On parle beaucoup du déficit du Racing cette saison, en évoquant des dizaines de millions d'euros, mais il ne faut pas aller le chercher très loin : le recrutement massif cet été compensé par quasiment aucun départ, et dans un registre moins drôle les indemnités de départ du précédent staff. Tant que Blueco acceptera de faire un virement de 50 M€ lorsqu'ils veulent recruter pour 50 M€ de joueurs, on passera la présentation du budget prévisionnel sans trop d'encombres.
Le Fil Rouge
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Re: Le Fil Rouge
Les années/investisseurs passent, mais les gages de bonne gestion présentés aux instances demeurent 
On parle beaucoup du déficit du Racing cette saison, en évoquant des dizaines de millions d'euros, mais il ne faut pas aller le chercher très loin : le recrutement massif cet été compensé par quasiment aucun départ, et dans un registre moins drôle les indemnités de départ du précédent staff. Tant que Blueco acceptera de faire un virement de 50 M€ lorsqu'ils veulent recruter pour 50 M€ de joueurs, on passera la présentation du budget prévisionnel sans trop d'encombres.
On parle beaucoup du déficit du Racing cette saison, en évoquant des dizaines de millions d'euros, mais il ne faut pas aller le chercher très loin : le recrutement massif cet été compensé par quasiment aucun départ, et dans un registre moins drôle les indemnités de départ du précédent staff. Tant que Blueco acceptera de faire un virement de 50 M€ lorsqu'ils veulent recruter pour 50 M€ de joueurs, on passera la présentation du budget prévisionnel sans trop d'encombres.
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Re: Le Fil Rouge
transfermarkt.fr a écrit :Les nouvelles valeurs marchandes de Ligue 1 sont en ligne.
[...]
Collectivement, c'est le RCSA qui profite le plus de la mise à jour (après le PSG), en passant de 222,5 à 273,9 millions (soit + 51,4 mio. €). Andrey Santos (de 25 à 35 mio. €), Diego Moreira (de 10 à 18 mio. €), Dilane Bakwa (de 18 à 25 mio. €), Guéla Doué (de 12 à 18 mio. €), Mamadou Sarr (de 15 à 20 mio. €) et Emmanuel Emegha (de 20 à 25 mio. €) font partie des Strasbourgeois les mieux revalorisés.
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Matt67
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Re: Le Fil Rouge
Si quelqu'un a cet article de l'Equipe de ce jour dans son intégralité, je suis preneur :
En Ligue 1, les clubs de moyenne envergure vont devoir entamer une cure d'austérité
Sans visibilité sur les droits télé et sans aide de CVC, les clubs de taille moyenne entament une politique de rigueur, perceptible dès à présent. Mais tous les acteurs n'ont peut-être pas encore pris en compte l'ampleur du phénomène.
À première lecture, cela ressemblait à une blague. Le 4 mai, le Stade Brestois, par la voix de son coprésident Gérard Le Saint, lançait « une tombola digitale », pour « générer des fonds ». Le club breton venait d'amasser plus de 50 M€ à la faveur de sa participation en Ligue des champions, et il devrait compléter son futur budget à la manière d'un club amateur qui proposerait une bourriche en tribune ? Saugrenu, mais pas déconnecté, bien au contraire.
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Re: Le Fil Rouge
"Il n'est pas concevable que Strasbourg, capitale européenne, n'accueille pas l'Euro-2016" (Roland Ries, Jacques Bigot, juillet 2009)
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Re: Le Fil Rouge
Merci its_me pour la publication.
On peut clairement comprendre que l'anticipation de Marc Keller a vendre le club , avec ce qu'il savait sur l'avenir du foot français, ainsi que les pertes de rentrer d'argent du aux travaux du stade , évite au club l'austerité.
On peut clairement comprendre que l'anticipation de Marc Keller a vendre le club , avec ce qu'il savait sur l'avenir du foot français, ainsi que les pertes de rentrer d'argent du aux travaux du stade , évite au club l'austerité.
