 
 ça va etre discret sur sa bibliothèque à camadini...
 Les inscriptions au forum sont rouvertes
 Les inscriptions au forum sont rouvertes  
 
    


DNA a écrit :L'expérience d'un sage
A 34 ans, Pascal Camadini fait figure d'ancien au sein de l'équipe du Racing. Et avec Devaux et Johansen, il est l'un des rescapés de la dernière montée de Strasbourg en L 1.
Jamais deux sans trois, dit le dicton. Si tel est le cas, l'accession ne devrait pas échapper au Racing. Parce que cette équipe compte Pascal Camadini dans ses rangs et que ce dernier connaît bien la musique. L'ascenseur menant à la Ligue 1, il l'a déjà pris deux fois.
En 1993/94 d'abord, avec son équipe fétiche de Bastia. « En fait, on avait failli être relégué en Nationale et au départ on jouait le maintien, on n'était pas du tout favoris », se souvient le Corse. Rebelote en 2001/2002, cette fois sous le maillot du Racing, en compagnie de Johansen et Devaux. « C'était très différent de ma première montée. Au Racing, l'effectif n'avait pas du tout changé, on avait la même équipe qu'en L 1 et on était attendu partout. On maîtrisait bien notre sujet, même si vers la fin on a eu un coup de moins bien », raconte encore le milieu récupérateur.
« Je contribue à mettre la pression »
Autre souvenir - moins rose - celui de la saison passée, où son équipe du SC Bastia, en tête du championnat de L 2 durant de longs mois, avait craqué à cinq journées de la fin. Une expérience traumatisante qui explique en partie l'attitude plus que prudente du Corse cette année. Voire rabat-joie, selon certains. « Disons que je contribue à canaliser la pression, j'ai un peu un rôle de soupape. Quant tu débutes dans le métier, c'est plus dur de tout gérer, parce que ce genre de situation est nouvelle. Et les jeunes doivent garder un esprit libre et insouciant pour bien jouer », estime le milieu récupérateur. Avant de tempérer, « mais ça sert à rien de rabâcher ton expérience passée et de faire le vieux con, parce que toutes les saisons sont différentes ». A l'issue du match du Racing à Caen - l'un des plus beaux de la saison - Pascal Camadini était le seul à ne pas arborer un grand sourire. Là où tout le monde voyait un verre à moitié plein, il ne voyait que le verre à moitié vide. Des propos qu'il assume toujours. « Tout le monde s'emballait et j'avais dit qu'un point pris, même à Caen, c'était rien qu'un point. On était à la 30e journée. Résultat, on est à la 37e et la montée, c'est toujours pas fait ». Un point sur lequel on ne peut pas lui donner tort, forcément.
« Pour Amiens, c'est du bonus, comme le Petit Poucet de la Coupe de France »
Mais Camadini va plus loin. Si le Racing remonte en Ligue 1 dès ce soir, ce serait tout simplement « incroyable ». « Ce serait extraordinaire, parce que tout a changé ici. Le staff, les joueurs, l'entraîneur... en plus, je pense que cette fin de saison est moins dure pour Amiens. Nous, on a la pression. Pour eux, c'est du bonus, c'est comme être le Petit Poucet en Coupe de France », explique encore l'homme aux 400 matchs de L 1. Et quand on lui demande ce qui le motive encore, lui qui est passé pro il y a plus de 15 ans, il ne tarde pas à répondre. « C'est un plaisir de jouer et j'en profite pleinement. Je suis loin d'être blasé, tranche-t-il, mais ce qui est important, c'est la victoire ce soir. Pour qu'on en finisse enfin ».


Tristement vrai..Football365.fr a écrit :Pascal Camadini, comment s'est passée la reprise à Strasbourg ?
Tout à fait normalement. Le premier jour, on nous a notamment présenté le nouveau coach (Ndlr : Jean-Marc Furlan). Mais c'est encore un peu tôt pour avoir une idée précise de ce qu'il veut mettre en place. On va surtout le découvrir pendant le stage (Ndlr : à Combloux, en Haute-Savoie). Petit à petit, il va affiner son discours.
Qu'attendez-vous de cette saison ?
Enfin pérenniser le club en Ligue 1. Le Racing doit grandir. En tout cas, il doit en avoir l'ambition, sinon il n'y parviendra pas. On sort d'une bonne saison en L2 mais, comme l'a dit le coach, c'est un autre monde.
Vous devrez vous familiariser avec un entraîneur qui insiste sur la qualité de jeu…
On doit toujours s'adapter à chaque nouvel entraîneur… On découvre ses méthodes, il faut vite les assimiler. Mais c'est vrai, il fait jouer ses équipes et c'est toujours plus plaisant pour un joueur.
Il existait des tensions entre une partie du groupe et Jean-Pierre Papin. Quels étaient vos rapports avec lui ?
Je suis arrivé en milieu de saison à sa demande. Cela se passait donc bien entre nous. Mais dans un club, il y a toujours des mécontents, notamment ceux qui ne jouent pas. Ça n'a donc rien d'extraordinaire. J'ai connu ça dans d'autres clubs mais, comme c'est Strasbourg, on en fait toujours toute une histoire.
 
  

L'Alsace a écrit :Camadini « J'ai appris avec Gourcuff »
On a tendance à l'oublier, puisqu'il n'y a passé qu'une saison. Mais avant de s'engager avec le Racing en 1999, Pascal Camadini sortait d'une année à Lorient, sanctionnée par une relégation en Ligue 2, à la différence de buts avec Le Havre.
Pascal, que gardez-vous de votre passage à Lorient en 1998-99 ?
Que des bons souvenirs, hormis cette relégation dure à avaler pour un but au goal-average. Christian Gourcuff est le coach avec lequel j'ai le plus appris. Parce que sa philosophie du football, sa vision du jeu me correspondent. Je l'ai su tout de suite. Un mois suffit pour voir si un entraîneur va t'apporter quelque chose ou rien du tout. Sa méthode ressemble à celle de Jean-Marc Furlan. Tous deux font partie de cette nouvelle génération de techniciens qui s'appuient sur la vidéo, l'ordinateur, la pédagogie. Ils expliquent avant d'appliquer, demandent aux joueurs de réfléchir, pas seulement d'exécuter. C'est comme ça que je vois le foot.
Quel regard portez-vous sur le Lorient 2007-2008 ?
C'est l'une des seules équipes qui proposent un jeu cohérent et différent. C'était déjà le cas lorsque nous sommes descendus. Depuis 1999, ça marche toujours. Lorient est monté il y a deux saisons et s'est maintenu l'an dernier avec une équipe qui, sur le papier, n'est pas extraordinaire, avec des joueurs qui, individuellement, n'ont rien de phénomènes, mais forment un ensemble homogène.
Quel Lorient vous attendez-vous à trouver en face ce samedi ?
En 4-4-2, non (il rit) ? Plus sérieusement, je m'attends à un match difficile, une bataille tactique contre une équipe qui présente sensiblement les mêmes qualités que nous et qu'on ne déstabilisera pas facilement. Une équipe aux antipodes de ce qu'a présenté l'OM ici. Contre Marseille, on avait vu de grandes individualités et pas d'organisation. Lorient, c'est tout le contraire.





