006-2007 pour – peut-être - vivre les jours meilleurs qu'il espère. Le président Philippe Ginestet, lucide sur la situation désespérée des Bleus, se refuse pourtant à baisser les bras à 12 matches de l'arrivée. « Tant qu'il y aura de l'espoir, nous nous battrons. Arithmétiquement, ce n'est pas perdu, nous n'avons pas le droit de renoncer. » Le patron du RCS reconnaît toutefois qu'il va falloir très vite envisager la saison prochaine. Avec les restrictions budgétaires qu'une descente implique : « Si nous ne nous maintenions pas, il faudrait resserrer le budget. Nous nous retrouverions dans la situation d'une équipe qui perd un gros marché. J'espère que les joueurs sont conscients des responsabilités qu'ils portent envers les salariés. Ce soir (hier), je suis malheureux pour ces derniers. ». Les trois derniers mois 2005-2006 vont paraître bien longs.
« A 95 % en Ligue 2 »
Jacky Duguépéroux (entraîneur du Racing) : « J'avais dit qu'il fallait six points cette semaine, il n'y en a que deux. Tout commentaire est donc superflu… J'avais dit que sans ces six points, la situation serait compromise. Il en manque quatre, elle est donc très compromise. Nous ne sommes pas encore en Ligue 2, il reste 12 matches à disputer. Mais il faudrait en gagner dix, alors que nous n'en avons gagné que deux. Il faut être lucide, nous sommes à 95 % en L2. Ce soir (hier), ce ne sont pas les buteurs qui ont été défaillants. Nous n'arrivons jamais à être au diapason. Ajaccio a réussi à inscrire cinq buts à l'extérieur depuis le début de la saison, là les Corses marquent deux fois. On dirait aussi que mener au score nous paralyse. En première période, nous avons paniqué de manière inexplicable. Après la pause, nous sommes bien revenus dans la partie, mais certains en voulaient plus. Il n'y a cependant pas de résignation. Tout le monde a d'ailleurs intérêt à se mettre en valeur, tant en championnat qu'en Coupe de l'UEFA. Nous ferons le maximum jusqu'en mai, ne serait-ce que par respect pour les nombreux abonnés que nous avons eu cette année ». José Pasqualetti (entraîneur d'Ajaccio) : « Nous étions venus pour faire quelque chose de positif, cela a été difficile car Strasbourg a de la qualité. Notre série positive est toujours en cours, cela passe par des résultats à l'extérieur. Je suis donc satisfait de notre prestation. Nous avons eu beaucoup d'occasions, surtout en première période, mais nous avons manqué d'agressivité nécessaire pour mettre le ballon au fond. Le nul récompense une équipe qui a lutté jusqu'au bout. Le nul n'arrange personne, mais c'est une bonne chose pour nous. On a démontré que nous sommes encore là ». Philippe Ginestet (président du Racing) : « Je n'ai pas le droit de dire que ce nul nous condamne, mais c'est une très grande déception. Nous restons à neuf points de Troyes, soit l'équivalent de trois victoires. Il faut y croire jusqu'au bout. C'était un match de coupe, à jouer avec le couteau entre les dents. Par leur caractère, les joueurs m'ont déçu. Ils devaient mordre dans tout ce qu'ils pouvaient. Je n'ai pas eu ce sentiment ».
Cassard opéré mardi
Les premières estimations faisaient état d'une indisponibilité de trois à quatre semaines. Mais Stéphane Cassard, évacué l'autre samedi à Bollaert après un choc avec le Lensois Olivier Thomert et une perte de connaissance, sera absent des terrains beaucoup plus longtemps. Le gardien strasbourgeois a passé vendredi un examen complémentaire qui a mis en évidence un léger déplacement du plancher orbital fracturé de son oeil gauche. Il sera opéré mardi dans les services du professeur Kahn à Strasbourg. Le chirurgien a déjà annoncé une absence post-opératoire de six semaines. Le portier du RCS sera donc indisponible jusqu'à la fin mars. Keller et Ginestet vont se voir. Ils ont déjà eu l'occasion de s'entretenir hier après le retour de vacances du directeur général. Mais Marc Keller et le nouveau président Philippe Ginestet s'entretiendront prochainement plus en détails pour évoquer l'avenir de l'ancien international dont tout le monde pressent les adieux au Racing en fin de saison. « Nous allons devoir discuter rapidement », confirme le président, « car nous avons une saison à préparer. Et je dois savoir avec qui et comment je vais la préparer. » Cayen veut fédérer. Le directeur du site de la Meinau et responsable sécurité du RCS, Serge Cayen, a tenu à préciser hier, après l'article paru dans ces colonnes ce jeudi, qu'il avait toujours été un soutien pour Marc