Psychogene a écrit :comme elle est chelou leur langue![]()
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DNA a écrit :A l'épreuve du jeu
Veillée d'armes au Sankt Jacob-Park.(Photo DNA - Cédric Joubert)
Le Racing entame ce soir, à Bâle, son mini-championnat européen. Un déplacement court, mais périlleux.
Dans leur malheur, les Strasbourgeois ont de la chance. Enfin, si on peut dire que se rendre chez le récurrent champion de Suisse et le trublion européen de la Champion's League d'il y a deux saisons est une chance.
Reste que les hommes de Duguépéroux peuvent un temps au moins oublier leurs tourments ménagers. S'évader un petit peu de leur quotidien grisâtre.
A la différence d'Ajaccio, Troyes, Sochaux ou Metz qui ont le nez dedans sept jours sur sept, eux peuvent s'offrir le luxe de disputer un mini-championnat parallèle où la flamme peut renaître. Ça n'a pas de prix ces évasions-là .
« J'attends une étincelle »
Au tour précédent, face aux finalement très modestes Autrichiens de Graz, on avait cru aux vertus curatives de cette coupe de l'UEFA. Il y avait clairement eu une étincelle. Malheureusement vite douchée par un nul désespérant à Troyes et passée au rayon des actes sans conséquences après la défaite de samedi face à Rennes.
« On pouvait mieux vivre cette aventure, c'est certain, disait hier Mickaël Pagis. Notre classement gâche un peu notre plaisir, on ne peut pas en profiter complètement. Maintenant, il faut se servir de ces matches-là au parfum particulier pour retrouver vite un élan en championnat ».
Ce que Duguépéroux traduit par un « Ce que j'attends de cette rencontre, c'est exactement ça, l'étincelle que l'on a vue face à Graz. Mais aussi que, cette fois, elle dure plus longtemps ».
La Juve battue
En attendant de savoir si elle va durer longtemps ou pas, il faudra déjà qu'elle ait lieu. Parce que se déplacer à Bâle, n'a, depuis un lustre, rien d'un voyage d'agréments.
Pour s'en convaincre, il suffit d'observer la liste des équipes tombées ici lors des dernières campagnes européennes : le Celtic, le Spartak Moscou, La Corogne, la Juve ou le Werder Brême. Rien que du lourd.
Sans parler du futur champion d'Europe Liverpool, battu chez lui et accroché à Saint-Jacques ou de l'Inter Milan reparti avec un nul miraculeux.
Les moyens techniques
Comme le dit l'entraîneur strasbourgeois, le temps où le foot français pouvait snober son voisin suisse est révolu. Et aujourd'hui, il n'y a pas une équipe de L1 qui puisse jouer des muscles et se permettre des rodomontades avant de se rendre à Bâle. Et si Lyon ne le peut pas, le Racing n'y pense absolument pas.
Reste que les Strasbourgeois n'ont pas pris le bus sans idée derrière la tête. Parce qu'aussi complète et structurée qu'elle soit (lire par ailleurs), cette équipe bâloise peut être prise de vertige. Si les coéquipiers de Pagis résistent à la pression qui leur sera mise d'entrée, ils ont les moyens techniques et la rapidité pour déborder ce bloc. Si un temps ils oublient qu'ils sont 19es de L1. La coupe d'Europe, c'est justement fait pour ça, ça tombe bien.
Bâle, c'est droit devant
Sans un Racing remonté à bloc, teigneux, et pourquoi pas joueur, le FC Bâle pourrait poursuivre sur sa lancée de ses dernières semaines : c'est-à -dire gagner, en enfilant les buts.
« Entre le FC Bâle et nous, il n'y a pas 18 places d'écart au classement, mais le FC Bâle me semble supérieur », explique Jacky Duguépéroux. « A l'époque où je jouais, il y avait une grosse différence, le football suisse était tout petit. Aujourd'hui, cette différence s'est amenuisée. » Et le Racing devrait avoir l'occasion de s'en apercevoir ce soir.
Si le FC Bâle ne fait pas partie du Top 20 européen, il a déjà goûté à la Ligue des Champions. Il aurait pu le faire cette saison, mais l'équipe de Christian Gross a buté sur le Werder Brême, lors du dernier obstacle (2-1, 0-3).
