
Nouveaux Actionnaires ?
- PoY
- Manager général@Directoire
- Messages : 12210
- Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
- Localisation : 45
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Pourquoi ne pourraient-ils pas avancer ? S'ils renflouent les caisses du Club, pourquoi n'auraient-ils pas la même légitimité que les locaux ? 

- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Parce qu'il n'a pas les moyens d'aller plus loin !
L'histoire est en marche ...
- raphou96
- Responsable marketing @Directoire
- Messages : 3307
- Enregistré le : 5 mai 2003 23:35
- Localisation : Strasbourg
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Tu en es sur ? Tu as vu son compte en banque ?



- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Presque sur ...
Il a déjà découvert qu'il devra assumer le passif des affaires Chilavert, Furlan, Gress ... à la place de Ginestet.
Il a déjà découvert qu'il devra assumer le passif des affaires Chilavert, Furlan, Gress ... à la place de Ginestet.
L'histoire est en marche ...
- PoY
- Manager général@Directoire
- Messages : 12210
- Enregistré le : 9 nov. 2003 21:26
- Localisation : 45
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Oui, et les locaux ne veulent pas assumer ce passif, donc ils n'ont pas plus de moyen 

- D520
- Trésorier@Directoire
- Messages : 6954
- Enregistré le : 20 févr. 2005 0:00
- Localisation : Gingsheim
Re: Nouveaux Actionnaires ?
L'Alsace a écrit :Cette fois, plus question de faire machine arrière, ni de tergiverser. Après le coup de semonce du président de la Ligue de Football Professionnel Frédéric Thiriez vendredi aux propriétaires du Racing et à leurs représentants Jafar Hilali et Olivier Kachkach (« L’Alsace » d’hier), la revente du club à un pool d’investisseurs et actionnaires minoritaires alsaciens ne devrait plus traîner.
Ces derniers se sont, comme prévu, rencontrés hier matin. Assistaient physiquement à la réunion Léonard Specht, Robert Lohr, Dominique Pignatelli, Jacky Kientz (représentant Egon Gindorf) et Henri Ancel, en liaison téléphonique avec Frédéric Sitterlé. Robert Mosser et Philippe Bohrer étaient excusés. Leur offre définitive devrait être formalisée demain, au plus tard mardi, pour que la transaction puisse aboutir avant le 20 mars.
Cette semaine s’annonce en effet encore riche en événements extrasportifs avec l’assemblée générale d’EuroRacing mardi à 18 h (Ndlr : qui désignera le successeur du président démissionnaire Hervé Seck), puis un nouveau conseil d’administration mercredi. Ce CA devrait convoquer sous quinzaine une 3 e assemblée générale depuis le début 2010. AG dont l’objet sera évidemment le rachat du RCS par le groupement représenté par H. Ancel et l’intronisation de la nouvelle équipe dirigeante.
Reste, pour les deux parties, à s’entendre sur le montant et les modalités de la transaction. Selon nos sources, Jafar Hilali souhaiterait, en plus des 4,6 millions que sa société Carousel Finance et le propriétaire Alain Fontenla ont injectés dans le rachat des parts de Philippe Ginestet et le compte courant du RCS, récupérer 300 000 euros en compensation des frais annexes qu’ils ont engagés. Cette revendication plus raisonnable que les 910 000 euros de plus-value réclamés voici quinze jours par Fontenla fera toutefois l’objet d’un arbitrage serré. Car les repreneurs régionaux sont bien plus enclins à investir leurs deniers dans le club qu’à rembourser des frais inhérents à la navigation à vue des vendeurs depuis trois mois.
- D520
- Trésorier@Directoire
- Messages : 6954
- Enregistré le : 20 févr. 2005 0:00
- Localisation : Gingsheim
Re: Nouveaux Actionnaires ?
La porte est grande ouverte
Le processus de revente intégrale du Racing aux Alsaciens semble bien engagé. Les propriétaires londoniens, à force de se heurter à des portes closes, ont décidé de rouvrir en grand celle du club strasbourgeois. Leur dernière exigence consiste désormais à trouver une sortie honorable.
Il est des signes qui ne trompent pas. Vendredi soir, au Stade d'Ornano, pas le moindre dirigeant strasbourgeois n'était installé dans les tribunes pour encourager les hommes de Janin, engagés dans un combat héroïque (0-0). Cette contrariante vacance ne constitue certes pas une première. Dans les travées d'Avignon, début janvier, les strapontins réservés au club alsacien étaient aussi vides. Mais la tempête faisait alors rage, puisque la DNCG avait brandi le matin même une menace d'exclusion de toute compétition.
