Jean-Marc Furlan

[raphou96]

Heu !!! Tous ceux du forum qui disaient que l'on avait pas des joueurs pour jouer en L1

[argueti]

Dans sa liste, manque la cellule de recrutement et le coordinateur sportif ...

[argueti]

Le rendez-vous de Furlan

L'entraîneur strasbourgeois, resté dans le Sud avant-hier après la fatale défaite à  Montpellier qui prive son équipe d'un retour en Ligue 1 (2-1), ne rentrera que lundi soir en Alsace. Il rencontrera Philippe Ginestet mardi. Pour officialiser un départ qu'il a lui-même annoncé vendredi.

Les téléphones sont restés sourds aux appels hier dans la journée. Les acteurs majeurs du club ont respecté un silence radio seulement brisé durant quelques instants par le président Philippe Ginestet en fin de matinée. Le patron du RCS, encore sous le choc après l'accession ratée de la veille, s'en est tenu à  l'information principale de ce samedi : « Jean-Marc Furlan est resté dans le Sud après l'échec à  Montpellier. Il va y passer le week-end de Pentecôte et rentrer lundi soir. Nous nous verrons mardi. Rappelez-moi en soirée pour plus de détails. » Il n'a plus jamais décroché. Même si les soutiens indéfectibles de l'entraîneur (parmi les actionnaires et membres du conseil d'administration) ont récemment plaidé sa cause auprès du président, le départ du technicien est inéluctable. Stratégiquement, Philippe Ginestet ne peut se permettre de maintenir un coach qui, après avoir fait descendre Troyes en 2007, en a fait de même en 2008 avec le Racing, avant de rater - d'un cheveu certes - le retour en L 1 avant-hier à  la Mosson. Aux yeux de l'opinion publique, la pilule ne passerait pas. D'autant moins d'ailleurs que le 7 février, Ginestet et Furlan avaient conclu un « gentleman agreement » verbal : en cas d'échec dans la course à  la remontée, l'entraîneur partait sans réclamer le paiement de sa dernière année de contrat ; mais s'il réussissait, il était libre d'honorer cette année de bail ou de partir sans que le club ne réclame d'indemnité de transfert.

Les quatre vérités de Furlan

On sait depuis vendredi quelle partie du « deal » va devoir être respectée. Hier, Jean-Marc Furlan a laissé sonner son portable dans le vide. Pas sûr qu'il le rallume avant mardi. Mais une chose est sûre : le coach aura des choses à  dire avant son départ et celui des membres du staff qu'il avait amenés avec lui : l'adjoint Nourredine Bouachera et le statisticien Emmanuel Pascal. Notamment sur les dysfonctionnements qui l'ont empêché sinon de mener à  bien sa mission, du moins de travailler dans la sérénité. Au travers de ses relations inexistantes avec le directeur général Jean-Luc Herzog et d'autres conflictuelles avec la cellule recrutement, le Racing a, depuis deux ans, donné l'image d'un navire à  la dérive dont les membres d'équipage ramaient - c'est un euphémisme - mais pas tous dans la même direction. Dès vendredi à  Montpellier, Furlan a laissé filtrer le fond de sa pensée. Il la détaillera sans doute ces prochains jours. « Je souhaite à  mon successeur de réussir à  infléchir la politique générale du club », a-t-il lancé en regrettant de ne pas y être lui-même parvenu. Son successeur ? Une solution interne paraît écartée. Le nom de Gernot Rohr, ami du recruteur Pierre Ginestet, revient avec insistance. Mais le technicien allemand, en vacances à  Cap-Ferret, dément une approche officielle du RCS. Libre après une séparation amiable avec l'Etoile du Sahel il y a quelques jours, l'ex-coach de Bordeaux, Nice, Ajaccio et Berne reste sur la réserve : « J'ai des relations professionnelles, courtoises et cordiales avec Pierre Ginestet que je connais depuis longtemps. Mais je n'ai reçu aucune proposition du Racing. Il y a quelques années (Ndlr : lors du remplacement d'Ivan Hasek par Antoine Kombouaré en 2003) , j'ai failli y signer. J'avais rencontré Egon Gindorf et Marc Keller, mais à  l'époque, je n'étais pas libre. » Selon lui, la rumeur de son intronisation et de celle du Strasbourgeois José Cobos comme adjoint est donc pour l'heure sans objet. Rohr a entraîné l'ancien Racingman à  Nice. « C'est une rumeur tellement sympathique que j'aimerais qu'elle soit vraie. Si Philippe Ginestet faisait appel à  moi, je serais très honoré. Mais qu'on se comprenne bien : je ne veux pas donner l'impression de vouloir prendre la place d'un collègue en place. Que je sache, Jean-Marc Furlan est sous contrat. Que le club et lui règlent leurs soucis contractuels. Puis si le RCS me fait une offre, je l'examinerai avec bienveillance. » Sa nomination n'est cependant pas courue d'avance. Car s'il possède des appuis au Racing, il y a aussi des détracteurs.