Mà¼ller : « L'UEFA est un gros objectif »
Sa force, c'est son envie d'aller de l'avant, son efficacité offensive. « Face au FC Zà¼rich, les Bâlois avaient tout réglé en 12 minutes », explique toujours Jacky Duguépéroux.
Là -bas, face à un des prétendants au titre, le FC Bâle s'était imposé 4-2, deux semaines après avoir atomisé le FC Thoune (5-1), le même qui avait failli rapporter un point de son déplacement d'Arsenal en Champions League.
Leader de son championnat, c'est sans souci que le FC Bâle se tourne vers la Coupe de l'UEFA. « C'est devenu un gros objectif, explique Patrick Mà¼ller, le plus Français des défenseurs suisses. Dans ce club, on n'a pas le droit de ne pas avoir de grosses ambitions. On veut aller très loin. »
Un football inspiré et international
Et, pour aller très loin, le club suisse peut compter sur un effectif riche - Sterjovski pourrait rester sur le banc - avec quelques individualités venues de divers horizons. « Delgado et Rossi sont très fins », dit Jacky Duguépéroux.
Le premier, un Argentin, qui joue en soutien de ses deux attaquants, a déjà inscrit 12 buts cette saison, dont 9 en championnat. Le deuxième, un Italo-Argentin, en est à 3 réalisations. Il animera le côté gauche.
Ajoutez à ces deux joueurs Petric (8 buts), un Croate, et Eduardo (5 buts), un Brésilien, et vous aurez un aperçu des dangers suisses. « Ces quatre-là savent tout faire : organiser, faire la dernière passe, marquer. Ils sont techniques, physiques et rapides », dit-on d'eux en Suisse.
Seule petite réserve, Petric, qui se remet d'une béquille, pourrait ne pas être là . « Il passera un test ce jeudi matin, mais je pense que je pourrai l'aligner », explique Christian Gross.
Une charnière centrale d'expérience
Et si le jeu des Bâlois avait paru très axial à Zà¼rich, il pourrait prendre un peu de largeur ce soir : avec l'Australien Chipperfield à gauche. S'il est défenseur sur le papier, il est plutôt milieu offensif dans l'esprit.
A droite, on verra deux des cinq Suisses de l'équipe à l'oeuvre : Zanni, un défenseur porté... vers l'avant. Et, devant lui, Degen, membre de l'équipe nationale espoir, un attaquant pur qui a tendance à revenir dans l'axe. A la récupération, on trouvera le Sénégalais Ba.
Enfin, en défense centrale et au but, on trouvera les trois autres Suisses, expérimentés ceux-là : Mà¼ller (29 ans), Smiljanic (29 ans, 1,92m) sans oublier la fantasque Zuberbà¼hler.
Tenir
Pour le Racing, qui jouera avec une charnière Kanté - Devaux, le défi va être de tenir face aux vagues suisses, d'aller chercher les joueurs de Christian Gross assez haut.
Et d'essayer d'aller taquiner une défense suisse pas toujours replacée, tant l'équipe suisse semble construite pour avancer. « Sur le papier, la Roma, l'Etoile Rouge et, juste derrière, le FC Bâle sont favoris. J'espère qu'on nous prendra un peu de haut ici », termine Jacky Duguépéroux.
« Il nous faut trois points »
Christian Gross : « Il est impératif de remporter les deux matches à la maison ».
Christian Gross est l'homme qui a ramené le FC Bâle sur le devant de la scène suisse et internationale en lui offrant en 2002 son premier titre de champion après 22 ans de disette. En révélant aussi son club à l'Europe lors de la campagne suivante en Ligue des Champions. Interview.
- Samedi soir, vous étiez dans les tribunes de la Meinau pour le match face à Rennes, quels enseignements en avez-vous tirés ?
- Il ne faut pas se laisser tromper par le résultat. Strasbourg était bien plus fort que Rennes. Ses joueurs méritaient largement la victoire et les trois points. Vous savez, en football, ce n'est pas toujours le meilleur qui gagne, ça a été le cas ce samedi. Avec un but pris sur une erreur du gardien, ce qu'il a reconnu tout de suite, et une poussée sans réussite. En première mi-temps notamment, il y a eu d'excellentes phases de jeu. Rennes ne jouait qu'avec un seul attaquant et était recroquevillé en défense, mais malgré cela, malgré ce mur, ils ont eu des occasions.