Luc Dayan a les pieds qui trempent dans l'eau bénite de Lourdes
Pour des propriétaires en quête de reconnaissance et de crédibilité, une présence sur la pelouse du leader caennais s'imposait pourtant comme une évidence. Il n'en a rien été. Non loin des plages du débarquement, c'est une forme de repli stratégique qui a visiblement été décrété. Le président Luc Dayan, par exemple, semble déjà préoccupé par un nouveau chantier. Depuis le week-end dernier, l'homme des restructurations a les pieds qui trempent dans l'eau bénite de... Lourdes, où il s'est pris de passion pour le club de rugby local tout décati. Quant à Olivier Kachkach, volubile représentant de la société Carousel Finance et supporteur enthousiaste à la Meinau, il parle déjà du Racing au passé. « On voulait vraiment rester mais on a été confronté à un environnement hostile, dit-il. Je suis vraiment déçu. » Dans le camp des Londoniens, l'heure des regrets a donc sonné. L'ultime tentative de Jafar Hilali, homme-clé du dossier depuis le 4 décembre et la vente du Racing par Philippe Ginestet, s'est avérée vaine. Le président de Carousel Finance avait pourtant convaincu Alain Fontenla de lui revendre ses parts, poussant ainsi le peu charismatique propriétaire tourangeau vers la sortie sans qu'il ne se fasse d'illusion quant à une éventuelle plus-value. La proposition d'Hilali d'associer les Alsaciens dans une structure capitalistique simplifiée, tout en restant dans un premier temps majoritaire, a débouché jeudi sur un fin de non recevoir. « Cette opération de séduction arrive trop tard, juge Dominique Pignatelli, l'un des minoritaires. Le processus est désormais irréversible. » Henri Ancel, engagé sur le front du rachat depuis deux bons mois, sent aussi que l'issue est proche. « Pour la première fois, j'ai le sentiment qu'il y a une volonté ferme de leur part, dit celui qui fédère les locaux. Je crois que M. Hilali a compris qu'il vaut mieux partir. » Ancel entend profiter de cette nouvelle donne pour presser le pas. Réunis hier matin, les investisseurs alsaciens - Robert Lohr et Léonard Specht, Jacky Kientz, qui représente les intérêts d'Egon Gindorf, Dominique Pignatelli et Frédéric Sitterlé, par téléphone interposé - ont convenu d'adresser une lettre d'intentions à Londres en début de semaine. L'idée est de déboucher sur un accord avant le conseil d'administration de la SASP Racing, qui se réunira mercredi matin. « On pourra alors convoquer l'assemblée générale (pour la troisième fois depuis le 4 décembre...) dans un délai légal de quinze jours, précise Ancel. Le 18 mars, le rachat pourrait être acté. » D'ici-là, reste encore à régler quelques détails d'ordre financier, qui relèvent directement du prix de vente. Celui-ci fluctue autour de la somme de 4,6 millions d'euros. « Tout le problème se résume en deux questions, dit Ancel. La nôtre, c'est : "Qu'en est-il des risques encourus, au regard du passif du club ? La leur, c'est : "Qu'en est-il des frais engagés ?" Il va bien falloir trouver un terrain d'entente. »
Les négociations s'annoncent encore serrées
Hier, Olivier Kachkach a en tout cas exigé que « toutes les sommes engagées soient remboursées.» « Nous avons vu Frédéric Thiriez à ce sujet (le président de la LFP), et il trouve notre demande légitime », conclut-il. On doute que les locaux aient envie de payer les frais des nombreux chargés de mission débarqués à la Meinau en trois mois. Sans parler des indemnités à verser après la mise à pied de Julien Fournier, président sortant. Bref, si un accord de principe a été trouvé, les négociations s'annoncent encore serrées. Placés devant une porte grande ouverte, les Alsaciens espèrent ne pas être exposés à un nouveau vent.
Séb.K. (avec Fr.N.)
- urotsukidogi
- Trésorier@Directoire
- Messages : 6474
- Enregistré le : 27 oct. 2003 1:44
- Localisation : La Garenne Colombes (92)
- Contact :
Re: Nouveaux Actionnaires ?