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Re: Le Fil Rouge
Les exemple donnés ne sont quand même pas ceux avec les reins les plus solides.
Est-ce que la même austérité aura lieu à Lille, Lens ou Rennes... peut-être pas. Si tout ce bordel pouvait permettre de retomber sur des sommes "normales", ce ne serait pas plus mal mais vu que le problème de droits TV est français on va avoir de plus en plus de délires avec pas mal de joueurs qui seront transférés pour un montant avoisinant le budget d'un club français de milieu de tableau.
Est-ce que la même austérité aura lieu à Lille, Lens ou Rennes... peut-être pas. Si tout ce bordel pouvait permettre de retomber sur des sommes "normales", ce ne serait pas plus mal mais vu que le problème de droits TV est français on va avoir de plus en plus de délires avec pas mal de joueurs qui seront transférés pour un montant avoisinant le budget d'un club français de milieu de tableau.
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Matt67
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Re: Le Fil Rouge
D'où mon commentaire, les exemples donnés sont plutôt des "compagnons de route" du Racing d'avant Blueco.
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Matt67
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Re: Le Fil Rouge
Dans la continuité de l'article de l'équipe, interview du président du FC Metz ce jour :
Le FC Metz va devoir « faire plus de 20 millions de transferts », prévient Bernard Serin
Le FC Metz effectue son retour en Ligue 1 dans un contexte économique plombé par l’absence de revenus de droits télés. Néanmoins confiant avant son passage devant le DNCG, Bernard Serin a détaillé, ce mardi, les pistes permettant au club lorrain de présenter un budget équilibré. Les économies s’annoncent drastiques à tous les étages.
Le FC Metz remonte en Ligue 1 dans un contexte financier délicat pour le football français. Quelle est votre analyse de la situation ?
« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle saison en Ligue 1, avec, évidemment, comme objectif de nous maintenir, comme les dix-huit clubs qui seront sur la ligne de départ le 15 août. Mais certains ne se posent pas la question, le Paris Saint-Germain, par exemple. Ça va être un championnat difficile. Un championnat qui est en train de prendre une tournure nouvelle. Les affaires de droits télé nous amènent à avoir une incertitude totale sur les sommes à venir. On doit mettre dans notre budget des montants de droits télé pratiquement nuls, parce qu’on est parti sur la création d’une chaîne, il faut donc commencer par dépenser de l’argent avant de récupérer des abonnés. »
Cette réalité est terrible…
« On pourrait dire que le championnat de France revient trente en arrière, à un moment où les droits télé étaient très faibles, la force économique des clubs résidait dans la billetterie et le sponsoring. Mais ce n’est pas le cas. Toutes les équipes qui participent à des compétitions européennes bénéficient des droits télé de l’UEFA. Il n’y a donc pas de droits télé, sauf pour ceux qui sont dans les sept premiers et participent à la Ligue des Champions, la Ligue Europa ou la Ligue Conférence, avec des montants qui n’arrêtent pas de grimper : 200 millions d’euros pour le PSG, 50 millions pour Brest… C’est donc un championnat à deux vitesses. Est-ce que ça se corrigera au fil du temps ? Je ne le pense pas. Les championnats nationaux ont une tendance à la baisse et les compétitions européennes à la hausse. »
« Réduire la masse salariale, les indemnités de transfert et les salaires proposés sur les nouveaux contrats »
Quelle stratégie adopter pour faire face ?
« Depuis plusieurs années, on avait besoin d’une vingtaine de millions de transferts pour équilibrer les comptes. Il faut continuer à faire ça, sauf qu’en termes de recettes, nous allons perdre, par rapport à notre dernière saison en Ligue 1, 20 millions de droits télés et la contribution de CVC (fonds d’investissement, actionnaire minoritaire du football français). Il faut donc faire un peu plus que 20 millions en opérations de transferts et avoir un plan d’économies de toutes sortes. Mais on sait que la part la plus significative du budget est la masse salariale de l’effectif professionnel, staff compris. Ça campe le décor. »
Où allez-vous chercher des économies ?