Keller et n'avait pas cessé de l'être. « Je suis salarié du club et je n'entends pas entrer dans une quelconque polémique. J'ai demandé à bénéficier de ma retraite en fin d'année et je n'ai rien à gagner dans un conflit. Simplement, il y a un nouveau président qui définit les orientations et je suis aussi à son service. Je veux juste la paix dans ce club pour son bien. Je veux que le Racing continue à fonctionner. » Tous avec « Jeannot ». Le défenseur central du RCS, Jean-Christophe Devaux, a eu la douleur de perdre son père vendredi. M. Devaux était plongé dans le coma depuis le 21 janvier après un malaise cardiaque. « Jeannot », qui se rendra aux obsèques ce lundi à Lyon, ne sera pas du déplacement de mercredi (15 h 30 françaises) à Lovech (Bulgarie) en 16e de finale aller de Coupe de l'UEFA. Hier avant le coup d'envoi, le stade de la Meinau a observé une minute de silence. « L'Alsace » s'associe à cet hommage et présente ses condoléances attristées au vice-capitaine du Racing et à sa famille. Loue, Abou et Abdessadki sur les listes UEFA. Contrairement au Slovaque Szilard Nemeth, qui a déjà disputé l'épreuve avec le club anglais de Middlesbrough, les trois autres recrues strasbourgeoises du mercato d'hiver, Yacine Abdessadki, l'Egyptien Abou et l'Ivoirien Loue, ont été ajoutées sur la liste des joueurs susceptibles de disputer la Coupe UEFA. Ils sont candidats au déplacement en Bulgarie.
Gmamdia out 2 à 3 semaines
Pour la troisième fois consécutive, après Stéphane Cassard à Lens et Ulrich Le Pen contre Paris, un Strasbourgeois a fini sur une civière hier. A la 85e, le Tunisien Haikel Gmamdia, entré en jeu un quart d'heure plus tôt, est resté étendu sur la pelouse et ne s'est pas relevé. Le diagnostic ? Une luxation de l'épaule gauche que le staff médical du club a fini par remettre en place après de longs efforts. Alors qu'un départ à l'hôpital avait, dans un premier temps, été envisagé, l'attaquant strasbourgeois est finalement rentré chez lui. « La durée de l'indisponibilité pour une blessure comme celle-ci est variable et dépend de la capacité de récupération du joueur, mais elle n'est pas inférieure, en général, à deux ou trois semaines », indique le médecin du RCS François Piétra.
DNA a écrit :Au revoir, les enfants
Cette fois, ça y est. Le Racing est cuit. Incapables de battre Ajaccio après avoir mené au score à deux reprises, les Strasbourgeois peuvent tirer un trait définitif sur les espoirs de maintien. Dieu, que la fin de saison va paraître longue.
Deux points en une semaine contre six escomptés. Voilà le bilan catastrophique qui scelle à coup sûr le sort du Racing. La Ligue 2, messieurs les Bleus, vous accueille à bras ouverts. Dans l'année de son centenaire, le club strasbourgeois va goûter aux sorties bucoliques et champêtres, du côté de Gueugnon, Amiens, Dijon ou Brest. Vous parlez d'un anniversaire.
Ce matin, Philippe Ginestet doit se demander ce qu'il est venu faire dans cette galère. Le jeune président du Racing, en fonction depuis décembre dernier, rêvait d'exploits dorés et de remontée fantastique. Au lieu de cela, il récupère une masse d'ennuis et de désillusions grosse comme un iceberg, dont seule la partie émergée est aujourd'hui connue.
« Quoi qu'il arrive il faudra reconstruire »
« Je n'ai pas le droit de dire que nous sommes condamnés, mais je suis extrêmement déçu, explique Ginestet dans les couloirs de la Meinau. On n'avait pas le droit de passer au travers. Je suis triste pour les salariés. Il faut que les joueurs pensent aux responsabilités et aux conséquences d'une descente. Comme dans toute entreprise, si l'objectif n'est pas atteint, il faut revoir le budget à la baisse. Quoi qu'il arrive, il faudra reconstruire. »
Dans les prochains jours, le président devra se pencher sur quelques dossiers épineux. A commencer par celui de Marc Keller. Le directeur général, présent hier soir à la Meinau après une dizaine de jours de vacances, ne devrait pas poursuivre l'aventure dans le club de son coeur. En froid avec son président depuis des mois, il est sur le départ. L'annonce pourrait tomber avant fin février. D'autres salariés, qui occupent des postes clés, suivront assurément le mouvement.
Avant d'aborder les grandes manoeuvres, il s'agit déjà d'expliquer au public et aux fidèles abonnés comment cette équipe en est arrivée là , huit mois après avoir remporté la Coupe de la Ligue. Comme dans tout fiasco sportif, les manquements sont dilués et rarement abordés de front.