Ils ont vraiment pas intérêt à se planter les locaux parce que là ils refusent d'associer leur pognon à celui des autres, il va falloir jouer serré pour me convaincre qu'ils vont mieux faire tout seul qu'associé aux autres
30/10/09 Ca y est le racing est en national
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
06/01/10 Euh c'est peut être la CFA
Mais heureusement sur FM 2010, on peut jouer de la CFA (même CFA 2, les gars on peut faire mieux!!)
Bon ça y est les conneries sont finies on est en L1!!!!!!!!!!!!!!!!!!
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Re: Nouveaux Actionnaires ?
DNA a écrit :Bientôt le printemps ?
Au terme d'un hiver nébuleux en coulisses, la reprise du Racing, désormais programmée avant la fin du mois, doit permettre d'y voir plus clair du côté de la Meinau. Il reste à mettre la dernière main au processus de vente par Alain Fontenla et Carousel Finance au groupe d'investisseurs locaux coordonné par Henri Ancel.
Loin du refus rigolard voire provocateur d'Alain Fontenla ou de la suggestion d'attendre que le Racing, sans valeur, tombe comme un fruit pourri de l'arbre planté par le camp des Londoniens, les positions ont franchement évolué ces derniers jours. La négociation entre, d'un côté, Carousel Finance et sa tête de pont Jafar Hilali, de l'autre, un pool d'investisseurs régionaux représenté par Henri Ancel, est dans une phase active.
Kachkach : « Pas question que nous mettions au pot »
Elle devrait conduire le Racing à un changement de propriétaire avant le début du printemps. De part et d'autre, la conviction que le processus doit aboutir n'a jamais été aussi forte. Réunis une première fois quelques jours avant Noël, les acheteurs déclarés finissent de compter leurs sous. Mais c'est surtout du côté des vendeurs que l'avancée est sensible. La semaine qui vient de s'achever a correspondu au jet de l'éponge. « On avait toujours privilégié un partenariat jusqu'à présent, rappelle Olivier Kachkach, représentant de Carousel Finance, notamment au Conseil d'administration du club. Mais on se retrouve dans un environnement hostile. » Le clan des « Londoniens » n'en finit pas de payer une arrivée désastreuse. Entre l'étoile filante Roman Loban, acheteur-revendeur de la moitié du club en 48 heures, et l'indéterminé Alain Fontenla, principal propriétaire depuis presque trois mois, l'image chiffonnée continue d'inspirer la suspicion. Dans le sillage d'un rendez-vous la semaine passée, Henri Ancel ne manquait ainsi pas de relever que la relation Hilali-Fontenla demeurait floue. Mais dans le fond, ce matin, qu'importe. L'idée d'une reprise est désormais partagée par tous. Il s'agit de la concrétiser. Et Carousel Finance n'a pas l'intention d'y laisser des plumes. « Il y a des frais réels, des prestations extérieures auxquelles on a fait appel et la somme globale est supérieure à 4,6 millions d'euros, souligne ainsi Olivier Kachkach. Notre demande de récupérer l'ensemble de l'investissement me semble légitime. » Il est vrai que la société dirigée par Jafar Hilali peut revendiquer un rôle avantageux. Apparue officiellement comme une source de capitaux garantissant la pérennité du club, elle a évité le risque d'une faillite quand la DNCG a exigé le versement de 3 millions d'euros sur le compte courant du club. Cette faculté à assumer les dépenses de fonctionnement doit constituer la concrétisation d'un changement de propriétaire.
