[Ex] Pascal Johansen

[télésupporteur]

le diesel monte en t°
c'est bon signe pour le racing

[lolo]

Pascal Johansen s'est blessé samedi soir lors de la rencontre face à  Lyon. Le milieu de terrain strasbourgeois se plaignait de la cuisse droite et il a été remplacé à  la demi-heure de jeu par Arrache.


Soirée douloureuse pour Pascal Johansen. Le milieu de terrain du RC Strasbourg s'est blessé samedi soir lors de la rencontre face à  Lyon. Remplacé à  la 32eme minute par Arrache, il se plaignait de la cuisse droite. Sans doute un point de contracture ou une élongation. Il passera certainement des examens en début de semaine pour en savoir un peu plus sur la nature de sa blessure. Il a malgré tout jusqu'au 2 avril, date du prochain déplacement à  Bordeaux, pour se rétablir.

[argueti]

Sauf surprise, le club bas-rhinois devrait lever celle de Pascal Johansen, prêté cette saison par l'OM auquel il appartient jusqu'en juin 2006. Le Colmarien donne entière satisfaction. Reste à  négocier avec Marseille son indemnité de transfert, fixée pour le moment à  1 million d'euros et que le club phocéen pourrait accepter de revoir à  la baisse.

Tres bien, et comme Marseille le veut plus, on peut meme faire une affaire.

[Stan]

Dans ce genre de situation, on a une priorité vis à  vis d'autres clubs qui seraient interessés pas Pascal ?

[Pinon]

Je pense que Oui étant donné qu'il a une Option d'Achat chez nous mais seulement si l'on accepte le prix fixé
Maintenant vu que l'on souhaite négocier son transfert je crois que les autres clubs on alors le droit de surenchérir

[NianKaRud]

Mais sachant qu'il veut rester, il ne devrait pas y avoir de problème.

[Pinon]

Touché au muscle fessier depuis deux semaines, Pascal Johansen n'est pas certain de pouvoir disputer la rencontre face à  Marseille, samedi soir. Toujours lié à  l'OM, le milieu de terrain Colmarien ne veut pas prendre de risque.
Il sait qu'il reste quelques grosses échéances d'ici la fin de saison. Il évoque aussi la fin de son prêt au Racing et assure ne pas y penser pour l'heure.

Comment vous sentez-vous après quinze jours aux soins ?
Ca va mieux. Ce mardi, j'ai accéléré, j'ai poussé un peu et je n'ai ressenti aucune douleur. Pour l'instant, je n'ai fait que des courses en ligne droite donc on ne peut pas dire que c'est bon à  100%. Il faut voir avec des appuis différents. Je vais peut-être toucher le ballon avec Michel Dufour et j'espère retrouver le groupe mercredi.

On imagine que le match face à  l'OM est un rendez-vous que vous ne voulez pas louper ?
Je le jouerai avec plaisir oui, mais si je dois le louper pour être mieux jusqu'à  la fin de saison, je m'exécuterai. C'est une blessure qui nécessite de la vigilance. C'est vrai que tout le monde a envie de jouer face à  Marseille. Le stade sera plein, ce sera un gros match. J'ai envie de tout ça. D'autant qu'une victoire serait un pas énorme vers le maintien.

Vous ne souhaitez pas prendre de risque en vue de la finale de la coupe de la Ligue ?
Par rapport à  ça et au maintien, surtout. Il y a encore beaucoup d'échéances importantes et je n'ai pas envie de les louper. Ce serait dommage de replonger et de rater la fin de saison. D'autant que cette blessure m'a permis de me reposer. J'ai des fourmis dans les jambes mais j'ai surtout envie de bien terminer l'année.

Si vous devez jouer samedi, votre situation sera un peu particulière puisque vous appartenez toujours à  l'OM…
Oui, mais je ne veux pas penser à  l'avenir. Je reste concentré sur le foot, le maintien et cette finale. Pour le maintien, nous sommes prêts du but et la finale va nous occuper la tête dans pas longtemps. Donc, savoir ce qu'il se passera l'an prochain, c'est trop tôt. Moi, je suis content ici, et le club semble content de moi, je crois. Personnellement, je n'ai pas la pression de savoir ce que je ferai la saison prochaine. Je suis bien, je ne me pose pas de question. D'autant qu'il n'y a pas de raison pour que ça se passe mal.