Au nom des services rendus tout ne peut être excusé
Il faudra alors se pencher sur les conséquences du psychodrame qui a agité les coulisses tout au long de la saison, de la fausse arrivée d'Afflelou au coup de force de Ginestet. A l'heure du bilan, quelqu'un devra bien endosser la responsabilité d'un recrutement complètement aberrant, entre les départs des cadres que sont Bassila, Niang ou Pagis et les arrivées des fantômes Gmamdia ou Nemeth. Expliquer pourquoi, enfin, au Racing, rien ne se passe comme ailleurs.
Pour l'heure, Marc Keller reste muet. Sa grande retenue finit par passer pour de la frilosité. Jacky Duguépéroux, lui, n'en est plus à une contradiction près. L'entraîneur strasbourgeois, maintenu en poste contre vents et marée, ne peut éternellement masquer ses erreurs derrière une colère noire ou un coup de gueule bien placé. Au nom des services rendus, tout ne peut être excusé.
Le fait est que ce matin, le Racing est condamné. Ajaccio, lui, peut encore espérer. « On n'a jamais été au diapason cette saison », termine Duguépéroux. Quel gâchis.
Diané : l'espoir envolé
Une entame idéale pour le 1-0 d'Alex Farnerud, un second but de Diané sur l'engagement de l'égalisation ajaccienne : le scénario lui était pourtant favorable. Mais le Racing a manqué toutes les balises de sécurité. Le fossé est creusé : bonjour la L2 !
PUYDEBOIS (). - Un premier arrêt déterminant sur une frappe de Mandrichi, rien de tel pour capitaliser de la confiance. L'ex-Lyonnais n'a finalement pas eu beaucoup à s'employer, tout en encaissant deux buts, abandonné qu'il a été par sa défense. Le genre de scénario frustrant pour un gardien.
DEROFF (). - Du bon souvent, du moins bon de temps en temps, du Deroff quoi. Mais l'ex-Nantais ne renonce jamais. A mis Diané sur orbite pour le but de l'espoir. Le Racing aura besoin de lui en L2.
DEVAUX (). - Capitaine Courage, fidèle au poste malgré le décès de son père la veille du match, « Jeannot » a quand même voulu tenir son rang dans les circonstances que l'on imagine. Mais les conditions n'étaient pas idéales pour lui. Remplacé à la 70e par Gmamdia qui a affiché beaucoup de bonne volonté, mais sans efficacité. Blessé et remplacé à la 86e par Nemeth qui n'a pas eu l'occasion de se distinguer.
HAGGUI (). - L'international tunisien est vraiment une forte tête. Dans les airs, personne ne lui résiste. Mais il aurait pu davantage apporter sur le plan offensif et s'est laissé surprendre avec Devaux sur le second but de Moussa N'Diaye.
KANTE (). - Placé dans le couloir gauche, il est apparu moins à l'aise que d'habitude. A néanmoins fait son travail, mais on attendait plus de lui. N'a pas réussi à venir placer sa tête devant le but de Trevisan, comme ce fut le cas à Monaco.
ABOU (). - Fin technicien, habile comme en témoigne son astucieuse pichenette qui aurait pu valoir le 2-0 dès la 11e, il a ensuite inexplicablement disparu du paysage. Remplacé par Lacour à la 54e qui a apporté du tonus dans l'entrejeu, mais sans pouvoir inverser la tendance.
LOUE (). - Beaucoup trop de déchets dans son jeu et malgré un gros volume physique, il doit encore se discipliner et s'appliquer davantage. Impliqué sur l'égalisation ajaccienne à 1-1. Et si quelqu'un pouvait juste l'aider à régler la mire quand il tente sa chance de loin...
ABDESSADKI (). - Toujours à la pointe du combat, il a peut-être parfois manqué de spontanéité dans le dernier geste. Perd le ballon sur le premier but corse. Mais sa présence sur les points chauds le rend indispensable.
P. FARNERUD (). - De retour de suspension, il a confirmé qu'il était sur la pente ascendante. En palliant son manque de vivacité par un sens de la passe et une lucidité de bon aloi. Sauf à la 52e lorsque Diané attendait une offrande pourtant programmée...
A. FARNERUD (). - A point nommé pour l'ouverture du score, il est parfois retombé dans les travers qui avaient resurgi contre le PSG. N'a pas su peser sur les débats, malgré ses efforts.
DIANE (). - Seul en pointe, l'Ivoirien s'est beaucoup démené faisant apprécier sa finesse technique. Diané a le chic pour faire jouer les autres. Il ne lui reste plus qu'à devenir un buteur de choc, comme en témoigne sa torpille du 2-1.

 
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