« Ils lâchent peu à peu »
« Car il n'est pas question que nous mettions au pot, notamment en ce mois de mars où il y a des besoins en trésorerie, tandis que la subvention de la Ville (ndlr : de l'ordre de 900 000 euros) doit tomber, explique Olivier Kachkach. On nous dit qu'il faut partir. Mais on n'est pas en position de faiblesse et on n'a rien à se reprocher. » Dans le camp des « Alsaciens », on se montre plus mordant. « On avance petit à petit, ils lâchent peu à peu, explique l'un des membres du tour de table local. Les sommes qu'ils exigent vont diminuer. C'est en bonne voie, mais ce n'est pas facile de négocier avec des gens qui ne comprennent rien au foot. » Des regrets pointent tout de même dans la bouche de l'équipe priée de déguerpir. Son fameux plan pour faire décoller le club doit être relégué dans les cartons. « Il y a de la déception, souligne Olivier Kachkach. On était prêt pour une belle aventure. On disposait d'un véritable bras armé avec un investisseur prêt à nous rejoindre avec trois millions d'euros. » L'opération séduction est finalement ratée. L'échec final dépend d'arguments fort douteux dans l'esprit des décideurs chez Carousel Finance. « Il me semble qu'un investisseur local (ndlr : Dominique Pignatelli) a constaté qu'en quelques heures, on a fait preuve de plus de transparence et d'esprit d'ouverture que Philippe Ginestet en quatre ans et demi, note Olivier Kachkach. Au final, on ne peut que nous reprocher d'avoir échoué dans la com'. C'est ténu comme faiblesse. On a fait tout ce qu'on a pu. On partira la tête haute. »
« Le bébé qui va sortir ne doit pas être malade »
Jafar Hilali et ses associés ne sont pas démoralisés, ils considèrent avoir « des mérites ». Ils ne souhaitent pas brader leurs positions. Mais la relation Hilali-Ancel permet des discussions constructives susceptibles d'aboutir rapidement. « On peut vendre dans les deux jours », a ainsi souligné Kachkach avant-hier. Les délais légaux imposent un peu de patience. Le 18 mars, le Racing devrait connaître son... 5e président de la saison. « Nous sommes prêts, il n'y a pas de problème pour réunir les 1,6 millions d'euros, ensuite, il faut prévoir quelques aménagements et peut-être des diminutions liées aux chiffres que révélera le dernier audit, indique-t-on côté alsacien. Ensuite, il faudra bien faire les choses, le bébé qui va sortir ne doit pas être malade. » Il s'agira vite de basculer sur une lisibilité sportive, appelée de vive voix par les hommes du terrain. « Il y a des joueurs en fin de contrat, d'autres qui pourraient être sollicités, a expliqué Janin après que son groupe a arraché un point sur le terrain du leader caennais (0-0), vendredi. Et il est souhaitable que la situation soit clarifiée pour préparer la prochaine saison ». Gagner un peu de temps ne sera pas de trop pour effacer ce qui apparaît comme la pire saison de l'histoire d'un club plus que centenaire, sur le terrain comme en ses marges. Depuis l'été 2009, le Racing a déjà trop perdu.
François Namur
L'histoire est en marche ...
- argueti
- Sélectionneur@InfosRacing
- Messages : 37462
- Enregistré le : 16 mai 2003 23:27
- Localisation : Strasbourg
- Contact :
Re: Nouveaux Actionnaires ?
L'Alsace a écrit : Un changement d’air et d’ère
La prochaine cession du club par ses propriétaires Alain Fontenla et Carousel Finance aux repreneurs alsaciens devrait permettre d’assainir une atmosphère irrespirable depuis trois mois.
Il aura suffi d’une sortie musclée du président de la Ligue de Football Professionnel, Frédéric Thiriez, pour débloquer une situation qui s’enlisait depuis des semaines. Vendredi à Paris, le patron de la LFP, qui – dit-on – est en possession d’un dossier de cinq bons centimètres d’épaisseur sur le Racing, a plus que fortement suggéré aux propriétaires, Alain Fontenla et son associé Carousel Finance (représenté par son président Jafar Hilali), de s’effacer après trois mois d’un chaos sans précédent à la Meinau.
Visiteurs ce jour-là du célèbre moustachu de la Ligue, J. Hilali et l’autre administrateur Olivier Kachkach sont ressortis « sonnés », selon des sources concordantes, et définitivement conscients que leur « combat » contre la défiance générée par leur politique inconstante du dernier trimestre ne les mènerait nulle part. Sinon au-devant de quelques soucis supplémentaires.
Il y a dix jours, Henri Ancel avait brandi certaines menaces à l’encontre d’un Fontenla avec lequel il ne voulait plus discuter. « Nous avons des armes pour le contraindre à partir. Si je dois les utiliser, je le ferai. » La première était apparemment chargée. Détentrice du numéro d’affiliation à la Fédération française, l’association support Racing Strasbourg Football se tenait en effet prête à dégainer. Il se murmure que la lettre de non-réengagement du club au championnat de France 2010-2011 était déjà sous pli et susceptible d’être postée avant la date butoir du 31 mars.