« À l’exception des sept clubs européens, cela va amener tous les clubs à réduire la masse salariale, les indemnités de transfert et les salaires proposés sur les nouveaux contrats. Les anciens contrats, on est bien obligé de les supporter, mais pour les nouveaux, on doit s’adapter à cette nouvelle donne. »
Êtes-vous inquiet avant le passage devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) ?
« Nous allons, avec Hélène Schrub(la directrice générale) , rencontrer la DNCG ce jeudi. On va leur présenter un budget avec les éléments qui nous a été demandé d’inscrire en matière de droits télé, donc pratiquement rien, et l’obligation de transferts qu’on estime atteignable, parce qu’on sait qu’on a un potentiel de quelques joueurs qui peuvent intéresser des clubs huppés. La DNCG va nous questionner. On a, pour nous, le fait qu’on a toujours dit ce qu’on allait faire et on a toujours fait ce qu’on avait dit. C’est notre meilleur argument, même si, cette année, on est obligé de faire des choses inhabituelles par rapport au passé, compte tenu de la situation économique globale du foot français. Mais on y va avec confiance, comme d’habitude. »
« On va être attentif au nombre de contrats pros »
Y aura-t-il moins de joueurs pros dans l’effectif et des salaires moins élevés de 20 ou 30 % ?
« On va être attentif au nombre de contrats pros. Deux jeunes du centre de formation vont voir s’offrir des contrats pros et probablement un joueur de Génération Foot. Il y a aussi des joueurs qui partent, parce qu’ils sont en fin de contrat. Il y aura des joueurs transférés pour obtenir 20 millions, et c’est souvent les meilleurs. On va recruter, mais ces joueurs viendront dans un club qui n’a pas les mêmes moyens que précédemment. Forcément, les salaires que nous pouvons offrir aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’il y a deux, trois, quatre ou cinq ans. Le nombre de contrats pros va être limité. On veut un effectif de vingt-quatre joueurs. »
Dans ce contexte, comment augmenter vos recettes ?
« Cette saison, nous avons approché les 20 000 spectateurs de moyenne en Ligue 2. Nous l’avons fait une seule fois en Ligue 1. Ça tient à la qualité du jeu proposé. Mais le premier point est qu’on a eu 15 000 abonnés. Peut-être, la nouvelle configuration du stade attire plus que l’ancienne configuration du stade. Il y a un effet “stade”, probablement. On voit aussi de plus en plus de jeunes et de femmes au stade, c’est de bon augure pour la suite. On va peut-être approcher les 25 000 spectateurs de moyenne la saison prochaine. On va recevoir le champion d’Europe, Strasbourg, Marseille, Lyon, Monaco… De plus en plus de spectateurs arrivent tôt et consomment au stade. On est loin de l’Allemagne, sur ce plan, néanmoins, on progresse. Chaque fois qu’on progresse de 1 € en moyenne, 20 ou 25 000 € de plus sur un match, multiplié par 17. Voilà les recettes qui peuvent compenser un petit peu la perte des recettes de droits télés : remplissage du stade, consommation dans le stade, sponsoring. »
La création d’une chaîne de télé, qui est la solution privilégiée par la Ligue, vous convient-elle ?