- Justement, Strasbourg marque peu...
- Oui, mais ils se créent beaucoup d'occasions. C'est une équipe qui vit et qui a l'envie de gagner des matches. En plus, ils ne me semblent pas déstabilisés par leur classement. Contre Rennes, ils ont eu le souci de poser le jeu, d'aller de l'avant. Je ne me laisse pas abuser par leur classement ou le fait qu'ils ne marquent pas beaucoup de buts. D'ailleurs, c'est très difficile de marquer en France. C'est un championnat relevé, l'un des plus relevés d'Europe derrière l'Espagne et l'Angleterre. Strasbourg a l'habitude du haut niveau.
« Il faut sept points »
- Que craignez-vous de cette équipe ?
- Craindre n'est pas le bon mot. Strasbourg est une très bonne équipe, je le sais. Une équipe qui joue vite, qui est très technique, très compacte aussi avec de très bonnes individualités, beaucoup d'internationaux. En attaque par exemple, un garçon comme Pagis possède de l'expérience et est capable de marquer n'importe quand.
- Est-ce que le fait de recevoir pour le premier match est un avantage ?
- Disons que l'expérience montre que dans un groupe à cinq avec trois qualifiés, il faut sept points pour passer. Il est donc impératif de remporter les deux matches à la maison. Demain (ce soir), nous n'avons pas le choix, il nous faut trois points, ça nous donnera une marge de sécurité pour la suite. Comme il nous faudra trois points lorsque nous recevrons Trà¶msà¶. Mais ce sera difficile car ce sont des adversaires coriaces.
« Je ne parierais pas sur la Roma »
- Mais Bâle qui a l'habitude de jouer l'Europe et la Ligue des Champions fait partie, comme l'AS Roma et l'Etoile Rouge, des grands favoris de ce groupe...
- Pour moi, il n'y a pas de favori dans ce groupe. Il est compact, équilibré, ça va être dur pour tout le monde. Pour nous ce jeudi bien sûr, mais aussi pour la Roma qui se déplace au nord de la Norvège avant le derby romain. Là -bas, ils vont trouver la neige, un adversaire motivé, un petit stade. Pour eux, ça va être un déplacement très difficile. Je ne parierais pas sur une victoire de Rome sur ce match.
- Vous avez l'habitude de jouer contre des équipes françaises, c'est un avantage ?
- Si toutes les équipes se ressemblaient oui, mais ce n'est pas le cas. Strasbourg a un jeu qui lui est propre et qui, je le répète, est très rapide, très technique. Et puis l'année passée, nous avions joué contre Lille et nous avions été éliminés après avoir fait match nul ici (0-0 et 2-0 au retour), alors...
Des Suisses gourmands
La politique tarifaire assez absurde (33 € la place en quart de virage) du club suisse a sans doute plombé l'ambiance du stade Saint-Jacques. Hier, seuls 16 000 billets avaient en effet trouvé preneurs, ce qui laisse à penser que moins de 20 000 personnes seront présentes. Le stade comptant 31 000 places, il risque de sonner le creux.
A priori, les Suisses avaient gonflé les tarifs en espérant que la population haut-rhinoise viendrait soutenir quoi qu'il en coûte le club strasbourgeois. Mauvais calcul. Du coup, les caisses resteront ouvertes jusqu'au début de la rencontre.
HEUREUX RETRAITES. - La centaine de personnes âgées qui habitent la maison de retraite Tertianum ne sont que de loin concernées par ce débat pécuniaire. La maison de retraite occupe en effet trois niveaux... à l'intérieur du stade Saint-Jacques. Certaines des 80 chambres donnent même sur la pelouse et une loge de 50 m² avec vue imprenable sur le jeu est mise à leur disposition les soirs de match.
HAGGUI FORFAIT. - Jacky Duguépéroux n'a voulu prendre aucun risque. Touché au pied face à Rennes, le Tunisien Haggui est resté à Strasbourg pour se soigner. C'est Cédric Kanté, suspendu samedi, qui devrait le remplacer dans l'axe au côté de Devaux.
FEDERER PRESENT ? - Actuellement blessé, Roger Federer devrait prendre place ce soir dans les tribunes du stade Saint-Jacques. Grand supporter du FC Bâle, le n°1 mondial de tennis était déjà présent à Zà¼rich le week-end dernier lors de la victoire des hommes de Christian Gross (4-2).