Specht : « Qu’ils assument leurs bêtises »
A priori, les investisseurs alsaciens n’auront pas à user d’un tel expédient. Ni d’autres dont le président de la LFP n’était pas le dernier informé, comme les zones d’ombre des transferts – réalisés ou non – du dernier mercato. « Frédéric Thiriez connaît parfaitement le dossier strasbourgeois », glisse l’ex-président du RCS Léonard Specht, figure de proue du projet de rachat. « Il est très pointu dessus et n’a pas laissé le choix aux propriétaires. Ce n’est pas la première fois qu’il agit ainsi. Dans le passé, il a reçu les repreneurs potentiels de clubs français, dont Marseille, et leur a signifié qu’il ne leur serait pas possible de travailler comme ils l’entendaient. »
Si les échanges par texto se sont poursuivis ce week-end, les tractations pour la cession du club bas-rhinois n’entreront véritablement qu’aujourd’hui dans la dernière ligne droite. Pour le pool régional, Frédéric Sitterlé discutera désormais en direct avec Fontenla et Hilali. Au cœur des débats, deux sujets épineux : un, la garantie de passif ; deux, les frais annexes que les propriétaires entendent se faire rembourser. « Nous souhaitons qu’ils assument une garantie de passif sur les litiges qu’ils ont eux-mêmes initiés, comme celui du PDG Julien Fournier (Ndlr : reçu vendredi en entretien préalable à un licenciement) », précise H. Ancel, « Pour la première fois, ils veulent parvenir à un accord pour une cession totale. Mais ce n’est pas une raison pour que nous cédions à certaines exigences. Les propriétaires ont multiplié les erreurs pendant trois mois et voudraient que nous en assumions en partie les conséquences financières ? Restons sérieux. Nous ne sommes pour rien s’ils ont acheté le club à Philippe Ginestet sans s’entourer des garanties minimales nécessaires. C’est leur problème, pas le nôtre. »
« Je ne vois pas pourquoi les repreneurs alsaciens prendraient à leur charge tout ou partie des frais que Fontenla, Hilali et les autres ont engagés de leur propre chef, sans que nous ayons notre mot à dire », acquiesce Léo Specht, « Il faut savoir assumer ses bêtises. Qu’ils assument les leurs. » De toute évidence, toutes les pierres d’achoppement n’ont pas encore été pilées. Mais qui, aujourd’hui, a encore intérêt à pratiquer la politique de l’enlisement ?
Sitterlé au feu
Patron de la société parisienne « The Skreenhouse factory », le Haut-Rhinois Frédéric Sitterlé (originaire de Blodelsheim) se prépare à mener les ultimes négociations dans le processus de rachat du RCS à Fontenla et Hilali. « Il est l’un des acteurs majeurs du projet de reprise », justifie Henri Ancel. « Il est donc logique qu’il intervienne directement dans les tractations financières pour le compte des investisseurs régionaux. Nous sommes sur la même longueur d’ondes, mais je ne suis « que » le représentant de la Ville et n’injecte pas d’argent. Or, les points à discuter – la garantie de passif et le remboursement éventuel des frais engagés par les propriétaires – impacteront pécuniairement le dossier de rachat. Il est normal que je n’apparaisse plus pour l’instant qu’en deuxième rideau. ». Hilali réclamerait 300000 euros en compensation des frais divers que Fontenla et lui ont dépensés depuis trois mois.
Une AG le 18 mars ?
Réuni mercredi à 13 h à la Meinau, le conseil d’administration du Racing convoquera sous quinzaine une assemblée générale de la SASP qui – si tout se passe bien – entérinera le changement de propriétaire. L’AG devrait se dérouler le jeudi 18 mars, veille de Strasbourg – Brest.
Pignatelli président d’EuroRacing ?
Programmée ce mardi (18 h) à la Meinau, une autre AG — celle d’EuroRacing, l’une des holdings de tutelle du RCS – doit, à supposer qu’elle soit maintenue, avaliser le changement de président, après la démission de Hervé Seck le 21 janvier. Le directeur général Christophe Cornelie devait lui succéder. Mais avec la vente en cours, cette nomination pourrait être remise en cause. L’actionnaire minoritaire Dominique Pignatelli, qui s’était présenté le 21 janvier contre Seck, avec le soutien des trois autres Alsaciens, Michel Wild (représentant Egon Gindorf), Thierry Wendling et Pierre Schmidt, pourrait postuler à nouveau pour faciliter la transition. « Je n’en sais encore rien », répond-il, « je vais d’abord me concerter avec les autres régionaux. »
Stéphane Godin
L'histoire est en marche ...