Face à  Marseille, le Racing a un bon coup à  réaliser.
Oui, nous avons l'opportunité de prendre six points en deux matches qui n'étaient pas évidents au départ. Ce serait un grand pas vers le maintien et surtout un grand bol d'air pour la suite du championnat.

[argueti]

« Fier d'être au Racing »

« Pestiféré » à  l'OM, le Colmarien Pascal Johansen, prêté cette saison à  Strasbourg, attend avec excitation, mais sans animosité, la venue, samedi (20 h) à  la Meinau, du club phocéen auquel il est lié jusqu'en 2006.

Il a reçu un vilain coup de pied au derrière à  Marseille l'été passé. Mais depuis quinze jours, c'est sa fesse droite qui titille Pascal Johansen. Contraint de quitter le terrain à  la 32e minute le 19 mars contre Lyon pour une petite lésion au muscle fessier, le Colmarien a raté le déplacement victorieux à  Bordeaux samedi (2-0). Mais cette blessure-là  fait sans doute moins mal que celle, d'amour-propre, qu'il a endurée durant la seconde moitié de saison dernière à  l'OM, quand José Anigo, intronisé à  la place d'Alain Perrin, l'a sans ménagement évincé du groupe. De retour au Racing cette saison, prêté par un club phocéen où il est sous contrat jusqu'en 2006 (Ndlr : le RCS devrait cependant bientôt lever son option d'achat, d'un million d'euros), le Haut-Rhinois, arrivé à  Strasbourg en 1997, espère être sur pied samedi face à  son ancien club.

“ Pascal, vous sentez-vous prêt, physiquement, pour samedi ? ”

Je jouerais ce match avec plaisir. Mais si je dois m'en dispenser pour finir la saison en pleine forme, je le ferai. Ce serait con de replonger pour avoir voulu reprendre trop tôt. Ma blessure (un décollement de l'enveloppe du muscle) nécessite une certaine prudence. Mais j'ai des fourmis dans les jambes. D'autant que contre l'OM, on joue toujours le match de l'année à  domicile. Le stade va être plein. Après notre succès à  Bordeaux, une nouvelle victoire nous permettrait de faire un grand pas vers le maintien. Mais je ne ressens pas d'effervescence intérieure. Je n'ai pas de revanche à  prendre. Je ne me sens plus Marseillais dans l'âme.

“ Votre passage à  l'OM constitue-t-il un échec ? ”

J'ai vécu une très belle première saison, conclue sur une 3e place et une participation à  la Ligue des Champions. Je jouais tout le temps ou presque. Début 2003-2004, Alain Perrin a voulu doubler, voire tripler les postes. Il a fait tourner et comme pas mal d'autres, j'ai joué moins régulièrement. Mais les choses se sont vraiment gâtées à  l'arrivée de José Anigo. Il était dans une situation d'urgence, il a fait des choix que ses résultats en Coupe d'Europe ont justifiés, je n'en faisais pas partie. Notre métier consiste à  séduire un entraîneur et quand on n'y parvient pas, c'est forcément un échec. Mais je ne suis ni le premier, ni le dernier à  qui ça arrive.

“ Que s'est-il passé entre Anigo et vous ? ”

Il a voulu me faire dire que je ne respectais pas ses choix, alors que j'étais juste un joueur pas content de ne pas jouer, ce qui est plutôt normal. C'est toujours comme ça : quand tu veux trouver des défauts à  quelqu'un, tu les trouves toujours. La manière dont certains, dont je faisais partie, ont été traités n'était pas correcte. Nous nous sommes retrouvés au placard sans le moindre respect. Après, tu perds confiance. Tu sais que quoi que tu fasses, tu vas passer six mois sans la moindre chance de jouer. En juin dernier, à  la reprise, Anigo m'a interdit, avec quelques-autres comme Runje, Chapuis et Perez, de fréquenter le vestiaire des pros.

“ Le contexte marseillais est oppressant”

Un jour, je m'y suis rendu pour consulter les médecins parce que je me sentais malade. Il m'a croisé et, le lendemain, m'a envoyé son adjoint. Albert Emon m'a dit que dorénavant, si je ne me sentais pas bien, je devais lui dire ce que j'avais et qu'il se chargerait de me procurer des médicaments auprès du staff médical. J'avais à  peine le droit de saluer les autres joueurs. Anigo pensait que j'allais signer à  Istres alors que je n'ai jamais eu le moindre contact. L'OM voulait m'envoyer en Ukraine pour me faire gagner beaucoup d'argent. C'était n'importe quoi. J'étais comme un pestiféré.