RETROUVAILLES BA-GMAMDIA. - Haikel Gmamdia va retrouver ce soir une connaissance pas si vieille que ça. Le milieu de terrain sénégalais du FC Bâle Papa Malick Ba a en effet joué une saison avec Gmamdia à Sfax, en Tunisie.
DE 11 A LA DOUZAINE ? - Depuis sa défaite en tour préliminaire de la Ligue des Champions à Brême (3-0), le 24 août, le FC Bâle reste sur une série de 11 matches sans défaite, matches amicaux (2) compris. Au total, il a inscrit 45 buts (dont un 12-0 en amical) et en a encaissé 9 lors des ces 11 rencontres. Les actuels leaders du championnat suisse restent d'ailleurs sur deux grosses victoires : 5-1 face à Thoune et 4-2 au FC Zà¼rich.
DUGUE AIDE-MEMOIRE. - A la question d'un journaliste suisse demandant à Pagis s'il connaissait les joueurs suisses, le capitaine strasbourgeois a répondu grosso modo « pas très bien ». « Si, il sait qu'un défenseur central fait 1,92 m et que l'autre s'appelle Patrick Mà¼ller », est intervenu Jacky Duguépéroux en le poussant du coude. « Il ne peut pas tout dire, mais il les connaît. Et s'il avait oublié ce que je lui ai dit, je referai une petite séance avant la rencontre ».


UEFA.com a écrit :Le Rhin en ébullition
Le RC Strasbourg et le FC Basel 1893, distants de 136 km, ouvrent jeudi le Groupe D de la Coupe UEFA.
Vrai ou faux derby ?
Il ne s'agira pas d'un derby au sens propre sachant que Strasbourg et Bâle ne se rencontrent pas tous les ans (ils ne se sont même jamais affrontés en compétition de l'UEFA) mais à l'échelle européenne, il est plutôt rare de voir deux clubs sur le même fleuve et aussi proches se rencontrer.
Un heure trente
Cela aura des répercussions sur l'ambiance de la rencontre. 1400 places ont officiellement été allouées au Racing pour ce déplacement mais ils devraient être beaucoup plus nombreux à faire le déplacement au volant de leur voiture malgré l'heure du match (19h30). Une heure trente de route pour aller voir son club à l'extérieur en Coupe UEFA, ce n'est pas tous les jours. Alors beaucoup quitteront le travail un peu plus tôt.
2500 Français ?
D'autant que face au public le plus chaud de Suisse et au club qui partira favori dans la rencontre, les joueurs de Jacky Duguépéroux auront besoin d'encouragements. Le 2500 à 3000 Français attendus ne seront pas de trop face aux 15000 fans du FCB.
"Ce sera une découverte"
"Le voyage n'est pas très long", dit le milieu de terrain alsacien Pascal Johansen. "Mais ce sera une découverte avec un nouveau stade et un nouveau football." Bâle ne découvrira pas les clubs français. Il en fit les frais la saison dernière en 16es de finale de la Coupe UEFA contre le LOSC Lille Métropole (tot. 2-0).
Bâle en pleine confiance
Les joueurs de Christian Gross sont pourtant en pleine confiance. Ils viennent de marquer cinq buts en deux matches d'ASL pour confirmer le statut de numéros 1 suisses dont ils jouissent depuis plusieurs saisons. Les doubles champions en titre seront toutefois privés de Murat Yakin (absent de longue date pour une blessure au bassin), Cesar Andrés Carignano et Bruno Berber (blessés eux aussi).
"Une issue de secours"
Côté strasbourgeois, la Coupe UEFA est "une issue de secours" pour le défenseur Yves Deroff. Car Strasbourg, qui a étrille le Grazer AK au premier tour (tot. 7-0), n'a tiujours pas gagné en Championnat et se retrouve avant-dernier. "La Coupe UEFA, c'est l'évasion", ajoute Deroff. Mais pas trop loin du Rhin.

Va falloir que l'on se défonce les gars !2500 Français ?
D'autant que face au public le plus chaud de Suisse et au club qui partira favori dans la rencontre, les joueurs de Jacky Duguépéroux auront besoin d'encouragements. Le 2500 à 3000 Français attendus ne seront pas de trop face aux 15000 fans du FCB.