Stéphane Godin

[FM17]

ah ce microcosme alsacien...depuis mon enfance (et la présidence A Bord) j en entends parler...Il y a sans doute une part de vérité mais sortir cela quelques mois après avoir mis mis au contraire les bons résultats du Racing sur le compte de la bonne ambiance au club (cf itw article de Fabienne Keller pendant le mercato) me semble être un raccourci un peu grossier pour expliquer cet échec...
Ceci étant dit, Ginestet semble complètement largué, Khirat ne sert à  rien et à  l air au contraire d attiser les tensions (cf épisode Papin et expérience à  Tours)...
Je dois objectivement reconnaitre que Furlan a toujours eu l air disponible envers les supporters et a sans doute beaucoup avalé de couleuvres...Mais son bilan est mauvais tout simplement.

[lolo]

Encore une fois: le bilan de Furlan est mauvais... tout autant que celui des joueurs et celui du staff au sens large du terme.

Quant aux dissensions internes, tu as tort de les minimiser.

[supppourtjs]

Ce club est comme toute entreprise, avec ces bons collaborateurs et les autres.
L'entraineur (manager) est un piston, qui généralement saute quand cela ne va plus, JMF est resté en place après le désastre de l'an dernier, il est normal qu'il parte maintenant, je pense que plus que dans d'autres club, on lui à  laisser le temps de s'exprimer, il n'a pas réussi sa mission, au revoir JMF.

[argueti]

On est comme le PSG ...

[Jeter]

oui mais eux ils sont en L1

[kranjcar]

Pour moi les supporters sont autant responsables que la direction:

- les couleuvres on les avale de concert
- il fut un temps ou ne pas jouer les 10 premières places était inacceptable
- il fut en temps ou on savait voir le vrai du faux, courrir et aimer le club ne suffisait pas pour prétendre à  une place sur le banc
- rien que le mercato devrait inerpeller, pourtant marc keller ne peut porter cette responsabilité, FM entre autre et moi-même avions noter que dès que le blessé gargorov était absent il n'y avait plus de créativité, d'où notre premier choix bonnet
- je suis ok avec le rappel belghazouani qui ne fait que onfirmer cet état de fait
- pourt souligner à  quel point je suis complet sur mon analyse club, manques etc... j'indiquerais que JMF a raison au sujet des structures entre autres en hiver. Il suffit de voir les centres et transversales de JAF jusque là  pour faire le rapprochement entre travail possible=résultat et l'inverse

MAIS il y a tellement dire, de plus je ne suis pas neutre

[raphou96]

L'ENTRAINEUR. - En ce qui concerne Jean-Marc Furlan, « une parole réciproque a été donnée entre nous à  l'hiver dernier, j'attends simplement qu'elle soit respectée dans les jours à  venir. »
Ce souhait vient simplement rappeler que le coach alsacien n'est pas encore parti, puisqu'il est contractuellement lié au Racing jusqu'en juin 2010. Le pacte passé en février dernier, au lendemain du nul (2-2) contre Brest, n'a aucune valeur juridique. Le départ "à  l'amiable" et sans versement d'indemnités ne dépend donc que du bon vouloir de Furlan. Les deux hommes doivent se voir demain.
En ce qui concerne l'identité du nouvel entraîneur, le président ne désire en revanche pas s'exprimer. La piste qui mène au duo Rohr - Cobos reste toutefois d'actualité, n'étant pas démentie par les deux intéressés.