« Aujourd’hui, cette solution s’avère être presque la voie unique. Maintenant, la clé, c’est comment, avec quelle ligne éditoriale, quelle attractivité cette chaîne pourrait avoir, quelles relations avec les producteurs et les distributeurs. La Ligue doit faire un contrat avec de gens qui sont capables de la produire. Et ils sont nombreux à être intéressés : DAZN, BeIn, Canal Plus, Amazon… Ensuite, il y a la distribution, des gens sont intéressés. Canal s’est même dit prêt à ouvrir les discussions, en parlant d’un montant de 10 ou 15 euros. Quand on parle d’un million d’abonnés, ça fait 10 millions d’euros, fois douze, 120 millions, on est très, très loin des chiffres antérieurs. »
Le FC Metz va devoir « faire plus de 20 millions de transferts », prévient Bernard Serin
Le FC Metz effectue son retour en Ligue 1 dans un contexte économique plombé par l’absence de revenus de droits télés. Néanmoins confiant avant son passage devant le DNCG, Bernard Serin a détaillé, ce mardi, les pistes permettant au club lorrain de présenter un budget équilibré. Les économies s’annoncent drastiques à tous les étages.
Le FC Metz remonte en Ligue 1 dans un contexte financier délicat pour le football français. Quelle est votre analyse de la situation ?
« Nous sommes à l’aube d’une nouvelle saison en Ligue 1, avec, évidemment, comme objectif de nous maintenir, comme les dix-huit clubs qui seront sur la ligne de départ le 15 août. Mais certains ne se posent pas la question, le Paris Saint-Germain, par exemple. Ça va être un championnat difficile. Un championnat qui est en train de prendre une tournure nouvelle. Les affaires de droits télé nous amènent à avoir une incertitude totale sur les sommes à venir. On doit mettre dans notre budget des montants de droits télé pratiquement nuls, parce qu’on est parti sur la création d’une chaîne, il faut donc commencer par dépenser de l’argent avant de récupérer des abonnés. »
Cette réalité est terrible…
« On pourrait dire que le championnat de France revient trente en arrière, à un moment où les droits télé étaient très faibles, la force économique des clubs résidait dans la billetterie et le sponsoring. Mais ce n’est pas le cas. Toutes les équipes qui participent à des compétitions européennes bénéficient des droits télé de l’UEFA. Il n’y a donc pas de droits télé, sauf pour ceux qui sont dans les sept premiers et participent à la Ligue des Champions, la Ligue Europa ou la Ligue Conférence, avec des montants qui n’arrêtent pas de grimper : 200 millions d’euros pour le PSG, 50 millions pour Brest… C’est donc un championnat à deux vitesses. Est-ce que ça se corrigera au fil du temps ? Je ne le pense pas. Les championnats nationaux ont une tendance à la baisse et les compétitions européennes à la hausse. »
« Réduire la masse salariale, les indemnités de transfert et les salaires proposés sur les nouveaux contrats »
Quelle stratégie adopter pour faire face ?
« Depuis plusieurs années, on avait besoin d’une vingtaine de millions de transferts pour équilibrer les comptes. Il faut continuer à faire ça, sauf qu’en termes de recettes, nous allons perdre, par rapport à notre dernière saison en Ligue 1, 20 millions de droits télés et la contribution de CVC (fonds d’investissement, actionnaire minoritaire du football français). Il faut donc faire un peu plus que 20 millions en opérations de transferts et avoir un plan d’économies de toutes sortes. Mais on sait que la part la plus significative du budget est la masse salariale de l’effectif professionnel, staff compris. Ça campe le décor. »
Où allez-vous chercher des économies ?
« À l’exception des sept clubs européens, cela va amener tous les clubs à réduire la masse salariale, les indemnités de transfert et les salaires proposés sur les nouveaux contrats. Les anciens contrats, on est bien obligé de les supporter, mais pour les nouveaux, on doit s’adapter à cette nouvelle donne. »
Êtes-vous inquiet avant le passage devant la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion) ?