“ Le chaud contexte marseillais n'était-il pas également pesant ? ”

Si, bien sûr. Là -bas, j'avais la belle vie. Je vivais à  Cassis. J'aurais pu me satisfaire de ça. Mais à  Marseille, il est impossible de s'entraîner sans un service de sécurité permanent. Quand je vois, ici, le respect des Strasbourgeois qui nous accompagnent entre le terrain d'entraînement et les vestiaires… A l'OM, c'est inimaginable. C'est une chance que tu ne mesures pas quand tu en jouis au quotidien. Mais ces choses simples te manquent quand tu ne les a plus. Contrairement à  d'autres, je n'ai pas besoin d'être d'un environnement bouillant pour ne pas m'endormir sur mes lauriers. A Marseille, quand tu rates un ballon en match, tu en entends parler pendant quinze jours. Si tu te montres trop gentil avec les gens, ils te prennent pour un con. Et si tu leur réponds sur le ton qu'ils emploient, ça ne va pas non plus. C'est oppressant. J'ai parfois vraiment eu envie de me casser. A cause de ça, quand je ne jouais pas, je n'avais même pas envie d'aller au stade soutenir mes coéquipiers.

“ Un retour à  l'OM reste-t-il cependant envisageable à  la fin de votre prêt ? ”

Premièrement, il est toujours délicat de repasser dans un club où tu as eu du mal, quand bien même l'entraîneur qui t'a mis en difficulté n'est plus là . Deuxièmement, j'imagine mal Marseille avoir besoin de moi. Si l'OM se qualifie pour la Ligue des Champions, il donnera sans doute une nouvelle fois dans le recrutement clinquant, de haut niveau.

“ Votre avenir se dessinerait-il donc au Racing ? ”

Je l'ignore. Le club est content, moi aussi. Mais dans le foot, tout va vite. La preuve : quand j'ai signé à  Marseille en 2002, j'avais démarré la saison ici et je ne m'attendais pas à  partir. On peut très bien tomber d'accord. Ou pas. Il peut aussi y avoir des propositions plus intéressantes. Pour l'instant, je me concentre sur ma blessure, le match de samedi, le maintien et la finale de la Coupe de la Ligue. J'évite de trop penser à  mon avenir personnel pour ne pas me disperser. Sans doute parce que je ne suis pas inquiet. Je n'ai pas la pression du joueur resté plusieurs mois sans jouer. A Strasbourg, je sais ce que j'ai. Quand je suis arrivé à  18 ans en 1997 au centre de formation, au moment de l'épopée européenne, j'avais envie d'intégrer cette équipe qui jouait la Coupe d'Europe. Aujourd'hui, le groupe est jeune. Il a un avenir prometteur et est conduit par un coach respecté, qui connaît très bien la maison et dont le discours est écouté des joueurs. Après la galère que nous avons connue en début de saison, nous touchons au but. Le maintien et une victoire en Coupe de la Ligue pourraient être des actes fondateurs. Je suis persuadé que le Racing est tout près de jours meilleurs et d'une vraie stabilité. Il suffirait d'une étincelle. Je suis fier d'être ici et de porter le maillot de ce club

[Hans]

Après la galère que nous avons connue en début de saison, nous touchons au but. Le maintien et une victoire en Coupe de la Ligue pourraient être des actes fondateurs. Je suis persuadé que le Racing est tout près de jours meilleurs et d'une vraie stabilité.

Là , je crois qu'il a entièrement raison. Cette fin de saison est sans aucun doute celle à  ne pas rater. C'est elle qui va déterminer, ce que sera le Racing dans les prochaines années.

[Blue_Angel]

Tout à  fait d'accord, pour le maintien je crois que c'est bon, je peux mettre ma main en jeu sans risquer grand chose...Même si la fin du championnat est encore "loin". Sinon cet article est très interessant car ici vous pouvez voir la vraie facette de l'OM, comment les joueurs sont traités là -bas...Envoyer Paski en Ukraine et le convaincre qu'il gagnera bcp d'argent c'est quand même prendre les gens pour des cons! C'est des mecs comme Vivian Corzani ou Philippe Piola qui sont des gros pourris, c'est eux qui s'occupent des relations avec les agents. Bouchet n'est pas loin de là  non plus. Non l'OM n'a pas changé, moi j'y ai cru quand il y avait le duo Perrin-Bouchet mais non ça n'a pas changé. C'est tjs autant un club qui dénigre les joueurs et qui ne sera jamais stable, jamais !