« Nous allons, avec Hélène Schrub(la directrice générale) , rencontrer la DNCG ce jeudi. On va leur présenter un budget avec les éléments qui nous a été demandé d’inscrire en matière de droits télé, donc pratiquement rien, et l’obligation de transferts qu’on estime atteignable, parce qu’on sait qu’on a un potentiel de quelques joueurs qui peuvent intéresser des clubs huppés. La DNCG va nous questionner. On a, pour nous, le fait qu’on a toujours dit ce qu’on allait faire et on a toujours fait ce qu’on avait dit. C’est notre meilleur argument, même si, cette année, on est obligé de faire des choses inhabituelles par rapport au passé, compte tenu de la situation économique globale du foot français. Mais on y va avec confiance, comme d’habitude. »
« On va être attentif au nombre de contrats pros »
Y aura-t-il moins de joueurs pros dans l’effectif et des salaires moins élevés de 20 ou 30 % ?
« On va être attentif au nombre de contrats pros. Deux jeunes du centre de formation vont voir s’offrir des contrats pros et probablement un joueur de Génération Foot. Il y a aussi des joueurs qui partent, parce qu’ils sont en fin de contrat. Il y aura des joueurs transférés pour obtenir 20 millions, et c’est souvent les meilleurs. On va recruter, mais ces joueurs viendront dans un club qui n’a pas les mêmes moyens que précédemment. Forcément, les salaires que nous pouvons offrir aujourd’hui ne sont pas les mêmes qu’il y a deux, trois, quatre ou cinq ans. Le nombre de contrats pros va être limité. On veut un effectif de vingt-quatre joueurs. »
Dans ce contexte, comment augmenter vos recettes ?
« Cette saison, nous avons approché les 20 000 spectateurs de moyenne en Ligue 2. Nous l’avons fait une seule fois en Ligue 1. Ça tient à la qualité du jeu proposé. Mais le premier point est qu’on a eu 15 000 abonnés. Peut-être, la nouvelle configuration du stade attire plus que l’ancienne configuration du stade. Il y a un effet “stade”, probablement. On voit aussi de plus en plus de jeunes et de femmes au stade, c’est de bon augure pour la suite. On va peut-être approcher les 25 000 spectateurs de moyenne la saison prochaine. On va recevoir le champion d’Europe, Strasbourg, Marseille, Lyon, Monaco… De plus en plus de spectateurs arrivent tôt et consomment au stade. On est loin de l’Allemagne, sur ce plan, néanmoins, on progresse. Chaque fois qu’on progresse de 1 € en moyenne, 20 ou 25 000 € de plus sur un match, multiplié par 17. Voilà les recettes qui peuvent compenser un petit peu la perte des recettes de droits télés : remplissage du stade, consommation dans le stade, sponsoring. »
La création d’une chaîne de télé, qui est la solution privilégiée par la Ligue, vous convient-elle ?
« Aujourd’hui, cette solution s’avère être presque la voie unique. Maintenant, la clé, c’est comment, avec quelle ligne éditoriale, quelle attractivité cette chaîne pourrait avoir, quelles relations avec les producteurs et les distributeurs. La Ligue doit faire un contrat avec de gens qui sont capables de la produire. Et ils sont nombreux à être intéressés : DAZN, BeIn, Canal Plus, Amazon… Ensuite, il y a la distribution, des gens sont intéressés. Canal s’est même dit prêt à ouvrir les discussions, en parlant d’un montant de 10 ou 15 euros. Quand on parle d’un million d’abonnés, ça fait 10 millions d’euros, fois douze, 120 millions, on est très, très loin des chiffres antérieurs. »
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Re: Le Fil Rouge
Sur Lens il y a eu plusieurs articles mentionnant qu'ils devaient vendre (d'où les ventes de Samba et Kushanov) pour être dans les clous.
Effectivement les "gros clubs" (6 ou 7) n'auront pas les mêmes problèmes que les 2 autres tiers du championnat
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Matt67
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Re: Le Fil Rouge
Foot Mercato :
Le dernier paragraphe avec les mots de Rosenior sont interressant et il est donc probable que le mercato ne soit pas fini, et que les joueurs sont demandeurs pour venir a Strasbourg.
Le dernier paragraphe avec les mots de Rosenior sont interressant et il est donc probable que le mercato ne soit pas fini, et que les joueurs sont demandeurs pour venir a Strasbourg.
Les grandes ambitions de Strasbourg après son mercato totalement dingue
Septième de la Ligue 1 la saison dernière, Strasbourg a fait sensation avec un style de jeu offensif et séduisant ainsi que l’émergence de jeunes talents. Fort d’un mercato à plus de 80 millions d’euros, le club alsacien a envoyé un sacré message à la concurrence et sera un sacré candidat à l’Europe.
Décidément les bonnes nouvelles se multiplient du côté de Strasbourg. Après une saison 2024/2025 sublime où le club alsacien a retrouvé l’Europe grâce à une 7e place synonyme de qualification pour les barrages de la Ligue Europa Conference, le Racing ne veut pas ralentir sa progression. Arrivé l’été dernier, le coach Liam Rosenior a mis tout le monde d’accord grâce à un jeu léché et a su accorder les nombreux talents à sa disposition. Et son bon travail a été récompensé par de sacrés efforts financiers. Réalisant pour le moment 80 millions d’euros de dépenses (50,7 M€ de recettes), Strasbourg réalise tout simplement le plus grand mercato de son histoire, et ce, malgré deux précédentes saisons au-dessus des 60 millions d’euros déboursés.
Ainsi, sont arrivés pour le moment Joaquin Panichelli (Deportivo Alavés), Mathis Amougou (Chelsea), Andrew Omobamidele (Nottingham Forest), Valentin Barco (Brighton), Soumaïla Coulibaly (Borussia Dortmund), Pape Demba Diop (Zulte Waregem), Samuel Amo-Ameyaw (Southampton), Maxi Oyedele (Legia Varsovie) et Mike Penders (Chelsea, prêt). De sacrées options qui se sont ajoutées à l’éventail impressionnant dont disposait Liam Rosenior. Et cela n’est pas fini puisque Mamadou Sarr et Kendry Paez sont aussi attendus en prêt en provenance de Chelsea tandis que Lucas Høgsberg, jeune défenseur de Nordsjaelland est annoncé dans le viseur des Alsaciens.
Strasbourg veut faire mieux que l’an dernier
Et ce mercato ambitieux sera accompagné de nouveaux objectifs qui le seront tout autant. Dans un entretien pour les Dernières Nouvelles d’Alsace, le coach anglais de 41 ans de Strasbourg, Liam Rosenior a annoncé la couleur : «nous avons terminé 7e la saison dernière. Mon objectif pour le club est de finir au-dessus de cette place. Cela doit être notre objectif, que ce soit beaucoup plus haut ou un petit peu plus haut. Notre objectif est de se qualifier pour une compétition européenne.» Après la Ligue Europa Conference, Strasbourg veut donc s’élever en Ligue Europa et si possiblement en Ligue des Champions. Une belle évolution pour un club qui s’est structuré en Ligue 1 depuis sa remontée à l’été 2017.
Alors que Filipe Coelho, coach des U21 de Chelsea devrait rejoindre l’encadrement de Liam Rosenior, ce dernier s’est félicité du travail réalisé par ses dirigeants en vue de la saison prochaine. Selon lui, Strasbourg sera encore plus fort : «à 100 %. En coulisses, ça bosse très fort. On a déjà renforcé l’équipe. Des joueurs vont encore arriver dans les deux prochaines semaines. C’est un long processus. On veut choisir les bons éléments pour notre projet. Se tromper ne prend pas beaucoup de temps. Faire le bon choix est un peu plus long… Ce qui est vraiment plaisant par rapport à l’an dernier, c’est de constater que les joueurs sont demandeurs pour nous rejoindre. Ils ont pu voir l’état d’esprit de l’équipe, l’identité, l’énergie que les supporters nous ont donné. Avec le nouveau stade qui sort de terre, ça peut devenir incroyable.» Véritable sensation de la saison dernière et de ce mercato, Strasbourg veut se faire sa place parmi les grands.

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